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Un retour.... Mouvemente...
Par Zarros Dermion le 11/10/2001 à 23:35:00 (#411711)
Il reste a la proue de ce navire, scrutant l'horizon telle une figure de proue... Il attend la terre, un evenement quelconque, la mort... Nul ne le sait. Il ne bouge que rarement, pour manger et prendre un peu de repos. Sinon il est toujours a sa place.
Les autres passagers, les marins, tous se demandent qui il est... Quel est cet homme au visage fier et marque par le sceau de ceux qui ont traverses l'enfer ? Quel est cet homme au regard si intense que le pire des boucaniers ne peux supporter un instant ? Qui sait... ils le sauront peut etre...
Une petite fille est curieuse... Elle veux savoir qui est cet homme. Apres quelques jours, durant lesquels elle l'observait a la derobee, durant lesquels elle s'imaginait lui parler !! Elle ose enfin l'approcher... Elle, si petite, si fragile, ose parler a ce colosse...
"Euh... Ex... Excusez moi messire... Mais... Euh... Vous savez..."
L'homme, lentement, se tourne vers elle et la fixe calmement. Il semble attendre... Comme s'il avait tout le temps du monde.
"Euh... Vous savez; beaucoup se posent des questions sur vous... elle s'enhardit On dit que vous etes le Boucher..."
L'homme la regarde fixement. Soudain, il prend une grande inspiration, et se lanca :
"Oui. Je suis le Boucher. Cet homme qui a tue de sang froid au moins 50 personnes dans la ville de Dermios. Et bien d'autres. Je ne compte plus. Je suis un monstre. Une aberration. Le Chaos est la seule chose que je porte... Peine et terreur sont mes heritages."
"Oui. Je suis maudit. Je ne merite point la vie. Je recherche la redemption. Je recherche a en finir. Alors je retourne la ou tout a commence pour moi, et ou tout c'est joue pour mon predecesseur, mon pere."
"Oui. J'ai espoir de redemption. je pense que la je trouverais un etre qui puisse m'aider dans ma quete de purification. Il faut que je me debarasse de mon heritage... Je suis las de ces crises... Je suis las de n'apporter que souffrances depuis dix ans..."
"Oui. Je ferais tout pour mourrir."
Et sur ces mots, l'homme se retourne vers la mer, et reprend son poste de vigie. Et durant tout le trajet vers le port de Hurlevent, nul ne lui parle, tous l'evitent.
Puis vient le temps de la fin du voyage. Zarros descend, et distingue dans la foule de badauds cette mince silhouette... Ce petit etre encapuchonne cache dans les ombres... Celui-ci lui fait un signe, et disparut dans la foule. La reaction de l'homme est un simple assentiment de la tete.
Il descend dans l'auberge de Hurlevent. Il ne reconnait personne... Dix ans deja... Il prend une chambre, et va s'installer a la table pour un repas frugal.
Durant le repas, le petit etre encapuchonne entre dans l'auberge. Il va immediatemment a la table de l'homme, qui se contente d'hocher la tete. Le petit etre reste debout, patient.
L'homme se leve enfin, ayant termine son repas. Il se dirige vers l'aubergiste, defaisant son ceinturon ou pend le fourreau de son epee. Il tiens ce discours :
"Messire. Prenez cette lame, et jettez la a la mer. Ou bien faite la fondre, et jettez ce metal vicie dans la plus sombre caverne que vous trouviez, elle a deja trop fait couler le sang des innocents."
Il defait sa bourse, contenant la valeur de plusieurs centaines de pieces d'or.
"Tenez. Pour la nuit. Et pour les frais supplementaires. Je pense enfin trouver la paix... Il se tourne vers le petit etre qui l'attend aupres de sa chambre Ou plutot les centraliser... Adieu."
L'homme se dirige d'un pas sur, sans hesitation vers sa chambre. La, le petit etre lui emboite le pas, et la porte se referme derriere eux.
La nuit, l'ensemble de ceux qui dormait dans cette auberge eurent des cauchemars peuples d monstres, de cadavres dechoquetes, d'ombres terrifiantes... Et d'une silhouette les dominant, vaste, horrifiante... qui emmenait l'ame de l'homme qui l'affrontais... Une ame qui au fond, lui ressemblait terriblement...
Le lendemain matin, l'homme ne vient pas prendre son repas. il ne sort pas de sa chambre. Il ne repond pas quand on frappe a sa porte.
L'aubergiste se decide a ouvrir la porte... Et voit le cadavre de l'homme, nu, un couteau a la main, eventre. Le sang forme un pentagramme, et une etrange odeur flotte dans cette chambre... Et alors que les clients viennent voir la scene, et fuient horrifiees par tout ce sang, l'aubergiste ne peux se soustraire au visage de l'homme...
il est heureux.
Par Hisoka , Master of Nen le 12/10/2001 à 13:28:00 (#411712)
Laissons se régler les affaires de famille...
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