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Par larme le 18/11/2001 à 22:47:00 (#468093)

Il est mort. Mort. MORT. Ses mots résonnaient dans sa tête comma autant de poignards tranchants. Un de ces enfants, mort. Elle pleura, et ses larmes rouges coulèrent à nouveau. Le ciel gronda et la pluie se mit à tomber. Elle se réfugia dans dans une auberge, mais elle était déjà toute trempée. Lorsque l'aubergiste le vit arriver, il la vit dans un été pitoyable, qui tenait dans ses bras le corps inanimé d'un garçon.

Qu'est qu'y vous est bien pu arriver? On dirait que z'avez rencontré l'Grimar en personne?

Elle avait envie de crier, de lui dire toute sa colère envers lui, avec ses remarques stupides d'aubergiste. Mais elle n'en fit rien. Elle était une de ces femmes dont le courage et la droiture n'avaient d'égal que la générosité et la compassion. Elle prononça simplement:

Qu'on allonge cet enfant sur le meilleur lit...

L'aubergiste appela un homme au visage doux qui vint aussitôt. L'homme allait emmener le jeune fils, lorsqu'il remarqua qu'il était sans vie.

- Dame, cet... enfant est mort... Vous ne pouvez plus rien pour lui.
- Je l'emmène chez celle qui l'a élevée. Peut-être pourra-t-elle quelque chose...
- Faites comme vous voulez.

Il mit l'enfant sur un lit d'une des chambres de l'auberge. Pendant ce temps la femme se séchait auprès du feu. L'aubergiste lui avait demandé si elle voulait manger ou boire, elle avait répondu non.

Il y avait une chance minime de sauver l'enfant... et elle espèrait. Elle alla dans la chambre, et là... ce dernier espoir s'envola. Au niveau du coeur de l'enfant, une lumière intense brillait. Puis sortit de son corps et prit la forme d'une pierre. Elle partit en direction de la femme, et vint se fixer sur une chaîne qu'elle portait au cou, là où avait été sa place durant de nombreuses années.


Elle n'a pu le sauver. Tout est réellement fini. Dieux, je ne croirais plus désormais en vous, puisque c'est de vous que vient mes malheurs, et que vous ne faites rien pour enlever cette malédiction.

Et, des jours durant, elle pleura sur le corps de l'enfant.

Par mardil le 18/11/2001 à 23:36:00 (#468094)

Il vit la femme entrer dans l'auberge en pleurs, un enfant dans les bras.

Lorsqu'elle demanda de déposer l'enfant dans un lit, il se proposa, et prit l'enfant dans ses bras.
Il était mort.

Dans ses souvenirs, tous les évenements suivants sont restés flous depuis.

la femme s'enferma avec l'enfant plusieurs heures, et, par moment, on l'entendait crier sa douleur.

Le soir, il entra lui apporter à manger, mais elle s'était endormie, épuisée.
il se mit alors torse nu, et déploya ses ailes. il s'agenouilla au chevet de l'enfant, et se mit à psalmodier. l'enfant se nimba d'une lumière douce, et ses traits s'assouplirent, pour laisser une expression de quietude absolue.
-reposes en paix, petit, je veillerai sur elle.

Il lui apporta plusieurs jours durant de quoi manger et boire, et à chaque fois,il la trouvait en train de pleurer. Au fil des jours, cependant, il put percevoir une lueur grandir dans ses yeux. il crut au début à de la colère, mais il y avait quelque chose d'autre.
Du desespoir, et une sourde résolution. Comme un serment fait au monde entier.
Il aurait voulu l'aider, la réconforter, mais il se contenta d'être là, comme si, parfois, la seule présence d'un être fait plus que tous les discours.

Parfois, il lui semblait qu'elle ne remarquait meme pas sa présence, et, souvent, lorsqu'il rentrait, dans la chambre, la nouriture n'avait pas été entamée.
Cependant, il voyait toujours cette lueur dans ses yeux, et, bientôt, le temps du deuil serait passé.

Par entropie le 19/11/2001 à 0:39:00 (#468095)

Assis dans le coin le plus sombre de la salle, il a assisté à la scene. Au premier regard il a vu que l'enfant etait mort. Sur un sourire cynique il a payé l'aubergiste et sans un mot il est reparti. Des morts il en a trop vu pour s'emouvoir.

Une fois sorti il a repensé a cette femme, a son etrange regard et c'est demandé si il la reverrait un jour...

Par larme le 19/11/2001 à 15:09:00 (#468096)

Après avoir séjourné plusieurs jours dans cette auberge, elle repartit, par un matin d'une aube magnifique, où la rosée brillait comme autant de petits diamants éternels...

Elle avait payé l'aubergiste, puis salué l'homme qui lui avait apporté chaque jour à manger... Elle avait réussi à oublier sa tristesse, et s'était juré de ne plus pleurer sur lui...

En quelques heures, elle était arrivée à Lighthaven, devant la maison de Maelia Skaya... Celle-ci n'avait pas fait attention à elle, et elle croyait avoir trahie son amie, alors que celle-ci n'avait pas pu mieux intervenir...

Après avoir déposé l'enfant chez sa mère adoptive,, elle partit sur les chemins, et arriva à Windhowl. Firiel n'était pas de garde, tant mieux... Elle l'aurait sans doute reconnue. Elle avança, et lorsque le garde lui adressa la parole, elle n'avait que sa bouche de découvert:


-Qui êtes vous, et que venez vous faire dans Windhowl?
- Mon nom n'a que peu d'importance, mais si celà peut vous importer, je me nomme Larme de Sang.

Il la dévisageait... Un humain, sans doute un futur néphilin... Soudain une boucle de cheveux rouges glissa sur son visage... Il parut surpris.

- Attendez moi là, je vais demander à ce qu'on vous laisse circuler librement...

Il se retourna, et un autre garde prit son relais. Elle se méfia. Il se pouvait que Firiel eut donné des instructions précises concernant une femme aux cheveux et aux yeux rouges... Le garde n'avait pas vu ses yeux... Firiel ne se déplacerait sans doute pas pour cette étrangère... Pourtant, elle partit... Et le garde qui avait voulu l'arrêter n'en eut pas le temps, il fut désarmé d'un puissant coup de hache, la main ensanglantée en une fraction de seconde.

Il lui fallait trouver Lerrys maintenant... Lerrys qui avait été une de ses connaissance.

Par serafel le 19/11/2001 à 16:27:00 (#468097)

hop

Par Firiel de Lys le 19/11/2001 à 20:07:00 (#468098)

Firiel se réveilla en sursaut comme les nuits auparavant. Elle revoyait cette femme, celle qui l'avait fait fuir... Elle, la sorcière nécromancienne... Satanée guerrière. Elle la connaissait, elle en était sûre. Mais qui était-elle? Elle fouillait dans chacune de ses visions, mais tout restait flou. Elle n'y apparaissait jamais. Aucune femme aux yeux rouges et aux cheveux rouges.

Elle se leva doucement, et sans réveiller Baba, qui continuait de dormir d'un sommeil profond et heureux, elle se mit à son bureau afin de chercher dans un grimoire quelques indices... C'est alors qu'elle entendit qu'on l'appelait de la rue. Elle ouvrit la porte... C'était un des homme de la garde noire.


- Dame Noyara, Dame Noyara! Il était tout essouflé. Une femme, à l'entrée, encapuchonnée, mais dont une des mèches était rouge...
- Serait-ce Elle?
- Je ne sais, mais elle dégageait une telle aura que je suis venu immédiatement.

Elle courut avec le garde à la porte de Windhowl. Là, ils ne trouvèrent que le second garde, à terre, la main ensanglantée, et l'épée jétée loin de lui. Il se leva devant Firiel, lentement, sa main continuait à le faire souffrir.

- Où est-elle?
- Dame Noyara... Je... Je n'ai rien pu faire. C'est une guerrière comme jamais je n'en avais vu... Elle m'a blessé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
- Avez vous vu remarquer quelque chose de particulier chez cette femme?
- Hum... Attendez... Il se remerrora la jeune femme. Quelque chose l'avait frappé, mais quoi ?... Ca y est... Elle portait une pierre au cou attachée à une chaîne en or. Le joyau était si brillant que je dus détourner mes yeux, et c'est sans doute à ce moment qu'elle en profita pour m'abattre.
- Une pierre...

Elle se rappelait de la pierre de son frère mort. Qui donc pouvait la porter, si ce n'était quelqu'un de bon... mais il ne restait plus qu'elle et Urilla, et celle-ci était pareille à elle. Ses cheveux avaient bien quelques reflets roux, mais il lui aurait été impossible de porter le bijou, et pourquoi aurait-elle attaqué la garde noire. Elle ne parvenait pas à rassembler les pièces de ce labyrinthe... Et la femme au joyau était toujours inconnue...

[ 19 novembre 2001: Message édité par : Firiel de Lys ]

Par Fascine le 19/11/2001 à 20:12:00 (#468099)

caché derriere un arbre la regardant..... sentant sa presence etrangere mais toujours presente je la regarda .... et vit ..... une ombre .... pis avancant toujours vit la demoiselle aux larmes rouges.... seule reflechir.... puis disparaitre dans un nuage rougeatre.....

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