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Suite de l'histoire..... :)

Par razael le 23/11/2001 à 12:18:00 (#459074)

Razael ayant quitter le temple ou depuis plusieurs années il suivait les consignes des prêtres se trouvait écrasé de fatigue par une longue journée de marche. Il senroula dans sa cape au bord dun chemin et sassoupis. Son rêve allait l'emmener à l'époque ou il vivait parmi les prêtres.


A cette époque je rêvais aux offices, je dormais à la grand-messe, je passais mes nuits à penser.. Mes seules joies étaient à présent celles des livres. Je prenais grand plaisir à traduire le latin, tout seul, dans ma tête, lorsque j'étais chargé d'une besogne de copie.
Un jour je découvris un ouvrage qui traitait de l'art d'amour, et qu'avait écris autrefois un poète nommé Mithrill. La lecture de ce poème m'ennuya d'abord je ne connaissais pas les lieux, les gens, les femmes parfumées, dont parlais le poète. Mon âme était trop nourrie des préceptes d'Artherk pour que je m'empêche de trouver diabolique toutes les recettes de séduction évoquées par Mithrill. Mais un passage retint mon attention :

" et voici qu'un lit a bien voulu accueillir deux êtres pleins d'amour " puis plus loin... " les doigts sauront que faire en ces endroits où furtivement l'amour trempe ses dards "

" Quand tu auras trouvé les lieux dont le toucher met la femme en joie, qu'il n'y ait honte qui t'empêche de les toucher "

" Tu verras les yeux de la belle luire d'un tremblant éclat, comme souvent les rayons du soleil quand les reflète une eau transparente. Puis arriveront plaintes et murmures d'amour, les tendres gémissements et les paroles qui conviennent à ce jeu "

Les mots en latin dansaient autour de ma tête dans une ronde infernale.

Je ne put résister à l'émotion. Je connut quelques moments pénibles et me crut de nouveau possédé. Je croyais que cette vision et les folles pensées qui l'accompagnaient étaient un tour du démon et que ce livre était l'objet de tentation que m'offrait Ogrimar. A peine avais-je eut cette pensée qu'une violente brûlure me fit choir à terre.

Il se réveilla brusquement toujours enroulé dans sa cape, allongé sur le bord du chemin. Le jour pointait à lhorizon. Il repris sa route à travers l'épaisse forêt. Il s'en allait seul, à grands pas. Son Bourdon l'encombrait, et il le portais sur l'épaule comme on porte une hache. Il vivait dans la forêt comme dans son élément naturel. Les récits des prêtres lui avaient appris à y deviner le grouillement de l'invisible et toute puissante vie, à sentir l'étroite pénétration qui unissait les grands bois de son pays au vaste Océan.

Au temple, on lui avait parlé des grands sanctuaires et cercles de pierres ou enseignaient les plus grands maîtres d'Artherk, et où il irais peut-être un jour ! Mais cette idée ne le tentait nullement. Tout l'étrange monde de la forêt lui parlait d'un voyage vers un au-delà meilleur, mais il ne pouvais accomplir ce voyage ailleurs que sur la terre de ses ancêtres.

Un grand bruit l'arracha à sa rêverie.

Apparut au détour du chemin, un chevalier bardé d'une puissante armure, le flanc ceint d'une longue épée, la lance empennée d'un gonfanon haut dressé dans le vent.
Il n'avait pas la naïveté d'un enfant et n'eut pas peur. Simplement en fils de vilain qui connaissait son rang, il se mit hors du chemin pour laisser passer le chevalier.

L'autre s'il eut été un preux chevalier, rodé aux aventures et sur de sa valeur, n'eut sans doute même pas remarqué sa présence. Mais il avait du être tout récemment ceint de ses éperons, car il ne put s'empêcher de crier :


"Gare vilain ! Fuis loin de moi !"
Ayant le sang un peu vif Razael rétorquait

"je suis sans doute un vilain, mais un chevalier vraiment courtois n'eut pas injurier d'aussi basse manière le fils d'Owin"

Le chevalier s'arrêta.

"Jamais chevalier, dit-il, n'a reçu une insolente leçon. Tu en perdras la vie !"

Il voulut dégainer son épée, mais aussitôt, un coup de bâton l'atteignit au milieu du corps le faisant choir de son cheval. Il se releva furieux, prenant son épée à deux mains. Et ce fut un bien étrange tournois où l'on put voir affronter le fils d'un rustre promis à Artherk et un jeune chevalier plein d'arrogance.
Ce fut le chevalier qui dut s'avouer vaincu. Son épée fracassée par le solide bourdon, son heaume défoncé, à demi assommé, il demanda merci. Il souffrait tant dans son corps, et craignait si fort de perdre la vie, qu'il accepta la pire humiliation de son âme, et demanda miséricorde à un vilain.
Razael prit la parole :


"Va-t-en, personnage plein de fiel, outre gonflée du vent de la vanité, et ne paraît plus sur mon chemin !"

Et pour lui monter de sa qualité, Razael lui avait adressé ces paroles en Latin. L'autre penaud remonta sur son cheval et partit au galop. Le voyant fuir si vite, il fut tout joyeux.

Sa fureur tombée, il s'adonnais au plaisir de rire de tout son soûl et les oiseaux, comme gagnés par sa gaieté, chantaient dans le feuillage au-dessus de sa tête. Ce fut alors qu'une voix forte s'éleva derrière lui. Et il put entendre :


"Je viens de voir commettre, sous mes yeux, deux des sept grands péchés capitaux qui mènent en enfer les humains !"

Razael se retournait et vis un étrange petit homme, a la peau luisante, au crâne chauve surmonter de deux touffes de cheveux qui retombaient sur ses oreilles.

- "qui es-tu ?" Lui demanda Razael !
-"Tu es Razael, fit-il ! fils d'Owin l'Ombrageux, que j'ai connu avant ta naissance"

Il fut impressionné par le ton de sa phrase et le laissa poursuivre.

-" Ce chevalier, qui vint vers toi, à commis le péché d'orgueil. Mais en te conduisant comme tu l'as fait, tu as montré plus grand orgueil encore. Puis tous deux vous vous êtes livré à la colère, qui est aussi un très grand péché. Lui toutefois, est un homme d'armes, un chevalier, et Artherk châtie moins ces péchés lorsqu'ils sont commis par des gens qui guerroient pour sa gloire. Mais toi tu es fils de vilain, même si ton père avait quelques responsabilités au sein de lighthaven. Tu as doublement péché."

Dans les fêtes de lighthaven, il avait coutume de se livrer avec fougue à la lutte. Et l'instant d'avant, en faisant mordre la poussière au chevalier, il avait ressenti cette joie âpre qui s'emparait de lui lorsque il triomphait dans ses combats qui, pour n'être que des jeux, n'en étaient pas moins meurtriers.

Toute sa chair vibrait encore de ce qui lui était apparu comme une affirmation ardente de sa vie. Et c'est pourquoi le discours du petit homme fit un aussi médiocre résultat sur lui.

L'homme continuait :


"Il existe aussi un péché encore plus grand mon ami. Ce péché est une des grandes forces du monde impur. Il pousse les taureaux vers les génisses, les roncins vers les juments et les hommes vers les créatures que certains disent sans âme et qu'ils nomment Femmes. Ce péché c'est la luxure. Ce péché est ditons, le plus doux qui soit à commettre, aussi le démon s'en sert-il pour détourner d'Artherk les âmes, et les conduire à lui. Sans lui le genre humain ne saurait survivre."

Le petit homme s'approcha de lui et pris son médaillon entre les doigts de sa main. Son pouce en effleura la surface, un léger scintillement de lumière rouge vint en recouvrir la surface.

-"mon fils reprends ta route, et retiens mes paroles. Suis ton chemin vers ton destin où avec l'aide de mes frères qui savent forger les caractères pour me servir nous sauverons ton âme pour l'affermir lors du combat."

Malgré tout le respect qu il ressentait pour ce petit homme, il ne fut pas fâché de partir après l'avoir humblement salué, et lui avoir rendu grâce pour ses bons conseils qui, il faut l'avouer lui paraissaient incompréhensible.

Réfléchissant aux propos qui venaient de lui être donner, mais las de parcourir la forêt, il avisait au bord d'une clairière, un immense chêne, aussi grand et noble que ceux dans lesquels enfant il aimait jouer. Il se sentit tout à coup un cur de jouvenceau. En quelques bonds agiles, il escaladait le tronc et s'installa à califourchon sur une des branches maîtresses. Il m'allongeait contre elle et laissa aller son esprit. Une douce somnolence le gagna.

A son réveil la lune brillait, et Razael reprit son chemin.

Tout à coup un cri affreux retenti et attira son attention. C était une voix de femme. Ce cri n'avait rien d'un sanglot cela ne pouvait être les pleurs d'une âme affamée. Elle devait ce débattre, sans doute attaquée par un loup, peut-être un homme.

Remontait à la surface de sa mémoire, l'histoire de deux moines qui furent attaqués par des vilains égarés par la famine. On les avait dévorés après les avoir fait rôtir comme des sangliers. Décidé à empêcher une telle infamie de ce reproduire, il pressait le pas.

Suivant les cris Razael ce retrouva devant une demeure. Il marchait sans hésiter vers la masure d'où le hurlement venait. En approchant il eut la surprise d'entendre des rires et des plaintes se mêler à ce hurlement. Il ouvrit la porte. Devant lui se tenait un géant blond, dont la famine avait marqué les traits sans que la corpulence en fut amoindrie, il maintenait sur un banc un vieil homme dont il approchait les pieds du feu.
Ce vieil homme tourna vers Razael des yeux de cerf aux abois tandis que son bourreau se contentait de le regarder sans manifester de surprise, ni de cesser de ricaner.

A l'autre bout de la pièce, un petit homme aux cheveux et au teins noir tentait de maîtriser une grande et belle fille échevelée, et de la maintenir contre le mur. Il avait remonter le cotillon de la demoiselle, et lil de Razael pour la première fois vit au bas d'un ventre blanc de femme ou le manque de nourriture avait laissé des plis, un triangle noir, ombreuse cachette ou devait se tenir quelques vertigineux mystères. La culotte a demi baissé, l'il fou, haletait le petit homme noir. Que voulait-il faire ? Personne n'avait appris la courtoisie et le respect des femmes à Razael, pourtant a ce moment là il était remué jusqu'au fond du cur par la triste posture de la femme.

Le diablotin remontant sa culotte sauta en arrière et fit un signe de tête à son gigantesque compagnon. L'énorme garçon, qui ricanait toujours comme les idiots de villages, s'avança vers Razael. Il ne recula pas et serra son bourdon entre ses doigts. Lorsque son adversaire tenta de l'empoigner, il se laissais tomber, accroupi, puis comme il est de coutume à la lutte, il s'agrippa à ses jambes et il le culbuta. Plus alerte que lui, Razael se relevait très vite et d'un coup de pied violant le renversa à nouveau. Son adversaire ne cessait de ricaner, tout comme le petit homme qui ne paraissait nullement inquiet. Il avait à faire à forte partie et devais trouver une ruse.

Il saisis à pleines mains un tison ardent que lappliquas rapidement sur le visage du fâcheux. Le géant se redressa, hurlant comme un possédé, le visage dans les mains. Le petit homme noir vit alors qu'ils avaient perdu la partie. Il prit la main de son comparse qui hurlait toujours et ouvrant la porte l'entraîna rapidement au dehors. On entendis encore quelque temps les hurlements du géant.

Le vieil homme était parvenu à se défaire de ses liens et gémissais quand ses pieds touchaient le sol. Razael regardait la fille qui rabattait son cotillon, sans hâte, lui souriant. Il l'admirait, son front blond, son sourire blanc, et son corps souple que la faim n'avait pas enlaidi. Il ne put se retenir de rougir.

Elle lui dit :
" Je suis Anaïs, la fille de ce vieil homme. On me dit belle, on me dit aussi putain. Je ne sais si je suis belle, je sais que je ne suis pas pute, car jamais je n'ai daigné recevoir le moindre don pour l'amour que je donne aux hommes lorsque je les trouve beaux. J'aime le corps des hommes, car je viens d'un pays ou l'on enseigne aux humains l'amour de la vie et non la peur du péché. Les hommes que tu as mis en fuite voulaient savoir ou mon père a mis son or. Le petit homme noir voulait jouir de mon corps. Mais apprends jeune homme, que l'on ne fait pas à une femme ce qu'elle ne veut pas et que bien souvent tel croit prendre alors qu'il est pris. Mais jamais il n'y a de force brute dans l'amour ; il est tout miel et toute douceur. Tu as montrer grande sagesse et grand courage en venant à mon secours"

Il ne pipait mot et il restait planté la ses habits défaits par la lutte

"Es-tu niais, petit merle au bec jaune ?" lui dit-elle
"Tu as le cou et les épaules d'un vilain. Mais tes yeux sont beaux, est ton âme est plus noble que celle des chevaliers qui passent au galop dans nos champs. Je ne sais qui tu es, ni qui tu seras. Mais je voudrais que tu te souviennes, un jour de moi"

Elle s'approcha de lui, effleura ses lèvres d'un rapide baiser. Ce fut comme une brûlure. Razael éprouvait une sensation de vertige et son corps épousa la volonté nouvelle de son âme. Ses mains se posèrent sur ses hanches et déposa ses lèvres sur sa bouche. Il lui semblait que toute son âme allait y passer et une joie dont il n'avait jamais soupçonné l'existence l'envahit.

"Est ce possible que les ténèbres utilise de si douces machinations ?"

" Je vois bien que tu as grandi au temple ! On t'a enseigné que le démon usa de la femme pour perdre le genre humain, et qu'il en use encore pour égarer les âmes. Mais tu es trop jeune tu apprendras à voir la vérité. Eloigne-toi jeune homme, une autre que moite l'apprendra. Adieu"

Elle se retourna et remua les tisons avant de se rapprocher de son père. Razael s'approcha de la porte, tout étourdi, l'ouvris et sorti. Il se sentait étourdis comme lorsquil avait bu trop de vin, ses pensées tourbillonnaient, sans quil ne put se fixer sur une seule. Il songeait à marcher vers Windhowl et se trouver une taverne pour poursuivre ce doux rêve.

A quelque lieu se dressait Windhowl. Il y entrait sans joie, regardant d'un il mauvais les murailles massives. La soif de liberté se fit sentir, sentiment nouveau chez lui, jeune apprenti dans les mains des prêtres d'Artherk jusque là si docile. Mais il faut que je vous dise que, dans son esprit et jusque dans sa chair, ce sentiment se confondait avec la blonde Anaïs.

Il avait en poche quelque monnaie. Et il éprouvait l'envie de se rendre dans une auberge contre lesquelles il avait entendu les prêtres tonner et les prétendre lieu de perdition.

Rien ne distinguait l'auberge des autres maisons, sinon le bloc au-dessus de la porte qui indiquait aux voyageurs que l'on pouvait y boire. Il eut quelques remords a franchir la porte, qui furent bien vite dissiper en apercevant des hôtes qui eux aussi étaient revêtus de l'habit d'Artherk. Personne ne le remarqua, pas même le tavernier qui s'affairait à servir le petit groupe quil avait vu en rentrant.

De leur table s'élevait un chant :


"Nous sommes des Costes, et toujours le serons, gens plus avides de volupté que de l'éternité"

Le sens de cette phrase heurta sa piété et, de plus, il ne connaissait pas la signification de Costes. il demeurait immobile, son regard allait des jeunes gens, passablement ivres en dépit de leur sainte robe, à l'hôte qui servait les buveurs sans modération. Un jeune homme sorti du groupe et alla directement se servir dans un sceau de vin, et avec une expression d'insolence se tourna vers ses compagnons et déclara en latin :

"voici quelque rustaud parfaitement ahuri qui nous regarde comme ce cochon qui avait trouvé une perle"

avant d ajouter :

"Buvons donc à la sottise des rustauds, car elle nous est plus profitable."

Razael s'était très vite rendu compte que l'insolent était de noble famille. On devinait son corps sous sa bure. Un corps élancé, tout noué de muscles comme en ont les hommes rompus aux exercices de chevalerie et à l'art des armes. Aussi son humble origine l'empêcha de lui sauter à la gorge. Ce qui ne l'empêcha pas de lui rétorquer :

"Je suis sans doute un paysan, mais je suis voué à l'église et au service d'Artherk. Et il n'est ni d'un bon disciple, ni d'un homme courtois de tenir de si outrageants propos sur autrui"

"rustaud, grinça-t-il, je vais t'assommer comme un buf"

Létranger se rua sur Razael et un coup de poing terrible l'accueillit. Il tomba et ne bougea plus. Ses trois compagnons s'étaient dressés livides.

"Il a tué Elric Le Gris !" Hurlèrent-ils !
"le rustre a tué Elric"

Les trois hommes et le tavernier s'étaient jetés sur Razael et le ruaient de coups. Affolé à la pensée de son crime, sentant déjà la corde autour de son cou, Razael se laissait faire. Puis par orgueil, il se dégageait, ruant et frappant comme un Ronsin en folie. S'étant relevé, il fit face à ses adversaires. Ce fut une mêlée terrible. Le sang jaillissait des nez meurtris et, sur le sol se mêlait au vin renversé. A demi-assommé par le coup d'un siège que lui avait traîtreusement lancé le tavernier, Il allait s'abattre lorsque une voix ferme lança !

"Assez ! Cessez ce combat de brutaux !"

C'était Elric !

"Jeune clerc, peut être es tu un rustre, mais tu as de l'esprit, et aussi le goût de l'honneur, car au lieu de te laisser faire comme une bête, tu t'es battu comme un brave. C'est d'une langue fielleuse que je t'ai adressée de mauvais propos, et ces paroles, je les regrette fort. Viens, et assieds-toi, c'est à mes frais que tu boiras ton vin"

La soirée fut longue et les bouteilles ne cessaient de disparaître pour réapparaître pleine.

Au petit matin, recouvert de paille dans laquelle la petite troupe avait dormis. Razael et Elric se dirigeaient vers le puit afin de chasser de leurs esprit la brume laissé par le trop de vin.


- Quel est donc la raison de ta présence à Windhowl, cher compagnon ?

Cela arrivait souvent à Razael de ségarer volontairement sur les chemins laissant le sort décider pour lui. Mais il nosait avouer que cette fois cétait le trouble ressenti la veille qui avait conduit ces pas vers lauberge.

- Rien de très précis seulement lenvie de goûter aux parfums délicieux du breuvage que lon trouve dans ces tavernes.

Elric ne put se retenir et il laissa échapper de sa gorge encore chargé de vin un rire généreux.

- Et bien je crois que nous étions alors fait pour nous rencontrer et si tu le veux bien je partagerais encore avec toi mes festins et mes pièces dor autour dune table bien garnie.

Elric comme Razael lavait fait, sinonda de leau froide du puit, après en avoir bu une demi-selle. Puis il sen fut à lauberge manger une soupe. Quelques instants plus tard tous deux se vêtirent.

Elric dit à Razael :


- Laissons dormir nos compagnons. Leur repas est payé, ils ont dans leur escarcelle de quoi poursuivre leur chemin sans mourir de faim, et ils iront là où bon leur semblera. Pour nous, armons nous de notre bourdon, prenons nos livres et marchons vers Stone Crest. Là je pense que tu trouveras à employer tes talents chez le seigneur du lieu.

- Soit, dit Razael mais ne diras-tu pas adieu à nos amis qui ont bien bu, cette nuit, avec nous ?

- Non rétorqua Elric. Ogrimar ou Artherk, ou la fortune, remettra bien un jour sur mon chemin quelquun dentre eux, comme cela sest déjà produit. A moins que la mort ne les entraîne. Ainsi va le monde. Mais assez parlé, marchons !

Les deux gaillards prirent la route cote à cote. Ils prirent un chemin qu senfonçait dans la foret et rejoignirent les bords de la rivière. Cétait un chemin étroit, encombré de ronces, bordes de grands arbres. Puis le chemin sécarta de la rivière, et les deux compagnons gravirent une petite butte dénudée. Le clerc et le mage aperçurent, au delà de la foret les hauts murs de Silversky.

Nous ne sommes plus qua une heure de marche du château de Yann.. dit Elric

Ils se hâtèrent, et après une heure de marche arrivèrent au château de Yann.

Lorsque Razael franchit la petite porte qui donnait accès à la cour intérieure, après avoir passé le ponceau, Razael eut dabord une sensation de malaise. Cétait la première fois quil pénétrait dans une demeure seigneuriale. En lui frémissait alors le sang du fils dOwin, qu savait que son sire avait droit de vie et de mort sur son corps. Mais ce jour là, il se sentit très vite rassurer par sa robe de clerc et par la protection de ce mage. Les deux jeunes gens furent accueillis par une dame très haute de taille, maigre comme une nonne en carême, et dont le visage fripé, le nez crochu, lil dur, révélaient une virginité aussi sainte quéternelle. Elle grimaça un sourire lorsque Razael se nomma, se présenta elle même comme Dame Claire sur du seigneur Yann, et gouvernante de la place.
Elle invita à la suivre.

Les deux hommes furent introduit dans la salle du donjon. Yann se trouvait a table, il invita Elric et Razael a prendre place près de lui sur un banc. La chambrière prit un tabouret et elle appuya langoureusement son corps contre celui de Yann. Yann eut un rire content, épais , et se mit a lui caresser les cheveux, quelle avait noirs et touffus. Sa main vint se poser sur le sein de la jeune femme, qui enfouit dans lhabit de Yann son visage rouge de plaisir. Yann gloussa daise, Razael et Elric ne disait mot. Brusquement une voix sèche séleva.


- Seigneur Yann, mon frère soyez honni pour votre conduite ! laissez là cette chambrière folle de son corps. Sa place est , en ce bas monde, dans la couche de paille dun palefrenier.

Ainsi parlait Dame Claire ! dressée devant la table son maigre corps drape dune robe noire la bouche tordue par la haine. Elric dit doucement a razael en latin langue que Yann nentendait pas :

- La méchanceté est le propre des femmes qui ne jouissent pas du corps de lhomme

Dame claire sinstalla à table. Elle ordonna a un garçon de remporter le broc de vin quil avait apporte, et de le remplacer par un broc deau.

- Vous buvez trop mon frère, fit elle. Tous les soirs vous etes ivre. Quand a messeigneurs les clercs, leau leur conviendras mieux. Ne sont ils pas habitues a cette boisson en leur couvent ?

Razael cru quElric allait cingler la vierge de quelques propos narquois pour ne pas avoir remarquer que prêtre il nétait pas. Mais il se contenta de sincliner en souriant. Puis il parla en latin à razael :

- Tu vois cette hideuse demoiselle régente tout ici. Le sire du lieu est un ivrogne que je trouve chaque année un peu plus gras. Il ne prétend plus rien et ne guerroie plus. Mais il vaut mieux ne pas le fâcher. Et cest a Dame Claire quil te faudra plaire. Parle beaucoup en latin, donne toi la discipline, et veille tard, ou du moins fais en sorte quelle le croie. Le soir au coin du feu ne dis jamais contes damour mais toujours parle de la vie dArtherk et de ces principes. Montre a son neveu le latin mais point trop, vois si la nièce ne serais point de ton goût, et propre a te faire homme. Naie pas de scrupule a prendre son corps si tu ne le fait dautre le prendrons. Mais le repas se termine allons dormir. Demain je tindiquerais ou trouver une personne près dici, dont tu nauras qua te louer.

Les deux hommes quittèrent la table prétextant la fatigue du voyage et se rendirent dans leur chambre.

Razael, à qui lon avait donné une petite pièce garnie dune paillasse, comme il sied à un clerc, dormit peu cette nuit là. Le lendemain Razael et Elric senfoncèrent au grand trot dans la forêt. A près dune lieu de là, ils arrivèrent dans une clairière où était construite une maison de bois. Les deux hommes descendirent de cheval, attachèrent leurs montures à un arbre, et heurtèrent à la porte. On leur ouvrit. Ils se trouvèrent en face dun grand homme chauve, au regard bleu et fier. Quand il vit Elric, il sourit et lui ouvrit les bras.


- Entre Elric, entre très cher avec ton compagnon.

Dans la pénombre de la maisonnette sans fenêtre Razael devina les formes des armures dont lui avait parlé Elric. Il vit aussi les épées, les lances et les écus suspendus au mur. Arthus leur fit prendre place sur des tabourets quil avait probablement fait lui même.

- Dit moi un peu de ton être et les raisons de ta visite Elric !

- Sire Arthus , ce jeune clerc qui maccompagne est mon ami. Il ma donné sa confiance. Il est le fils dun paysan et na quitté son village que pour rentrer au service dArtherk. Il sait bien le latin, mais sa robe de bure lui pèse, et il désire fortement partir en quête de la vive amour. Mais il me faut le quitter, et le laisser en la demeure de du seigneur Yann . Il nentend rien aux armes et veut affronter la vie. Son corps est fort comme celui dun bûcheron, fait lui instruction, je sais que par vous il sera bien instruit.

- Jaurais grand plaisir à enseigner à ton compagnon les plaisirs et les dures joies de la joute, et de lépée et de la lance. Mais sa robe me semble bien mal porte.

Arthus chuchotta pour Elric

- Est til dévoué à Artherk ton jeune compagnon ? Son allure et le fait quil se soit joint a toi me laisse supposer le contraire.

- Il est plus avide de vie que de rendre grâce à Artherk sa robe nest en soit quun passeport capable d ouvrir bien des portes, tout comme la mienne.

- Quil vienne le matin en ma foret, sur son cheval. Et nous combattrons jusquà ce que nous soyons extenués

Elric lui dit mille mercis. Les trois hommes sortirent de la maisonnette. Le soleil avait décidé de se faire beau, comme pour saluer le renouveau de son uvre. Une fois de retour au château. Un palefrenier prit les chevaux à la bride et les conduisit à lécurie. Razael avait limagination vive et il se voyait déjà semblable a ces preux dont lui avait parlé les contes. Il riait de joie, et il fallut quElric lui rappela doucement quil était clerc pour quil se calma.
Les deux jeunes hommes entrèrent en la grande salle. Le sire Yann leur adressa un regard chagrin. La bonne nétait point près de lui. Dame Claire se tenait, plantée là , toute roide devant lui. Il était clair quelle lavait encore durement gourmandé pour sa conduite. Bientôt entrèrent un jeune lourdaud quon présenta a Razael comme le fils du seigneur, et une pucelle aux yeux baissés, drapée dans une longue robe, et dont la guimpe laissait voir les long cheveux roux, qui coulaient sur ses épaules en grandes boucles flambantes. Elle salua avec modestie les deux clercs, qui , eux mêmes tenaient les yeux baissés.


- Cette filles rousse pourra te donner bien du plaisir,

Elric dit à Razael en prenant un ton grave de sorte quon put penser quil s agit là de pieuses paroles prononcées en latin. On se mit a table et déjeuna vite.

Apres le repas, Elric demanda congé de prendre son chemin. Yann lui fit don dune jument. Razael le cur serré laccompagna jusquà lorée du bois. Elric se retourna.

Laisse moi ici, ami. Il est temps que lun et lautre prenions chacun notre chemin. Il ny à que deux jours que je suis entrer en ton monde. Retourne au château et vis là-bas ta vie. Ouvre ton corps au plaisir, ton esprit à la poésie, durcis tes bras pour défendre ton être. Ne sois pas triste de me voir partir, car sûrement tu regretteras de mavoir trouvé sur ton chemin.

Il frappa du talon son cheval et disparut au galop dans la foret.
Razael revint seul au château. Il allait y vivre un printemps triste et sans les enseignements de chevaleries darmes quil prenait chaque matin. Il eut sombré dans le chagrin noir et sans nom. Razael montrait a lire et enseignait les rudiments du latin au jeune Guillaume, le fils du seigneur. Hélas il se révéla aussi plein d esprit quun veau. En vain Razael essayait-il déveiller son intérêt en lui faisant récit des jolis contes. Mais il avait la joie, lorsquil contait de voir Isabeau lever vers lui son frais visage semé de son et les deux taches claires de ses yeux se tournaient vers le clerc avec une muette admiration. Razael sentait quil plaisait a la rousse demoiselle. Le jour des messes il assistait le chapelain.
Mais des le début du jour il courrait vers la maisonnette ou sir Arthus lui enseignait tout son art. Un jour alors quil se trouvait en compagnie de son maître darmes celui ci lui tiens un discourt :


- jeune ami il nest pas bon que les chevaliers ne soccupe que de guerre. Damour aussi doivent-ils se soucier, et de la belle poésie qui le chante. Mon ami le harpiste viendra me faire visite au soir du jour dartherk. Jamais je nai oui un homme sachant si bien conter. Viens me voir ce soir là, et tu lentendras deviser des hauts faites du temps jadis. Toi qui entends si bien le latin, tu sauras, jen suis sur, priser les beaux récits quil dit

Le jour dartherk razael déjeuna, fit a guillaume sa leçon. Il lui parla du chevalier Enée, sans que le jeune sire daignait lécouter. La rousse demoiselle, qui travaillait à une tapisserie, dans la grande salle, ne perdait pas une des ses paroles. Razael était vêtu de chausses de cuir, de braies de cuir maintenues par un large ceinturon et les épaule recouverte dune longue étoffes noire tombante quil préférais a sa robe de bure. Il était assis au bout de la table, un livre ouvert devant lui. Isabeau lobservait a la dérobée, et elle le trouvait beau. Il parlait dune voix mâle et ferme, accompagnait ses paroles de gestes de la main, et gardait son il bleu fixé sur un invisible lointain ou la fille entrevoyait les personnages de son récit. Razael eut bientôt terminé sa leçon. Il monta son cheval en s en fut vers les bois.
Sire Arthus le fit entrer. Un grand feu flambait dans la cheminée. Un homme était près d elle, assis sur un tabouret. Il se leva a l entrée de Razael et salua courtoisement le jeune homme. Cétait un grand vieillard, aux long cheveux blancs, à la barbe abondante. Il souriait mais son il bleu restait grave.
Mithrill. Hocha la tête, s assit et pris sa harpe, dont il fit jouer les cordes. Puis il se mit a tirer des accords qui émurent Razael. Tout un pays lointain, inconnu, immense, s ouvrait devant ses yeux ; et le regard rêveur de Mithrill.. semblait aussi parcourir cette contrée sans nom, aussi vaste que son esprit. Il commença en latin, un beau conte que sire. Et razael ouient avec recueillement.
Mithrill ayant terminé Razael lui fit mille compliments et remercia sire qui lui avait permis de ouïr un si beau conte, puis il sortit dans la clairière. Razael monta à cheval, et s en alla au pas. Il nétait point presse dy arriver, tant il se plaisait aux songes que le barde avait éveillés en lui. Il avait cessé d être fils dOwin le jour ou il avait rejoint les serviteurs dArtherk
. Et puis le jour où il les avait quitté, il n y avait pas si longtemps, il ne se sentait plus clerc. Quallait-il devenir ? ni vrai parents, ni fief, ni protection le mieux était de rester au château ou il avait un toit, et le manger. Il y avait aussi les yeux doux dIsabeau et il commençait a y songer.

Il pleuvait a torrent a cette période et Razael revenait tout crotté des ses leçons darmes. Nettoyant ses habits et son cheval il vit venir a lui la rousse pucelle a lil clair qui le salua courtoisement.
Razael déclara en latin mais a haute voix :


- Quelle est jolie cette fille et quil me plairait de gésir contre elle nu à nue dans un lit.

La demoiselle recula et baissa la tête :

- Je crains, messire clerc , ditelle , davoir entendu ce que vous avez dit. Cela ne sied guère a un homme qui porte une si honnête robe de bure. Apprenez sire razael, que jai oui les leçons que vous avez données a mon frère. Si celui ci nen a guère profité, n ayant pas beaucoup plus desprit que les sangliers quil pourchasse, je ne suis point, quand à moi, si sotte, et jentend maintenant le latin.

Elle leva vers razael son visage. Isabeau souriait et rougissait a la fois.

- Si vous vouliez, sire Razael me donner quelques leçons, que je puisse à mon tour fui par lesprit ce triste donjon, voyager de par le monde et de par le temps, grâce aux belles histoires que vous contez dune langue si avisée ?

Razael ne se démonta pas. Elle était debout prés dun grand tas de foin, son corps mince, drapé dune robe bleue, et ses longs cheveux roux tombaient sur ses épaules. Elle leva vers Razael un il tendre, et rougit. Il lui prit hardiment la main, et la serra avec force. Elle fronça les sourcils, une ombre de colère passe sur son visage.

- Vous me faite mal, messire Razael, dit-elle. Ce neut point faire fait par un chevalier ! mais ma ton dit que votre père est un gueux qui travaille la terre, courbé sous la volonté des clerc du temple.

Razael rougit a son tour, et de toutes ses forces, il la gifla. Elle sabattit sur le tas de foin, étouffant les sanglots qui létranglaient. Razael se demanda sil allait céder à la colère ou a la peur. La colère lemporta et il gronda :

- Vilain jétais, mais clerc je suis, et les clercs ne seront jamais les membres de votre famille, qui ont moins desprit quun pourceau. Toute votre sottise sest montrée dans vos paroles. Restez qui vous etes, je serais qui je suis et vous ne pourrez jouir de mon corps, qui mappartient comme mon savoir.

- ne suis-je point belle ?

Razael haussa les épaules, sourit, et vint sallonger près delle. Ils restèrent quelques temps sans bouger.
Razael enlaça Isabeau et la baisa longuement sur les lèvres. Puis il troussa sa robe et lôta. La jeune fille ferma les yeux, dissimulant son brillant regard. Ses joues flamboyaient comme ses cheveux. Razael avait le corps tout chaud. Lodeur de la sueur se mêlait à celle de lécurie et au parfum des foins, et cétait là lodeur de la vie dans sa splendide animalité. La pucelle frémissait sous ses caresses. Il essaya plusieurs fois mais son inexpérience le gênait, et ses assauts naboutirent point. Inquiet, il craignait la raillerie. Mais la rousse fille ne raillait pas. Elle tenait ses lèvres rivées à celles de Razael, et nouait son corps au grand corps blanc de lhomme. Enfin, dun rude coup de reins Razael Connut le plaisir de la chaleur. Et la pucelle qui cessa de letre connut une brève douleur. Ils se reposerent lun pres de lautre. Isabeau souriait a son vainqueur quavaient envahi dabord la joie et lorgueil, mais quune sourde inquietude commencait à pénétrer. Cest quil songeait aux suites possibles de son acte


to be continue ...

[ 23 novembre 2001: Message édité par : razael l'ombrageux ]

Par **Brume** le 23/11/2001 à 12:30:00 (#459075)

Waaaaah

Par razael le 23/11/2001 à 13:07:00 (#459076)

ceci est donc le debut de mon BG comme je l'ai dis je fais une place a qui veux dans mon histoire. Il n'y a qu'a me demander de changer le nom du personnage "fictif" pour y mettre le votre.

pour ce premier jet sont disponible
- Arthus
- Dame Claire
- Yann
- Isabeau
- mithrill...

bonne lecture :)

PS: indiquez moi par MP si j'ai oublié de corriger des mots, à force de bosser dessus je vois plus rien. :)

bisou Brume :) :)

[ 23 novembre 2001: Message édité par : razael l'ombrageux ]

Par Lilith Vampyr le 23/11/2001 à 13:10:00 (#459077)

*attrappe Razael**le ligotte devant son clavier, main libre**apporte café, clope, chocolat, gateaux bref tout ce qu'il faut**lui fait un gros bisoux*

Tu continues la jolie histoire dis ?

MAINTENANT

Par Ksenia le 23/11/2001 à 15:14:00 (#459079)

Un des meilleurs textes que j'ai lus jusqu'à présent sur ce forum.

Et bien évidemment...j'attends la suite de cette histoire ...je piaffe d'impatience

Par barkive le 23/11/2001 à 15:28:00 (#459080)

superbe !

Par entropie le 23/11/2001 à 15:32:00 (#459081)

*attends la suite aussi*

*la lira en avant-premiere*

Par razael le 23/11/2001 à 19:52:00 (#459082)

merchi a vous :)
ca fait du bien :) :) dans quelques jours la suite :)...

Par razael le 23/11/2001 à 22:21:00 (#459083)

quelques lignes de plus.....

Par **Brume** le 23/11/2001 à 22:31:00 (#459084)



En plus, ca passe trés bien avec la musique de Lord Of the Rings

Par Lilith Vampyr le 24/11/2001 à 1:09:00 (#459085)

ben qd meme

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