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BG: Les Humains (4/4 suite)

Par Evildeus le 6/12/2001 à 7:35:57 (#503814)

Les siècles ont passé, et les Fils des Hommes ont atteint de nouveaux sommets de gloire. Nombre d’Arts Arcaniques furent redécouverts, et bientôt les terres clamées par les Hommes s’étendirent plus vite que le tracé même de leur carte. Et pourtant les conflits continuaient d’empoisonner les Fils des Hommes, car les Nations qui naquirent des Titans semblaient condamnées à poursuivre les querelles de leurs pères pour l’éternité. Les Hommes du Nord Glacé pillaient les Hommes des Dix Royaumes, qui à leur tour menaient de longues guerres contre les Irydnu et les Cités Libres de Tariponto. L’Eglise du Père de Toute Chose, qui avait jusque là existé comme deux entités séparées chez les Elfes d’un côté et les Humains de l’autre, fut finalement unifiée, et au commencement de l’Age des Rois, un Prélat Humain prit la juste place de Patriarche de tous les Fidèles. L’Eglise crût effectivement en puissance, répandant ses messages de paix et de fraternité, qui éclipsèrent toutes les autres professions de foi. L’Age des Rois fut un temps de merveille et de gloire, un millier d’années de légende qui s’acheva sur un siècle de tuerie. Et avec sa fin vint la brisure d’Aerynth, et mourut le temps de la Grandeur.

Le temps est enfin venu de vous parler de la Guerre des Larmes, et de la venue du Haut-Roi. Vous connaissez déjà la plus grande partie de l’histoire, j’en suis certain, car elle fait partie de la légende. Et pourtant, les vers du harpiste peuvent brouiller l’image des exploits passés, et parfois le passé ne peut être vu qu’au travers des yeux d’un Chroniqueur. Ecoutez, donc, les témoignages qui nous restent, et apprenez.

Bien qu’innombrables sont les sagas narrant la traîtrise des Elfes et leur brutalité durant la Guerre des Larmes, il ne faut pas oublier que le Royaume d’Ethyria et les Dix Royaumes qui lui succédèrent vécurent en paix avec la race Elfique pendant près d’un millier d’années. En effet, des liens d’échange et de commerce liaient les Dix Royaumes et la Cour Cachée, un tel accord n’ayant pas été vu depuis la chute d’Ardan. Alors que cet Age tirait à sa fin, cependant, de nouvelles tensions menaçaient cette amitié fragile.

A l’aube du neuvième siècle de l’Age des Rois, le Portail du Chaos s’ouvrit pour la deuxième fois, vomissant Morloch le Dieu Déchu, et des hordes d’Orcs et d’Ogres, ses Enfants Corrompus. Une fois que cette menace sur le Monde fut révélée, les Fils des Hommes combattirent au côté des Elfes une seconde fois, dans ce que l’on appellera la Guerre des Cendres, unis contre le Chaos. Le Dieu Mutilé était un terrible ennemi, et porta la ruine où qu’il allât, mais finalement, Torvald le Titan vint du Nord et se joignit à certains de ces Elfes redoutables que l’on appelle Sidhe, pour affronter Morloch au combat. Les cicatrices que cette bataille a laissées au monde brûlent encore, disent les légendes, et enfin Morloch fut vaincu. Avec la chute de leur maître, les Orcs et les Corrompus n’étaient pas de taille face aux armées des Elfes et des Hommes. La victoire vint enfin, et avec elle, la paix. Et pourtant cette grande paix n’était qu’illusion, car un orgueil primaire rongeait toujours le cœur des Elfes.

Au cours de la neuf cent treizième année de l’Age des Rois, tout Aerynth résonna alors d’une grande nouvelle. Une grande célébration devait en effet avoir lieu, commémorant la millième année de la Grande Alliance. Là, au cours d’un banquet de l’amitié, mourut l’amitié entre Elfes et Hommes, à jamais. Le grand banquet avait lieu à Mellissar, capitale d’Alvaetia, la plus grande et la plus puissante des nations des Dix Royaumes. Là vinrent les Dix Rois, les Seigneurs des autres nations Humaines, les Princes des Centaures, l’Elfe-Roi dans toute sa splendeur, et même les Chefs des Géants. Tous se rassemblèrent pour la première fois depuis des siècles, pour festoyer, célébrer, et commémorer le passé. Au cours de la quatrième nuit du banquet, le Roi Konrad d’Alvaetia porta un grand toast devant tous les convives. Les Bardes s’en souviennent comme de la Fanfaronnade de Konrad, un discours qui ferait saigner les Dix Royaumes.

«Grands et merveilleux invités,» commença le Roi, «je vous souhaite la bienvenue, au nom de la Paix et de la Fraternité, en ma cour. Il n’est que juste en effet, que ce soit ici que se réunisse une si grande assemblée, ici, dans le plus puissant royaume des Hommes, à qui le Père de Toute Chose a accordé l’empire sur tout Aerynth.»
A ces mots, disent les légendes, des murmures s’élevèrent parmi tous les convives, Elfes, Centaures, et même les Hommes de l’Etranger. Mais le Roi Konrad continua.

«Nous, les Enfants des Titans, n’avons peut-être pas été bénis de longues et glorieuses histoires comme celles que certains de nos alliés chérissent tant: nous sommes, en effet, un peuple jeune. Mais le Temps et la Destinée nous ont accordé une sagesse qui dépasse nos courtes années – car en vérité, de tous les Enfants du Monde, les Fils des Hommes ont eu à subir plus de difficulté et de souffrance que tout autre peuple. Ainsi notre vigueur sera à jamais tempérée par notre sagesse, et nos souvenirs de la guerre assureront la paix à jamais.»
A cet instant, Valdimanthor et tous les émissaires Elfiques s’assirent, et renversèrent leurs coupes. Dans la grande agitation qui suivit, Valdimanthor ne parla qu’une fois.

«La souffrance, dites-vous? Dis moi, mortel, te souviens-tu de l’éveil du Dragon?»

Au matin, Valdimanthor le Roi des Elfes avait quitté le festival, et en moins d’un an, commença la Guerre des Larmes. Les armées Elfiques menées par Valdimanthor surgirent de l’ombre des forêts, renforcées par des légions d’horribles Minotaures. Les Royaumes entiers d’Escalandor et de Ghand furent consumés par la colère Elfique, et le reste des Dix Royaumes ne fit guère mieux. Les Dix Royaumes au complet auraient pu tenir tête à l’offensive Elfique, s’ils combattaient ensemble, mais chaque Roi ne voyait que profit dans la destruction de ses voisins. Et ainsi, pendant des décennies, les Elfes ravagèrent les terres des Hommes. Finalement, quand le Roi Konrad fut tué ainsi que tous ses fils, l’armée Elfique rentra dans sa forêt, leur fierté vengée. Le terrible conflit aurait dû pousser les Fils des Hommes à l’action, mais l’avidité et les espions Elfiques assurèrent que les Dix Royaumes ne commettraient aucunes représailles. Tous les petits Ducs et Barons se ruèrent pour récupérer le trône d’Alvaetia, incités en cela par des conseillers imposteurs, ou la pure cupidité. Deux frères Chevaliers combattirent pendant des décennies, entraînant le reste des Dix Royaumes dans leur querelle. Les restes d’Ethyria furent consumés par les conflits, et noyés dans le sang, jusqu’à la venue de Cambruin, le Haut-Roi.

Né d’une famille de la basse noblesse du Royaume de Caledorn, le sang des Rois coulait dans les veines de Cambruin, car il était de la lignée de Kandorian, le dernier véritable héritier des Rois d’Ethyria. La vertu de Cambruin, et sa force aux armes, lui valurent la célébrité à travers tout Caledorn. Quand le Royaume de Brethild démarra le siège de Caledorn, les tactiques audacieuses de Cambruin sauvèrent son pays. Alors âgé de seulement dix-sept ans, Cambruin repoussa seul les armées de l’Envahisseur Brethildi, et sa renommée fut dès lors assurée. Essengal, le Roi de Caledorn, abdiqua, offrant comme récompense sa couronne à Cambruin. Certains disent qu’Essengal avait reçu la visite d’Archons qui lui avaient prédit la gloire future du jeune homme. Après le couronnement de Cambruin, d’anciens documents furent découverts, prouvant que Cambruin était vraiment de la Lignée Kandorienne, et le mot se répandit vite à travers les Dix Royaumes que Cambruin était l’élu du Père de Toute Chose, l’instrument du salut de l’Humanité. Le jeune Roi proclama que le moment était venu pour Ethyria de se relever une troisième fois, et il prit le Lion d’Or d’Ethyria pour lui servir d’armoiries. Des Chevaliers sans nombre se rallièrent à la bannière du jeune Roi, et les Rois de Brethild, d’Escalandor et de Ghand nommèrent Cambruin leur suzerain. Il y en avait beaucoup, cependant, pour critiquer ce petit parvenu, et ils se rassemblèrent alors pour lancer une grande guerre contre lui.

Cambruin et son armée de Champions menèrent une guerre brutale et rapide, dont les Bardes se souviennent comme du Tournoi des Sept Couronnes. Aucun des autres Rois Humains ne pouvait espérer surpasser Cambruin, qui vainquit finalement ses ennemis lors de la Bataille de la Colline de Saint Wend. Cambruin fut couronné Haut-Roi, et sous son règne, les Dix Royaumes devinrent le Haut-Royaume. Clément avec ses ennemis, Cambruin apporta plus qu’une simple armée aux terres conquises: il amenait avec lui la Loi, l’Ordre et la Justice. Les gens du commun l’aimaient, et seuls les plus petits seigneurs de guerre le craignaient. Le Code que dicta Cambruin est toujours considéré comme le pinacle de la Chevalerie et de la décence parmi les Hommes. Ainsi les Ethyri récupérèrent leur ancienne gloire, et le Haut-Royaume brilla alors sur le Monde comme le Royaume le plus juste.

Le Haut-Royaume fut durement mis à l’épreuve, et mena des guerres contre les Orcs, les sauvages Nordiques, et même les Hommes des terres lointaines. Cambruin fut toujours victorieux cependant, jusqu’à ce que la Guerre des Larmes ne s’achève au cours de la dixième année de son règne. Cambruin envahit en effet les forêts Elfiques, tentant de récupérer les larges portions d’Escalandor et de Ghand qui avaient été conquises au commencement de la guerre, mais il fonçait tout droit dans un piège. Pendant vingt années Valdimanthor avait attendu, rassemblant ses forces, et il avait observé avec mépris l’ascension du Haut-Roi. Des légions d’Elfes et de Minotaures massacrèrent les armées de Cambruin, alors que des sorts puissants semaient terreur et désastres à travers tout le Haut-Royaume. Cambruin et ses Champions parvinrent à s’échapper des mâchoires du piège de Valdimanthor, mais ils ne pouvaient vaincre l’armée qui à présent envahissait de nouveau les terres des Hommes, et dans les années qui suivirent, il sembla que la gloire de Cambruin était condamnée à disparaître, tel un rêve avorté. Mais l’Humanité avait déjà évité la cruelle main du Destin auparavant, et le règne du Haut-Roi était loin d’être terminé.

Juste au moment où l’issue semblait des plus sombres, Caeric Noirmarteau, le légendaire Premier Paladin, accomplit la Seconde Quête de l’Epée, et porta Shadowbane aux mains du Haut-Roi Cambruin. Le Haut-Roi rencontra Valdimanthor en combat singulier au cours de la Bataille du Champ de Rennelind, et il le tua à l’aide de la puissante lame. Le cours de la Guerre des Larmes changea brutalement après ce simple coup. Alors que périssait Valdimanthor, ainsi moururent les pactes magiques liant Elfes et Minotaures, et le morale de l’armée Elfique fut brisé. Au cours des longues années qui suivirent, Cambruin et ses Champions fêtèrent victoire sur victoire, et se taillèrent un chemin jusqu’au cœur des terres Elfiques.

Mais alors même que les ennemis Elfes du Haut-Roi tombaient en masse, de nouveaux périls menaçaient le Haut-Royaume. La sainte vocation de Caeric le Paladin offensa de nombreux Chevaliers plus matérialistes, et les querelles entre les Chevaliers de l’Echarpe et quelques-uns des plus matérialistes des Champions empoisonnèrent la cour du Haut-Roi. La Sainte Eglise, qui s’était pourtant hâtée de couronner Cambruin, devint nerveuse une fois que Shadowbane atterrit entre les mains du Haut-Roi. Craignant que la gloire de Cambruin ne puisse éclipser celle du Patriarche, l’Eglise retira son soutien de la Guerre des Larmes, et offrit même asile à nombre d’Elfes. Les contrebandiers Tariponti, les hordes Nordiques, les Orcs des étendues sauvages, et même les mystérieuses Amazones, tous se hâtèrent d’attaquer les flancs découverts du Haut-Royaume, alors que Cambruin était en campagne au loin. De fourbes complots nés de la jalousie faillirent diviser la cour, et la Reine Bronwyn elle-même fut accusée d’Envoûtement et de Sorcellerie. Et pourtant, quelle que soit la situation, Cambruin surmontait toutes les épreuves, toutes les difficultés. Sa volonté et sa vertu mirent en rang les Chevaliers et les Champions querelleurs, et sa puissance militaire repoussa toute invasion. L’innocence de la Reine fut démontrée, ses fausses victimes punies, et finalement, après une décennie à être distraits, Cambruin entreprit son ultime campagne contre la Cour Cachée.

L’Empire Elfique était mourant, mais les pires ennemis de l’Humanité avaient encore une dernière traîtrise à accomplir. De même qu’avec Ardan et avec Beregund, les Elfes firent tomber Cambruin par la trahison. On murmurait que les prisonniers capturés à la bataille empoisonnaient le cœur et les oreilles de l’un des Champions, l’emplissant de mensonges et de promesses, et ainsi, l’un des Champions livra son Roi à une mort certaine.

Qui était ce Traître? Pas même les plus sages des érudits ne peuvent répondre avec certitude: le tumulte du Tournant et la Brisure d’Aerynth n’ont laissé que peu d’indices. Saint Malorn du Temple de la Flamme Purificatrice affirma que le Traître était Sire Sesherin, l’Aelfborn qui retourna sa veste pour ensuite devenir l’un des Champions de Cambruin. Le Saint Vivant prétend avoir assisté au meurtre, et a proclamé que le sang Elfique de Sesherin ne pouvait supporter la mort définitive de son véritable peuple. Plus d’un critique du Temple a suggéré que c’était Sire Malorn lui-même qui aurait accompli cet acte ignoble, craignant que Cambruin ne proclame une trêve avant que ne meurt le dernier Elfe. D’autres ont avancé le nom de Sire Hurrigan le Chasseur, qui avait renoncé à sa vocation de Rôdeur pour rallier la bannière du Haut-Roi. Hurrigan, murmure-t-on, aurait craint que la soif de sang de Cambruin ne soit pas assouvie avant la destruction complète de la Cour Cachée, et il aurait tué Cambruin pour empêcher une croisade sans fin contre tous les Enfants du Monde. Nombre d’autres Chroniqueurs ont quant à eux cherché à prouver la culpabilité de Sire Eric. Eric était le fils d’Essengal, le précédent Roi de Caledorn, et sa sœur Essenmay fut forcée d’épouser Cambruin qui la négligea en faveur de Bronwyn. Ces érudits (la plupart travaillant, il faut le noter, pour d’actuels rivaux d’Eric) ont cherché loin pour prouver que c’était Essenmay, la sœur d’Eric, qui lança les viles rumeurs qui culminèrent avec l’accusation et le procès de la Reine Bronwyn, et que Eric avait tué Cambruin pour récupérer son droit d’héritier. Certains ont même déliré, prétendant que le meurtrier de Cambruin n’était pas du tout un mortel, mais en fait Morloch le Destructeur, qui prit magiquement l’apparence de l’un des Champions pour tenter de voler Shadowbane. Si c’était effectivement le cas, la force même du Déchu l’aurait trahi. Tous ceux qui sont actuellement accusés du vil forfait nient l’avoir commis, bien que nombre d’entre eux soient aux premiers rangs dans la lutte pour visant à récupérer la couronne de Cambruin.

L’identité du Traître peut ne jamais être découverte, et finalement, cela peut très bien ne même pas être important. Un seul fait est connu pour certain, et ne peut être oublié: au jour de sa plus grande victoire, Cambruin mourut de la pointe de Shadowbane. Ainsi s’acheva l’Age des Rois, et ainsi commença celui du Tournant.

Des montagnes alors furent abattues, des mers apparurent, et des royaumes entiers disparurent, alors que des fragments complets du Monde furent projetés dans le Vide. Le Soleil s’assombrit, la Lune se figea en pleine lune, et la voix du Père de Toute Chose se fit muette. Près d’un siècle a passé depuis ce sombre jour, une époque de chaos que les Erudits ont appelé l’Age des Conflits. Au commencement du Tournant, l’Humanité découvrit alors une certaine forme d’immortalité, car les morts désormais reprenaient chair auprès des Arbres de Vie. Le Haut-Royaume fut brisé, et les Dix Royaumes originaux furent brisés eux-aussi, leurs terres divisées en vastes fragments dispersés dans le Vide. Tout ce qui reste, ce sont les Petits Royaumes, des douzaines de petits Etats dirigés par des Guildes ou des Seigneurs de Guerre, chacun luttant contre les autres pour la suprématie totale. Les Fils des Hommes sont à présent aussi divisés que leur Monde – les Irydnu font la guerre aux Petits Royaumes, les Horwathi pillent avec un sauvage abandon, et des bandes guerrières de pillards Nordiques ont repris l’offensive. L’Eglise du Père de Toute Chose trembla sous les schismes, et le nouveau Temple de la Flamme Purificatrice s’est lancé dans une croisade pour détruire tous les êtres faibles et maléfiques. L’Humanité se trouve aujourd’hui à un grand carrefour – l’œuvre des Titans et de Cambruin sera-t-elle perdue dans une frénésie de destruction, ou de nouveaux Héros surgiront-ils pour apporter l’Ordre dans ce Chaos? Seul le temps nous le dira.

Ainsi donc, votre grâce, vous en savez à présent beaucoup sur l’Histoire Humaine; les gloires que nous gagnâmes, les Royaumes que nous bâtîmes, et les tragédies que nos ennemis ont semées contre nous. Certains ont prétendu que tout Espoir était perdu depuis le Tournant, et que l’ultime Fin de ce Monde est à portée. Je répondrai que non. Les Fils des Hommes ont affronté de cruelles pertes par le passé, et enduré des épreuves sans nombre. Chaque fois nous avons vaincu nos ennemis, et atteint de nouveaux niveaux de civilisation. Votre sang est de la race des Ethyri, et il n’est guère loin de celui des Hommes glorieux qui marchèrent sur les terres Bénies d’Ardan. Prendrez-vous Couronne et Epée, pour défaire la honte qui s’est abattue sur votre peuple et votre Monde? »

Note: Tous les noms et descriptions peuvent être sujets à d'éventuels changements ultérieurs

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