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Tragédie ...

Par Elenoa le 23/11/2001 Ă  23:15:00 (#424932)

J’étais en train de regarder le ciel étoilé a la fenêtre de mon « nid ». Il faisait froid dehors je m’étais mis une petite laine et avais allumer la cheminée. Le silence régnait dans la pièce. Restant pensive et admirative au ciel, mon souffle faisait de la buée sur la vitre. Machinalement je l’essuya … Qu’elle ne fut pas ma surprise quand je vis une silhouette au loin. Je sortis pour voir qui était cette personne … Malgré le clair de lune je distinguais mal son visage mais je voyais celui-ci trembler de froid. Cet homme semblait misérable. Je décida d’accueillir ce pauvre homme dans cette demeure sachant qu’il n’y en avait d’autres dans le coin. La porte entrouverte je cria en sa direction :

-Entrez donc messire la morsure du froid pourrait vous faire du mal ! Dis-je dÂ’un air souriant et inquiet a la fois

Il se tourna dans ma direction. Sa figure me dévisagea des pieds a la tête et dis d’une voix faible :

-Merci bien mademoiselle ! JÂ’arrive !

Quand il se rapprocha de moi qui lui tenais la porte je dis :

-Heu Â… Madame

Il semblait étonné, il rentra et enleva son capuchon, l’homme était balafré et avait dirait-on le regard méfiant et mauvais, il avait les cheveux gris et sales, il faisait presque pitié a voir à en juger par ses habits trouées. Je dis d’une voix cachant ma crainte :

-Je vais vous faire a souper, asseyez vous messire

LÂ’homme prit place en regardant mon ventreÂ…

-C’est pour quand l’avorton ? Dit-il d’une voix légèrement énervée

Je me retourna un peu choquée par les paroles auxquelles cet homme faisait allusion. je pris une voix craintive :

-Dans une cinquantaine de lunes je pense messire

Il répliqua dans sa barbe mal taillée :

-Ne seriez vous pas la folle qui a oser sÂ’unir a un impur ? Dit-il en grondant.
-Folle ?

Je pris mon arc accroché au mur et le pointa aussitôt en direction de cet ingrat. Mon regard lui fit mine de partir dans l’urgence sous peine de ne garantir sa vie plus longtemps. Il s’enfui aussitôt courant dans le froid les jambes a son cou. Dans sa fuite je lui criais que ma vie ne regardait que moi et que j’étais fière d’être l’épouse de cet « impur ».

Plus tard dans la soirée alors que la brise soufflait fort dehors, je ressentais que j’avais été brutale et fougueuse… J’étais rongée par le remord pensant que cet homme pouvait être mort de froid par ma faute.
Mes pensées s’envolèrent quand j’entendis des hurlements venant de l’extérieur du « nid ». Je me leva aussitôt pour me précipiter à la fenêtre quand je vis des lueurs de torches m’entourant inexorablement. J’étais terrorisée, les cris a l’extérieur venaient clairement a mes oreilles :

-A MORT LA FEMME DES DEMONS !!!

Je tomba a genoux priant Sélène de me protéger des chiens enragés de l’extérieur. Ils étaient armés de branches robustes… La meute enragée entra en faisant voler la porte en éclat, mes yeux restèrent fermés, mes bras entouraient ma tête pour me protéger instinctivement. Je senti les premiers coups … Ces fou-furieux visaient frénétiquement mon ventre, ils en voulaient a mon futur enfant, dans les cris incessants je reconnu la voix froide de l’homme que j’avais auparavant renvoyé… Des larmes me coulaient le long visage, la douleur m’étais insupportable. Je me sentais mourir… Puis … Plus rien, je ne ressentais, n’entendais, ne percevait plus rien … le néant absolu.
Je vis soudain un paysage féerique, des animaux sauvages couraient dans ce paysage magnifique… Ensuite je vis une étendue d’eau, mon regard décrivait un chemin inexplicable, les images se suivaient les bruits, les sons doux se compactaient et défilaient a grande vitesse. Les mélodie prenaient un air de bruit infernal me ramenant au bruit de cloches…
J’entrouvris les yeux, tout était flou, je compris alors que je venais de rêver. Quand je voulu faire un mouvement la douleur était omniprésente, je voyais du sang partout … J’étais paralysée, légèrement inconsciente, baignant dans une marre de sang. Ma tête pivota vers la porte d’entrée. La vision troublée, les yeux entrouvert me firent voir que le soleil venait de se lever. La lumière inondait la pièce… Le vent se mit a souffler balayant des feuilles mortes les entraînant dans le « nid ». Mes yeux se fermèrent, l'image de ceux que j'aimais restait figée …

[ 24 novembre 2001: Message édité par : Elenoa ]

Par Belgalak le 24/11/2001 Ă  0:16:00 (#424933)

C'est quelques heures plus tard que Belgalak rentra lui même à son nid, le découvrant enflammé et saccagé. A l'intérieur, la dépouille de sa bien aimée..

La peur se peignit sur son visage lorsqu'il entra dans la maison, ne sentant pas la morsure des flammes. Il se dirigea directement vers elle, et tomba à genoux devant le poids accablant de ce qui était arrivé.

Il resta paralysé, la serrant contre lui, pendant que la maison s'écroulait autour de lui. Mais rien ne pouvait le sortir de sa torpeur ni de son traumatisme.

C'est au petit matin, lorsque seules des ruines l'entourait, qu'il se "réveillât". Alors il comprit l'étendue du néant de son existence.

Il pleurait, contemplant le visage meurtri de sa défunte épouse, puis se leva, brandissant un poing menaçant contre le ciel.

Et il cria, si fort que les habitants des 3 îles l'entendirent, et avec tant de colère et de hargne dans la voix que même l'haruspice aurait fui


Au nom du plus fabuleux être qu'il m'ait été donné de rencontrer et d'aimer en cette terre, je te maudis peuple humain !!!!!!

Aveuglé par la haine bouillonant en lui, il déchaîna les esprits autour de lui et réduit à un désert de cendres tout le paysage qui l'entourait.

Dans son esprit plus de doutes, les humains à l'exception d'une faible poignée de sages, n'étaient plus dignes de peupler ce monde de beauté qu'ils ne savaient que détruire.

Il allait donc reboire du sang, et ce en plus grande quantité que jamais.

Par Hasoth le 24/11/2001 Ă  1:22:00 (#424934)

La folie des hommes menent a des choses terribles...
Je ne peut que comprendre mon ami...et que regretter de n'avoir put etre la pour sauver elenoa de ces abrutis ignorants ...
Une amie est morte...Un ami est perdu dans sa colere...


Je serais la Belgalak..toujours la à tes cotés quand le besoin se fera sentir...

Je laisse mes mots courirs sur les vents pour parvenir a ces oreilles...

Par mekere le 24/11/2001 Ă  11:14:00 (#424935)

Elenoa....

La nouvelle de sa mort vint a mes oreilles aussi douloureusement qu'une lame dans le coeur...

Je me souvint de cette jeune femme croisée si peu de fois certe mais qui m'avais laissé l'impression d'une grande bonté...

A entendre cette histoire.. ma propre bonté semble me fuir pour laisser place a une colère epaisse insidieuse.... Un gout amer monte dans ma bouche


pourquoi....

Mekere

Par Zgait 2 le 24/11/2001 Ă  17:39:00 (#424936)

Ze rentrer a la maison voir mon papa pour lui demander de zouer avec moi quand ze vit dans ses yeux une horrible lueure. Une lueure que je n'avais pas vue depuis longtemps.

D'une vois faible je lui demanda pourquoi il etait revenue comme avant et a la suite de l'histoire, apres avoir entendu ce qui etait ariver a ma maman alors je decida de ne plus laisser les humains en paix .

Ze les turais tous ! Ils le meritent *enerver*

Papa aprend moi a boir le sang des zens ze veux pouvoir les faire payer !

Par Vhan t4c le 25/11/2001 Ă  2:18:00 (#424937)

A apprit la triste nouvelle du déces de son amie avec froideur ...

Perché sur le bord d'une falaise, le regard chargé de haine ...

Sa main laisse tomber une gerbe de plantes ainsi qu'une petite lame dont son amie lui avait conté la triste histoire ...

-A la meilleure des humaines, Ă  jamais dans mon coeur ...

Le seul son présent était celui du vent qui soufflait faiblement ...

Par Kronn-Bras-Dure le 25/11/2001 Ă  9:18:00 (#424938)

Par la faute de Belgalak, elle est morte.

Par Darkpower-DV le 25/11/2001 Ă  11:48:00 (#424939)

Sort un petit calepin

L'ouvre et y raye un nom

Bien bien, passons aux suivants...

Par Heliandra le 25/11/2001 Ă  19:29:00 (#424940)

Passent en ville, jÂ’apprends la mort de Dame Elenoa.

*Je lève la tête vers le ciel, des larmes coulent sur mon visage*

Dame ElenoaÂ…

*Baisse la tĂŞte et part en courent vers la forĂŞt*

Par licornette le 25/11/2001 Ă  19:52:00 (#424941)

*pleure la mort d'une jeune femme pleine de douceur et de gentillesse*

Ne jugez point l'humanité sur une poignée de personnes fanatiques.

*tend la main a Belgalak*
Je vous offre mon amitié et mon soutien dans ces moments difficiles
*essuie furtivement une larme sur sa joue*
La haine et ne viendra jamais Ă  bout de la haine.

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