Prisonnière de sa peine...

Par Mylea Tenebrae le 18/12/2001 à 17:11:41 (#579693)

Une petite balle de laine roule lentement à ses pieds. Un petit garçon se précipite dans sa direction pour la rattraper. Aussitôt, sa mère le saisit par le bras, arrêtant net sa course…

- NÂ’y va pas ! CÂ’est une folleÂ…

L’enfant regarde sa mère avec des yeux implorants, mais à l’expression de son visage, il devine qu’elle ne fléchira devant aucune de ses supplications. Son regard se tourne vers le jouet à jamais perdu…vers la femme assise au seuil de sa porte.

Elle n’a pas bougé depuis des jours. Son teint est pâle, sa robe froissée et encore humide des dernières pluies tombées. De ses yeux rougis ne coulent plus de larmes, comme si au fond d’elle-même, une source s’était tarie…

Elle semble attendre.

Voilà des jours que sa fille a disparue… Des semaines, des mois peut-être que son mari est partit…Elle est seule à présent, seule avec son chagrin.
Mais ils vont revenir, bien-sûr qu’ils vont revenir… Elle les aime tellement.

Alors elle attend.

Doucement, elle se met à se balancer et dans un murmure, les yeux vagues, elle fredonne une chanson.

En attendantÂ…

Par Eliora Wyld le 18/12/2001 à 17:24:13 (#579764)

:lit: :lit: :lit:

l'espoir fait vivre... mais pour elle la vie est une prison de solitude

Par Filnor le 18/12/2001 à 17:33:18 (#579814)

:lit:

Par Caithness le 20/12/2001 à 20:49:37 (#591490)

(hop)

Par Mullins Valion le 20/12/2001 à 21:01:26 (#591546)

*hop*

Par Red Death le 21/12/2001 à 1:58:49 (#592669)

Le soleil légèrement dissimulé par un voile de nuage parvenait toujours a rechauffer sa peau.
C'est apres une course qu'il fit en ville qu'il se trouva face a la femme sur le banc.
Elle était pale, terne et sans vie.
Un bref instant, tel un eclair dans son regard il fut perdu dans ses propres pensés.
... Layla....
Puis comme l'on chasse une mouche d'un geste de la main il fit de même avec cette pensée.
Son visage lui rappelait quelque chose. Il l'a deja rencontré avant qu'il ne parte...
Sans trop d'hesitation il se dirige vers la femme, s'assoie sans mot dire a ses cotés et attend.
Apres quelques instants, il tire de son sac quelques patisseries.
Il en enfourne une dans sa bouche et mache avec vigueur.
Puis délicatement il prend la main de la femme et lui pose un gateau dedans.
Il se lève, tourne la tête vers la femme.
-"Ce n'est pas ainsi qu'il reviendra, ce n'est pas ainsi qu'il aurait voulu vous voir. Vous le portez en vous, faites ce qu'il aurait attendu de vous et ne vous laissez pas écrasé par votre peine."
Et s'en va.