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De l'histoire de ma vie...et de ma mort.

Par raker le 7/10/2001 à 2:35:00 (#427257)

--hrp--
---préambule---

petit rapel de mon BG :

Cliquez la

---fin préambule---

NB : J'ecris ce texte a la premiere personne parceque...
je le vaus bien...

--RP--

J'ai a ce jour 23 ans, voilà que j'ai quitté le hameau qui m'a vu naître et qui m'a vu assassiner mes géniteurs depuis deja 3 années.
Ces 3 années se sont écoulées bien vite, le manque de travail et l'absence d'humanité autour de ma personne aidant...
Après être donc parti, j'eus une vie d'errance, me nourrissant de l'air du temps et de la nourriture que je pouvais extraire de l'éther ambiant.
Je voyageais de villages en villages, sans jamais m'arrêter dans aucun d'eux,
la peur de rencontrer des personnes dotées de chair et d'un esprit vil était bien trop grande.
Je m'arrêtais tout au plus quelques minutes afin de m'acheter de quoi me restaurer et poursuivre jusqu'a la cité suivante.

D'une manière insatiable, j'assistais toujours avec autant d'intérêt au exploits des différents mages que je rencontrais,
afin de les imiter au mieux par la suite pour servir mes propres dessins.
J'ai visité maints villages de cette manière,
marché sur de nombreux sentiers et exploré maints endroit ou tout ce qui est homme ne voudrais pas y mettre les pieds.
J'ai rencontré dans ces endroits diverses créatures, toutes n'étant pas forcement maléfiques, certaines m'enseignèrent leur philosophie...

Ainsi tour a tour je me pris a croire en brehan, en douter de son existence,
a remettre en question la mienne et suivant les personnages que je rencontrais mon attitude variait.
J'apprit ainsi l'existence de diverses endroits, ou étaient entreposés ce que les aventuriers appellent communément des trésors,
mais que mes compagnons d'infortune préfèrent généralement appeler des reliques.

Ayant ainsi passé 3 années, mon esprit fini par se demander ce que devenait cette "civilisation humaine" car,
plus le temps passait, et moins je m'aventurais dans les cités humaines.
De cet initiative de mon ego, je retournais vers ceux de ma races,
disant pour un temps au revoir a ces êtres qui m'avaient adoptés sans questions aucune et qui ne savaient presque rien de mon passé.
Une fois arrivé a la cité la plus proche, je me rendis a la taverne,
lieu de prédilection pour les aventuriers et les guerriers ou les amitiés sont aussi facile a créer que la rivière a d'aisance a suivre son lit.
Je me trouvais ainsi quelques brehanites fort sympathiques,
et peu regardant sur mon identité, avec qui passer quelques jours pour partir en quête de quelques aventures mémorables.

Quelques jours plus tard, j'etais dans le fond d'un donjon,
regardant un mur qui inlassablement refusait de nous laisser l'accès au contenu de la pièce qui se trouvait derrière.
Cette même aventure dut se répéter plusieurs fois, les diverses lieux que nous visitions se ressemblant tous plus ou moins dans ma tête,
je me lassait vite de ces aventures presque trop facile bien que le butin fut toujours plaisant a acquérir.

Comptant, a la base, passer quelques jours voir quelques semaines avec ces brehanites, je me trouvais rapidement a quelques mois de notre rencontre,
je les avais suivit dans les terres du sud ou je réalisais un soir devant une splendide jeune femme dansant dans une taverne pour aventuriers aisés,
que je ne pouvais résolument plus les suivre, que cette activité me lassait et qu'il me faudrait rapidement trouver une autre occupation.

Je les quittais donc non sans mal car ils étaient malgré tout très amicaux et quelques part avaient quelque peu besoin de mes talents de mage...

Je restais donc dans cette ville du sud, il y régnait pour moi une chaleur bien trop insupportable,
que je compensais via diverses sorts que m'avaient appris diverses mages croisés le long de mes perigrinations.
Les plaisir pour moi étaient nombreux dans cette ville qui, ne servant l'intérêt que de l'argent, m'avait accueillie a bras ouvert.
Je m'adonnais librement au plaisir du sexe et de l'alcool mélangé a des plantes locales,
visant a stimuler quelques sens de mon être qui a petite doses étaient devenues, avec le temps, fort agréables.
Jours après jours je dilapidais ma maigre fortune qui durant plusieurs mois s'était amassée dans mes poches,
les catins de la bourgade m'étaient toutes dévoués car je ne regardais pas a la dépense de ces denrée qui n'étaient pas si rares en ce monde.

Une fois ma fortune épuisée, celle-ci m'ayant tout de même fait vivre durant plusieurs mois,
peut-être années je ne saurais dire, les drogues m'ayant fait perdre la notion du temps,
je quittais donc cette ville sans regret ou j'envoyais tout de même volontiers les voyageurs croisés en partant.
Je continuais alors ma route telle que je l'avais laissée quand j'avais quitté mes compagnons,
elle serpentait vers le sud et le climat devenait plus chaud mais mon corps s'y était habitué depuis le temps,
j'avais aussi appris quelques rudiments de survie dans ces contrées arides mais non désertes,
qui me permirent de déjouer les plans que la mort entreprenais sur ma personne.

En chemin, a ce qui pourrait être assimilé a une oasis dans un désert, je rencontrais un être étrange,
il se présentait comme artiste-barde mais, il avait tout les talents d'un détrousseur de bourse et d'un voleur émérite,
il m'offrit de faire mon voyage avec lui ce qui n'étais pas dénué d'intérêts,
surtout en cette période ou je marchais sans réellement savoir ou mes pas me conduisaient.

Il m'emmena ainsi a la rencontre d'un peuple vivant dans d'étranges cavernes creusées a la main et qui vivait dans ces contrée en toute quiétude.
J'y fis la rencontre de ce que l'on peut assimiler a un mentor pour ce compagnon d'un temps,
il m'offrit l'hospitalité en échange de l'apprentissage de quelques rudiments de magie,
visant a les aider a vivre un peu mieux dans cet environnement vraisemblablement imaginé pour abriter les morts...
Ce peuple était libre et sans contrainte mais avait une connaissance parfait du monde et de ses aléas,
je m'y sentais bien, et j'y logeais donc cette fois ci pour 6 longues années...


---fin chapitre 1---

[ 07 octobre 2001: Message édité par : raker ]

[ 09 octobre 2001: Message édité par : Camus ]

Par raker le 7/10/2001 à 19:25:00 (#427258)

*fais remonter en prevision du postage de la suite*

Par Arcken le 7/10/2001 à 19:28:00 (#427259)

Dragueur inveteré!!!!!!!!! comment ose tu!!!!!!!!! grrrrrrrrrr!! tu oses me piquer ma place!!! je te défie!!

euh... sinon, j'attends la suite

Par raker le 8/10/2001 à 1:34:00 (#427260)

---HRP---

Arcken t’excites pas, je n’ai jamais fait de duel, je n’en fais pas et n’en ferais jamais.
Les duels sont fait pour ceux qui pensent avoir de l’honneur et pour les imbéciles en mal d’action...
Surtout que personne ne le prenne a son compte, c'est simplement une question de philosophie :)


---RP---

6 année, le temps passe bien vite quand l'envie de vivre vous manque...
J'ai oublié de mentionner le nom de ces gens, ils se font appeler les Shadrim, leur chef se nomme Iquedal, il est d'une sagesse rare en ce monde.
A ses cotés j'apprit la science de la méditation, l'art de la sculpture que je maîtrisais, malgré mes efforts, bien mal.
Il me fit découvrir cet endroit qui semble pourtant si désertique de prime abord et qui si on le connais,
recèle une quantité de secrets inavoués tel ces rats creusant chaque soir une nouveau trou pour se blottir parmi les nombreuses mains de la terre,
mère nourricière pour ces animaux, et dormir paisiblement sans se soucier de l'extérieur.
Je découvrais ainsi une nouvelle manière de vivre, j'etais en parfaite harmonie avec mon esprit et mon corps ne s'était jamais porté aussi bien.
Pour la première fois de ma vie je me sentais libre, non pas de faire ce qui pourrait me passer par la tête,
libre de vivre, vivre chaque instant en savourant amoureusement le son du vent dans les arbres ricochant sur les branches sèches et allant fouler le sol arides en chantant une musique mélodieuse qui,
dans mes oreilles, sonnait comme le chant des sirènes pour les marins qui quittent le port et laissent derrière eux femmes et enfants.
Durant ces année j'eus une vie des plus chaste, je ne buvais pas d'alcool, les Shadrim n'en consommaient pas, ni n'en produisait d'ailleurs.
Les caravanes marchandes étaient rares dans cette contrée et il arrivait pourtant que quelques aventuriers finissent par échouer dans ce bled,
au confins du monde connus, et qui étaient bien heureux de trouver un endroit ou se reposer et se nourrir sans quoi il seraient, tous sans exception, morts de faim, soif ou fatigue.
Mes journées étaient rythmée par les allées et venues du soleil, au réveil nous allions, par paires, récolter l'eau qui jaillissait exclusivement au lever du soleil.
Puis venait rapidement l'heure de la méditation a laquelle je m'adonnais avec le plus grand des plaisirs,
le soleil étant bien trop agressif au dehors, nous prenions le temps qu'il nous fallait pour être en phase avec l'éther et toutes les énergies qui composent ce monde.
Un peu avant la tombée de la nuit, nous sortions regarder le coucher du soleil et préparer le repas,
les Shadrim n'ayant que peu de ressources et victuailles, ils ne prenaient qu'un seul repas par jour, chose a laquelle je m'habituais relativement vite.
Cette vie me plaisait et je me sentais parmi ces gens comme si j'etais destiné a vivre parmi eux.
Mais Iquedal était vieux et malgré toutes ses connaissances il ne pouvait pas ralentir l'inexorable marche du temps sur son corps,
bientôt il vint a mourir, et sans cet être qui m'avait tant appris je me sentis comme poussé a partir par un vil démon qui prenait plaisir a torturer mon âme et a semer des obstacles sur mon chemin.

De cette façon, je repris la route non sans mal en direction des terres de l'est ou habitaient,
selon une vieille légende, une peuplade vivant dans de grands arbres massifs et qui n'avaient pour seul occupation que de se divertir et d'entretenir les arbres dans lesquels ils vivaient et qui les faisaient vivres.
Je marchais plusieurs jours, toujours vers l'est, je traversais en chemin diverses marécages et forets, qui n'étaient jamais bien grand mais posaient toujours un obstacle certains sur ma route.
Les sentiers que je suivais traçaient de longues lignes droites dans des plaines verdoyantes au dedans desquelles vivait une flore qui m'était inconnue et qui,
ne semblant pourtant pas menaçante, ne m'inspirait pas l'envie de les aborder d'avantages que du regard et de loin si possible.
Ainsi j'arrivais a cette foret de légende ou ces être étaient censés m'accueillir comme l'un des leurs et nous fêterions ensembles mon arrivée.
Devant moi se dressait une porte, grossièrement taillée dans ce qui ressemblait a des arbres, elle était gigantesque et devait bien faire quatorze ou quinze fois ma hauteur.
Du haut de cette portes un individu m'interpella, me demandant qui j'etais et pourquoi j'etais la.
Je lui répondais alors franchement que j'etais un simple voyageur en quête de mystères et que,
les histoires qui circulaient de par le monde m'avaient attiré ici pour faire leur connaissance,
je lui dis aussi que j'etais mage, brehanite, et que je ne cherchais que la paix.
Cet être me regarda longuement du haut de sa porte, esquissa un léger sourire et lâcha quelques mots a quelqu'un qui se tenait en contrebas de sa personne,
vraisemblablement de l'autre coté de la porte.
J'entendis un rire sournois et vis le petit être partir en sautant de son estrade.
J'attendis longtemps, une heure peut-être deux, au bout de ce laps de temps je compris que je n'étais sans doutes pas le bien venu dans ce pays et qu'il me valait mieux partir avant qu'on ne me chasse par la force.

Je me retrouvais, une fois de plus, dans la taverne de la cité la plus proche,
j'avais dans l'idée que les multiples tavernes disséminées de par le monde étaient en fait le centre de mon existence et que je serais, toutes ma vie, attiré vers elles.
Me réveillant le lendemain, après avoir digéré les quelques chopes d'hydromel ingurgitées durant la nuit,
je repensais a mon constat de la veille et compris que ces mêmes chopes avaient aidés a l'avènement de cette théorie, certes réaliste, bien stupide.

Ayant vécu plusieurs années sans avoir besoin du moindre sous, j'avais les poches pour le moins vides et mon ventre l'était tout aussi...
Ainsi en écoutant le tavernier discuter j'apprit que le notable local cherchait un érudit dans les arts de la magie pour l'aider de diverses manières,
j'allais donc d'un pas décidé vers l'habitat de cet homme.
En passant je vis un chevalier, habillé d'une armure rutilante, donner de quoi subsister au orphelins locaux,
si ce que j'avais entendu était exact il s'appellerait Karlin Krieg, mais son nom m'importait peu durant ces heures de famine.
Après l'entrevue avec le sus-dis seigneur, il m'embaucha pour lui servir d'homme a tout faire,
mes taches allaient de simple garde repoussant les mécontents au travail écris car la paperasse s'empilait par dessus les épaules du pauvre homme et il ne pouvait faire toutes ces taches a lui tout seul.

Je gagnais bien ma vie mais mon sentiment de solitude me manquait terriblement et je partis quelques mois plus tard.
En partant je réalisais que j'avais quitté les Shadrim depuis déjà 4 ans et que ma vie semblait pourtant bien courte.

---fin chapitre 2---

[ 08 octobre 2001: Message édité par : Camus ]

Par raker le 8/10/2001 à 17:35:00 (#427261)

*passe pour laisser un mot*

heu si ca vous plait dites le, et si ca vous plait pas dites le aussi, ca sert a rien que j'ecrives pour le vent...
toute critique est bonne a prendre du moment qu'elle est constructive :)

pour les interessés je laise mon icq et mail :)

100446049
nclrkr@aol.com

PS : attention pas de réponse RP, je passerais par dessus au char d'assaut :p

Par septimus le 8/10/2001 à 19:04:00 (#427262)

Donc, pas de réponse Rp ;)
Je trouve ça très bien, cette vie d'aventurier qui se laisse porter par la vie...
Bravo Camus, continue :)

Ljd Septimus

Par RedKali le 8/10/2001 à 23:53:00 (#427263)

*lit attentivement toute l'histoire, attend la suite avec impatience*
Il est toujours bon d'en connaitre plus sur ses freres... *sourit*

Par raker le 9/10/2001 à 0:02:00 (#427264)

pom pom pom
je comptais faire entre 5 et 10 chapitres mais j'en ai ma claque donc tout ceux qui ont lut les 3 premiers vont enfin savoir ou je veus en venir et je le posterias ce soir...ou demain matin :p
hum plutot ce matin vu l'heure, enfin bon, jm'en va finir d'ecrire tout ca

Par raker le 9/10/2001 à 1:22:00 (#427265)


Voilà, j'écris ces parchemins alors que je continue ma route.
J'ai visité moult pays et divers villages, rencontrés des centaines d'être, toutes races confondues.
J'ai pactisé avec le mal quand je le devais et sans le dire j'ai, malgré ma religion, plusieurs fois usé de nécromancie pour me sortir de situation périlleuses.

Ma vie arrive a son terme et je ne puis plus voyager sur de longues distances.
J'ai participé a des guerres, conduis des hommes au champ de bataille dont ils ne sont pour la plupart jamais revenus.
Mes mains sont tachées du sang de milliers d'êtres, que ce soit par moi-même ou par procuration.

Je vis maintenant reclus loin dans une montagne, un sort d'illusion empêche les contrevenant d'arriver jusqu'à mon antre.
Vous devez sûrement vous demander quel âge j'ai, hé bien j'ai 56 ans ce qui, pour moi, semble être une éternité.
J'ai de nombreux regrets arrivé a ce stade de ma vie.
A commencer par ne jamais avoir eu de compagne, j'ai beaucoup joué les jolis cœur parmi ces dames mais n'ai jamais conquis l'une d'elle.
Un autre regret est la conséquence directe du premier, sans compagne point de descendance, je ne sais si je les aurais bien traités mais j'aurais tout de même aimé en avoir.

J'ai beaucoup menti durant ma vie, le principal mensonge étant ma soi disante haine envers les seraphes qu'ils soient d'artherk ou d'ogrimar.
J'ai toujours beaucoup aimé être en marge et l'occasion était bien trop belle pour ne pas la saisir.
En fait je leur suis plus indifférent qu'autre chose, je les vois se pavaner avec leurs grosses ailes encombrante, je ne regrette pas de ne pas en être un, mais le mensonge de toute une vie commence a peser sur ma pauvre carcasse.

Ainsi je vis reclus, loin de tout, j'ai délaissé la civilisation qui m'a fait vivre et qui m'a subit plus qu'elle ne m'a aimé.
Je n'ai quitté personne en venant vivre ici, pas d'amis, pas de famille, tout au plus quelques compagnons de voyage ou corvée qui sont encore vivants par miracle sans nul doute.
Je suis las d'écrire ce parchemins, je vais donc y mettre un terme, je ne souhaite rien, je les ai surtout écris pour moi même pour me remémorer ces instants de vie qui semble globalement bien remplis.


Il est étendu sur un lit de paille qui lui semble confortable.
Il tend sa plume vers son encrier et signe au bas du dernier parchemin.
Son geste est lent et précis, il prend plaisir a écrire son nom ainsi que toutes ses courbes.
Il a le regard vague, comme porté sur le passé.
Soulevant sa plume, il l'essuie consciencieusement et la dépose a la gauche de l'encrier qu'il ferme par la même occasion.
Les parchemins entre ses doigts, il les regarde sans les lire, soupèse dans son esprit ce qu'ils représentent.
D'un geste toujours aussi lent, il les dépose sur sa table, il a un air ravi sur le visage comme quand on finit un travail trop longtemps esperé.
Il a froid, il ravive le feu avec un sort et s'allonge sur son lit, tirant la couverture par dessus ses épaules.
Le sommeil viens rapidement et, sans avoir de raison valable, il se met a rire, un rire comme il en a tant eu durant sa vie, un rire cinique et amusé.
Il ferme alors les yeux, respire lentement et s'assoupit.
Quelques minutes plus tard son souffle se fait plus léger, assez léger pour ne pas troubler le déplacement de l'air, assez léger pour ne plus exister.
Au dehors de la caverne la paysage est gris, les villages sont lointains et la plaines est silencieuse, il neige doucement mais il ne fait pas froid, le vieil homme est allongé prés du feu, il ne bouge plus, il est mort.

Par Karlin Krieg le 9/10/2001 à 6:33:00 (#427266)

Je l'ai vu... Non, pas vu...je l'ai su...
Vision ou rêve, hallucination ou perversion de l'esprit...quoiqu'il en soit je me mit en route au beau milieu de la nuit sans vraiment savoir pourquoi.
Je chevauchais de longues heures durant sur des routes que je n'avais jamais emprunté mais que, bizarement, je reconnaissais. Il en était de même de chaque colline que je dépassait, chaque montagne que je laissais derrière moi, chaque forêt que je traversais.
Quelle étrange sensation que de se faire guider par un caprice de son esprit.
Je mit finalement un pied à terre. D'un pas ferme, je prenais la direction de cette entaille dans la roche.
Oui...c'est bien ici...
La caverne m'offrait une sensation de quiétude et de sureté tout à fait inattendue. En son fond je pouvais distinguer de vacillantes lueurs lecher les sombres paroies de la grotte. Ainsi donc quelqu'un vivait ici...
C'est en m'approchant encore plus que je fis ma macabre et ôh combien douloureuse découverte.
Ainsi c'est ici que tu te terrais vieux brigand. Ta disparition m'avait à peine étonné, mais touché...oui, je ne m'en cache pas. Or je te retrouve là, je te retrouve mais...trop tard.
Je mis un dernier coup de pelle afin de reboucher le trou dans lequel j'avais déposé sa dépouille. Au dessus j'édifiais un modeste tertre de pierre, avec pour seule et unique inscription:Camus . C'est tout ce que les aventuriers de passages auraient à connaître de lui.
Mais si jamais un des ses amis venait à se recueillir sur son tombeau, je déposais les parchemins que j'avais trouvé à ses côtés dans un coffret, lequel resterai à jamais sous ce nom que j'avais gravé.
Je m'en retournais enfin, le coeur encore douloureux, mais satisfait d'enfin savoir...
Au revoir, mon ami.

Par -Opale- le 9/10/2001 à 12:21:00 (#427267)

Tu as été une ombre croisant mon chemin, une furtive silhouette.
Je repense quelquefois à tes rares sourires, à ton rire grave qui ne parvenaient pas à cacher la profonde solitude et la mélancolie amère que j'ai lue dans ton regard.

Tandis que revois ton image, je me demande où tu es, quel est le but de ton interminable voyage.
J'aime mieux ne pas le savoir mais ton esprit a frappé ma mémoire.

Je soupire, cherchant à évacuer cette tristesse qui s'insinue en moi, ma main faisant rouler sur le sol la pierre de Lune que tu m'avais offerte.

Puisse Sélène veiller sur toi.

Par raker le 9/10/2001 à 22:19:00 (#427268)

Bon aprés avoir édité le titre, je vais dire une grande chose bien philosophique.
J'ai bien réfléchis et j'ai décidé que ce RP il etait pas en vigueur !! (non jdeconne je suis bien mort :D)

Hum en fait je me tire parceque...
Pfff les milles raisons habituelles, que je m'amuse plus, que je m'emmerde a la seconde ou je suis connecté blablabla (compensez par un condensé de tout les autres post d'adieu).

Alors voila, je dis au revoir a personne (sauf au pnj) et encore moins adieu.
Ca ne veut pas dire que je reviendrais mais surtout que je n'ai pas l'envie de dire ces mots.

Camus ne sera pas delete (j'ai fait l'erreur une fois, je la refais plus) et je passerais dire un ptit coucou a tout les habitants du cc bol d'air, ceux que j'aime et qui m'apprecie et meme les autres !! *est trop généreux*
Voila sur ce je retourne a ma vie irl, ciao tous

ENJOY !!! :D

Par septimus le 9/10/2001 à 22:32:00 (#427269)

*soupire*
Bon, Camus, je suis triste de te voir partir, mais je ne vais pas te forcer de rester. Je suppose (j'espère pour toi que tu l'as fait) que tu as mûrement réfléchi ta décision, et je te souhaite une bonne vie IRL.

Dommage... Qui va me chercher aux minos maintenant? ;) Qui va faire des trucs avec K.. un nécromant? :ange: Dommage, je pense que je vais te regreter, mais bon, en espèrant te revoir de temps en temps sur le serveur. Alors a plus :)
Au fait, j'ai vraiment beaucoup aimé ton histoire :)

Ljd Septimus

Par RedKali le 9/10/2001 à 23:55:00 (#427270)

Au revoir mon ami, je te souhaite bonne chance pour ta vie IRL, mais revient quand meme nous faire un petit coucou de temps en temps

Par broceliande le 10/10/2001 à 9:01:00 (#427271)

*toujours sous le choc du depart d'Alea* *apprend le depart de son frere Camus* *ferme les yeux et soupir*


(Vi vi vi vi Julian c pas la peine de crier)

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