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Une feuille volante...

Par -Opale- le 20/10/2001 à 21:50:00 (#415849)

La nuit tombait.
Opale était assise dans la Taverne de Windhowl, à la table la plus reculée.
Elle tenait devant elle une feuille sur laquelle elle avait écris quelques vers.
Fatiguée, elle joigna ses mains sur la table et y posa sa tête.

Un courant d'air fit voler la feuille à terre.
Si quelqu'un l'avait ramassée et regardé, il aurait pu lire ceci, écrit d'une manière soignée:


De nuit

Le ciel de marbre gris tout doucement se voile
Pour revêtir son drap noir et bleu de velours
Tandis que lentement se montrent les étoiles
Tant de gens s'endormant, rêvent ainsi à l'amour
Et moi je reste là, seule sans joie et sans vie
A attendre toujours, à espérer qu'un songe
Vienne me faire voler vers de plus belles nuits
Oublier mes souffrances et mes peines qui me rongent
Stagnante solitude, de mes nuits de mes jours
Lente vie monotone, et inlassable ennui
Pas même ne se fondent sous le drap de velours.
Et soudain je me vois de l'amour démunie
Dans ma piètre existence tout comme dans mes rêves
Qui ne m'offriront pas, ni vie, ni joie, ni trêve..

Par NORAN LQCA le 20/10/2001 à 23:00:00 (#415850)

*s'arrête un instant à la taverne, errant sans but... Remarque une étrange feuille déposée sur le sol... Parcours l'écrit d'un oeil perdu et y rajoute quelques lignes sans réfléchir...*

Qu'adviendra il de cette vie si mélancolique,
Pourra t'on un jour sortir de ce nuage ombrageux,
Pour découvrir toutes ces beautés féeriques,
Celà est possible mais il faut être courageux.

Par Kalder'Shee le 21/10/2001 à 1:49:00 (#415851)

La feuille continue son vol, soumise aux caprices du vent, et finit, après quelques tentatives, par se poser sur la table que j'occupe, seul.

Ce parchemin se verra aussi touché de ma patte ; quel plaisir de se livrer ainsi à l'anonymat.


Quelle maladie est plus fourbe que l'amour ?
Il s'infiltre en votre être, grandit sans cesser,
Et vous force à penser que sans lui c'est la mort
Qui frappera de sa faux votre âme blessée.

Ai-je vraiment besoin d'aimer à en mourir
Pour vivre simplement, sans haine ni tracas ?
Tout ce que j'ai appris de l'amour, c'est souffrir,
Jalouser. Ô, jamais l'on ne m'y reprendra...


Malgré tous ces grands mots, quelquefois, en rêvant,
Un reflet sur les eaux d'un bien triste océan
Eclaire mon visage, abat ma volonté.
Mais ce n'est qu'un présage, une brume effleurée...

Ces quelques lignes achevées, j'attend un courant d'air, à qui je confie avec soulagement et les vers et le vélin.

Ne t'arrêtes pas ici, talentueux trésor. Tout ce que tu contiens est plus précieux que l'or !

Par Sawyll-Hen le 21/10/2001 à 8:35:00 (#415852)

Je suis en train de procéder à quelques rangements dans le grenier qui m'hébergea si longtemps. Un courant d'air soudain venue de la lucarne fait s'envoler plusieurs parchemins. Certains étaient à bruler ; d'autres à conserver ; les voici à nouveau mélangés. Tout en pestant je vais pour fermer la fenêtre fautive. J'apperçois dans les branches d'un arbre proche la blancheur d'une page éclairée par la Lune. Comment diantre a-t-elle bien pu se retrouver là ?

Après quelques acrobaties laborieuse dues à mon manque d'entrainement, je recupère le parchemin... et m'apperçois qu'il n'appartient pas à ma collection. Des écritures différentes semblent appeler une réponse.

Il est une bataille perdue en de doux heurts :
L'armure sans une entaille, mais une flêche en plein coeur,
La défaite, loin de pleurs, nous comble de ses charmes.
Pourquoi retarder l'heur et ne point rendre les armes ?


Je rejette alors la feuille au dehors, la confiant aux bons soins de la Lune.

[ 21 octobre 2001: Message édité par : Sawyll-Hen ]

Par Aclys Du Val le 22/10/2001 à 13:44:00 (#415853)

Trouvant un velin sale et tout taché,
je me baisse pour le ramasser.
Apres une lecture rapide
des ces mots dont je suis avide,
Je me dis que c est bien là de l homme,
que de laisser beauté sous un orme,
et de laisser poussière la cacher.
Je décide donc de m en mêler.


L amour jamais ne meurt ni ne tue,
Ce ne sont que les hommes, infâmes infidèles,
Qui décident que ce qu ils ont vécu
Doit être une fin , un début ou encore éternel.


Je le repose delicatement sur l herbe,
par respect pour la verve.

Par Aclys Du Val le 22/10/2001 à 20:20:00 (#415854)

Heu , zavez vu une feuille

Par Minas du Val le 22/10/2001 à 22:12:00 (#415855)

Ramasse une feuille qui vole sur les ailes de la brise.
Je regarde les mots qui s'agittent sur la feuille
en souriant je reconnais l'écriture de ma fille.
Je rajoute alors ces quelques mots


Mais qu'est ce qu'une vie sans Amour ?
Un éternel regret ? l'éternelle nuit sans le jour ?
Car si l'on peux souffrir à en mourrir d'avoir aimé
On ne peux prétendre vivre sans avoir aimé

j'appelle doucement une sylphe aux ailes mordorées
pour lui confier le rôle de messager
Va charmante fée
trouver un nouvel inspiré


[ 22 octobre 2001: Message édité par : Minas du Val ]

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