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Emotion des retrouvailles

Par Ksenia le 14/9/2001 à 17:12:00 (#465253)

Ce soir là, je décidai de me rendre sur le territoire des kraanians afin d'y retrouver celui que je cherchais. Il était là en train de se batailler avec ces sales bestioles. Je mourrai d'envie de lui révéler ma véritable identité mais l'arrivée de plusieurs de mes amis sur les lieux retarda ma délicate confession. Je bafouillais chaque fois que j'avais à présenter Aramis et je fus souvent sur le point de gaffer.

"Je vous présente Aramis, monhumun ami » prononçais je à lattention de la féline Baghera et la douce Sybilline , venues toutes deux me saluer. Ce cafouillage ne manqua pas dintriguer Aramis qui me le fit remarquer. Je ne savais comment lui dévoiler le fait que jétais sa fille et je guettais le moment propice. Zendick, Damon Willer et le charismatique Cherska qui nous rejoignirent, nous proposèrent de les accompagner dans les montagnes de Jarko. Voyant Aramis accepter linvitation de les suivre, je me vis dans lobligation den faire autant tout en souhaitant pouvoir tôt ou tard me retrouver seule avec lui. Il était nul besoin et gênant que des témoins assistent à laveu que javais à faire. Je fus soulagée en voyant Zendick nous abandonner en cours de route ; il était épuisé de fatigue et préférait regagner la ville afin de se reposer.

Il était également grandement urgent que je me fasse connaître. En effet, Aramis me lançait régulièrement quelques flatteries sur mes charmes féminins et émettait à voix haute quelques unes de ses pensées : « Mmmm dommage que vous soyez si jeune mais vous me plaisez tant ! » La situation devenait grotesque et ses paroles involontairement incestueuses me gênaient au plus au point.
Il fallait mettre un terme à cela. Rassemblant tout mon courage qui métait nécessaire et faisant fi de la présence de Damon, Cherska et Kodranha venue rejoindre notre groupe, je commençai à déballer, maladroitement, mon histoire à la face dAramis qui blêmit peu à peu.
Il se montra tout dabord incrédule mais à force de détails majeurs, je parvins à lui faire admettre la vérité : jétais bel et bien celle que lui-même recherchait depuis son exil, sa fille qui lui avait été cachée.

Cest alors, quà lévocation du nom de ma mère, Aramis devint presque fou de rage. Sa rancune était tenace et il affirmait ne pas pouvoir pardonner à ma mère de lui avoir caché mon existence. Sen suivit un débat houleux pendant lequel, Kodranha, offusquée par lattitude peu chevaleresque de mon père, ramena son grain de sel et asséna quelques paroles pertinentes à la face dAramis. Je me sentais déchirée entre les deux êtres que jaimais le plus au monde, mes parents, et bientôt je ne pus contenir les larmes qui affluaient à mes yeux. Kodranha vint mentourer de toute sa chaleur et me murmura à loreille des mots de réconfort. Je devais laisser le temps refermer les blessures et atténuer les rancurs. Kodranha sécha mes dernières larmes du bout de ses doigts et je la remerciais pour ses paroles empreintes de sagesse.

Je me jetai dans les bras de mon père, déposai un affectueux baiser sur sa joue. Je sentis ses bras métreindre, ses mains caresser mes cheveux . La scène fut émouvante y compris, jen suis sûre, pour nos trois compagnons spectateurs. Kodranha fut troublée par nos embrassades qui scellaient nos retrouvailles tant espérées.

Je garderai de cette merveilleuse nuit un souvenir ineffaçable. Jéprouvais un bonheur incommensurable dêtre enfin près de mon père et une joie immense davoir une nouvelle amie en la personne de Kodranha.

[Caramba! ma nouvelle signature marche pas! Bouh! je remets l'ancienne alors!]

[ 14 septembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

[ 14 septembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par Aramis-CtR le 14/9/2001 à 18:30:00 (#465254)

Ma chere fille, tu as fait là un splendide resumé de nos retrouvailles, à deux details pres:
Le premier: mon evanouissment.
Le second: je finirai par pardon à ta mère. Aujourd'hui, je comprends ce qui l'a poussée à agir et j'en viens à me demander si je n'aurai moi meme pas fait de meme.

Ma fille, je suis le plus heureux des peres. Je vais m'entrainer dur afin de pouvoir assurer ta protection et pouvoir me defendre moi meme face aux assaillants qui nous poursuivent.
Et sache une chose: tu fais tourner la tete des hommes, fais en bon usage ;)

Je t'embrasse bien fort...

Ton père.

Par Ksenia le 14/9/2001 à 18:56:00 (#465255)

Ton évanouissement?...un incident que je voulais occulter de ma mémoire. J'ai eu si peur en te voyant perdre connaissance et giser inerte sur la rocaille, dans ces montagnes de Jarko. Je ne garde que le souvenir de ton visage reprendre des couleurs et s'illuminer d'un sourire radieux qui m'était destiné.

Je n'oublie pas, non plus, la promesse que l'on s'est faite mutuellement, celle de rattraper le temps perdu et de ne plus jamais être séparé l'un de l'autre, et ce malgré les aléas de la vie qui nous attendent.

Je t'embrasse tendrement, Papa!

[ 14 septembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par Ksenia le 14/9/2001 à 19:13:00 (#465256)

Quant aux hommes qui ont, jusqu'ici, croisé ma route, ils n'ont su qu'exhiber le clinquant de leur or et leurs beaux atours, vanter leur puissance et leur invincibilité.

Celui qui a eu la délicatesse de me charmer par sa tendresse et sa poésie, a disparu mystérieusement dans la nature sans plus jamais réapparaître à mes yeux. J'ai attendu pendant des lunes son retour, j'ai même éconduit d'autres jeunes gens galants pour ne pas lui être infidèle.

Les hommes m'ont déçue et parfois blessée...ils ont fait de moi une sauvageonne qui déguerpit quand on vient lui conter fleurette

Saurais-je, un jour, ce que veut dire le verbe "aimer"?

Par Aramis-CtR le 16/9/2001 à 18:48:00 (#465257)

Ma chère fille, je vais finir par croire que j'ai encore des choses à t'enseigner et que tu n'as pas tout appris par toi même. J'en suis heureux. Voila au moins une tache que je pourrai accomplir sans trop d'entrainement et qui serve à quelque chose.
T'ai je deja conté nos relations avec ta mère ? Non ? Alors il faudra que je le fasse, que je te parle d'Amour avec un grand "A".

Je t'embrasse bien fort ma chérie.

Ton père qui t'aime.

Par Aramis-CtR le 16/9/2001 à 18:52:00 (#465258)

En me relisant, je constate que j'emploie les memes formules.
J'avoue que je n'en trouve pas de mieux pour caracteriser ce que je veux dire :p
Donc faudra faire avec :D

[ 16 septembre 2001: Message édité par : Aramis Freeman ]

Par Swanee Barrow le 17/9/2001 à 12:28:00 (#465259)

Mes prières ont été entendues, mon voeu le plus cher a été exaucé. Ils se sont enfin retrouvés.

Il ne me reste plus qu'un seul souhait. Celui que que leur nouvelle vie soit exempte d'anicroches et que leur avenir se présente sous d'heureux auspices.

*repart prier au temple*

Par kod le 17/9/2001 à 16:55:00 (#465260)

Quelle immense joie en effet !!!!

Ce petit morceau de notre monde fut inonde d'une aura de joie et de bonheur comme peut d'autres lieux savent s'en couvrir !!

Hier encore, je retournais dans ces montagnes ...

Les rires et les pleurs de joie raisonnaient encore a mes oreilles .... repercutes par le flanc de roches ...


Ma nouvelle et tendre jeune amie Ksenia ...
l'esprit masculin n'est pas toujours le plus aise a comprendre et convaincre ...

mais ... comme vous pouvez vous en rendre compte ... Il faut savoir ne point se decourager ...

Votre Pere ... vous a enfin acceuilli en son coeur ... ouvert les portes de son ame et de son amour ...

Un homme , quelquepart ... sauras lui aussi trouver les cles de vos propres sentiments ...
il saura vous donner joie et tendresse, passion et abandon ...
et vous le lui rendrez ... comme s'il sagissait d'un present, d'un bijoux , d'un tresor ...

Je vous souhaite cette plenitude ...
je vous la souhaite du fond du coeur ...

Le Sire Cherska a sut captiver mon esprit... Que les Dieux fassent que vous connaissiez ceci aussi a nouveau ...

Que vos Dieux pavent vos chemins de bonheur ...

Par Aramis-CtR le 17/9/2001 à 20:11:00 (#465261)

Merci à vous Kodranha.

Pour ma part, je n'ai pas eu le courage de retourner dans ces montagnes, non que je ne le veuille, mais mes forces sont encore trop faibles pour pouvoir m'y promener seul. Cherska m'a fait un immense honneur que celui de m'escorter. Vous, celui de m'aider à passer cette épruve particulèrement originale, savoureuse et pleine de sensations.

Je vous remercie tous deux, Cherska et Kodranha, ainsi que ma chère fille.

Que Syl vous benisse.

Par Aramis-CtR le 17/9/2001 à 23:12:00 (#465262)

*pose un genou devant l'autel du temple*
*joint ses mains et baisse la tête*
*ferme les yeux et fait le vide dans sa tête*
*prie*

Syl, chère Déesse,
Lorsque Tu m'as sauvé de mon desespoire et de la mort, Tu m'as rappelé les propos de celle que j'aime...
Hier, je les avais oubliés. Ma chère fille me les a rappelé à nouveau, crument, mais sûrement.
Aujourd'hui, je viens Te remercier d'avoir ranimé la flamme qui sommeillait en moi, cette flamme qui s'étaignait de tristesse et de solitude.
Si je suis en ce jour dans ce temple pour Te prier, c'est que j'aimerai que Tu me rendes un ultime service: celui de protéger celle que j'aime et que je ne pourrai sans doute jamais revoir.
Mon dévouement T'est total.

Puisses Tu condescendre à exhausser mes voeux. Ta bonté est grande aux dires de certains et je n'en doute point.


*relève la tête et rouvre les yeux*
*se redresse fièrement et s'en retourne massacrer des gobelins*

Par Swanee Barrow le 18/9/2001 à 16:05:00 (#465263)

Le ciel a remisé sa tenue d'apparat aux couleurs azurées et chatoyantes. Il s'est habillé d'un camaïeu de gris, reflet de son humeur du jour. Il pleure à grosses larmes l'absence de son ami le Soleil qui le boude en cette matinée d'automne.
Ses pleurs se déversent sans discontinuer sur la nature et le paysage inondés par tant de chagrin.
Même les arbres semblent pleurer ; le vent sengouffre dans leurs branchages et détache inexorablement leurs feuilles mordorées qui virevoltent et tombent au sol en confectionnant un tapis brun roux. Leurs hôtes, les oiseaux, sont trop affairés à soigner leur plumage et à se protéger dune telle ondée. Ils ont cessé déchanger leurs sifflotements qui produisaient jusqualors une douce et gaie mélodie ambiante.
Le ruisseau qui court devant la maison na plus lapparence dun filet dargent. Ses eaux sont boueuses et sales. Lui aussi sest paré de la couleur du jour. Celle de la profonde tristesse.

Elle regarde ce spectacle désolant à travers les gouttes de pluie venues séchouer violemment sur les carreaux de la fenêtre. Derrière elle, un grand feu crépite dans la cheminée.
Un fermier voisin a prédit un hiver rigoureux. Il sest proposé de débiter quelques stères de bois de mélèzes et de sapins qui peuplent la forêt. Ce matin, constatant les premiers frimas de lautomne, elle est allée chercher quelques bûches dans la remise et les a entreposées dans lâtre.
Ces bûches, léchées par les flammes et en se consumant, dégagent à présent une puissante odeur de résine. Une agréable chaleur emplit la pièce qui sert à la fois de cuisine, de salon et de chambre. Malgré cela, elle frissonne, secouée de légers tremblements dus par ce froid intérieur qui la dévore. Il pleut averse dehors. Il en est de même dans son cur.

Après linstant deuphorie causée par la nouvelle des retrouvailles de Ksenia et Aramis, la mélancolie la gagnée peu à peu. Le sommeil et lappétit lont abandonnée. Son esprit est rongé par la douleur de labsence, de la séparation, de la réclusion. Ne fait que renforcer ce mal être, le souvenir des jours autrefois heureux. Celui de deux mains entrelacées, de tendres étreintes, de baisers échangés, de la voix dAramis lui murmurant suavement à loreille de brûlants mots damour, des lettres enflammées quelle lui adressait jadis.

Les lettresEt si elle lui en faisait parvenir une ultime ? In articulo mortis. Pour lui assurer tout son amour, implorer le pardon, lui dire « adieu » dune façon à lui rendre sa liberté daimer une autre et nouvelle compagne.

Sans plus attendre, elle ouvre le tiroir central de la table au bois patiné par les ans. Elle en sort un parchemin vierge, lencrier récemment rempli et lune de ses meilleures plumes. Une qui glisse aisément sur le papier et permet la formation de gracieuses boucles, une écriture déliée sans pâtés.

Ne sachant comment entamer la rédaction de sa lettre, elle ferme un instant les yeux pour mieux se concentrer et trouver les mots adéquats.
Elle rouvre soudain les yeux en hochant doucement la tête, un léger sourire aux lèvres. Elle vient de se souvenir que les plus belles lettres sont celles écrites spontanément avec le cur.
Les mots ainsi couchés sur le papier nen sont que plus saisissants et sincères.

Sa main se met à écrire

Par Vlody le 18/9/2001 à 17:17:00 (#465264)

*attend la suite de cette aventure avec impatience*

Par Nek Cheitan le 18/9/2001 à 17:20:00 (#465265)

Tous ces bons sentiments me donnent envie de revenir parmi vous....

Par Ksenia le 18/9/2001 à 17:22:00 (#465266)

Kodranha,

je ne suis pas retournée dans ces montagnes depuis l'autre soir. Quel drôle d'endroit que j'ai choisi pour célébrer les retrouvailles avec mon père Aramis! Un lieu moins hostile et plus verdoyant aurait été préférable.
Voila qui traduit bien mon incorrigible impatience! Je n'ai pas su attendre un moment plus propice. Je craignais de ne plus avoir, à nouveau, l'opportunité de voir Aramis et je bouillais intérieurement de devoir tenir encore secret mon identité.

Je te remercie de m'avoir épaulée et réconfortée lorsque mon père a commencé à dénigrer ma mère. Je comprends, avec du recul, que son attitude était légitime en la circonstance. En fait, je le soupçonne d'être encore très épris d'elle et de l'avoir pardonnée depuis longtemps. Sa pudeur et sa fierté toute masculine ne le laissaient pas transparaitre, voila tout.

Tu me dis qu'un jour viendra où je saurai trouver l'Amour. J'ai arrêté d'échaffauder des plans concernant ma vie sentimentale. Je laisse dorénavant faire le hasard des rencontres plutôt que de les provoquer. Je ne me mets plus martel en tête et j'ai effacé de ma mémoire les amours éphémères et tristounettes jusque là vécues.

Les retrouvailles avec mon père marquent une nouvelle période de ma vie. Je ne suis plus tout à fait la même, j'ai mûri. J'espère qu'au contact de mon père et d'une nouvelle amie comme toi, mes paroles et gestes seront empreints d'un peu plus de sagesse, d'un peu moins de cette impatience qui me caractérisait tant.

Donne le bonjour à Cherska. Fais lui part de ma gratitude pour son extrême bonté et l'aide appréciable qu'il a apportée à mon père.

Bien amicalement,

Par Swanee Barrow le 18/9/2001 à 18:53:00 (#465267)

Ses doigts, crispés sur la plume, fourmillent d'ankylose. Son poignet droit reposant sur le parchemin est endolori par le long travail d'écriture. Voici bientôt une bonne heure qu'elle couche les mots sur le papier, assise à sa table. La page, devant elle, est noircie de phrases et l'espace jusque là vierge du bas ne permet plus de rajouter un seul mot.

Elle profite de l'obligation de prendre un nouveau parchemin dans le tiroir de la table pour marquer une courte pause. Le temps de réalimenter en bois la cheminée et de raviver le feu en tisonnant les braises. En attendant que la chaleur vienne à nouveau envahir la pièce, elle jette sur ses frêles épaules un châle quelle a confectionné au crochet durant ces soirées de solitude.

La lumière est faible dans la pièce malgré la lueur produite par les bûches incandescentes dans lâtre. Elle sempare dun des deux bougeoirs étamés sur le manteau de la cheminée et le pose sur la table après avoir enflammé la mèche de la bougie blanche.
Le sang afflue de nouveau dans ses doigts engourdis, la douleur de son poignet sest estompée.

Ses yeux parcourent rapidement les lignes rédigées sur la première page afin dy corriger déventuelles erreurs orthographiques. La lecture de certains mots provoquent lapparition de pleurs. Une grosse larme soudainement échappée du coin de lil, vient mourir sur le papier. Elle y applique prestement un buvard . Quand elle le relève, elle constate que lencre a pris, à cet endroit mouillé, une teinte délavée mais que les caractères sont, malgré tout, restés lisibles.

Elle dispose la nouvelle page devant elle, reprend la plume quelle avait déposée négligemment à côté de lencrier et continue sa lettre à laspect testamentaire

Par Vlody le 18/9/2001 à 19:06:00 (#465268)

*attend desesperément la suite*

Par Ksenia le 18/9/2001 à 22:08:00 (#465269)

Débat lancé par Nek Cheitan:
Tous ces bons sentiments me donnent envie de revenir parmi vous....


Je sens dans vos propos et dans cette phrase laissée en suspens que vous tergiversez encore. Il me semble que cette envie reste bien vague pour le moment. Si jamais, elle devenait impérieuse au point que vous envisagiez de revenir parmi nous, sachez Nek Cheitan que je serais heureuse de vous accueillir.

Prenez le temps nécessaire pour y réfléchir posément.

Bien sincèrement,

Par Nek Cheitan le 19/9/2001 à 3:45:00 (#465270)

Que je tergiverse encore????

En quelle occasion avez vous pu constater ma tendance à tergiverser auparavant? :confus:

Toujours est-il, qu'à mon grand plaisir, je suis venu faire un tour parmi vous ces jours derniers.
Grande fut ma joie de revoir des amis chers tels que Fedi ou Aphanasia. Entendre parler de Shup, Dan et Yennell me rappela des soirées mémorables.
Grande tristesse également que d'apprendre la disparition de Shin Keio, à qui j'avais donné mon amitié et qui m'avait accueilli si chaleureusement. Je n'ai point vu Vinc et Brume, mais ça ne saurait tarder.
Quand à vous, il me tarde de vous rencontrer....
Dites moi simplement quand vous êtes là, et je passerai ;)

Par Swanee Barrow le 19/9/2001 à 16:18:00 (#465271)

Lettre à Aramis (première page)

Aramis, mon Amour,

L'éloignement détruit quasiment toujours les passions. Or, force est de constater que notre longue séparation n'a pas amoindri les sentiments que je nourris à ton égard. Bien au contraire, mon amour s'est renforcé au fil du temps. Il a la violence d'un gigantesque brasier, d'une éruption volcanique, la puissance d'un torrent, d'une bourrasque. Rien, ni personne ne peut s'y opposer. Il se conjugue à l'imparfait, au présent, au futur. Le temps n'a pas de prise sur lui. Il ne s'est pas écoulé un seul jour sans que le souvenir de nos instants de bonheur partagés ne me vienne à l'esprit. Ton visage est ancré dans ma mémoire, si bien que, chaque matin, c'est la première chose que je visualise mentalement à mon réveil. Une façon bien agréable de commencer la journée malgré ton absence physique à mes côtés.

Tu vois, je ne t'ai pas oublié et je n'ai jamais cessé de t'aimer. J'ai dû, à un moment de notre histoire passionnelle, faire un choix extrêmement difficile. Celui de sacrifier ma vie de femme amoureuse au profit de celle de mère protectrice. En conséquence, je n'ai pas pu tenir la promesse que je t'avais faite. Celle de combattre à tes côtés nos farouches ennemis qui s'opposaient à notre bonheur. Je me sens coupable de t'avoir laissé seul face à eux et je comprends que tu puisses m'en tenir encore rigueur. J'avais, néanmoins, une tâche délicate à accomplir, celle d'élever et de protéger du mieux possible notre fille Ksenia. Si ma présence t'a fait défaut pour affronter nos détracteurs, sache que la tienne a manqué à ta fille tout autant qu'à moi durant ces longues années. A quoi bon nous reprocher, sans arrêt, nos erreurs respectives ? Pourquoi ne pas tout bêtement tirer un trait sur cet épisode douloureux et se pardonner mutuellement ? Laisser subsister ce différent entre nous, cest donner la victoire à ceux qui voulaient à tout prix nous voir séparés. Efface la rancune qui te reste et accorde moi ton pardon ! Nous aurons ainsi gagné la bataille, non par les armes mais par la force de ce lien indestructible entre nous, mélange subtil de complicité, de désir ardent, dinfinie tendresse : lAmour ! Nest-ce pas un dernier joli pied de nez adressé à ces esprits étriqués, ces moralisateurs de pacotille qui nous condamnaient à mort ? En êtres belliqueux, ils nont su quemployer leurs redoutables armes. En êtres amoureux, nous avons répliqué avec la force et la sagesse du cur. Quel plus beau triomphe espérer que cela ?

Quel plus beau cadeau offrir à notre merveilleuse fille dont tu viens de faire, enfin, la connaissance ? Doit-on lui laisser porter le lourd fardeau de la culpabilité ? Elle peut, en effet, croire que sa naissance est la source de notre différent. Certes, son existence a bouleversé le cours des choses mais elle est, avant tout, la concrétisation de notre amour. Elle nest en rien responsable des évènements qui ont suivi sa venue au monde. Ceux-ci résultent des décisions que jai prises sans te consulter. Je vous en demande pardon à tous les deux.

Jai guidé les premiers pas de Ksenia dans sa vie denfant, tu vas guider, à présent, ses pas dans sa vie dadulte. Elle me posait une kyrielle de questions te concernant. Suite à vos retrouvailles, vous aurez tout le loisir de faire amplement connaissance lun de lautre et tu pourras répondre à toutes ses interrogations. Je suis heureuse et rassurée de la savoir en ta compagnie. Il ne me plaisait guère de limaginer seule dans des contrées lointaines, même en sachant que ce nouveau monde, où je lavais exilée, était un univers paisible. Jai, à plusieurs reprises, envisagé de my installer afin dêtre auprès de Ksenia. A grand regret, je nai jamais réalisé ce projet. Les saisons et les années ont passées, je nai ni la force ni le courage dentreprendre un tel voyage. Je me sens trop affaiblie pour entamer une nouvelle vie. Est-ce la conséquence dune vie tumultueuse, des embûches qui ont jalonné mon parcours, des tracas quil a fallu affronter durant ces dernières années ? Toujours est-il que jai vieilli bien avant lâge et que jai vu mes forces disparaître précocement. La vie semble quitter mon corps chaque jour davantage et je sens sa fin toute proche...

Par Swanee Barrow le 19/9/2001 à 17:18:00 (#465272)

Lettre à Aramis (fin)

Vient alors lheure de faire le bilan de sa propre existence peuplée de joies et de déceptions. Curieusement, à cet instant, on occulte le bon et on se focalise sur le mauvais. Sur les projets avortés, sur les espoirs déçus, les échecs. On cherche le pourquoi, le comment. On prend ses dernières dispositions. On affiche ses dernières volontés.

Ma vie a été extrêmement riche en évènements. Jai connu le bonheur dêtre aimée et choyée, dêtre mère. Voilà pour moi, lessentiel ! Il me reste un seul regret, celui de ne pas avoir mené à bien le projet de me montrer digne de servir Artherk, de répandre la parole du Bien, de porter ces ailes blanches de séraphine. Je demeurai une modeste paladine, mais je nourris lespoir que notre fille Ksenia saura accomplir ce dont je nai pas été capable. Bien entendu, je ne le lui imposerai pas mais je pense sincèrement quelle a les dispositions et les qualités requises pour y parvenir. Ce choix lui appartient. Je veux avant tout son épanouissement et son bonheur. Bientôt, si ce nest déjà fait, elle fera tourner la tête de la gente masculine, parmi laquelle elle trouvera, je lespère, un tendre et dévoué compagnon. Je lui souhaite de connaître lamour tel que je lai découvert et vécu auprès de toi. Il ny en a pas de plus beau et de plus fort.

Nous ne nous reverrons jamais, mon Amour. Et pourtant, nous serons toujours lun à côté de lautre. Chacun de nous deux restera, à jamais, ancré dans le cur et lesprit de lautre. Cest indubitable.
Néanmoins, je nai pas le droit de demander lexclusivité de tes pensées et de tes sentiments. Garde moi juste une petite place dans ta mémoire ! Laisse les élans de ton cur dicter ta conduite et les charmes féminins te séduire ! Je fais partie de ton passé, de ton présent. Une autre compagne fera partie de ton futur. Avec elle, je te souhaite une vie agréable et heureuse.
Ma vie sarrête là, la tienne ne fait que recommencer sous dautres cieux.

Puisse Syl guider tes pas vers le bonheur que tu mérites.
Prends soin de notre fille.

Je taimais, je taime, je taimeraiad vitam aeternam

Ta Swanee

Par Nek Cheitan le 19/9/2001 à 17:38:00 (#465273)

C'est très triste....

J'espère que votre fille trouvera le même bonheur que vous madame.

Par Swanee Barrow le 19/9/2001 à 18:45:00 (#465274)

Elle vient de terminer sa longue lettre, replace l'encrier et la plume dans le tiroir. Avant de rouler les deux parchemins, elle s'empare du flacon de cristal posé à un des angles de la table. Elle soulève le cabochon bleu qui sert de bouchon. Une odeur de musc, de fleurs sauvages, de gingembre s'échappe du flacon ouvert. Puis, elle dépose, comme à son accoutumée, quelques gouttes de son parfum sur la lettre. Elle passe un bâton de cire rouge dans la flamme de la bougie. Elle applique sur le rouleau formé par les deux parchemins, l'extrémité du bâtonnet. La cire liquéfiée se dépose sur le papier. Elle pose le sceau sur la tache rouge et appuie fermement pour que puisse apparaître une tête de dragon ornée de ses initiales S.B.

Elle entend frapper à la porte. Elle se lève de sa chaise en lissant les plis de sa robe et, machinalement, se passe une main dans la chevelure comme pour s'assurer de la bonne tenue de sa coiffure. Elle accueille avec le sourire et moultes embrassades l'un de ses meilleurs amis, Vlody. La nuit va bientôt tomber et Vlody ne veut pas perdre un instant pour accomplir la mission qu'elle lui a confiée. Elle lui remet la précieuse lettre destinée à Aramis. Elle le remercie pour ce service rendu et le laisse reprendre sa route sans chercher à le retenir plus longuement.

Une fois la porte refermée, elle s'empare d'une large boîte en bois d'ébène et d'un pilon de pierre. Elle reprend sa place assise, déverse le contenu de la boîte sur le plateau de la table et entreprend de piler les baies de belladone et la ciguë jusqu'à les réduire en poudre. Ces ingrédients ont la réputation d'être particulièrement vénéneux à cause de leur teneur en cicutine et atropine, puissants alcaloïdes toxiques. Elle a passé ces dernières semaines à cueillir ces baies noires et ces plantes le long des chemins et dans les taillis jusqu'à en obtenir une quantité jugée suffisante.

Une fois la poudre obtenue et récupérée dans le creux de sa main, elle n'a aucune hésitation avant de la porter à ses lèvres ouvertes. La mixture a un goût amer mais elle est ingurgitée en totalité.

Elle se dirige alors vers son lit et s'étend sur les draps non défaits. Elle réajuste les pans de sa robe afin qu'ils lui couvrent le dessus des pieds. Elle joint ses mains sur sa poitrine, puis ferme les yeux. Elle visualise une dernière fois le visage d'Aramis et de Ksenia enfant.

Un sourire se dessine sur ses lèvres avant qu'elle ne s'enfonce dans un sommeil profond, éternel.

Par Aramis-CtR le 21/9/2001 à 0:13:00 (#465275)

Voila une journée qui s'annonçait belle. Le soleil avait sorti son habit de lumière et chauffait la place publique de ses rayons dorés. Le ciel était tacheté de quelques moutons blancs se promenant évasivement dans cette immensité bleue.

Et puis cette tache sombre est apparue, ce messager de malheur, qui à lui seul, de part le message qu'il transportait, suffit à assombrire le coeur d'Aramis qui pourtant était empli de joie et de gaieté. Cette joie d'un père retrouvant sa fille. Il ne pouvait rien exister qui puisse faire sombrer cet homme à nouveau dans la tristesse et le désespoir de la solitude. Rien, sauf cet évènement.

Ainsi donc, cette femme qui l'avait aimé jusqu'au dernier instant et qu'il avait lui-même aimé au point de lui sacrifier sa vie et de braver tous les interdits, elle qui avait été source de tant de joie, d'amour, de rires, mais aussi de pleurs, et de sanglots, elle qui lui avait donné une fille, cette fille qui fait aujourd'hui sa joie et son bonheur...

Cette femme, il l'avait aimée, et sa disparition, l'annonce de son suicide pour le protéger, l'avait abattu. Or il avait appris un jour qu'elle ne s'était pas donné la mort, mais au contraire s'était cachée afin de donner la vie. Lorsque cette nouvelle lui était parvenue, il lui en avait voulu. Il ressentait cela comme une trahison: pourquoi cacher à un homme qu'il est père, alors que l'amour qu'ils se portaient mutuellement leur aurait permis de braver tous les dangers. Combien de fois, de désespoir, avait il failli se donner la mort ? Si bien que Syl elle même, Syl la Grande, la Déesse de la Magie et des Mystères était venu à lui, pour lui rendre à nouveau sa confiance, pour lui faire croire à nouveau en la vie.

Puis il avait retrouvé sa fille, et le bonheur avait empli son coeur à nouveau. Il subsistait cependant en lui cette rancoeur. Pourquoi ? Il n'aurait su le dire lui-même. Peut-être pour se protéger de cet Amour qui subsistait en lui et qui le rongeait. Il se voilait la face, tout comme lorsqu'il complimentait ces demoiselles avec des allures de Don Juan. Tout ceci pour se voiler la face...

Et le voilà aujourd'hui, à parcourir ces lignes écrites de la main de celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer, malgré tout ce qu'il a pu dire.
A la lecture de cette lettre, il commence par ne pas croire à l'authenticité du document, mais en regardant de plus près, en humant cette odeur qui lui était si familière, il ne pouvait plus douter. Il devint blême. Il lui fallait une seconde lecture afin de s'imprégner des mots couchés sur ce parchemin. Mais pour cela, il lui fallait du calme, de la solitude. Il se rendit au bord des champs de LightHaven, là où ils se rendaient parfois pour regarder les bateaux naviguant au loin. Il s'approcha du bord de l'eau et contempla le large, les bras ballant, tenant la lettre d'une main et le bouquet de roses rouges qui devait lui servir à faire une farce à sa fille, de l'autre main. Puis il s'assit et se mis à relire cette lettre. Il ne la lut pas en entier une seconde fois. Les mots étaient déjà inscrits en lui. Il roula le parchemin à nouveau, lentement, très lentement, tandis qu'une larme vint s'échouer sur ses mains, silencieusement. Aucun sanglot ne le convulsa. Juste des larmes qui coulaient à flot nourri.

Alors il se releva, les yeux toujours tournés vers le large, ce même large qui l'avait amené ici, qui le séparait de cette femme, Swanee. Il rangea le parchemin dans l'intérieur de sa veste de cuir, près de son coeur.

C'est alors qu'il porta les roses qu'il tenait à la main, à son visage. Il murmura quelques paroles: "Swanee, je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mais je ne m'en rends compte qu'aujourd'hui et il est trop tard. Ton nom restera gravé à jamais dans mon coeur. Jamais je ne t'oublierai, je t'aime". Puis, délicatement, il déposa les fleurs, devant lui, de manière à ce que les vaguelettes matinales les emportent au loin, à jamais.

[ 21 septembre 2001: Message édité par : Aramis Freeman ]

Par Aramis-CtR le 21/9/2001 à 10:39:00 (#465276)

Suite à un crash visible du forum, je remonte ce post, que Swanee et Ksenia puissent le lire

Par **Brume** le 21/9/2001 à 18:23:00 (#465277)

**Hopping Operachionne tou, zi riteurne**

Par Nek Cheitan le 21/9/2001 à 19:22:00 (#465278)

*Adore le petit langage de Brume*

Par Ksenia le 22/9/2001 à 3:10:00 (#465279)

Je me dirigeais, d'humeur joyeuse, vers la demeure de Mstislav. Le soleil était bien matinal et ses rayons chauffaient déjà le pavé des ruelles. Je frappai, de trois coups successifs, avec le heurtoir en forme de tête de loup, le bois de la porte. Mstislav se présenta immédiatement dans l'entrebâillement et me fit entrer dans sa maison.

- "Pardonnez-moi de venir vous rendre visite le jour à peine levé.

- Vous ne me levez pas ! Je reviens justement dune petite promenade. La nature est si belle à admirer sous la lumière aurorale.

- Je vous crois volontiers mais je préfère me prélasser un peu, au réveil, sous les couvertes chaudes et douillettes de mon lit.

- Il me semble quaujourdhui vous ayez dérogé à vos habitudes.

- Oui, cest exact. Je devais vous déposer cela avant de rejoindre mon père.

*ouvre son sac et en sort délicatement un magnifique habit de feuilles*


- Je vais le remiser de suite afin de ne pas le tacher et le froisser. Est-ce pour votre garde robe ?

- Non, cest un cadeau que je destine à mon père pour fêter nos retrouvailles. Je lai obtenu auprès de Darius Moonglow, au village des druides, en échange de quatre pierres. Trois dentre elles ont été aisées à trouver. La quatrième, de couleur bleutée, a nécessité que jaille combattre les shaman minotaures. Jespère que cela fera plaisir à mon père.

- Un cadeau, quelle que soit sa taille ou son prix, a toujours une valeur inestimable lorsquil est offert avec le cur. Votre père sera comblé par votre présent. Comment va-t-il ? Sest-il remis complètement de ses blessures ? Je lai aperçu, tout à lheure, vers les champs de Marnec, face à la mer. Il lisait une lettre et je nai pas oser aller le saluer par peur de le déranger.

- Face à la mer ? Il lisait une lettre ?

- Oui, comme je vous lai dit. Il tenait aussi un bouquet de roses rouges à la mainhum..je me montre bien trop bavard. Je vous sens songeuse et je crains davoir commis un impair en vous révélant tout ceci.

*plongée dans ses pensées*

- Comment ?euhnon Mstislav, vous navez rien dévoiler de secret.

*lui adresse un sourire*

- Me voilà rassuré. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ?

- Une autre fois, Mstislav, sinon je vais être en retard et mon père naime pas attendre. Je reviendrai chercher le cadeau lorsque jaurai arrêté une date pour la fête. A bientôt !

- Au revoir, Ksenia ! Passez le bonjour à Aramis, votre père ! », lança Mstislav avant de refermer sa porte.

Mon père et moi avions convenu de nous retrouver à la sortie de LightHaven, sur le pont dit des gobelins. Je décidai cependant de me rendre là où il avait été aperçu. Peut-être y était-il encore ?

Effectivement, je le vis qui se tenait immobile face à la mer quil semblait contempler. Mon regard se posa sur une tache rouge à la surface de leau. Cétait un bouquet de roses lâché sur les flots et que les vaguelettes emportaient vers le large où lon distinguait la silhouette de deux bateaux.

Je mapprochai lentement et sans bruit de mon père. Il restait figé sur place. Son visage avait une teinte blanchâtre inhabituelle. Il me faisait leffet dune statue taillée dans lalbâtre.
Lorsque je vis son regard perdu dans le vide, ses lèvres légèrement tremblantes, je compris immédiatement que quelque chose ne tournait pas rond.

« Papa, ça va ? », lui demandai-je dans un murmure, en tapotant son bras.

Il ne cilla même pas.

« Mais bon sang ! que se passe-t-il ? » fis-je angoissée.

Sans détourner la tête, il glissa un main à lintérieur de sa veste de cuir et en sortit un parchemin quil me tendit, le regard toujours fixé sur limmensité bleu vert de la mer.
Alors que je mapprêtai à lire le contenu de la lettre, je le vis enfouir sa tête entre ses mains et éclater en sanglots comme un enfant.
Au fur et à mesure de ma lecture, je compris la raison de son état léthargique et de son immense chagrin. Une lettre de ma mère
Quand je pris connaissance des dernières phrases, je laissai échapper un cri dune violence extrême qui sortit Aramis de sa torpeur : Nooooooonnnnnn !

Cétait comme la lame acérée dun poignard que je recevais en plein cur. Une douleur indescriptible, excessivement vive.

Mon père me prit alors dans ses bras. Ni lun ni lautre ne pouvions prononcer une seule parole. Nos larmes se mêlèrent. Nous restâmes blottis lun contre lautre pendant un très long moment. Des badauds, en nous voyant ainsi, ont dû nous prendre pour un couple damoureux tendrement enlacés.

Il sagissait, en fait, dun père et de sa fille qui, ivres de douleur, pleuraient la mort dune compagne et dune mère, Swanee.


:( Tu resteras, Maman, à jamais dans mon coeur et dans mes pensées. Que ton âme repose en paix :(

Par Clyde Barrow le 22/9/2001 à 13:52:00 (#465280)

Désolé de vous interrompre et de ne pas avoir tous lu ( c'est bien trop long pour quelqu'un qui a rien à voir la dedans ) j'écris juste un petit message hrp pour dire salut à Swanee et Aramis au passage...

Je vous laisse, bon jeu et surtout bon RP!

Par Ksenia le 24/9/2001 à 16:34:00 (#465281)

Tiens, tiens! Clyde Barrow, hors-la-loi démiosien, venu saluer les "bisounours" de Quies.

Je profite de ce "break" hrp pour remercier, toutes les personnes qui nous ont adressé, par message privé dans le souci de ne pas polluer ce récit, leurs bravos et compliments. Swanee, Aramis et moi-même en avons été très touchés

Par Aramis-CtR le 24/9/2001 à 19:24:00 (#465282)

Mais heu...
J'ai rien recu moi Ksenia, c'est toi qui a tout recu et je sais meme pas si c'est vrai lol http://t4c.spg.free.fr/roi2.gif

Plus serieusement, merci à ceux qui auront pris plaisir à nous lire, mais je dois avouer que je n'arrive pas à egaler Ksenia ;)

Bonsoir à tous :)

Par Ksenia le 16/10/2001 à 15:12:00 (#465283)

Assise à l'ombre d'un chêne centenaire, elle se mit à dessiner, fébrilement, sur un grand vélin blanc, le visage de sa mère tel qu'il était resté ancré dans ses souvenirs d'enfant. Le crayon de bois guidé par les longs doigts fins et habiles de Ksenia, traça de sa mine les contours du visage familier de Swanee. Lorsque le croquis fut terminé, Ksenia disposa la feuille debout contre le tronc de l'arbre. Elle recula de quelques pas et jaugea d'un oeil critique son ouvrage

Mouais, le nez est beaucoup trop long et les cheveux trop filasse!

*soupir*

Elle repris le dessin et commença à y apporter quelques corrections ça et là. Elle estompa du bout des doigts quelques coups de crayon trop incisifs, s'attarda sur le regard qu'elle jugea triste mais qu'elle ne retoucha point.

*pensive*

Voila encore un cadeau que je vais de ce pas offrir à mon père Aramis. Ainsi, lorsqu'il ira comme à son accoutumée se recueillir au temple et prier pour le repos éternel de celle qu'il adora, il aura l'impression d'être un peu auprès d'elle...comme avant.

Elle se releva, remit sa tenue en ordre et prit la direction de la ville. Lorsqu'elle rentra dans la modeste demeure de son père, il se tenait debout devant la cheminé et contemplait, pensif, les bûches qui se consumaient dans l'âtre.

Bonjour Papa! Tiens, c'est pour toi!

*tend le dessin dans sa direction, un sourire aux lèvres*

http://kalyani.multimania.com/portrait.jpg

Par barkive le 16/10/2001 à 15:19:00 (#465284)

Par Aramis-CtR le 16/10/2001 à 15:22:00 (#465285)

*reserve son emplacement de reponse pour pas se faire piquer la place par qq'un de plus rapide et repondra plus tard*

Niark

PS: Arf, un plus rapide que moi... Grumbl...

[ 16 octobre 2001: Message édité par : Aramis Freeman ]

Par Ksenia le 16/10/2001 à 18:16:00 (#465286)

Son père prit distraitement le dessin entre ses mains et demeura muet. Elle n'en prit pas ombrage. Elle savait que la mort de Swanee l'avait affecté et que depuis ce jour où il avait appris sa disparition, il n'était plus le même qu'auparavant. Il s'était renfermé sur lui-même et ne communiquait plus guère avec ceux qui l'entouraient.

On entendait que le crépitement du feu dans la cheminée venir troubler le lourd silence. Elle s'éclipsa, sur la pointe des pieds, en direction de sa chambre. Elle défit quelques boutons sur le devant de sa robe comme pour mieux respirer. Elle passa une main dans ses cheveux et commença à retirer, une à une, les épingles de son chignon. Sa chevelure libérée de ces attaches, descendit en cascade sur ses épaules puis jusqu'au creux de ses reins.

Elle se laissa tomber complètement sur le lit et regarda pensivement le plafond.

Aramis retrouvera-t-il enfin le sourire et la joie de vivre?

[ 16 octobre 2001: Message édité par : Ksenia ]

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