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DĂ©couverte

Par Leak21 le 13/10/2001 Ă  12:13:00 (#469921)

Léa regarde autours d'elle. Elle écoute dissimulée dans l'ombre et guette une présence. Elle utilise l'un des pouvoirs qu'elle a hérité de sa mère pour être certaine qu'autours d'elle, il n'y a pas âme qui vive.

Elle fait taire dans son esprit la clameur des voix des humains et se concentre sur les voix qui l'environne. Sure d'être seule, elle pose ses armes dans un fourré, bien cachées et pénètre dans la maison.

Appuyée contre la porte, elle attend que ses yeux se soient habitués à lobscurité. Elle nallume pas de torche afin de ne pas se faire repérer. Elle regarde attentivement autours delle. Dans lâtre, les braises finissent de se consumer et un reste de repas refroidit dans un chaudron posé à même la table.

Elle passe doucement à coté de la table et de la cheminée et sursaute en apercevant les yeux luisant dun chat. Elle reprend doucement sa respiration et avance vers la porte. Elle la pousse et pénètre dans un couloir très sombre, sans faire de bruit.

Arrivée au bout, elle tire doucement la poignée de la porte, retenant sa respiration. La porte ne grince même pas et elle esquisse un léger sourire. Elle rentre dans la chambre. Lhomme et sa femme dorment allongés sur le lit. Lodeur est insupportable.. Visiblement, ils ne connaissent pas les bienfaits dun bain dans la rivière.

Léa hausse légèrement les épaules et continuent son observation. Lhomme se retourne sur le dos et commence à ronfler. Léa a soudain une envie de rire, quelle réprime à grand peine. Elle les observe, ces deux humains qui sentent mauvais et qui sagitent. Elle aperçoit à coté du lit, proche de lhomme un coffre.

Elle avance doucement, silencieusement et saccroupi à coté du coffre, en faisant bien attention à ne pas les réveiller. Elle soulève le couvercle du coffre, qui gémit doucement. Elle sarrête, et regarde apeuré vers les deux corps allongés. Ils ne bronchent pas et elle peut examiner à loisir le contenu du coffre.

Elle met dans sa poche la bourse pleine dor et pense en souriant à tout ce quelle va pouvoir faire avec. Elle fouille les babioles qui trainent au fonds du coffre et finalement prend un petit médaillon quelle glisse également dans sa poche. Elle se relève et sort prestement de la chambre, toujours sans bruit.

Une fois hors de la maison, elle soupire de soulagement et toute contente delle, elle repart tranquillement retrouver sa mère et son père, en récupérant les armes quelle avait caché.

Par **Brume** le 13/10/2001 Ă  12:26:00 (#469922)

Une voleuse?

Le déclin de Lilith et de Torian se répercute jusqu'à leur descendance, quelle tristesse...

Qu'est il advenu du Paladin Torian Krahnan, entrainé dans une spirale maudite à la suite de son "amour"?

Je ne peux que ressentir une profonde déception et de l'impuissance. La jeune Léa devra se méfier, quand ses appétits de larcin deviendront plus forts...

Qu'Artherk vous vienne en aide.

Par aphrodite_ou_venus le 13/10/2001 Ă  17:07:00 (#469923)

*se tient la tête et se demande* Si la jeunesse d'aujourd'hui est déjà corrompue, je crains fort pour notre avenir à tous ! Il faut faire quelque chose ! Il faudrait peut-être apprendre la bonne conduite aux enfants des le plus jeune âge...
Je vais devenir Ă©ducatrice s'il la situation l'impose !

Par Sybilline le 14/10/2001 Ă  20:32:00 (#469924)

Embusquée dans la pénombre, Sybilline n'a rien perdu du manège de Léa. Curieusement, elle sourit de la troublante facilité de la petite voleuse qui ne l'a pas pourtant pas vue....
*Tu es bien précoce petite, ça va me faciliter la tâche*
Prudente, elle attend la sortie de Léa qui ne tarde pas, un grand sourire aux lèvres et une poche bien plus gonflée qu'avant sa petite visite. Elle la suit de près, préférant qu'elle se soit assez éloignée des habitations pour l'accoster. Léa ramasse en hâte les armes qu'elle a dissimulées quelques minutes avant, puis elle repart, gênée par le poids de son larcin. Sybilline ne tarde pas. Elle se rapproche rapidement de la petite qui ne l'entend pas. Puis elle l'appelle dans un chuchotement.

Léa sursaute et détale de toute la force de ses petites jambes. Mais que peuvent faire les jambes d'une enfant paniquée contre celles d'une adulte décidée. Sybilline la rattrape vite et la soulève de terre. Tournant son visage appeuré vers celle qui la tient fermement, Léa tombe sur un visage qui se veut plein de confiance, arborant un sourire espiègle.

-Shhhhh, fait Sybiline, un doigt sur les lèvres, n'ait pas peur, je veux juste te connaître un peu plus. Je te montrerai plein de tours de magie. On va bien s'amuser toutes les deux.

Puis, ignorant les tremblements de Léa qui ne sait encore que penser, Sybilline poursuit son chemin vers un endroit retiré, où elle sait qu'elle ne sera pas dérangée

[ 14 octobre 2001: Message édité par : Sybilline ]

Par Sybilline le 17/10/2001 Ă  22:57:00 (#469925)

Léa marche maintenant aux côtés de Sybilline qui la tient par la main. Après une petite marche, elles arrivent enfin dans une maison égarée au milieu de la forêt. Elles y entrent, provoquant l'énorme grincement des gonds de la porte affreusement dérangés au beau milieu de la nuit.
Sybilline s'avance vers l'âtre, poussant un soupir devant le feu qui meurt péniblement. De revers de la main, de plus en plus amples, elle exhortent les flammes à plus d'ardeur. Puis, elle se tourne vers Léa et lui adresse un clin d'oeil complice. Léa est toujours sur le qui-vive. Cette femme lui inspire une sensation étrange. Sa gentillesse presque forcée peut-être, ou son doux sourire qui dénote avec la tristesse de son regard...

-Tu as peut-être faim?, demande Sybilline. Ta petite balade nocturne doit t'avoir aiguisé l'appetit. Attends, je t'amène à manger - continue-t-elle devant le timide acquiescement de l'enfant.

Elle revient très vite, une assiette pleine de cookies Delilah et un grand bol rempli de lait de vache géante

-Tiens ma puce, fait-elle en lui amenant le tout juste sous les yeux. Mais avant que tu ne commences, je te prends ceci.

Elle la déleste alors promptement de son trop plein d'or mal gagné, et devant la moue ahurie de Léa, lui répond:
-C'est pour mon service impeccable ma puce, et en plus, je ne t'oblige pas à me dire merci. En plus, je ne sais pas ce que tes parents t'apprennent, mais tu ne devrais pas voler... Et je pense que ce n'est pas la première fois. Tes parents savent le but de tes escapades nocturnes?
-Oui, mais il ne m'ont jamais grondée, au contraire.
-Tiens donc?!! Tu as de drôles de parents dis-moi. Je ne crois pas les connaître - fait-elle avant de se se mordre la joue devant un tel mensonge. Tu peux m'en dire un peu plus sur eux?

Le visage de léa s'illumine, preuve s'il en est de son grand amour pour son père et sa mère. Alors, oubliant toute prudence, elle se met à parler:
-Ma maman est la plus belle des mamans!! Et elle a aussi de pouvoirs magiques. Tout comme mon papa qui a de grandes ailes blanches. Et il sait plein de choses!! Lui aussi est magicien! Et ils s'aiment beaucoup tous les deux. Et grâce à moi, encore plus!!

Sybilline ressent un violent frisson lui parcourir le dos à cette seule pensée. Mais elle doit tenir bon, pour pouvoir sauver son Ange des griffes manipulatrices qui l'ont amenées à être presque l'opposé de ce qu'il était. Mais un doute lui fait froncer les sourcils. Pourquoi Léa s'attribue-t-elle une telle influence? Grâce à elle, ils s'aiment encore plus? Parce qu'elle est leur fille et que cela les a rapprochés? Mais non, comment pourrait-elle dire encore plus? Quelque chose ne va pas dans cette histoire, elle doit en savoir plus.

-Encore plus qu'avant LĂ©a?

Et devant le sourire grandissant de léa, elle continue:

-Mais tu as l'air d'y être pour quelque chose, raconte-m'en un peu plus, je meurs d'envie de savoir ce que tu as pu faire pour les aider, finit-elle, un sourire plus que crispé accroché au visage.
-C'est parce que papa faisait des cauchemards à propos d'une autre femme. Alors pour le libérer, j'ai pensé qu'il ne devait rêver que de maman donc j'ai utilisé la magie. Depuis, mon père ne pense qu'à elle et à moi, achève-t-elle dans un grand sourire.
-Tiens donc? Et tu dis que depuis, tes parents s'aiment encore plus? Tu as de grands pouvoirs dis donc!
-Oui, enfin tout ça, c'est grâce au livre de maman. Elle ne veut pas que j'y touche, parce que le magie n'est pas aussi simple que je le pense qu'elle dit. Mais j'ai vu le résultat. Papa ne fait plus ces rêves bizarres qui le rendaient malheureux. Il ne pense plus à cette autre femme, juste à maman!

Dans le fond de son âme, Sybilline ne peut s'empêcher de frémir à l'idée qu'une simple enfant ai pu invoquer telle malédiction. Forcer une personne à en aimer une autre par la magie, voilà qui lui ferait presque perdre sa foi aveugle en Syl. Surtout que le maudit n'est pas n'importe qui... Mais elle sait aussi que ce genre de sorts est très délicat à être proprement invoqué. Alors, par une enfant, aussi éveillée soit-elle... L'espoir qu'une faille existe prit naissance en son coeur. Mais pour la trouver, il faudra qu'elle réussisse à se procurer ce livre.
Et plus précisément ce sort...
Mais pour cela, il lui faudrait sans doute de l'aide. Elle ne pourra rentrer elle-même dans leur maison. Elle n'a jamais volé et l'idée de s'introduire chez autrui, même dans un cas si désespéré lui répugne.
Sybilline, regarde pensivement Léa qui contemple les flammes dansantes dans le foyer de la cheminée, livrant contre le sommeil une bataille perdue d'avance. Il est tard après tout. Et Léa, malgré ses pratiques étranges n'est pas plus qu'une petite fatiguée par une journée particulièrement pleine. Alors Sybilline se lève et la prend dans ses bras délicatement.


-Je te ramène chez toi, lui chuchote-t-elle dans le creux de l'oreille. Le marchand de sable est passé depuis longtemps, il est temps que tu te reposes.

Léa serrée contre elle, elle marque un moment d'hésitation alors qu'elle s'apprête à franchir le seuil de la maison.

-Elle est tellement mignonne. Et pourtant, elle en fait de belles bêtises déjà. Ele me rappelle un peu son père... Le même tempérament impulsif, tellement sûr d'avoir raison pour lui... Oh, Torian, quand te reverrais-je, mon si bel Ange...

Vivement, elle efface les larmes qui commencent à rouler sur ses joues. Puis, laissant définitivement la suave lumière coulant des fenêtres aux rideaux mal fermés de la maison, elle finit par s'enfoncer dans les bois.

[ 17 octobre 2001: Message édité par : Sybilline ]

Par TheKiller54 le 18/10/2001 Ă  15:55:00 (#469926)

Depuis qu'Artherk lui avait donné ses nouveaux pouvoirs, Torian ne dormait presque plus. Nulle fatigue ne se faisait ressentir. Il passait bien des nuits allongé sur son lit, occupé, la pluspart du temps, à simplement attendre que le temps passe, perdu dans ses pensées, ou bien, regardant Lilith dormir d'un sommeil paisible.

Depuis plusieurs nuit, il entendait Lea, la petite noctambule, sortir sans bruit de la maison de sa mère. Il la laissait faire, ne disant rien, ne se montrant pas. Mais toute les nuits, il attendait son retour, caché dans l'ombre, dissimulant completement sa présence. Pour le monde exterieur, il n'etait plus la, meme pas un ombre, mais plutot en dehors du monde. Encore un des fabuleux pouvoirs qu'Artherk lui avait confié. C'etait d'ailleur l'un de ceux qu'il maitrisait le mieux.

Cette nuit la, Lea n'est pas rentrée seule. Une femme , la serrant dans ces bras, la portait delicatement. La premiere réaction de Torian fut d'etre appeuré, s'il était advenu malheur à sa petite ... Il chercha à capter la douleur, mais ne resenti rien d'autre que la paix. Elle n'etait pas bléssée, mais dormait d'un sommeil profond et paisible. Torian s'interessa donc à cette femme , qui lui ramenait son enfant. Toujours sans dévoiler sa présence, il l'etudia du mieu qu'il pu.

Tres belle, grande, elle n'etait pas humaine. Ses longues ailes d'une blancheur éclatante, ne laissaient planer aucun doute sur sa condition de seraphine d'Artherk. Une aura de puissance moyenne emmanait d'elle, bien qu'elle essayait sans doute de la masquer, non sans mal. Elle ne voulait donc pas etre découverte. Sa longue robe noire flottant delicatement, masquait à peine les formes généreuses de cette creature quasi divine. Nul doute quelle devait avoir un franc succes aupres des males.

Elle marchait sans hesiter, donc elle connaissait bien le chemin de la maison de Lilith. Pourtant, il n'etait pas dans l'habitude de Lilith de fréquenter de telles créatures. Arrivée à hauteur de la porte, La belle séraphine déposa lentement Lea à terre, et commença a la reveiller par de douces paroles. Sa voix etait chaude et mieleuse, suave meme, mais parfaitement controlée. Utilisant l'un de ses nouveau pouvoir, Torian examina l'ame meme de cette femme, ou du moin ,essayé de l'examiner. Car en fait, rien ne se produisit, il ne pouvait lire en elle. Il aurait pourtant voulu en savoir plus, qui etait elle, pourquoi se cacher afin de ramener Lea chez ses parents.

Au moment ou elle se bessa pour déposer la jeune fille, Torian remarqua tres brievement deux pendentifs, caché dans le décoleté de la belle. L'un d'eux attira plus particulierement son attention. Une petite plume blanche, enfermée dans une boule d'Ambre. Et la plume brillait doucement, d'une energie bleutée. La vision fut tres brève, mais elle fit naitre encore plus de questions dans l'esprit de Torian. Il connaissait sans doute les réponses, mais ne parvenait pas à les faire remonter à la surface, comme si elles etaient bloquées par quelque malefice ou sortilège magiques.

Apres avoir reveillé la fillette, et lui avoir murmuré à l'oreille de douces paroles, que Torian ne pu comprendre clairement, la belle seraphine s'en retourna d'un pas rapide, mais toujours absolument silencieux. Elle disparu tres vite dans la pénombre de la nuit. Torian chercha alors l'energie du pendentif, et apres quelques instant, il reussit à la capter. Mais celle ci decroissait rapidement, au fur et a mesure que la femme s'eloignait. Etrange...

Lea , bien reveillé, fit un signe de la main dans la direction prise par sa nouvelle amie, puis, rapidement, ouvrit la porte de la maison, sans aucun bruit. A pas de velour, elle se sauva rapidement jusque dans sa chambre, puis se coucha sans bruit.

Torian etait perplexe. Cette femme lui laissa une impression de malaise. Il sentait bien que quelque chose n'allait pas, mais sans réussir à découvrir quoi. Et ce pendentif donc l'energie croissait quand la femme s'approchait de lui, pourquoi ... Tant de questions sans réponses, dans de données manquaient encore. Il faudrait en parler a Lilith, elle devait certainement savoir.

Sur que plus personne n'etait dans les environs, Torian réintegra le monde reel. Il apparu juste à cote de la porte, l'ouvrir et pénétra dans la maison. La nuit bien que deja tres avancée, serait encore longue avant que les premiers rayons du soleil ne se montrent. Il entra dans la chambre ou dormait Lilith, et se coucha sur le lit.

"Lilith, demain, nous devrons parler de Lea, et de cette femme..."

Puis, il ferma les yeux, et laissa les pensées des hommes d'Althea entrer en lui, attendant le jour, bientot...

[ 18 octobre 2001: Message édité par : Torian Krahnan ]

Par Leak21 le 18/10/2001 Ă  16:46:00 (#469927)

Léa sourit à sa mère lorsque celle-ci déposa un baiser sur son front. Elle rit aux éclats lorsque Lilith la soulève et la fait tournoyer sur place. Redevenant sérieuse et serrant sa fille contre elle, Lilith commença

-Léa ? J'aimerais savoir une chose... Tu es sorti hier au soir et une dame t'a ramené. J'aimerais que tu m'expliques un peu...

Léa rougit un peu s'attendant à etre grondée. Elle note à peine l'air soucieux de sa mère.

-Euh sortie ? Oui ! Je devais aller aux toilettes Mère.
-Ne ments pas LĂ©a ! Pas Ă  moi ! Nous reviendrons lĂ -dessus plus tard.
Dis moi, qui était la dame qui t'a ramené et qu'est ce qu'elle t'a dit ?

Léa, rusée comme à son habitude sent que sa mère lui cache quelque chose.

-La dame cachait ses pensée Maman. J'ai pas pu lire.
-Léa ? Lilith la regarde visiblement en colère. Ne joue pas à cela avec moi ! Que tu fasses croire à certains que tu ne lis pas leur esprit, je le conçois, mais moi tu ne peux me mentir ! Alors qui était cette femme ?

Les yeux de Léa prennent la couleur de ceux de Lilith, comme à chaque fois qu'elle est en colère. Elle finit par gromeler.

-Ben la dame, c'etait Sybilline ! Tu sais celle que tu aimes pas ! pis en plus, elle est gentille, elle au moins ! Et elle aime papa très fort !
-Et qu'as tu appris d'autres ?

Le menton de LĂ©a tremble... Elle crie presque.

-J'ai rien appris d'autre ! Pis papa l'aime plus ! Il aime que nous et c'est tant mieux !

Lilith voit bien que LĂ©a lui cache des choses, mais ne voulant pas la brusquer, elle lui caresse la tete et la serre fort contre elle.

-Allons ma puce, calme-toi ! Mais il faudra que tu parles à ton père, je crois que cela s'impose. Et nous reparlerons aussi de tes sorties nocturnes !

[ 18 octobre 2001: Message édité par : Lea Krahnan ]

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