Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrôle

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

*Une Collection de Lames*

Par Noct le 6/11/2001 à 19:59:00 (#365119)

La jeune fille avait soigneusement aligné tout son matériel sur le parquet de la maison abandonnée. De toutes les ruines de cette cité abandonnée, c'était la maison qui avait le mieux résistée aux assauts du temps, et la jeune fille y avait installé sa 'base' principale.

Elle sortit de son sac un vieux chiffon, une outre de graisse et sa pierre à aiguiser. Ainsi parée, elle commença à entretenir ses diverses lames. Nul risque que quiconque la surprenne, personne n'avait l'idée de s'aventurer dans la cité abandonnée une fois la nuit tombée.
Deux longues lames, trois courtes, puis ensuite son bouclier et ses pièces darmure, une nuit complète ne serait pas de trop...


"C'est un travail important ma fille, important et fort agréable."

Toute une collection de lame aussi diverses que variées étaient alignées avec un grand soin sur la longue table. A un bout de la table se trouvaient quelques chiffons, une outre de graisse et des pierres à aiguiser.

L'Ombre s'installa au bout de la table et prit en main la première lame, une rapière sans décorations aucune mais fortement mortelle, la lame qu'il utilisait tout le temps. En face de lui la jeune fille avait en main un fin stylet, la première arme que l'Ombre lui avait offert. Tous deux commencèrent en même temps à passer une pierre à aiguiser le long des lames pour en égaliser les ébréchures.

"Souviens-toi toujours qu'une lame est plus qu'un simple bout de métal. Une lame a toujours une âme et on doit la traiter avec respect, on doit la choyer et s'en occuper. N'oublis jamais cela ou sinon un jour, le jour où tu compteras sur ta lame, elle te trahira. Et crois-moi, quand une lame te trahit, elle ne manque pas son coup, c'est fini, tu n'as plus l'ombre d'une chance."

Les deux pierres crissaient de concerts sur les lames et l'Ombre continuait de parler, comme à son habitude quand il entretenait ses armes.

"Vois-tu ma fille, t'occuper de tes lames ce n'est pas les nettoyer seulement elles, en même temps tu te nettoies l'esprit. Car cette occupation laisse libre cours à tes pensées et tu dois savoir en tirer profit. De la même façon que tu égalises le tranchant de ta lame, égalise ton esprit. De la même façon que tu graisses ta lame pour la protéger, protèges ton esprit. Parles de tout et de rien si tu es avec quelqu'un, explore tes souvenirs si tu es seule. L'essentiel est d'exorciser tes appréhensions et tes soucis. Quand tu finis, tu dois avoir lesprit comme ta lame : lavé de toutes impuretés, affûté et brillant au possible."

L'Ombre appuyait ses arguments avec la lame de sa rapière, pure, affutée et brillante, qui luisait, sous la lumière des lanternes. Alors il posa la lame sur la table et décala son tabouret d'un cran pour se mettre face à la lame suivante. La jeune fille qui n'avait pas encore sa dextérité pour ce travail était toujours en train de s'occuper de son stylet. L'Ombre tenait à présent un poignard torsadé, un souvenir de voyage lui avait-il dit une fois. Il possédait toute une collection de lame, mais il ne se servait jamais de certaines, celle-ci en était, malgré tout, il leur portait autant de soin qu'aux autres. Des souvenirs... Nuit avait pourtant remarqué que quand il en tenait une, on avait parfois limpression qu'il devenait quelqu'un d'autre. Il restait lui-même, mais différent. Avec ce poignard torsadé, il donnait l'impression d'un voyageur, que l'on verrait sur un cheval ou à la proue d'un navire...

Seul le crissement des pierres le long des lames résonnait dans la salle. Hors la jeune fille avait une question qui lui trottait depuis un moment en tête et pour une fois cela semblait le bon moment pour la poser.

"Dis père...
"Hum ?"
"D'où qu'il vient mon nom ?"

Le crissement sembla gagner en ampleur dans le silence qui suivit.

"Nuit, tu veux dire ? Allons, tu le sais très bien..."
"Père ! Je parle du nom que tu m'as donné, pas du surnom que j'ai gagné ni même du prénom que j'avais avant que tu ne me prennes avec toi."

Un silence encore, dautant plus profond que les deux avaient arrêté de passer les pierres sur les lames. Prenant conscience du silence gênant qui s'était installé, la jeune fille reprit son manège. L'Ombre posa la pierre et huila le poignard torsadé. Puis il le posa à son tour avant de décaler son tabouret face à la troisième lame.

Il dit doucement le nom en question et souleva la lame qui attendait pour mieux la fixer. C'était une dague finement ouvragée aux nombreuses et complexes ciselures. Une dague de Noble Dame, Nuit s'était toujours demandée de qui il la tenait. Elle n'avait guère besoin du travail de la pierre, aussi l'Ombre prit de suite le chiffon graisseux avant de le passer doucement, presque amoureusement, sur la lame. Il répéta une fois encore le nom et commença ainsi...

"C'est une vieille histoire..."

à suivre...

hrp: Je commence ici l'histoire de mon père adoptif. Afin de mieux cerner le contexte et le personnage principal (l'Ombre), je vous conseille de lire (ou relire ;) ) les récits sur mon enfance. Pour cela facile: un clic sur ma signature et pouf, c'est là.

Normalement, si tout se passe bien, y'aura une partie/jour. ;)


[ 06 novembre 2001: Message édité par : *Nuit* ]

Par LanaWest le 6/11/2001 à 21:25:00 (#365120)

un récit vraiment magnifique.... il me tarde de connaîrte la suite

Par Alanis le 7/11/2001 à 5:25:00 (#365121)

*Fan des posts de Nuit, attend la suite*

Par diastribal le 7/11/2001 à 16:44:00 (#365122)

*fan*
*le remonte*

Par Crazy le 7/11/2001 à 19:41:00 (#365123)

* Attends impatiement la suite *

* Toujours intéressée par les histoires de Lan... de Nuit ;-)) *

(En passant : jolie signature Lana)

Par Noct le 7/11/2001 à 20:39:00 (#365124)

« ... Et en ces temps vivait une jeune dame. Elle était belle comme une nuit dété et était fille dun grand notable de notre cité, un Haut-Conseiller, qui ladorait. En ces temps vivait aussi un jeune homme, fils dun autre notable, il avait longtemps voyagé avant de se tourner vers la politique pour prendre la relève de son père récemment décédé, tout laissant croire quil ferait un conseiller de talent. Et ces deux personnes saimaient dun amour sincère. Oui... Cette histoire commence comme un conte, mais elle est vraie, et tu vas voir que la suite laisse à désirer pour faire rêver.
Car malgré ce début prometteur, lhistoire nallait pas leur donner droit de concrétiser leur amour...

Non que le père de la jeune fille soit contre, bien au contraire, les deux familles se connaissaient depuis longtemps et même si le lignage du jeune homme ne valait celui de la fille, la renommé de son défunt père et les débuts du jeune homme en tant que conseiller étaient telle que ce mariage était fortement attendu de tous.

Seulement voilà... Le jeune homme était prometteur, trop pour son propre bien. Et plusieurs autres conseillers se sentirent menacer par ce nouveau venu. Je tai déjà expliqué comment ça se passe là-haut, la politique... Dagues, poisons et intrigues y règnent en maître, et traîtrise et fourberie sont des qualités sans lesquelles la survie est nulle. Les idéalistes, comme le jeune homme le fut, perdent vite leurs illusions... ou alors plus que cela, leur renommée ou leur vie.
Parmi ceux qui décidèrent du sort du jeune homme sen trouvait un qui lui en voulait particulièrement, et ce pour la simple et bonne raison que la jeune fille lavait éconduit. Cette personne, particulièrement fourbe, le nom que je lui donnerais sur la suite, conçu un plan horrible, pour faire dune pierre deux coups. Il présenta son plan aux autres et il fut décidé de le mettre en uvre.

Et cest une semaine à peine avant le mariage, lors dune réception donnée en leur honneur par le père de la jeune fille que le plan du Fourbe fit basculer la destinée des deux jeunes gens. Profitant dun répit, la jeune fille avait disparue dans ses quartiers et comme prévu le jeune homme devait la rejoindre quelques minutes après. Seulement entre-temps...
Quand le jeune homme arriva, il la découvrit gisant à terre, baignant dans son sang, une dague dans le flanc. Prit de panique, il courut la soutenir, tenter de la sauver, mais il était déjà trop tard. La jeune femme quil aimait, celle avec qui il avait maintes fois discuté du nom de leurs enfants, était morte. Le jeune homme retira doucement la dague et cest avec un pincement au cur quil reconnut celle qui lui avait offert la semaine passée... »

LOmbre fixait la dague quil tenait, la tournant en tous sens pour faire jouer la lumière sur ses fils.

« Dans la salle de bal, le Fourbe avait été voir le père de la jeune fille et lui avait proposé un toast pour les deux jeunes gens, chose qui ne pouvait se faire en leur absence. Le père alla donc chercher sa fille et son futur gendre accompagné de quelques personnes. Quelle ne fut leur surprise de voir le jeune homme couvert de sang, tenant une dague à la lame encore rougeâtre, penché sur la jeune fille toute ensanglantée. La fureur de ce père adorant sa fille, alimenté par les commentaires du Fourbe, fut sans limite. Il convoqua sa garde pour arrêter le jeune homme. Ce dernier ne réagissait pas du tout, lesprit détruit par la mort de son aimée.

Cest seulement quand un garde tenta de lui retirer la dague quil tenait toujours quil sembla reprendre ses esprits, mais en fait cétait plus un réflexe, celui de saccrocher au dernier cadeau quil lui avait fait. La folie sétait emparée de lui et il se débattit comme un fou furieux, ce quil était, il sauta à travers la large baie vitrée qui baignait de lumière le corps de sa douce. Les gardes le prirent en chasse, bientôt renforcés par la Milice de la cité, mais il disparut dans les ruelles de la Cité Basse et tous se dirent que son compte était bon. Comme tu vois, à lépoque déjà on en racontait de belles sur ces lieux. Dailleurs en un sens ils eurent raison car nul ne revit jamais le jeune homme.

Son nom fut effacé des registres par le Haut-Conseiller, le Fourbe et ses comparses se congratulaient mutuellement et lhistoire aurait pu sarrêter là... »

LOmbre reposa la dague de la jeune femme de lhistoire avec un soin proche de la vénération. Puis il passa à la lame suivante, une lame qui avait toujours étonné la jeune fille. Un fleuret de noble, mais qui fut jadis fortement corrodé. Jamais lOmbre navait prit la peine de le faire réparer. Il faisait juste en sorte que le cas ne saggrave pas. Il le sortait de temps en temps pour montrer à Nuit ce que cela donnait une lame non entretenue. Quand il lavait en mains il avait lair un peu fou et perdu...

« Oui ... Tout sest arrêté là. En un sens ... »

Il prit son chiffon et le passa lentement sur la lame fatiguée du fleuret. Nuit se taisait, elle savait quil nallait pas tarder à reprendre ...

*Croise les doigts pour réussir à rattraper le retard de son planning.*
*Remercie son Fan Club pour les encouragement et leur distribue un Bon pour un Non-Bracage, valable une fois.* :D

Par Lord Gabriel le 7/11/2001 à 20:44:00 (#365125)

Wow Mais non je dis pas ca que pour avoir le bon

Par Arken le 7/11/2001 à 23:50:00 (#365126)

*fan aussi.. et remonte surtout le post qui allais bientot sombrer en 2eme page*

Par methy le 8/11/2001 à 0:00:00 (#365127)

tout simplement magnifique... c'est un véritable conte.. même s'il est triste.

Par Pico Thy le 8/11/2001 à 1:56:00 (#365128)

*vient de lire tous les récits de *Nuit* et s'inscrit au fan-club*

Par Alanis le 8/11/2001 à 4:15:00 (#365129)



[ 08 novembre 2001: Message édité par : Alanis Delyn ]

Par Alanis le 8/11/2001 à 4:17:00 (#365130)

Super

*decue* ooh, mais avec ce bon, je vais pas pouvoir me faire braquer par Nuit alors ?

Par Dodgee le 8/11/2001 à 8:15:00 (#365131)

*passe discretement, volant tous les bons distribués à l'assistance*

Dodgee
Anim, et Voleur!

Par Ll le 8/11/2001 à 19:04:00 (#365132)

Merci Dodgee *tssk tssk, couvrir ses arrieres*

*Adhere au fan club *

[ 08 novembre 2001: Message édité par : Ll ]

Par Noct le 8/11/2001 à 22:09:00 (#365133)

Houlà, houlà, F'payez vot' cotisation avant, on adhère pas comme ça c'qu'vous croyez. :p
Bon, allez hop, assez rigolé, au travail.

*Dégaine sa lame et menace tout l'monde.*

Vot' or à terre, la suite aprés. :D

*Récolte les fonds*

*Sourit*
*Met la suite*

Par Noct le 8/11/2001 à 22:17:00 (#365134)

« En fait cette histoire sest vraiment arrêtée là. Et une autre a prit la relève... »

Comme la lame ternie du vieux fleuret fatigué, son père ne paraissait plus quun fantôme de lui-même. La jeune fille savait que ce nétait quune impression due au fait quil tenait cette lame, cependant il y avait autre chose,... C'est d'une voix atone, étrange, qu'il continua...

« Cest cette fois lhistoire dun fou, un de ces cinglés que tu peux parfois croiser dans la Cité Basse, des gens qui nont plus rien à attendre de la vie, plus rien sinon la pitié de la Faucheuse. Dailleurs ils ne font pas souvent long feu. Surtout si comme ce jeune homme, ils portent des vêtements de belle facture, certes déchirés et en lambeau, mais encore riche. Surtout si comme ce jeune homme ils ont un de ces grands et beaux fleurets quon ne voit que dans la Cité Haute, peut importe que déjà la lame soit attaquée par la corrosion. Surtout si comme ce jeune homme, ils tiennent en main une dague finement ciselée et au pommeau indéniablement incrusté de joyaux.
Mais malgré cela, personne dans la Basse nose sen prendre à lui. Les murmures disent quil est maudit, que les démons possèdent son esprit ... et la façon dont il avait terrassé Ron Crase-Tête quand ce dernier avait tenté de lui prendre la dague... En fait surtout cela incitait à le laisser en paix.

De toutes manières, tout vient à point à qui sait attendre, et vu son état lattente ne devait pas être trop longue, et lors, il sera bien temps de se servir sans menace autre que celle des collègues charognards.

Durant trois semaines il avait erré ainsi dans la Basse, et va savoir pourquoi et comment, mais toujours il est en vie. Au grand dam de la clique de ses suiveurs. Quand enfin, un soir de pleine lune, dans une sombre ruelle boueuse, il sécroule au sol.

Prudemment les charognards savancent vers cette manne, mais ils battent vite en retraite devant des hommes, pas moins charognard dailleurs, qui sapprochent avec prudence de la forme prostrée au sol.
Un gémissement de lhomme à terre et ils battent en retraite aussi. Et tous, charognards animals ou humains, sobservent mutuellement en tournant autour de leur future proie...

Mais jamais ils ne leurent. Car des ombres jaillit une silhouette encapuchonnée. Les couteaux sont vite tirés vers le nouveau venu. Mais la silhouette en fait peu de cas et sort doucement des pans de sa cape une impressionnante lame forgée dans un métal obscur.

"Partez ! Il Lui appartient. Si vous ne voulez encourir Sa colère, partez de suite."

Alors que tous filent sans demander leur reste, la silhouette encapuchonnée se penche sur lhomme à terre et murmure.

"Elle ta choisi. Vis pour Elle et sois assuré quElle te récompensera."

Lhomme à terre gémit quand la silhouette le souleva puis lemmena avec lui sous la lueur bienveillante de la lune. »

LOmbre avait fait le maximum pour cette lame ternie. Il la posa avant de décaler son tabouret une fois de plus. Une autre lame qui avait toujours impressionné la jeune fille car elle était faite dun métal sombre, une Lame Nocturne...

« La lueur bienveillante de la Lune... Noublis jamais cela ma fille, où que tu ailles, la Lune et sa Dame seront là, où que tu ailles, Ses Enfants sauront taccueillir et taider si tu ten montres digne. »

Prenant sa pierre à aiguiser, lOmbre la passa doucement sur les tranchants de la Lame Nocturne, larme symbolique de Séluane, la Déesse de la Nuit...

à suivre...

En passant, je salue tous mes Frères et Surs du Culte de Sélène qui mont accueillis eux aussi et je leur dédicace ce récit. :) Jespère que ça en éclaire certains sur mon insistance à faire partie du Culte. ;)
Pensées particulières pour Mtresse Aaniem qui sait sûrement pourquoi (s'rtout qu'les raisons sont nombreuses et variées) ainsi que pour Msire Dias et Msire Dyvim pour leurs bénédictions assez ... heu ... particulières. ;) :p

Allez, patience, la suite demain!

[ 08 novembre 2001: Message édité par : *Nuit* ]

Par Cyol Enere le 9/11/2001 à 12:25:00 (#365135)

Heu...

Que fait un truc pareil en 2nde page???

*Balance une flèche dans les fesses (parait qu'chuis un spécialiste, ddez à M'sire Shrek, heu Chek pis aussi à Yo ) du post et le regarde filer en haut*

Par Noct le 9/11/2001 à 22:55:00 (#365136)

« Pourquoi Séluane avait choisi le jeune homme ? Pourquoi la Lune avait dardé ses rayons sur lui ? Ceci il ne lapprit que bien plus tard. Avant cela, il découvrit les Enfants de Séluane. »

Le métal était sombre mais non point terne pour autant. Il avait cela dirréel et dun peu fantastique quil semblait luire dune lumière intérieure aux reflets argentés. Sombre mais pleine de lumière, froide mais pleine de chaleur, cette lame était pareille à la nuit, une nuit étoilé baignée de la lueur de la lune, une Lame Nocturne. Autant avec dautres lames en mains son père semblait parfois quelquun dautre, autant avec celle-ci il était plus que jamais lui-même.

« Ils lavaient recueillis et accueillis. Ils le soignèrent et lui rendirent ses forces. Ils lui donnèrent un nouveau nom et un nouvel avenir. Ils lui apprirent à survivre dans ce milieu frustre quest celui de la Cité Basse. Frustre, mais peut être moins dangereux que là-haut. Disons quici, si tu bouscules quelquun au pire il te met à terre et ça sarrête là, ce nest pas comme là-haut où il te faudrait vite apprendre à voler ou à accoutumer ton estomac à un poison foudroyant, le tout, bien sûr, en gardant le sourire.
Ainsi lancien jeune conseiller prometteur nétait plus. Le jeune homme était maintenant un Enfant de Séluane, un Fils de la Lune.

Et, juste retour des choses, il enseigna à son tour à ses frères et surs ce quil savait. Sa science des armes quil tenait des meilleurs escrimeurs de la Cité et dailleurs, Ses connaissances dans la rhétorique et la politique de la Cité, et plus généralement ses expériences du Grand Monde.

Car si Son regard sétait attardé sur lui, ce fut bien car il était un notable de la Cité et que Séluane savait quil saurait y guider Ses Enfants. En effet à cette époque les Enfants de Séluane avaient eu pour idée dinfiltrer les Hautes Sphères.
Grâce au jeune homme, ce qui nétait au début quune idée un peu folle, devint vite un projet des plus réalisables. Et cest ainsi que Ses Enfants sinfiltrèrent et assurèrent une présence incontestable dans la Cité Haute.

Certaines raisons de cette idée étaient fortement terre à terre, comme par exemple mieux pouvoir planifier le cambriolage dune riche demeure. Dautres étaient par contre plus subtiles comme la récolte dinformation, Ses Enfants sont toujours des plus curieux, tu le sais bien. Et enfin la raison principale, celle qui au début semblait la plus folle...

Grâce aux connaissances, et aux talents, du jeune homme, les Enfants de Séluane obtinrent la clef du Conseil, et je ne parle pas de la salle où se déroulent les sessions, non je parle de linstitution elle-même. Ses Enfants infiltrèrent le Conseil de la Cité et furent à même damener des discutions et den influer dautres. »

LOmbre posa sa Lame Nocturne avec douceur, une de plus dont il sétait occupé avec efficacité. Il nota alors lair de sa fille. Elle avait les yeux écarquillés dincrédulité, non pas quelle pensa un seul moment que son père fabulait, mais un tel coup de force paraissait si incroyable. LOmbre eu un sourire un peu triste.

« Ne fait pas des yeux comme ça ma fille, cela sest vraiment passé. Mais ce temps est malheureusement révolu et des rares qui sen souviennent, encore plus rares sont ceux qui ont le désir den parler, la douleur est encore trop forte. Laisse moi continuer et texpliquer... »

Nuit baissa la tête, encore légèrement incrédule, mais elle ne voulait pas que son père sarrête en si bon chemin. Elle avait fini de soccuper de son stylet depuis un moment et voyant que lOmbre gardait encore le silence elle passa enfin à sa deuxième lame. Cétait une courte rapière, lOmbre lui avait fait faire pour fêter sa victoire lors de cette fameuse nuit où elle gagna son surnom.
Son père acquiesça en la regardant faire, puis il se plaça face à la lame suivante. Une rapière aussi, de celles que chérissent les Notables de la Cité. En général ce sont plus des armes dapparat quautre chose, mais celle de lOmbre alliait sans peine ceci avec un équilibre parfait et une solidité à toutes épreuves.

« Ce fut lâge dor des Enfants de Séluane. Mais hélas cela ne dura pas. Et plus haut on monte plus dure est la chute lorsque les prises viennent à lâcher... »

Et les deux pierres à aiguiser crissèrent une fois encore de concert pendant que Nuit attendait la suite aussi patiemment quelle le pouvait.

A suivre...

De la même façon que mon public adoré quoi. :p
Ben oui paske là moi j'pars en we pis la suite sera pas écrite avant au moins lundi. ;)

Par Arken le 9/11/2001 à 23:15:00 (#365137)

Alors ca c'est pas sympa nous faire attendre tout un WE alors qu'en plus je serais meme pas la de la semaine prochaine :(
Pour la peine t'auras pas de pomme :)

Par Noct le 10/11/2001 à 14:31:00 (#365138)

Argh!!

Pour la peine t'auras pas de pomme :)


M'sire Arken, p'vez pas m'faire ça!!!
Bouh :(

*Petite voix* :o
Allez s'vous plait...

*en a une dizaine dans son sac mais c'est pas la même chose* :p

[ 10 novembre 2001: Message édité par : *Nuit* ]

Par Arken le 10/11/2001 à 17:01:00 (#365139)

*peux pas resister a cette petite bouille triste*
Bon allez tiens *lance une pomme en l'air* mais depeche toi de continuez ton recit :)

Arken

Par Noct le 12/11/2001 à 12:53:00 (#365140)

*L'attrape avec dextérité et la dévore*

*Dédie un grand sourire à M'sire Arken*

*Ressort sa plume et recherche dans ses souvenirs la suite pour mieux la conter.*

Faudra être patient... C'est tout c'que j'peux dire pour l'moment.
D'façons M'sire Arken l'est pas là d'la s'maine, ça m'fait donc une semaine pour écrire. :p Comment ça c'pas l'seul qui m'écoute? ;)

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine