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une hisoire...
Par Antalys_Bliz le 16/12/2001 à 0:53:57 (#561061)
Chapitre premier :
Une joyeuse enfance
Quand Menethar, Haut Conseiller de Sunhill, épousa Gweleen, il connaissait déjà tout des pratiques illégales quelle exerçait. En effet cest à larticle de la mort quil la rencontra : A la suite dun accident qui allait lui être fatal, un de ses amis le conduit chez Gweleen qui fit usages de ses mystérieux et surtout interdit pouvoirs pour le soigner. Quand Menethar rouvrait les yeux, il se pensait au paradis en présence dun ange tant la beauté de Gweleen léblouît. Depuis ce jour il ne cessa de lui rendre visite, de lui offrir de somptueux cadeaux ainsi que de la protéger des autorités. Enfin, un jour il lui avoua ses plus profonds sentiments et lui demanda sa main. On assista à un des plus beaux mariages comme Sunhill nen avait compté depuis des années.
Moins dun an plus tard, naquit leur fils Mulnik. Charmant petit garçon aux yeux mystérieusement gris, il avait les cheveux châtains comme son père mais parsemés de mèches claires aussi éclatante que la chevelure de sa mère. Pour ses parents il fût une source de joie permanente. Son père voulait quil soit comme lui un homme de politique, mais sa mère préférait quil apprenne la magie. Menethar eut beau protester, comme quoi il était trop dangereux pour un enfant dapprendre ces secrets interdits, il ne put finalement pas le refuser à celle quil aimait plus que tout et qui lui avait sauvé la vie. Ainsi Mulnik appris les rudiments dun art mystérieux et commença à vénérer la Déesse des Mystères. Encore jeune, il ne comprenait pas pourquoi il devait cacher aux autres ses pouvoirs, aussi Mulnik préféra vivre exclusivement avec sa famille, à lécart des autres enfants de la ville.
Lorsquil eut onze ans, Gweleen mit au monde une ravissante petite fille, Avalanda. Bien plus tard, en Goldmoon, lorsquil contemplait la mer vers louest, Mulnik revoyait son heureuse enfance, toutes les joies, les rires ou les pleurs avec sa petite sur. Il se revoyait quand elle avait à peine six ans sessayer à lui apprendre la magie, lémerveiller des milles petites lumières quil créait autour delle. Souvent les larmes lui venaient aux yeux en pensant quelle nétait plus de ce monde. Comme il aurait voulu lavoir de nouveaux a ses cotés dans les plus durs moments
Gweleen devenait très connue dans la modeste ville de Sunhill. Sous le couvert de son mari, elle mettait à profit ses pouvoirs en tant que grande guérisseuse et ne faisait aucune discrimination. Elle soignait tout le monde, quil fut mendiant, voleur ou même un de ses farouches militant contre la magie. De tous ceux quelle avait ainsi soignés personne ne lavait jamais dénoncé. Certaines fois on voulut la faire chanter, mais Menethar savait toujours résoudre ce genre de situation. Pourtant un jour, le pire arriva
Par Delyna Vald le 16/12/2001 à 1:06:37 (#561165)
*adore les histoires*
Par Feoline le 16/12/2001 à 2:07:09 (#561692)
*attends la suite impatiement*
(bravo bravo!!!!!!)
Par Antalys_Bliz le 16/12/2001 à 2:29:04 (#561879)
Chapitre second :
Départ sous les flammes
Mulnik était âgé de dix-neuf ans, ce soir là il partageait un bon repas avec sa famille quand des cris se firent entendre à lextérieur. « MORT AU SORCIERES !» « ELLE DOIT BRULER ! ». Menethar comprenant tout de suite la situation ne perdit pas un instant.
-« Mulnik, prend ta sur avec toi ! » Il rassemblait en vitesse quelques affaires et pris tout lor quil avait mis de coté.
-« Sortez par derrière ! » Il pris son épouse par le bras. « Le jour de quitter notre ville est arrivé mon amour. »
-« Jai si peur mon cur, jai un mauvais pressentiment » dit-elle se serrant contre Menethar.
-« Sortez par la fenêtre ! » dit-il alors que les vociférations au dehors se faisaient très proche.
-« Mulnik, quest ce qui se passe » lui demanda Avalanda.
-« Cest rien tite sur, cest juste un jeu : il y a des messieurs qui veulent nous attraper mais on va senfuire comme quand on joue à lattrape tous les deux » Mulnik lui sourit et la pris dans ses bras. »
-« Sort dabord avec Avalanda, Mulnik ! » Ordonna Menethar.
Mulnik ouvrit la fenêtre, dehors il ny avait personne. Il fit passer Avalanda la tenant par les mains puis commença à enjamber la fenêtre. Mais à ce moment là deux hommes surgirent de la droite.
-« Les filles de sorcières sont des sorcières ! » hurla lun deux et il sempara dAvalanda qui avait a peine eut le temps de senfuire.
-« Laissez ma sur tranquille ! » Mulnik était sorti et fonçait sur lhomme tenant sa sur.
-Toi, tu restes là jeunot ! On fait not boulot » dit le second homme lui assenant un puissant coup de gourdin dans le foie. Mulnik seffondra au sol.
Pendant ce temps a lintérieur, la porte avait été défoncée. Entrait Selegund, un Haut Conseiller qui avait toujours détesté Menethar, suivit de nombreux hommes armés de massues improvisées.
-« Alors Menethar, comme ça on est marié a une sorcière. » dit-il le sourire au lèvres.
-« Je ten supplie Selegund, laisse-nous, jamais nous navons fait de mal a quiconque »
-« Tais-toi ! Ta femme est une envoyée de lenfer ! Saisissez-vous delle » aboya-t-il à ses hommes.
Les hommes se ruèrent sur le couple. Gweleen ne savait se défendre et ses talents de guérisseuse ne lui étaient daucun secours. Menethar, chercha à défendre son épouse, mais les attaquants eurent vite raison de lui. Ils laissèrent Menethar couvert de blessures gisant par terre et emmenèrent Gweleen après lavoir ligotée.
Mulnik navait perdu connaissances que quelques minutes, quand il se releva le silence pesait autour de lui. Les derniers faits lui revenant brusquement a lesprit, il se mit à appeler «Avalanda ? ! Papa, maman ? » Se précipitant dans sa maison, il vit son père au sol.
-« Papa ! papa ! réveilles-toi ! » lui dit-il en le secouant. Menethar repris connaissance et sassit. « Où sont Avalanda et maman ? »
-« Ces chiens les ont emmenés. » grogna-t-il.
-« On doit aller les chercher au plus vite ! »
-« Oui
» Menethar se relevait difficilement. « Mais, toi tu ne pourras rien faire contre ses hommes. Il faut partir. Prends cette bourse Mulnik, vas au port et attends-nous là-bas. Je reviendrais avec elles. Et si à laube je nai pu venir
pars, pars le plus loin possible. Dans un pays ou tu seras libre, libre dexercé la magie ou de faire tout ce que tu désireras. »
-« Non ! pas question, je viens avec toi ! »
-« Mulnik ! je ne veux pas quils sen prennent à toi. »
-« Mais
père
»
-« Mulnik » Menethar regardait son fils profondément dans les yeux. « Fais-moi confiance, pars et attends-moi. »
Plus tard, Mulnik ne sut jamais pourquoi il avait obéit ainsi à son père, et longtemps il sen voulut. Mais il ne put faire autrement, Menethar qui avait appris de sa femme a influencer les esprits, usant des forces quil avait encore influença ainsi Mulnik.
Il senfuit donc, les larmes aux yeux, atteint le port puis resta caché derrière des barriques attendant le retour de sa famille. Il se sentait honteux de rester là alors quil arrivait un grand malheur à sa mère et sa sur. Pourtant, il ne savait pourquoi, il pensait que les conseils de son père étaient plus sages, et quaurait-il pu faire ?
La nuit était totalement tombée quand Mulnik aperçut au loin une lueur rougeâtre - la lumière des flammes dun bûcher le vent apportait même une horrible odeur de cramé. Mulnik savait que son père navait pas réussi, et toute la nuit il pleura.
Après que son fils fut parti, Menethar marcha avec difficultés jusquà la maison du dirigeant de Sunhill. Les rues étaient désertes. La foule navait pas rameuté grand monde, car si beaucoup connaissaient Gweleen et même ses pouvoirs et lappréciaient, tous avait peur dêtre eux même brûler. Alors au lieu de lui venir en aide, ceux qui entendirent ce qui se passait dans les rues, fermèrent leurs volets et firent comme sils navaient rien vu. Menethar arrivant, il frappa à la porte du Dirigeant.
-« Grand Dirigeant ! Mon Grand Dirigeant ! réveillez-vous ! »
Lhomme, de forte corpulence, sortit à la fenêtre dans sa tenue de nuit. « Quest ce que ce vacarme ! Menethar ? que faites-vous là à une telle heure ? »
-« Jai besoin de vous Grand Dirigeant, le Haut Conseiller Selegund et ses hommes ont pris ma femme et ma fille et veulent les brûler pour sorcellerie ! »
-« Pour sorcellerie ! ! ! » le dirigeant etait fort surpris. « Est-ce possible Menethar ? »
-« Bien sur que non, non ! ce ne sont pas des sorcières ! et ils vont les brûler, il faut faire vite. » rétorqua-t-il.
-« Bien
bien jarrive tout de suite » Le Dirigeant referma la fenêtre, enfila une tenue correcte et sortit.
-« Dépêchons-nous Grand Dirigeant »
Ensemble, ils se dirigeaient à la grande place, mais à peine a mi-chemin, ils aperçurent la lueur des flammes.
-« Vite ! oh
il va être trop tard. » Menethar se mit à courir aussi vite quil le pouvait.
Sur la place deux bûchers étaient préparés. A lun, Gweleen était attachée, à lautre Avalanda. Autour il y avait qui étaient venu les chercher, ainsi que deux miliciens de la ville. Le bûcher de Gweleen était enflammé depuis quelques minutes déjà et un homme sapprêtait à allumer le second. Menethar qui arrivait vu au travers du brasier le regard empli de douleur de sa femme. Il détourna là tête et jamais cette image ne le quitta, venant hanter tous ses rêves.
-« Arrêtez ça tout de suite ! » Hurla le Grand Dirigeant essoufflé. Lhomme qui avait reconnu la voix obtempéra immédiatement. « Que se passe-t-il donc ici ? »
Le Haut Conseillé Selegund savança : « Grand Dirigeant, ces deux femmes sont des sorcières, la loi implique quon les brûle. »
-« Mais il ny a eut aucun procès, et vous parlez de deux femmes, celle-ci nest quune enfant ! »
-« Mon Grand Dirigeant, vous aideriez ainsi une famille qui traite avec lenfer. » ajouta Selegund.
- « Détachez lenfant et éteignez ces flammes au plus vite ! » ordonna-t-il sévèrement.
La fille fut détachée, et Avalanda se précipita dans les bras de son père. Malheureusement, le temps que lon apporte de quoi éteindre le feu, il était trop tard pour Gweleen.
Le dirigeant sadressa aux deux miliciens : « Qui vous a donner lordre de soutenir tout ceci ? »
-« Le Haut Conseiller Selegund nous a dit avoir reçu votre accord Mon Grand Dirigeant » dit lun deux.
-« Balivernes ! Emparez-vous de lui ! Et vous tous rentrez chez vous »
-« Si je puis me permettre Mon Grand dirigeant, vous ne pouvez laisser repartir des personnes usant de pouvoirs prohibés. Le peuple désapprouverait beaucoup ceci. »
-« Bien sur que non, je réglerais cette affaire dès demain. Ils resteront enfermés tout comme vous Selegund ! » il sadressa ensuite a Menethar «je suis désolé Menethar, je ne peux faire autrement avec les accusations qui portent sur votre famille. »
Mais Menethar nentendait rien, il serait sa fille dans ses bras et pleurait avec elle.
Mulnik avait attendu toute la nuit, le lendemain personne ne vint. Au fond de lui, il ne voulait pas partir et pourtant cest ce quil fit, poussé malgré lui par un ordre mental reçu de son père. Jamais il ne sut ce qui était arrivé aux membres de sa famille. Il pensait, suite a la lueur des flammes entrevues dans la nuit, que sa mère et sa sur étaient mortes
son père peut-être aussi. Il ne sut pas que son père et sa sur furent relâchés. Menethar aurait voulu défendre sa femme après sa mort, expliquant comment elle avait mis à profit des pouvoirs magiques pour le bien des hommes, mais il nia tout pour sauver sa fille. Il vécut ensuite encore de nombreuses années à Sunhill avec sa fille, nayant su savoir où était partis Mulnik. Par la suite, quand le dirigeant appris la vérité sur Gweleen, les lois sur la magie commencèrent à se faire moins sévères. Quand Avalanda eut dix-sept ans, elle laissa son père et partit à la recherche de son frère. Mais de tout cela Mulnik nen sut jamais rien. Il avait pris la mer, et avait commençait une bien différente vie
Par Soren of Sky le 16/12/2001 à 2:39:43 (#561959)
Mais pas d'un coup, ce serait bien de l'étaler un peu :p
Enfin c'est à toi de décider !
Soren
Wow ! :)
Par Soupir S le 16/12/2001 à 9:30:07 (#562938)
Bon, et cette suite, elle vient ?? :D
Chapitre troisième :
Par Antalys_Bliz le 16/12/2001 à 21:03:18 (#567776)
Vie de matelot
Mulnik avait peut-être dix-neuf ans, mais jamais il navait eut à quitter son cocon familial. Il navait eut besoin de travailler, le statut de Haut Conseiller de son père suffisant amplement à faire vivre leur famille. Il sétait donc consacré aux études et aidait sa mère chaque fois quil le pouvait. Ainsi quand il dut fuir Sunhill, sa ville natale, cétait une toute autre vie qui lattendait. Il possédait au début une coquette somme dargent, mais quelques mois de voyage lépuisèrent très vite. Alors il dut chercher à travailler, et comme il ne trouvait de ville ou sinstaller, songeant toujours au mots de son père un lieu de liberté cest tout naturellement quil se fit engager comme mousse. Il sétait déjà habitué aux marins et leurs coutumes, et aimait bien écouter leurs histoires le soir dans une taverne, sirotant un verre dhydromel, boisson à laquelle il avait vite prit goût.
Il mena ainsi cette vie, trois ans durant. Parfois il restait plus longtemps sur certaines terres, aidant les pêcheurs du coin, mais il repartait toujours par delà les mers. Cétait une vie assez solitaire, car il refusait de sattachait à qui que ce soit. La douleur en son cur avait su sestomper, et souvent il songeait au sens de la vie quil menait
elle nen avait aucun. Il songeait à lenseignement de sa mère, elle avait donné sa vie pour sauver nombreux hommes ; quavait-il fait lui ? Rien. Il ne pouvait continuer ainsi. Il devait faire quelque chose.
Un soir dans une taverne, la discussion battait son plein, alors que Mulnik buvait silencieusement, comme à son habitude, de lhydromel. Un marin entra.
-« Ah ! Quil est bon drentrer au pays après un si long voyage ! Et retrouver nos bonnes ribaudes ! » Lança-t-il en donnant une grossière tape sur les fesses dune serveuse.
-« Peldro ! Vaindiou ! Vla ti pas une année quon n tavait point vu ! Doù qu tu reviens ce coup-ci ? » Cria un homme se levant pour accueillir le marin dune forte accolade.
-« Je reviens de Goldmoon, Samir ! »
-« Assieds-toi donc. Serveuse ! Une chope de ta meilleure Ale pour Peldro ! » Peldro pris place à la table. « Raconte-nous, où qu cest y donc que Goldmoon ? »
-« Loin ! Des voyages comme on en fait pas souvent, cinq mois dnavigation vers lest ! »
-« Ah ouais, cest pas la porte à cotés ! Quest ce que tas été faire la bas ? » Lui demanda un autre marin.
-« Du commerce, pardi ! Jai fait quelques petites escales ailleurs. Cest un grand royaume Goldmoon, à ce que jai entendu, mais pas encore très peuplé. Jai pas vraiment visité, sauf Lighthaven et sa taverne ! La ville est quand même bien animée, et le Roy recherche des hommes. »
-« Ils ont besoin de quoi là-bas ? »
-« Daventuriers ! Ouais ! Apparemment ils n'ont pas la vie facile là-bas. Ils subissent des invasions dorcs et de gobelins. Paraîtrait même quy a démon sous la ville ! Cest un endroit prometteur pour vendre armes et armures ! »
-« Ben moi jpréfère rester là à pêcher, que drisquer ma vie contre des démons ! Cest bien plus tranquille ! » Lâcha Samir.
-« Jte le fais pas dire ! Mais, bigre ! Y en a quand même du monde qui arrive là-bas. On croise de tout ! Des guerriers armés dépée, de hache ou darc, et même des grands magiciens ! Paraît quon se fiche de qui tu pris, des méthodes que tu pratiques, tant qutaide le royaume. Tout le monde serait tolérer !
Mulnik qui écoutait jusque là sans rien dire, de la table voisine, sût que cétait là quil devait se rendre. Goldmoon ! Un monde ou tous sont libres de pratiquer lart quils souhaitent, vénérer les Dieux quils désirent, et un monde qui avait besoin daide
Il allait pouvoir donner un sens à sa vie. Mulnik se leva et sapprocha du groupe.
-« Monsieur Peldro, vous allez y retourner bientôt en Goldmoon ? » Demanda-t-il.
-« Oh là ! Je suis pas prêt dy rtourner mon gaillard ! Je reviens dun long voyage, jai vendu toute ma marchandise.. Si jy retourne cest pas avant cinq bonnes années ! »
-« Je veux my rendre. » Dit Mulnik.
-« Et bien, Mumu ! Laventure te tente ? » Lui rétorqua un membre de son équipage en lui donnant une grande tape dans le dos. Mulnik détestait quon lappelle ainsi, aussi il ne se retourna pas et ne lui répondit rien.
-« Vous ne connaissez aucun navire qui sy rendrait ? » Demande-t-il à Peldro.
-« Ah non désolé mon ptit gars ! »
Mulnik se rassit et ne dit plus rien de la soirée. Il nécoutait plus la conversation, rêvant de cette nouvelle terre, sa nouvelle destination.
Il passa encore trois mois dans cette ville, guettant tous les départs, et quand il eut vent dun navire en partance pour Goldmoon, il fit tout pour être engager dans léquipage. Et cinq mois plus tard
( la suite quand ce forum ramera moins.. plus d'une heure pour arriver un faire un post.. mouarf )
Par Melchior le 16/12/2001 à 23:39:28 (#569056)
(*rajout d'un chapitre pour meilleur cohésion avec l'histoire du monde*)
Par Antalys_Bliz le 17/12/2001 à 11:26:14 (#571656)
Chapitre quatrième :
Le cataclysme
Sur un navire en plein milieu de locéan, Mulnik nimaginait même pas lampleur des événements qui sorchestraient quelques part en Goldmoon. La seule chose quil vit ce soir là, cétait un ciel sobscurcissant étrangement, et le début dune effroyable tempête
Cest bien plus tard quil appris ce qui sétait passé cette ténébreuse nuit. Les principaux généraux de lHaruspice avaient organisé un réunion impie. Baazul, sombre général, Ezar son frère en maléfices, Caern-Sidhe, dragon légendaire réduit à son rôle infâme, Demios, entité aux pouvoirs occultes, Le Kracken traître à sa race et Feyd-Ehlan, la Tisseuse comme l'ont appelée les anciens Elfes. C'est Elle qui présidait. Tous ils se sont liés. Tous ils ont lié leur destinée à celle d'Althéa, par l'entremise de sa toile, acquérant ainsi l'immortalité, tissant leur propre pierre de destinée... Et cest alors que les hordes de monstres déferlèrent, visant à détruire lhumanité. Partout sur Althéa, dobscures forces se réveillaient, mais cétait en Goldmoon que la bataille commençait vraiment. Toutes les villes assiégées
Cest alors que Camber, Premier Disciple d'Artherk et Gardien du Futur d'Althéa décida de réaliser un puissant rituel magique. Avec laide de Shanoir, Gardien du Présent, et Lynn, Gardien du Passé, il décida d'invoquer le Miroir de la Réalité. Ils pensaient qu'en agissant sur sa structure, ils pourraient dissiper le rituel maléfique d'immortalité orchestré par Feyd-Ehlan
Jamais Althéa ne vit plus puissant rituel, tous les mages de Goldmoon étaient là, les plus puissants guerriers aussi pour prêter leur protection. Lair était emplit de magie, des éclairs fusaient aux couleurs inconnues, le puissant et ancien artefact était invoqué. Shanoir commis alors le geste qui fut la fin dAlthéa tel que tous le connaissaient, il savança, brandissant le marteau bénit par Artherk lui-même, et frappa le miroir. Les instants qui suivirent furent gravés dans la mémoire de beaucoup
Des geysers de lave déchirèrent tout à coup la terre par milliers tandis que les vents devenus fous arrachaient tout sur leur passage. Dans un bref moment d'éternité Althéa parut littéralement se déchirer, précipitant le monde au bord de la destruction avant qu'une lueur aveuglante ne plongea tout le monde dans l'inconscience
Quand Mulnik se réveilla, la mer était étrangement calme. « Quelle étrange tempête. » Songea-t-il. Les matelots furent tous conviés sur le pont, nombreux étaient absents, ils avaient péris lors de la tempête. Enfin cest ce que tous crurent, personne ne savait quen fait les disparus se trouvait dans une nouvelle fraction de la réalité. Heureusement que le voyage touchait à sa fin. Quelques jours plus tard, on entendit crier « TERRE ! », Lîle dArakas était en vue.
Par Szylt le 17/12/2001 à 11:47:57 (#571811)
attends impatiament la suite
Par Lyriela le 17/12/2001 à 12:26:08 (#571995)
A quand la suite? :p
Chapitre cinquième :
Par Antalys_Bliz le 18/12/2001 à 1:02:12 (#576863)
Entourée la mer, la baronnie de Lighthaven est regroupée autour de la petite ville qui lui a donné son nom. Très populaire, cette petite bourgade accueille régulièrement les visiteurs de passage, et elle constitue une étape presque obligatoire pour tout nouvel arrivant dans le royaume de Goldmoon. En effet, si la capitale du royaume se trouve sur Ravens Dust elle en demeure toutefois difficilement accessible par les mers, nombreux récifs jalonnent cette île et surtout les marins redoutent les pirates mais plus que tout la légende dun navire qui flotterait dans les parages, le Sang de Lune, le navire des morts
Ainsi, cest à Lighthaven que vint samarrer à lun des quais lEtoile de lOuest, navire où Mulnik venait de passer près de cinq mois à bord. Si Mulnik aimait passer du temps en mer, retrouver la terre ferme navait rien de déplaisant. Il allait dabord prendre quelques jours de bon repos et visiter cette ville quil imaginait des plus somptueuse dans tous ces rêves. Mais Lighthaven ne ressemblait à aucun de ses rêves, la vision en était presque désolante. Cest dans une ville détruite quil arriva, mais une ville en reconstruction.
-« Que sest-il passé ici ? » demanda Mulnik à homme occupé à décharger de la marchandise, alors quil venait juste de poser le pied sur les pierres glissantes du quai.
-« Le cataclysme ! Après les incessantes attaques de gobelins sur la ville.. Tout a était détruit par je ne sais quelle mystérieuse force
peut-être est-ce larrivée de lHaruspice
il y a déjà tant de disparus. » Lhomme avait une mine très triste.
-« Vous parlez de la récente tempête ? Elle sest aussi abattue ici ? »
-« Cétait bien plus quune tempête » soupira-t-il. « Mais veuillez mexcuser jeune homme, jai du travail à faire, et point envie de parler de cette tragédie » lhomme retourna à ses affaires sans plus prêter attention à Mulnik.
Ce dernier commençait à déambuler dans les rues de la ville, quelques bâtiments avaient déjà été remis en état. Des guerriers en armure de cuirs déambulaient dans la ville, offrant leur aide à la reconstruction ou partant protéger les ponts menant à la ville des tribus voisine de gobelins. Il ny avait pas que les bâtiments qui étaient détruits, toutes les organisations, politiques ou religieuses, étaient totalement désorganisées. Mulnik surpris un voleur senfuire dune échoppe sous les jurons du marchand, le menaçant du poing, mais contraint de rester près de sa boutique. Mulnik savança.
-« Mais que se passe-t-il donc ici ? » demanda-t-il au marchand. Celui-ci le regarda avec suspicion.
-« Hmm.. Tes qui toi ? » grogna-t-il craignant à un nouveau voleur.
-« Je mappelle Mulnik, je viens darriver sur lEtoile de lOuest, et je dois dire que létat de cette ville métonne beaucoup, je ne mattendais pas a ça. »
-« Parce que tu crois que quelquun sy attendait ? Tout ça cest la faute à lHaruspice et ses démons ! » Cétait déjà la seconde fois quon lui parlait de lHaruspice, Mulnik avait déjà entendu cette vieille histoire quand il était petit, mais ny avait jamais vraiment cru. Ce nétait pas le cas apparemment ici. Mulnik ne savait trop quoi dire devant le désarroi de ce marchant.
-« Il y a souvent des voleurs comme celui qui vient de senfuire ? » Demanda-t-il.
-« Malheureusement oui, depuis la catastrophe, cest la confusion générale, et en plus la baronne Cymoril fait partie des nombreux disparus, il ny a plus aucun ordre ! Vivement que le Roy rétablisse cela. »
-« Je pourrais vous aider, si vous voulez
» proposa-t-il.
-« Ce serais pas de refus ! Mon nom cest Sigfried, je suis le forgeron de cette ville. Si tu pouvais maider à rebâtire ce mur, je pourrais au moins surveiller ma boutique pendant ce temps. »
-« Bien sur monsieur Sigfried » Et Mulnik se mit à la tache. Finalement il se sentait déjà utile. Ici sa vie aurait un sens, il allait aider à la reconstruction de la ville et ensuite il resterait là. Il pourrait tout apprendre des arts de la magie en toute liberté, et offrir ses services à qui en aurait besoin. Mais pour linstant il était affairé à remonter un mur, et ce nétait pas aussi facile pour quelquun comme lui qui navait jamais été très manuel. A la fin de cette dure journée de labeur, la boutique était totalement reconstruite, hormis quelques réparations mineures à faire. Ils avaient fait appel à de braves et forts guerriers pour remonter une poutre écroulée. Pour remercier Mulnik, Sigfried lui offrit le gîte pour la nuit.
Le lendemain, après avoir remercié Sigfried pour son hospitalité, Mulnik partit continuer sa visite de la ville. A peine sortit de chez le forgeron, il tomba en face dun immense bâtiment quil navait même pas remarqué la veille. Mulnik resta là, immobile, à contempler cette magnifique structure qui ne semblait pas avoir souffert du cataclysme. Cela ne faisait aucun doute, cétait un temple, le plus grand et le plus beau quil navait jamais vu. Il faut dire que de sa vie, Mulnik navait pas fréquenté beaucoup dédifices religieux. Quelques marches de marbres menaient à lunique entrée voûtée, entourée par deux immenses colonnes. Il apercevait un premier toit, dun rouge éclatant, peut-être une sorte dardoise peinte. Puis, surélevé, le cur du temple, avec tout autour de magnifiques vitraux, sans doute représentant le panthéon des Hauts-Althéens. Mulnik étaient en pleine contemplation de ces vitraux sublimes traversés par les rayons du soleil matinal, quand un homme, de rouge vêtu, vint linterpeller.
- « Quel magnifique temple nest ce pas ? » Lui dit-il.
- « Oui
» répondit évasivement Mulnik, toujours perdu dans son observation.
- « Permettez-moi de me présenter, je suis le Samaritain de cette ville, si ce temple vous intéresse, vous pourriez peut-être faire quelque chose pour lui. »
- « Ah oui ? Quoi donc ? » demanda Mulnik, toujours heureux de pouvoir offrir son aide.
- « Depuis la catastrophe et la détérioration de la ville, les rats nous envahissent, et particulièrement dans les sous-sols du temple. Si vous aidiez les jeunes aventuriers déjà à la tache à tuer quelques rats en trop, je vous en serais très reconnaissant, et ce serait un beau geste pour la santé de la ville. »
- « Dératiser le temple, ça ne doit pas être une tache bien difficile, jaccepte volontiers de vous aider. »
- « Merci beaucoup, mais prenez garde, avec les forces obscures qui ont agit ces derniers temps, les rats sont devenus très féroces »
- « Ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas quelques rats qui meffrayeront. »
Et Mulnik pénétra dans le temple. Cétait encore plus beau de lintérieur. Mulnik en oublia ce pour quoi il était entrer et contempla de nouveau les vitraux ainsi que les tentures murales. Un prêtre vint le voir.
- « Bonjour jeune homme, bienvenu dans ce temple dArtherk, je peux faire quelque chose pour vous »
- « Heu
» Mulnik sortait de sa stupeur. « Je viens pour aider à tuer les rats, le Samaritain ma dit quils envahissaient le temple »
- « Oui en effet, la cave en regorge, vous pouvez y accéder par lescalier a gauche de lentrée. Mais ny aller pas comme ça, prenez au moins ce bâton et ces quelques torches, il fait très sombre ne dessous. »
- « Merci, merci, je vais aller voir ça »
Mulnik alluma sa torche sur le flambeau de lentrée puis descendit dans la sombre cave. Il aperçut deux hommes, lun avec un gourdin, lautre avec une épée, en train de massacrer dénormes rats.
- « Bonjour messieurs, je viens vous aider à repousser ces rats, ça na pas lair trop dur. »
- « Bonjour. » répondit lun deux « Une fois quon a le coup de main ça va, mais méfiez-vous quand même. »
- « Allez donc voir dans ce couloir, il en arrive plein dici » Lui dit le second.
- « Jy vais de ce pas » Et Mulnik avança éclairé par sa torche. Il apercevait déjà un énorme rat, mais il ne fuyait pas ! Le rat fonçait sur Mulnik, il voulait lattaquer ! Mulnik tenant fermement son bâton dans la main attendit que celui-ci sapproche et dun grand coup labattit sur le rat. Le rat avait esquivé le coup ! Et il mordit Mulnik à la jambe. Jurant sous la douleur, Mulnik lâcha sa torche, saisit son bâton à deux mains et tenta de sacharner sur le rat. Mulnik ne sétait jamais battu, et sa technique était inefficace sur un simple rat. Soudain le rat bondit à la gorge de Mulnik. Mulnik voulu le saisir pour éviter quil le morde, mais il ny avait plus de rat, il nétait plus dans la cave, mais au-dessus dans le temple. Sa pierre de destinée lavait sauvé dune mortelle morsure de rat. Mulnik resta là, immobile, le cur battant encore très vite, ne comprenant ce quil sétait passé. Une prêtresse accourue alors auprès de Mulnik.
- « Tout va bien monsieur ? » Elle remarqua le sang qui coulait de sa jambe. « Vous êtes blessé, ne bougez pas je vais soigner ça » Elle posa sa main sur la plaie prononça une petite incantation et la plaie se referma. Mulnik eut un vague instant un souvenir de sa mère. « Ce nest quune petite morsure de rat, faites attention à lavenir et éviter quil vous saute au cou »
- « Oui.. oui.. Merci bien mademoiselle, mais
quest ce que je fais ici ? Que sest-il passé ? »
- « Votre pierre, elle vous a sauvé, vous navez pas dû passer loin de la mort. »
- « Ma pierre ! Bien sûr ! Je ne pensais pas a ça. Oui en effet un rat ma sauté au cou pour me mordre. » Cétait seulement la deuxième fois que sa pierre de destinée le sauvait. La première fois remontait à un jour où avec sa famille, il était partit en randonné. Un sanglier, affolé par une raison inconnue leur avait chargé dessus. Mulnik effrayé navait eut le réflexe de fuir et il sétait alors retrouvé dans le petit temple de Sunhill.
- « Prenez garde la prochaine fois ou essayez de les avoir autrement » Lui dit-elle.
- « Oui je vais faire attention. Merci encore mademoiselle. »
- « De rien monsieur, je fais mon devoir, quArtherk vous bénisse. »
Mulnik, enfin sortit de cette première frayeur, était bien décidé à tuer ces maudits rats. Aussi il retourna voir Sigfried, lui demandant sil navait une meilleure arme quun bout de bois pour chasser les rats. Il lui céda une épée rouillée, sans toutefois trouver cela mieux quun bâton pour tuer un rat. Et Mulnik retourna dans les sous-sols du temple, plus prudent cette fois-ci et plus déterminé. Il réussit à venir à bout de ces nombreux nuisibles rongeurs, pensa à utiliser la magie médicinale pour se soigner de maintes morsures. Quand il fût totalement épuisé, il remonta en plein air. Le Samaritain qui était toujours là le remercia de son geste et lui offrit assez dor pour quelques repas et quelques nuits à lauberge. Mulnik était fier de lui. Depuis seulement deux jours quil était là, il avait le sentiment de faire quelque chose de bien pour cette ville et ses habitants, il en était heureux. Il se rendit à lauberge, sans doute un des premiers bâtiments à avoir été reconstruit, et pris un copieux repas. Lauberge était bondée. Mulnik était trop fatigué pour sintéresser aux conversations, aussi il réserva une chambre et partit se reposer.
Les jours qui suivirent furent pour Mulnik comblés par la reconstruction et la dératisation. Il avait appris lexistence dune tour de mage, au nord à lécart de la ville. Leurs cours nétant pas gratuits, Mulnik glana quelques pièces dor par les services quil donnait, jusqu'à ce quil put enfin se payer les cours. Mulnik passait alors ses jours chez les mages, il leur rendait aussi des services quand il navait plus assez dor, comme aller chercher des ailes de chauve-souris pour réaliser détranges potions. Mulnik appris énormément, en plus de ce quil savait déjà, il appris à ce servir de la magie offensivement. Il navait plus aucune crainte à avoir des rats maintenant quil était capable de les brûler dune simple incantation. Et il pouvait faire cela en toute liberté. Il usait de la magie pour aider autrui, et en était remercié, quoi de plus naturel. Mulnik regrettait alors que sa mère nait pas vécu ici. Elle aurait été si heureuse
Oula c'est long a lire tout ca d'un coup ;)
Par Sirielle le 18/12/2001 à 1:22:18 (#576910)
Re: une hisoire...
Par Dundarak MdA le 23/9/2002 à 0:23:46 (#2213903)
Provient du message de Antalys_Bliz
ça interesse quelqu'un de connaitre toute l'histoire du défunt Mulnik ?
Tu as bien dit "TOUTE" ?
Et bien moi ça m'intéresse, surtout qu'il va y avoir un certain grand mage qui va bientôt intervenir dans cette fabuleuse histoire non ?
Moi je dis qu'on n'en sait pas assez, il y a plein de trous dans l'histoire ! :D
Allez Mumu il est temps de reprendre ta plume ... *file se cacher en courant* :rolleyes:
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