Rêveur sur la plage

Par Averoes le 7/12/2001 à 11:41:16 (#509038)

Il fait nuit.
Je sors de chez moi pour aller faire quelque pas sur la plage toute proche. Il n'y a pas de lune ce soir. Seules les étoiles offrenr leur faible clarté au monde qui m'entoure. C'est mieux ainsi.
J'entends le ressac de la mer, mais je ne la voit pas. Elle se confond avec l'horizon. L'air est frais. J'en frissonne quelque peu. Le sable crisse sous mes pas. Bruit agréable.

Je m'assois et ferme les yeux. Sentir l'océan, et entendre crier les mouettes. Un jour, je me referais construire un bateau et nous repartirons sur les flots pour ne plus les quitter.

Nous. Elle et moi. Bientôt enfin officiellement réunis.
Mon mariage.
Fonder une famille.
Je souris. Pleins de petits Averoes, ça va être infernal.
Mais pour l'instant nous resterons tous les deux. A profiter de nous mêmes, de nos baisers, de nos caresses.
La première fois où nous nous sommes aimés, ce fut sur une plage aussi.

Je murmure à l'univers:

Je t'aime Glenaa.

Par JimJimTheGrim le 7/12/2001 à 11:47:15 (#509055)

J'entend des pas sur cette plage où j'avais décidé d'être seul.
Je range precipitament le parchemin sur lequel j'essayais travailler . L'inspiration ne me vient pas.
Me leve discretement et observe.
Je reconnais la silhouette.
J'entends les mots.
Je ne peux m'empecher de sourire franchement sans arrière pensées

Par Glenaa le 7/12/2001 à 12:17:17 (#509160)

Je reconnais la voix...
Je reconnais les mots...
Je griffonne quelques mots sur un bout de papier...
Je murmure son nom...

Tu viens à peine de partir
Que tu me manques déjà !!!
J'aimerais pouvoir te dire,
T'éloignes plus de moi

Je n'en ai pas le droit
Alors je me contenterai
De quelques instantanés
De quelques moments de toi

Cueillir sur ton visage
Une larme salée
La jeter vers le large
En mille ricochets

Ne plus te voir pleurer
T'offrir le creux de mes reins
Pour t'y reposer
T'y retenir de ma main
Faire de tout petits riens
Toute une éternité

Allons ne soit pas triste
On a de beaux matins
Tu sais le bonheur existe
Pour notre drôle de destin