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L'amour et la surprise du quotidien...
Par Gorgone le 5/10/2001 à 15:11:00 (#344479)
Cette frontière m'est si agréable a passer... En de tels instants, je suis certe éveillée mais surtout! Charmée... Charmée par la chaleur extérieur effleurant mon visage, charmée par ce sentiment de bien être et de protection que me procure mes draps de soie blanc, je me contentes de rêvasser, loin de tout problème, loin de tout ennui, plus proche que jamais de mon coeur, de mon harmonie.
Un récent matin était un de ces matins la, alors que l'animation quotidienne de la ville de Lighthaven m'éveillait, j'ouvris un oeil, suivi du second. Comme il m'était bon de rester en ce lit, je n'étais de service et je savais donc à quoi m'en tenir. Cela dit, il était bien un fait inhabituel, un fait sortant de cet "ordinaire", il s'agissait de ma fenêtre de petite taille. Grinçante... Elle ne l'avait jamais été! Au son de celle-ci, je me retourna donc en direction de cette ouverture laissant pénétrer la lumière quand j'aperçu un oiseau de fort petite taille. En un premier temps, je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire, il était singulier, il ne me paraissait nullement commun. Son poitrail était rougeâtre, entouré d'une collière blanche. Le reste de son corps était uniforme, un vert charmeur, un vert interpellant, un même vert en tout point de son corps.
Charmée, je me leva, m'attendant à voire partir l'oiseau - fait que j'aurais regretté - je tenta tout de même de l'observer. Une fois accroupie, ma tête était face à son petit corps, il ne sourcillait guère, il était tel une de ces statuettes que l'on peut trouver chez ces commerçants de Windhowl. C'est alors que son regard m'interppella... Je n'avais, jusqu'à lors, jamais prêtée attention aux regards de ces petits êtres charmeurs... Celui-ci me fis réagir de suite, je le fixa une poignée de secondes, il ne sourcillait pas. Je ne cru à pareille beauté, à pareil charme, je ne cru à telle réalité.
Sursaut! Mes draps ne me couvraient plus après tel mouvement, je me trouvais dans mon lit, la petite fenêtre ouverte - fait anodin - rien d'anormal si ce n'est cet étrange rêve... Songe ou réalité, la frontière ne m'avait jusqu'à lors jamais paru aussi imprécise.
[ 05 octobre 2001: Message édité par : Gorgone ]
Par Deirdre le 5/10/2001 à 15:43:00 (#344480)
PS : juste un détail et je ne voudrais surtout pas passer pour une emmerdeuse mais j'ai remarqué ce pb chez diverses personnes (DJbaby par exemple) et toi , Gorgone dans ce post... Vous faites tous des efforts sur la présentation pour que cela soit agréable à lire, vocabulaire, orthographe et j'en suis très heureuse mais le passé simple des verbes du premier groupe à la première personne du singulier se termine en ai et non a. Et je vous assure que ça fait drôle à lire : "je le fixa" (fixai) "je tenta" (tentai)...
Et ce n'est pas une critique, vos postes sont excellents et avec cette petite correction il seront parfaits
Par petit_oiseau le 5/10/2001 à 15:46:00 (#344481)
Je métais encore levé brusquement, voyant que Léodégan était en train de dormir, javais quitté le bord du lit. Déployant doucement mes deux ailes, je commençais alors à battre doucement en piétinant le sol doucement afin de ne pas le réveiller. Arrivant au bord de la fenêtre par un petit battement dailes, je menvolais alors au même endroit ou chaque nuit je partais. Arrivant sur le rebord de la fenêtre, je la regardais dormir. Rentrant doucement afin de ne point faire bouger le battant de la fenêtre. Je la voyais.
Elle resplendissait.
Au creux de ses draps, ou quelle pouvait être, même dans un endroit autre, elle ne cessait de danser sur sa couche dans son aura dorée qui caressaient le creux de ses ailes. Lorsquelle dormait, chacun de ses gestes semblaient être une danse de lueurs au fil de leau. Chaque nuit sa couche étais son cavalier de cette danse de milles deux. A chaque fois que je me posais, avec elle, la nuit n'était plus la nuit. Elle levait les mains pour sétendre et c'était une prière de souffrance pour mon âme, elle arrondissait ses lèvres et c'était un chant de douceurs à mes yeux, son aile bougeait doucement c'était sa magie. Tout en elle était légèreté. Tout était beauté. Elle était un tout.
Lorsquelle dormait, et que je me tenais présent au bout de son lit, j'avais peur de tout, peur quelle tombe, peur quelle ne me voit à ses cotés, elle était si petite et toujours si fragile. Souvent je la voyais sourire lorsquelle était proche de moi. Ma petite fée !
Elle voulait toujours ce silence lorsque nous étions tous les deux. Je navais jamais su lui dire et lui apprendre mes gestes afin dêtre en harmonie avec elle.
Je navais jamais eu le temps de lui dire
Quand elle devinait mes peurs, parfois, elle se blottissait contre mon corps et elle me regardait en plongeant son regard au creux de ma destinée. Moi, le la regardais. J'avais si souvent, moi-même, essayer de faire la même chose pour lui dire que jexistais. Mais à chaque fois que jessayais, elle détournait son regard, comme pour me protéger dune partie de son âme quelle désirait me cacher, ou bien, pour ne pas me lapprendre.
Elle était toute ma vie
Elle ne semblait ne jamais s'inquiéter. Javais tant rêvé de lui brosser longuement ses cheveux, me coller contre elle dans ce lit pour dormir et rêver dans les bras l'une de l'autre.
*sarrête de penser et la regarde ouvrir les yeux*
Elle me regarde, jai fait lerreur davoir été trop pensif. Je suis paralysé. Elle me regard et je la regarde. Elle bouge, son corps sort du drap dans cette danse incroyable. Dans ce mouvement de lune qui fait vibrer locéan. Son corps, elle se dévoile peu à peu. Je vois ses seins, dessinés comme laquarelle parfaite dun scribe surdoué. Ses jambes qui jadis avaient portées....Non je ne dois pas y penser, mais elle doit le savoir. Un jour je trouverais la solution pour lui dire la réalité de cet infâme assassin.
Elle tendis la main et je me posais alors au creux en sentant la chaleur émaner doucement et je menvola alors rapidement afin de ne pas lui faire comprendre qui je suis. Il me fallait faire attention. Ne pas lui monter qui je suis. Ne pas lui monter ce que jai. Ne pas lui monter que je suis la, éphémère je me dois dêtre afin que sa vie ne soit pas en danger
Encore une fois...
*Senvole vers la demeure de Léodégan*
Par DJBaby le 5/10/2001 à 15:53:00 (#344482)
Débat lancé par Deirdre:
..."je le fixa" (fixai) "je tenta" (tentai)...
Je vais encooooooore me repeter :
Certains auteurs comme Baudelaire (Fleurs du mal et aussi dans Le Spleen de Paris), Hugo ou même Montaigne (dans ses Essais [Livre 1 chap.19] par exemple ) préféraient utiliser la tournure de certains verbes afin de dire j'arriva au lieu de j'arrivais pour sa consonance plus douce et plus poétique. C'est pour cela que j'utilise les deux.
C'est une faute en francais nouveau mais pas en francais poétique.
Je considere mes ecrits, pour ma part, comme un langage poétiques et je le ressent ainsi.)
Par Deirdre le 5/10/2001 à 16:00:00 (#344483)
Par DJBaby le 5/10/2001 à 16:33:00 (#344484)
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