Journée de deuil

Par Kallista le 10/12/2001 à 10:43:50 (#522973)

Alors qu'elle attendait dans le salon qui lui rappelait tant de souvenirs, Kallista passa lentement sa main sur la peinture représentant ses parents, sa soeur et elle même du temps où ils étaient encore une famille.

Sa mère si belle et si vivante...
Son père au regard sévère mais quand même prompt à la fête...
Sa soeur si turbulente et protectrice...
Et Kallista, si jeune à cette epoque...

Le grincement de la porte, encore familier aux oreilles de la jeune magicienne, se fait entendre dans son dos.

- Mademoiselle ThornVald ?

Kallista se retourne lentement vers son interlocuteur.

- Oui Trévor ?
- Hum... la lecture du testament commence de suite.
- J'arrive.

Elle suit cet homme en qui son père avait toute confiance... cet homme qui lui avait soutiré et lui soutirera encore quelques larmes.

Ils pénètrent dans ce qui fut la pièce de travail de son père.
Le notaire se dirige derrière le grand bureau et s'assied dans le vieux fauteuil de cuir patiné par les ans.

Deux autres fauteuils sont placés devant le bureau.

- Nous attendons encore une personnes...
il regarde le sablier devant lui.
- ...personne qui ne devrait plus tarder.
- ah....

La porte s'ouvre alors en grand, laissant apparaitre, encore vétue d'un large manteau poussiéreux, sa soeur Félyndiira.
D'une grande enjambée elle arrive auprès de Kallista et la serre, sans un mot, dans ses bras.

- Oh petite soeur....
un tel chagrin est présent dans ces quelques mots, que Kallista se met à pleurer contre l'épaule de sa grande soeur.

- Bien triste évènement qui nous fait nous revoir...
Malgrès sa voix chargée de sentiments, Félyndiira garde un visage impassible.
- mm... émet Kallista.
- Hum... Médemoiselles... si vous le permettez, je vais commencer la lecture du testament de feu votre père.
- Bien sur !
Et Félyndiira de s'asseoir dans un fauteuil, imitée par Kallista.

Le notaire sort un parchemin plié et cacheté d'un tiroir du meuble.
Le décachète et s'eclaircit la voix.

- je vais passer les préliminaires officiels d'un tel document pour en venir à la partie principale...

A mes deux filles maintenant si grandes, je voudrais d'abord m'excuser.
M'excuser auprès de Félyndiira d'avoir été égoiste et de me l'être accaparé au détriment de sa mère et de sa soeur...
et m'excuser auprès de Kallista d'avoir été intolérant et même d'avoir tenu des propos violents.
Malgrès tout ce que je peux laisser paraitre, je les aime mes filles.
Enfin bref, si ces phrases sont lues, c'est que j'ai rendez mon dernier souffle.
donc a mes filles je lègue tous mes biens. La guilde dont elles s'occupent déja si bien, les maisons que je possède et mon or que je conserve.
Puissent elles en faire bon usage et vivre heureuses, plus que je n'ai pu le faire.

Arthurus ThornVald

Un silence pesant s'abat sur la pièce. Les deux jeunes femmes laissant couler leurs larmes en se tenant par la main. L'hiver s'annonce bien triste....

Retour...

Par Kallista le 10/12/2001 à 11:18:26 (#523173)

Sa soeur, montée sur un rapide cheval, disparait derrière une colline.
Kallista ramasse son sac chargé de vêtements, et se dirige vers le cercle de pierres, une urne dans les mains.

Le froid mordant de l'hiver la fait frissoner.
Le petit élémental d'air de sa cape, ressent la gène de son amie et enroule le tissus doublé d'une fine fourrure autour du corps svelte de la jeune femme.

Un dernier regard sur la ville de son enfance.
Des fumerolles s'échappent des cheminées.
Des passants se dépèchent de parcourir leur chemin et se mettre au chaud.

Un faucon... son faucon, Suldrun, se perche sur son épaule et attend que sa maitresse prononce les mots qui les rameneront au cercle de LightHaven.

Un corbeau, gardien de son âme damnée, se pose sur un des dolmens et regarde Kallista de ses yeux noirs où se reflètent le chaos. Il emet un croassement lugubre et attend, lui aussi immobile.

L'Archimagicienne range dans son sac l'urne ornée d'écritures cérémonieuses, puis se concentre.

De gestes sûrs de ses doigts, elle trace dans l'air des arabesques luminescentes et prononce les mots magiques.

Des ondes de mana l'entourent soudain, pulsants régulierement et recouvrant tous ce qui l'entoure d'une aura bleutée. Puis, dans un éclairs de lumière, Kallista disparait de ce cercle pour apparaitre dans un autre cercle, plus familier... le cercle de Syl.

Un rapide bonjour et elle se rend à sa place habituelle pour y prier Syl.
Elle est triste de ne pas être aussi triste qu'elle devrait l'être. Un quasi inconnu est mort... mais cet inconnu était son père.

Par Moneta le 10/12/2001 à 11:47:01 (#523388)

*déboule au cercle de Syl et s'arrete en voyant sa mère.
Est-ce une illusion ?
Le vent lui porte une douce fragrance que seul sa mère peut émettre.

Un sourire s'épanouit sur son visage et elle se précipite en courant vers Kallista en train de prier.

Monéta s'immobilise devant cette puissante sorcière qui est sa mère. elle attend que sa pirère soit finit.

Kallista ouvre les yeux sur un visage radieux aux joues rougient par le froid.*

Maman !

*Monéta se jette au coup de sa mère et l'embrasse sur la joue.
Une perle humide et salée reste accrochée à ses lèvres. Une petite langue l'efface d'un mouvement vif.
Le visage radieux se fait grave. son regard fixant les yeux rougis de Kallista.*

Ô ma fille....

*Et Kallista de serrer tres fort sa, déjà trop grande, fille, lui caressant les cheveux et lui déposant mille baiser sur le visage.
Monéta ne dit plus mot, ne voulant pas presser sa mère si forte et si fragile à la fois. Elle sait que les explications viendront, mais elles viendront en leur temps.*

Tain

Par Horn Demon le 10/12/2001 à 12:50:42 (#523818)

Impossible a lire, trop mal aux yeux le rose

Par Kallista le 10/12/2001 à 14:12:01 (#524331)

(c'est mieux la ?)

Par Corwin d Ambre le 10/12/2001 à 19:41:04 (#525662)

Kallista, je voudrais vous exprimer ma sympathie en des moments si difficiles. Sachez que mes pensées vous accompagnent dans cette rude épreuve...