D'un Amour plus tendre...

Par Korben Darius le 16/11/2001 à 16:23:00 (#367671)

Nous avons tous au cur des désirs retenus
Que la plus clairvoyante amitié devine,
L'un à l'autre, à demi, nous restons inconnus,
Notre âme n'est pas toute ainsi qu'on l'imagine...

Un grand secret intime existe au fond de nous,
Sans cesse inexprimé, profond comme un mystère,
Même l'émotion qui nous jette à genoux,
N'arrache son énigme au cur involontaire...

Le sentiment expire en mots insuffisants,
La passion bégaie et se formule a peine,
Et la sincérité des efforts épuisant
Rend plus mystérieuse encore l'âme humaine...

En vain regardons-nous dans l'infini des yeux
La petite lueur claire comme une étoile :
L'étoile ne dit pas l'immensité des cieux,
Par le regard trop peu de l'être se dévoile...

Nos mouvements cachés sont souvent les plus beaux,
Nous nous ignorons tant pour pouvoir nous comprendre
Et c'est pour cette part du cur à moitié clos,
Peut-être, que je puisse t'aimer d'amour plus tendre...

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[ 16 novembre 2001: Message édité par : Korben Darius ]

Par Korben Darius le 16/11/2001 à 19:42:00 (#367672)

*regarde l'heure et le post encore vide de réponse* heu...

Par Thunder le 16/11/2001 à 19:59:00 (#367673)

C mon préféré celui ci :)
Bon... *Part à la recherche des fautes* Mouahahahahah

Par Mary Chrome le 16/11/2001 à 21:51:00 (#367674)

*Heureuse de revoir un poeme a Korben* Voila enfin un autre de tes merveilleux poemes *sourit*

Par snoopylevrai le 16/11/2001 à 22:24:00 (#367675)

mouaif pas mal

Par Korben Darius le 17/11/2001 à 12:53:00 (#367676)

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Par Elswindel le 17/11/2001 à 13:00:00 (#367677)

Passe devant et lit. Osera t'elle encore frapper?... Leve les yeux au ciel en quete d'inspiration devant le parchemin.

Par Korben Darius le 17/11/2001 à 13:08:00 (#367678)

[ 17 novembre 2001: Message édité par : Korben Darius ]

Par Elswindel le 17/11/2001 à 13:34:00 (#367679)

Un sourire se dessine sur ses levres fines a l'idée d'aller retrouver l'écrivain publique, ce cher ami. Celui-ci blémit a l'arrivée de la fillette qui s'assied et lui dicte de suite:

Vous avez tous au cur un mensonge inavoué
Une trahison sournoise qui vous ronge doucement
Comment seulement oser encore la regarder
Alors que vous ne brûlez que détreintes, indécent

Un secret pire quun poignard encore dans la plaie,
Toujours remuants et aggravant saignements par jets,
Stupidité muette qui scelle les lèvres des hommes
Combien de temps encore vivrez vous en sommes

Ce sentiment stupide de se croire toujours aimé
Alors que la mort attend patiemment sur heure
Le bonheur illusoire, linstant fugace dune clameur
Me fera souvent rire de cette bêtise acharnée

Regardez-vous temps que vous le pouvez,
Bientôt ces yeux avides que vous contemplez
Serons bectés par des corbeaux voraces,
Les vers se chargeant de votre carcasse

N'ayez crainte, je vous ensevelirais ensemble
Quau moins dans la mort vous soyez réunis
Puisque vous avez du mal Il me semble
Vos squelettes seront heureux Cest promis

E.S.

[Correction]

[ 17 novembre 2001: Message édité par : Elswindel ]

Par Elswindel le 17/11/2001 à 14:22:00 (#367680)

Place le velin perdu en haut de la pile des parchemins qui viennent de tomber, éparpillés sur le sol.