Un jour alnac...

Par raker le 30/11/2001 à 0:32:00 (#424242)

J'aimais une femme mais elle ne m'était pas promise,
Ma vie fut un long mensonge,
Je ne connais que trop de vérité,
Je ne sais pas si elles sont toutes réelles,
Je sais de ce qui existe,
Qu'il existe toujours pour quelqu'un,
Existe-je pour quelqu'un ?



Ainsi je terminais d'écrire ce parchemin,
Je me sens seul, si seul dans cette longue vie,
J'ai visité beaucoup de plans, vu beaucoup de gens,
J'ai été beaucoup de choses, et a la fois le même partout,
J'ai connu un nombre de choses incroyable, ai vu mes plus beau désirs,

Mais j'ai tout perdu, dans tout les plans, dans toutes mes vies,
Je ne fus pas un bon mari dans un ancien plan, je n'ai jamais été un bon mage,
Je ne suis qu'un être qui voyage au dépend des rêves des autres, vivant dans ce qui semble être un imaginaire...

J'ai pour fâcheuse habitude d'être lié au dieu du chaos, quelle que soit ma résidence.
Malgré leurs constante présence, je me sent toujours aussi seul, seul comme un enfant abandonné.

Je regarde par ma fenêtre des gens passer, ils sont joyeux, tristes, désinvoltes ou pensifs, mais eux au moins ont un point d'ancrage, il ne le savent pour la plupart sûrement pas, mais il ne sont qu'ici et seulement ici, moi je suis partout et nulle part...

Je navigue entre les mondes au gré du vent du destin qui me pousse dans ma vie, vie de boeme, vie de tristesse et de mensonges.

Je pense trop, il faut que j'écrive, l'écriture est le pansement de l'âme, si j'écris j'oublierais peut-être mon malheur.

Ainsi je reprend ma plume, la trempe, l'essuie délicatement, et d'un geste assuré je reprend mes élucubrations...

[ 30 novembre 2001: Message édité par : raker ]

Par Lisen le 30/11/2001 à 0:50:00 (#424243)

J'ai aimé une femme...
Mon premier amour. Elle m'a donné gout à la vie, je lui doit tout.

Je l'ai laissé pour un homme...
Mon second amour. Il m'a donné le gout à l'amour, je lui doit mes quatres enfants et mon veuvage.

J'ai rencontré un autre homme...
Mon troisième amour. Il a su lire en moi avec la plus grande des facilités. Quand je ferme les yeux, je m'imagine dans ses bras nous embrassant. Et j'ai peur de les ouvrir. Parce que je sais, que je quitterai ce monde comme je suis venue : seule.

Et je pleure.
Et je pleure, et fouille ma mémoire essayant de me rattacher à un souvenir joyeux.
Et je pleure parce que je n'en trouve aucun...

[ 30 novembre 2001: Message édité par : Lisen ]