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poème pour le poète

Par xero Seya le 25/10/2001 à 18:08:00 (#339247)

Les arbres sont des poèmes écrits par la terre dans le ciel
Nous les abattons et les transformons en papier
Afin de pouvoir y inscrire notre néant émotionnelle .
Le poètes trempe sa plume dans nos curs et croit être inspiré

Il doit y avoir quelque chose d étrangement sacré dans le sel
Il est dans nos larmes et dans la mer
Qu en penses tu ménestrel ?
Tu sais que le germe de la race humaine est dans le désir de ta mère

Toi, poète qui vit dans le mystère !
Etre pétri de passé, enfermé dans ta spirituelle prison !
Ta célébrité est l ombre de la passion
Qui se tient debout dans la lumière

Tu aimerais n avoir jamais tord !
Quand tu auras résolu tous les mystères de la vie
Tu aspireras a la mort
Car elle est un autre mystère de la vie

Par olgir le 25/10/2001 à 18:42:00 (#339248)

Le poète est à l'écoute des cieux
il transcrit les messages de son mieux
il entends les paroles de la nature
il les restitue en vers purs

Le poète est sans cesse à l'écoute
de ses passions, ses humeurs et ses doutes
Le poete n'est qu'un instrument
qui reproduit ce qu'il ressent

Le monde est pleins de bruits
que celui-ci reproduit
Il n'invente, ni ne crée
il ne fait que répéter

Que feras-tu poète quand le monde se sera tû ?

Par Sanguinus le 25/10/2001 à 18:45:00 (#339249)

c boooooooo

Par sousoupir le 25/10/2001 à 19:12:00 (#339250)

Un poète, qui est-il vraiment ?
Un homme parlant de son coeur
Avec son coeur, en le clamant ?
N'ayant des railleries aucune peur ?

A moins qu'il ne soit qu'homme
Comme les autres, mais ayant la prose
Comme expression en somme
Et chantant, plaidant, à sa cause...

La plume est l'outil du poète
Au même titre que le guerrier et son glaive
Ce dernier, assume ses désirs de conquêtes
Alors que le troubadour prose ses rêves.


(*est vraiment moins douée que les deux autres... m'enfin...*)

Par Nijel le 25/10/2001 à 20:25:00 (#339251)

Imagination émotion beauté.
Trois mots oubliés
Garants d'Eternité
Tout trois liés.

Par Mabelrod le 25/10/2001 à 22:48:00 (#339252)

Très joli ..*apprécie l'émotion de l'auteur*

Le poète est un ange déchu qui se souvient des
cieux! Il cherche par le pouvoir du verbe
à transcender sa misérable existense ...
et à retrouver le divin qu'il a égaré ...


Remercions donc la magie de ses mots !!

Par Turin le 26/10/2001 à 0:14:00 (#339253)

Passe aux alentours d'une taverne, remarque les parchemins accrochés sur le pannonceau de bois, les lit, et rajoute quelques mots

Souffrance, joie, et pensée
Sont pour le poète les principales denrées,
Sans elles il ne peut son art creer,
Laissons les sentiments s'exprimer...

Hesitant, il applique quand même sa signature, quitte à sortir de l'oubli dans lequel il s'est volontairement plongé

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Turin Turambar ]

Par Bilbo le 26/10/2001 à 12:09:00 (#339254)

Le poète saigne sa poésie,
qui s'émeut du monde où il vit.
Il pleure , tempête, ou rit,
mais non... ce n'est pas lui.
c'est votre coeur qui chante dans son élégie,
ce sont vos morts que pleurent ses cris,
et c'est l'âme de votre amour qui lui sourit.
Vous ne vivriez pas sans lui...
vous les gris,
Il donne de la couleur à votre vie.
:ange:

Par xero Seya le 26/10/2001 à 12:39:00 (#339255)

(oula *contente de voir que tout le monde s y mets* bravo a vous poetes d ezar! *poutou*)

Par Turin le 27/10/2001 à 0:43:00 (#339256)

L'homme sort de l'ombre à nouveau, lisant un ecrit laissé aprés le sien. Une moue dubitative couvre son visage alors qu'il relit ce qu'il a ecrit, souhaitant le raturer, mecontent de lui-même. Il rajoute:

Une larme de sang perle au coeur du poête,
Un feu brulant, un bonheur intense
Que ce soit une douleur ou une danse,
A cette source il puisera son inspiration.


Il n'est point de mots pour exprimer cette quête,
Divine, mais si humaine en un sens
Maelström de couleurs, de fragrances,
Hierophante de chagrin et d'affection.

L'homme regarde alors sa plume assechée, vide de toute encre. Ne pouvant se resoudre à terminer ainsi, il ecorche doucement son poignet brunit par le soleil qu'il cotoie chaque jour. Une goutte d'un liquide vermeil glisse doucement le long de son avant-bras, goutte qu'il recolte delicatement, avant de reprendre d'une ecriture flamboyante:

La poesie est notre âme, notre exutoire, notre redemption...laissez nous rever, et faire rever...

Les yeux un peu hagards, le regard tourné vers des souvenirs si lointains mais si proches à la fois, il trempe sa plume une derniere fois dans la petite riviere pourpre qui s'ecoule de sa plaie, pensant que ce sang vient avant tout de son coeur, signe d'une main un peu tremblante, puis s'eloigne à nouveau dans la brume vesperale

Par Turin le 28/10/2001 à 19:04:00 (#339257)

L'homme repasse, et remet en evidence le parchemein couvert par tant d'autres

Par Lhori le 28/10/2001 à 21:48:00 (#339258)

(( très beau, je suis incapable d'en faire autant. Bravo ))

Par Bilbo le 29/10/2001 à 10:46:00 (#339259)

*Une silhouette encapuchonnée glisse sans bruit dans le couloir des messages de la taverne.
Avisant tout à coup les parchemins soulevés par le vent, comme les plumes ébouriffées de son duvet de séraphe; il s'arrête, fixant une série de libelles, et d'un geste de la main, suscite une petite flamme surgie de nulle part, qui entame une danse agitée de soubresaut sur un nouveau parchemin, traçant des lettres de feu: *

Poète, le sang de ta vie,
les mots de ce monde,
est un fleuve au furieux courant,
qui charrie
les êtres et leurs destins dans la ronde,
la danse des errants.
tu te noies dans l'air du désert
si tu t'avises de quitter ses berges.
tu rêves des arabesques et des airs
et ton coeur les héberge,
l'espoir d'un univers...

Par Melchior le 29/10/2001 à 14:42:00 (#339260)

De quelques gouttes d'encre sur son parchemin,
Le poète pleure rimes et alexandrins.
De quelques cris étouffés des tréfonds du coeur,
Le poète déclame tout bas son malheur.

D'une plume lyrique il chante ses passions,
Jusqu'à se voir captif de fatales déraisons.
Sombrant alors comme dans une douce agonie,
Il tombe dans les méandres de sa folie.

Ô louez et enviez le poète inspiré,
Vous qui le dites doué dans l'art de composer.
Mais souffrez que je vous confie son doux secret :
Il n'est en fait des muses et du sort que l'objet.

Bien triste croyez le que le sort d'un poète,
Contraint souvent d'afficher de fausses facettes.
D'inspiration un certain jour fort bien nanti,
Il plonge un autre dans le si cruel oubli...

Par Meyrintacker le 29/10/2001 à 21:25:00 (#339261)

Une voix résonne doucement dans l'éther, et parvient à traverser le tissu du temps et de l'espace...

Il fut un temps où le malheur frappa, et me fit perdre ma muse. Les détails de cette triste aventure ne sont pas le sujet de ces quelques mots, mais les jours qui suivirent cette perte me virent arpenter le Royaume en long, en large et en travers, à la recherche de ce qui fait le poète...

Certains ont dit :

"Tout homme dont l'âme n'est pas une motte de terre a des rêves, et voudrait les exprimer, pour peu qu'il aime et qu'il cultive sa langue natale."

La réflexion m'a toujours frappé de sa justesse...


Loeuvre du poète forge des émotions,
A tel point que parfois de la brume surgit
Le reliquat dun rêve emprunté des éons.

Là est donc le travail de ce doux forgeron
Des mots : il fait sanimer âmes et esprits,
Enlève le mauvais, ne garde que le bon.

Encore faudrait-il que ses vers soient emplis
De laura crépitante et nacrée de magie
Dune attentive Muse. Mais les miens sont creux.

La brume nest belle que quand elle sourit
A celui quelle abrite, et dévoile à ses yeux
De ses secrets cachés, parmi les plus chéris,
Ceux qui sauront toucher cet amant mystérieux.

Mais Adieu, prose enchanteresse ! Me voilà
A jamais dépourvu de ton charme enivrant !
Ma brume ne cache plus rien, et je suis las
De veiller, jours et nuits, mes mots agonisants...

Par Bilbo le 30/10/2001 à 2:00:00 (#339262)

J'ai croisé un soir un roi ivre ,
à la frontière de deux réalités.
Il brandissait son sceptre,
à l'approche de tout manant irrité,
et pourtant s'en allait quémandant.

Ainsi, être
Le forgeron des mots?
Ou le jongleur plutôt?
Nul exercice éprouvé, nulle main sur son marteau.

L'équilibre, courant dans la brume aveugle et sourd...
Mais celle ci le perd, et tant il joue des maux et des mots d'amour,
qu'ils lui pèsent bien lourd;

Quand ils ne le blessent à l'occasion d'un exercice solitaire,
alors que la brume se dissipe , et que devant le miroir découvert,
son coeur se glace, amer.
Oui sa vie est fracture, mais son art est délicat,
et la transforme en éclats.
Nulle magie ne l'habite, il est vrai,
Mais que ses mots agonisent, ne le croyez pas.
Les mots du poète lui survivent, et c'est là son drame,
mais aussi la survie de son âme.


[ 30 octobre 2001: Message édité par : Bilbo ]

Par Turin le 30/10/2001 à 2:27:00 (#339263)

Coucher des mots sur une feuille glacée
Tel est notre desir, notre destinée.
Et même si ces mots disparaissent dans un oubli profond,
C'est un exorcisme, notre redemption...

Il n'est nul être qui ne ressente parfois
Une chape de plomb ou un doux emoi,
Un frisson, une caresse ou bien la morsure du froid
Ces choses qui remuent au plus profond de soi.

Alors il est une maniere salvatrice d'exorciser ces demons,
De crier, de transcender sa passion,
De faire savoir à la Terre entière
Combien on souffre, comme on aime cet être cher

Il n'est pas besoin d'eloquence,
De techniques ou d'user de grandiloquence,
Juste d'exprimer ses sentiments intenses
Tout le reste n'a pas d'importance...


-hrp-
Je tiens à saluer le talent des autres auteurs de ce posts, et surtout Bilbo, pour le poême juste avant celui ci...je l'ai beaucoup apprecié, merci.

Le joueur derriere:

[ 30 octobre 2001: Message édité par : Turin Turambar ]

Par Meyrintacker le 30/10/2001 à 10:54:00 (#339264)

La brume n'est jamais loin...


Les pérégrinations, quelquefois, sont fertiles,
Et l'on trouve réponse à nombre de questions.
L'alliage des mots est art bien difficile :
Il exige rigueur, travail, inspiration.

Mais afin de donner à ces vers ciselés
La vie qui fera d'eux automates magiques,
Une blanche Muse doit son regard poser
Et sur le poète, et sur la rhétorique
Qui lui est dédiée.

Quiconque sans elle composera en vain,
Orphelin de magie, vagabond en souffrance,
N'ayant pour idéal que remettre à demain
La pose sur vélin de ses si fades stances.

Nos mots ne sont pas seuls, ils sont accompagnés
De l'énergie cachée prêtée par notre Muse...


[ 30 octobre 2001: Message édité par : Meyrintacker ]

Par Bilbo le 30/10/2001 à 11:30:00 (#339265)

La muse du poète,
toujours a son visage voilé.
Qu'elle l'abandonne ou le côtoie,
toujours il regrette
un départ ou une cruauté dévoilée.

Qu'il se noie
dans une mer de mots en émoi,
l'obsession d'une présence à l'âme,
ou se blesse à l'absence en drame;

Toujours seul
piégé par les images nées de son art,
il ne prend garde au linceul
qui drape celle qui part.

Elle est sa vie, mais sa mort,
et boit sa substance
et si le poète survit, c'est qu'il a tort.
Il n'a droit à résistance.

son amour éclate en phalènes éphémères,
et sa vie se consume au gré des larmes .
Il perd à chaque instant sa guerre,
car il a déjà rendu ses armes.


(ça commence à devenir un combat délicat, je ne sais si je pourrai y survivre, je n'ai presque plus de potions, et mon sanctuaire s'achève bientôt :ange: )

Par Meyrintacker le 30/10/2001 à 13:01:00 (#339266)

Cherche sans te retourner, Poète maudit !
Te languir sur tes lauriers te fera périr.
Ta Muse t'abandonne, cherche-la sans blêmir,
Comble-la de tes vers, et jamais ne la fuis !

Plus que tout être humain, elle sait ce qu'elle perd :
Une flamme, un destin, une âme dévoilée
Offerte à ses bons soins, complète et entière...
Ton malheur est sans fin, ses sanglots sont milliers.

Prouve-lui, par tes mots, que tu ne saurais vivre
Sans elle, et que le don de son fluide sacré
Ferait de toi l'amant de son verbe, enfin ivre
Du désir de langoureusement fusionner.



Nulle arme, nul péril. la mort du poète n'existe pas, dans l'éther. Il suffit de se laisser envahir par les volutes nacrées, et oublier le reste... ( :) )

Par Bilbo le 30/10/2001 à 13:57:00 (#339267)

Mais ne vois tu pas?
Le mot dit ne doit rien à une muse,
le trépas
n'est qu'un vide.
Tu survis seul émietté dans tes paroles égrenées dans les coeurs,
semence éparpillée dans mille sexes avides,
gage de mondes futurs, sans toi, qui meurt.
ris chaque instant,
chante les amours, pleure les morts,
ton émoi est ta vie, tu chantes ce temps,
vis d'abord.


(*dans le rouge, ne conserve qu'un point de vie*)

[ 30 octobre 2001: Message édité par : Bilbo ]

Par La Jeune Tristesse le 30/10/2001 à 14:06:00 (#339268)

Quand les poètes se seront tu
Quand les vers ne résonneront plus
Qui chantera? Ces poètes sans atours
Qui pleura, qui d'autre que l'Amour?

( :ange:)

Par Meyrintacker le 30/10/2001 à 15:49:00 (#339269)

Béni soit celui qui par son inspiratrice
Alterne les sens, les sons les mots et les vers.
Seul compte pour l'esprit la joie simple et complice
D'un tendre jeu de mot, avec amour offert.

Le souvenir n'est rien, à coté de la vie...
Regarde loin devant, à l'horizon jauni
Par le digne déclin de l'astre couronné !
Le linceul du passé devient pour toi, poète,
Le terreau dans lequel l'avenir se reflète.
Et si l'en est une que tu dois célebrer,
C'est bien elle, ta Muse, ton amante astrale,
Pour son éternité, fascinante et vibrale...


Un visage souriant semble fugacement marquer l'espace dans les arabesques nacrées de la fine brume blanche, mais il est vite effacé dans les effluves brumeuses...

[ 30 octobre 2001: Message édité par : Meyrintacker ]

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