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BG: Les Irekei (3/4)

Par Evildeus le 6/12/2001 à 16:31:38 (#505432)

Les Irekei: Leur Civilisation

"Tout comme brûlent la Flamme et le Soleil, de même le devons nous. Faire moins signifierait mourir." Cette ancien proverbe Irekei est au coeur de la culture et de la philosophie Irekei. Dans les étendues arides, la vie est un perpétuel combat, et seuls ceux qui sont assez mobiles pour se nourrir, et assez brutaux pour piller, peuvent nourrir l'espoir de survivre. Le fort doit faire sa proie du faible, et le faible doit être intelligent ou rapide s'il veut échapper à la mort. Etre faible, c'est mourir - les Irekei mettent donc rigoureusement à l'épreuve leurs enfants après la naissance, et tous ceux qui ne les réussissent pas sont abandonnés dans le désert. Les incessants conflits entre les tribus Irekei, et la continuelle menace des prédateurs du désert, ont donné naissance à une culture brutale et militariste. La plupart des Irekei sont des Guerriers, et tous les enfants Irekei apprennent les bases du maniement de la dague et du couteau avant même d'apprendre à parler.

Même si les Irekei ne se considèrent plus comme des Elfes, ils ont toujours cette arrogance propre aux Peuples Elfiques. Il leur arrive ainsi de pousser l'attitude hautaine des Elfes jusqu'aux pires extrêmes. En effet, du point de vue des Irekei, les Fils de la Flamme vivent dans le désert non seulement parce qu'ils y furent forcés, mais aussi parce qu'ils le choisirent. Alors que la plupart des Enfants du Monde évitent les déserts, les Irekei y vivent de leur plein gré, permanent témoignage de leur force et de leur supériorité. Car quand reviendra le Dragon, seul le plus fort échappera à sa colère - tous les Irekei croient ainsi que leur plus haut devoir est de prouver leur valeur. Chaque jour donc, le désert met leur force et leur volonté à l'épreuve - et si les Irekei venaient un jour à vivre dans les Terres Vertes, ils deviendraient certainement aussi douillets et faibles que tous les autres peuples du Monde.

Le concept de khar'ika est central dans la pensée Irekei. Le terme de khar'ika est intraduisible dans une langue non-Irekei (y compris l'Elfique) : "feu de l'âme", "sang" et "endurance" sont toutes des traductions valides, mais incomplètes. La khar'ika est la flamme du Khalikryst, le feu sacré qui a transformé les Irekei de l'état d'Elfe à celui d'être supérieur, et la réserve de force et d'endurance dans laquelle les Irekei puisent pour survivre à tout prix. La bataille et les épreuves d'endurance peuvent accroître la khar'ika d'un Irekei, la faisant brûler plus intensément, alors que la mort cherchera sans cesse à étouffer cette khar'ika (depuis le Tournant cependant, la mort diminue le feu de l'âme, mais ne l'éteint plus). Les non-Irekei n'ont pas cette flamme dans leur âme, leur chair est froide et leurs corps sont faibles. Bien que la plupart des Irekei préfèrent combattre avec des lames au tranchant recourbé, certains Guerriers suivent la Voie de Lumière à la place. Ces Guerriers, appelés Danseurs du Soleil, combattent sans aucune arme, utilisant leur khar'ika pour faire de leur seuls poings nus des armes mortelles.

Les Irekei sont nomades par nature, allant d'oasis en oasis, et de ruine en ruine. Tous les Irekei sont membres d'un Virakt, une tribu composée de plusieurs clans et familles. Le lien qui existe entre les membres d'une même tribu est le plus puissant des liens caractérisant la culture Irekei - aucun Homme Démon ne blessera ou ne trahira un membre de son Virakt. La plupart des tribus (en Irekei, le pluriel est Virakt'al) n'ont qu'une douzaine de membres, bien que les plus grandes tribus comptent des milliers d'individus. Chaque Virakt a ses propres alliés et ennemis de sang parmi les autres Virakt'al, bien que la structure du commerce, des mariages et alliances, des amitiés et des vendetta, change constamment, telle les rides sur une dune de sable. Tout Virakt survit aussi par le biais du pillage, volant des marchandises et faisant des prisonniers parmi tous ceux qui sont plus faibles qu'eux. Les marchandises sont ensuite consommées et les captifs forcés à servir comme Jov'uus, ou esclaves. Seuls les fir'khanim sont gardés comme esclaves - tout vrai Irekei préférerait mourir qu'être asservi. Les Irekei construisent de grands bâtiments fait de pierre du désert, soigneusement gravés de runes complexes et ornés de fines décorations. Autour de ces structures s'étend un vaste réseau de toiles de canevas ou de soie, et les Irekei des castes inférieures y vivent dans de grandes tentes. D'anciennes ruines Elfiques, vestiges du Royaume du Crépuscule, surgissent du sable du désert ici ou là, et sont considérées comme sacrées par les Irekei, et elles forment le noyau de toutes les cités des Hommes Démons.

Les peuples du Monde extérieur croient que les Irekei sont tous des barbares sauvages et vicieux qui mangent la chair de leurs ennemis et boivent leur sang. Bien que la plupart de ses histoires ne sont qu'exagération (si ce ne sont pas de simples mensonges), la vérité derrière tout cela est que les Irekei sont en fait dotés d'une culture très avancée, riche en histoire, folklore et en art. Il existe une égalité réelle entre hommes et femmes chez les Irekei, car quiconque parvient à prouver sa valeur sous le Soleil brûlant est digne de respect et du pouvoir. La poésie, l'art de la narration et la musique viennent facilement aux Irekei, et leurs festivités sont choses merveilleuses. Chez les Irekei, un protocole rigide ainsi qu'un système d'étiquette très élaboré régit tous les aspects de la vie, du simple salut à la déclaration de guerre. Tous les Irekei développent un sens aigu de ce qu'est l'honneur, qu'ils considèrent comme résultat de la khar'ika. Enfreindre la coutume ou violer la tradition est une preuve de faiblesse, et montre que l'on est indigne de suivre la voie de l'Irekei : c'est là un destin que tous les Hommes Démons considèrent comme absolument impensable. Bien sûr, il va sans dire que les fir'khanim ne méritent pas de courtoisie d'aucune sorte. Toute ruse, tromperie ou brutalité est acceptable, tant qu'elle est dirigée contre ceux qui saignent de pluie : effectivement, la tromperie et la cruauté sont considérés comme des façons honorables de traiter les faibles.

La guerre est la seule circonstance durant laquelle les contraintes de l'honneur sont mises de côté entre Irekei. La Khan'jallakar, ou Guerre du Sang, est l'une des plus anciennes traditions Irekei. Les guerres ne doivent pas être confondues avec les duels : dans les cités Irekei, les combats à mort entre Guerriers sont fréquents, et régis par des règles strictes. Des insultes ou des crimes perpétrés contre un Virakt peuvent, sous certaine conditions (qui sont, là encore, soigneusement décrites par la tradition) déboucher sur une Khan'jallakar. Il y a des rituels précis destinés à déclarer une Guerre du Sang, mais une fois qu'elle est déclarée il n'y a plus aucune règle, et le conflit devient aussi sanglant qu'aucun raid contre les Terres Vertes, si ce n'est pire. Des Virakt'al entiers ont disparu suite à des Guerres du Sang, bien qu'elles ne finissent pas toujours cruellement. D'habitude, quelques mois après la fin d'une Guerre de Sang, les deux tribus se considèrent à nouveau d'un point de vue neutre, restaurant le commerce entre elles et pouvant même devenir alliées par la suite. Pour les Irekei, la Guerre est donc un passionnant divertissement, tout comme le vin ou les chansons, qui doit être savourée jusqu'au bout, pour ensuite être mise de côté avant qu'elle ne vienne à détourner des impératifs de survie. Depuis le Tournant, les Guerres de Sang entre Irekei ont perdu en férocité, alors que le nombre de celle qui ont été menées contre les fir'khanim a augmenté de façon spectaculaire.

Note: Tous les noms et descriptions peuvent être sujets à d'éventuels changements ultérieurs.

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