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Au fil des années... des siècles...
Par sousoupir le 22/10/2001 Ã 19:14:00 (#337287)
Le vent soufflait, et lui caressait le visage, doucement.
Elle baissa les yeux vers le livre, et l'ouvrit. Les pages étaient jaunies par le temps, et l'encre parfois s'estompait légèrement. Les moisisures parfois recouvraient des pages entières, et il fallait gratter afin de retrouver le papier, pratiquement lavé de son encre. Elle lut à haute voix, essayant de déchiffrer à grande peine :
Vingt et unième jour de la lune des vents.
Aujourd'hui, notre petite ville prospère, et nous sommes maintenant une bonne vingtaine de familles. Enfin, ce lieu que j'ai façonné de mes mains, il receuille maintenant des personnes par dizaines.
Les maisons sont pour le moment sommaires, mais les 5 plus anciennes sont baties grâce aux roches environnantes.
Je pense avoir choisi le meilleur endroit pour nous protéger de ce fléau frappant l'île. Des barrières de montagnes nous isolent, et les bêtes environnantes ont rapidement été maitrisées!
Vingt deuxième jour de la Lune des vents.
Une femme ravissante vient d'arriver dans mon refuge! Elle est magnifique. Je crois que je suis tombé amoureux...
Ses yeux sont de jades, ses cheveux sont du velour volant au vent, ses lèvres rubis me font rêver...
Je continue de mon côté à façonner ma maison.
Vingt cinquième jour de la Lune des vents.
Ces derniers jours, j'étais parti en expédition avec trois hommes des plus robustes de ce village.
Nous devions approvisionner le village en nourriture, les richesses naturelles environnates n'étant pas pour le moment suffisament exploitable à la vue du nombre de personne arrivant de jour en jour.
Nous pouvons maintenant tenir une bonne lune entière, sur nos réserves, sans compter celles que nous pouvons prendre sur le terrain.
Et cette femme... Ahhhh... Mon Dieu qu'elle est belle! Il faudrait que je puisse connaître son nom!
Vingt sixième jour de la Lune des vents.
Les rats ont envahi le refuge ! Heureusement, un puissant magicien put nous en débarasser. Il va falloir que j'applique des règles d'hygiène, afin que cela ne se reproduise plus.
Vingt huitième jour de la Lune des vents.
Ca y est ! Je connais son nom! Ah quel douceur exquise... Elle est encore plus belle lorsqu'on lui parle ! Elle s'appelle...
Malgré ses efforts, la jeune femme ne put déchiffrer le nom, l'encre s'étant bien trop dissipé à cet endroit, comme si une goutte d'eau, ou une larme, était tombée sur le texte/
Premier jour de la Lune des terres blanches.
Aujourd'hui, nouvelle Lune. C'est la plus dure de toute l'année, le froid et la neige recouvrant toutes les terres. Heureusement, nous avons des réserves dans nos caves, et nous pouvons tenir toute la Lune en autarcie s'il le faut.
Je me plais à écrire son nom. Il est aussi gracieux que la plume s'agitant sous mon doigt.
Eythania, je t'aime. Mais trouverais-je un jour le courage de te l'annoncer ? Et est-ce réciproque ?
Je me meurtris à me poser des questions telles que celles-ci...
Soupir, ferma le livre, après avoir lu cette phrase.
Ce livre, qu'elle avait trouvé lors d'une de ses nombreuses excursions, l'intéressait pleinement.
Elle reprendra demain. Maintenant, il est trop tard, va petite Soupir, va rejoindre celui qui t'aime, et que tu aimes.
Par Zuby le 22/10/2001 Ã 19:23:00 (#337288)
Par olgir le 22/10/2001 Ã 19:32:00 (#337289)
*reste assis réveur*
Par Kalero le 22/10/2001 Ã 20:06:00 (#337290)
*a aussi un texte en tête mais n'a ni le courage ni le coeur de le faire se soir*
Par Druzil le 22/10/2001 Ã 21:15:00 (#337291)
( au passage : joli texte , felicitations )
Par sousoupir le 22/10/2001 Ã 21:17:00 (#337292)
Elle se leva, titubant, et prit son livre. Elle enfila rapidement une grande veste par dessus sa robe de chambre, et sortit. Se dirigeant vers la fontaine, elle lut une petite partie de l'ouvrage à la lueur de la lune.
Deuxième jour de la Lune des Terres blanches
Un rat a été aperçu près du buffet ! L'alerte a été sonnée, et le village entier s'est mis à chasser les rats. Heureusement, les réserves n'ont pas été touchées.
Afin de limiter les risques, nous décidons de diviser les réserves en plusieurs gardes-manger.
Nos journées ne se résument maintenant plus qu'à alimenter un feu faiblard et réconfortant dans la cheminée, et à écrire... ce journal par exemple.
Arrivant à la fontaine, elle s'assied sur le bord, et continue sa lecture. La nuit est fraîche, mais emmitouflée dans sa veste, Soupir continue le récit.
Cinquième jour de la Lune des Terres Blanches.
Je suis horriblement inquiet ! Eythania a été portée disparue ! Il faut dire que sa petite hutte ne la protégeait pas bien, et que des loups rôdent dans les environs. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé...
Je me décide à partir à sa recherche. Il le faut, au nom de mon amour, soit pour m'assurer de sa mort, soit pour avoir la joie d'à nouveau pouvoir la voir.
C'est vêtu de deux fourrures que je pars, sans oublié de quoi manger, une outre de thé chaud, et bien sur, ce journal...
Sixième jour de la Lune des Terres Blanches
Les montagnes sont gelées. A plusieurs reprises, je frôle la mort. Je dois la retrouver... Mon Amour me guide vers elle. Je suis sur qu'elle est encore vivante!
J'ai pu trouver une petite alvéole, qui me sevira d'abris pour la nuit. Espérons qu'il ne neige pas trop...
Sur ces mots, Soupir ferma le livre, et le posa contre elle.
Elle fixa la lune, emerveillée.
- Quand est-ce que cela a-t-il bien pu se passer ? Cette lecture me retarde dans mes études... Mais elle me passionne, presque plus que mes recherches.
Il parle de la Cité Oubliée comme d'une ville nouvelle... à moins que ce ne soit pas la Cité oubliée le village en question... Tant de questions auxquelles je trouverais j'espère éléments de réponses dans cette lecture.
Et elle reprit sa lecture, assise au sol, s'adossant contre la fontaine...
Par Zounours le 22/10/2001 Ã 21:18:00 (#337293)
Par Druzil le 22/10/2001 Ã 21:36:00 (#337294)
(*attend la suite impatiement*)
Par GruikMan le 23/10/2001 Ã 0:45:00 (#337295)
Ben voiiiiiilllà à à , que tu nous fais des posts pour nous sur Ezar! :D :p
Non, vraiment, c'est super, continue - et pis j'veux savoir la suiiiiite!
--
Ya
Par Kain Heinlein le 23/10/2001 Ã 2:40:00 (#337296)
-Dommage...je l'avais aperçu l'autre jour mais j'en ai reporté la lecture à un autre jour...Nom de nom! ...
Soit, c'est n'est pas grave, à l'heure qu'il est, quelqu'un doit en profiter...qui sait...peut être sont ils plusieurs à le faire?
Il orna son visage d'un fin sourire, avec au coeur le plaisir de voir que la littérature est prisée en ces terres.
Par GruikMan le 23/10/2001 Ã 13:37:00 (#337297)
[édité, je parlais du post en disant "feignasse", hein, pas de toi Soupir ]
[ 23 octobre 2001: Message édité par : Ya ]
Par sousoupir le 23/10/2001 Ã 16:16:00 (#337298)
Se relevant brusquement, elle ne voit personne autour d'elle. D'un haussement d'épaules, elle reprend sa lecture.
Septième jour de la Lune des Terres Blanches.
Suis-je encore vivant ? Apparement, oui, vu que je suis capable encore de prendre ma plume, et d'écrire.
L'écriture, auparavant si fluide, était maintenant hachée, anguleuse, faite d'une main moins souple qu'auparavant. L'encre de plus semblait encore plus pâle, et avait encore plus déteint...
Alors que l'espoir aurait du me quitter depuis longtemps déjà , j'y crois toujours. Je sais qu'elle est là , autour de moi, encore vivante. Elle attend de l'aide, du secours, je me dois d'exaucer son voeux. Et si jamais je la retrouve morte, alors je n'aurais le courage de revenir, et m'abandonnerais au froid auprès de son corps.
J'ai perdu la moitié de mes vivres dans une avalanche de neige, et je n'ai de rations plus que pour trois jours.
Je pense maintenant à la ville naissante que j'ai bati, et que je devais dirigé. J'espère que tout le monde va bien là -bas... Toute mes pensées sont maintenant vers eux... à défaut de pouvoir aller vers celle que j'aime.
Huitième jour de la Lune des Terres Blanches
Aujourd'hui, j'y ai cru... J'ai entendu des appels à l'aide, des ombres se profilant sur les neiges lointaines.
Je deviens fou, ça y est. J'entend des voix, et je suis pris de visions. Que dois-je faire ? Continuer ? Mourir ? Retourner sur mes pas ? Grâce à une économie aujourd'hui, je n'ai entamé aucune de mes vivres. Il me reste juste assez pour revenir au village, encore faut-il que je ne mange pas trop lors du retour.
Que faire ? D'ailleurs, qui me dis qu'elle est dans ces montagnes ? Qui me dis qu'elle n'est pas déjà morte ? Ou bien qu'elle a retrouvé le chemin du retour ?
Des pages sont arrachées... Apparemment, tout cela a été volontaire... Dépitée et fatiguée, Soupir ferme son ouvrage, afin de finir sa nuit, au chaud, et perdue dans ses rêves...
Elle reprendra demain, oui, elle reprendra demain. Maintenant, elle veut savoir ce qui s'est passé, ce qui se passera, et ne souhaite qu'une chose: avoir les idées assez claires afin d'en apprécier le contenu.
Par olgir le 23/10/2001 Ã 18:30:00 (#337299)
*inquiet, se lève*
*entend du bruit et vois soupir revenir dans la chambre*
*aperçoit le livre qu'elle serre dans les bras et sourit*
viens Soupir et raconte-moi ce que tu as lu;
Par sousoupir le 23/10/2001 Ã 20:50:00 (#337300)
- ... Sous le plancher même d'une des maisons de la Cité Oubliée ! ...
Après après avoir passé sa nuit des plus mouvementée, elle reprit sa lecture, assise tranquilement à une chaise de la taverne.
Douxième jour de la Lune des Terres Blanches
Adieu tendre et douce vie. Je n'aurais pas revu celle que j'aime, et il ne me reste plus aucune vivre. Je suis gelé, toute ma peau est gercée... Mais je ne souffre pas, non. Je vais mourir, avec l'image d'Eythania en tête. Ô douce vision, je peux maintenant mourir.
Adieu...
Interloquée, Soupir examina le livre. Il restait encore nombres de pages avant la fin du livre !
Son auteur avait pourtant renoncé à la vie.... Ne pouvant continuer à se poser des questions, Soupir se jeta sur la suite...
Par Zounours le 23/10/2001 Ã 20:57:00 (#337301)
Par Druzil le 23/10/2001 Ã 21:29:00 (#337302)
Par sousoupir le 24/10/2001 Ã 14:06:00 (#337303)
Sirotant tranquillement le lait apporté par Geena, elle lisait avec attention la suite.
Treizième jour de la Lune des Terres blanches.
Je rêve, à moins d'être déjà mort. Jamais je n'aurais cru pouvoir marquer cette date. Le peu de vie encore en moi ne semble voiloir me quitter, et s'accroche desespérément à mon coeur.
Il m'a semblé avoir entendu un cri venant de là -bas, sur le flanc opposé de la montagne.
Je jetterais un coup d'oeil, surement le dernier, demain, si je suis encore en vie...
Marqué en minuscule, avec une écriture lisible et émotive
A toi, Eythania
Douce caresse pour mes yeux
Tu es arrivée en face de moi
Et j'en suis tombé amoureux.
Aussi légère que la brise
Aussi fraîche que la rosée au matin
Tu as ainsi ôté toutes ces visions grises
Grises de peines et de chagrins.
Adieu ô terre de vie
Mortellement touché au coeur,
Maintenant et aujourd'hui
Non, je n'ai plus peur
Peur de cette autre voie
Qu'est la mort
Je n'ai plus de foi
ni même de remorts.
Vingt Quatrième jour de la Lune des terres Blanches
Je ne suis pas sur de la date. C'est du moins ce que l'on m'a dit.
J'ai survécu, oui. Je ne sais comment. Je m'étais décidé à mourir, m'abandonnant dans la neige. J'ai fermé les yeux et ...
Lorsqu'enfin, la lumière arriva à ma pupille, je me retrouvais là , couché, au milieu de têtes plus ou moins connues. Serais-je mort ? Non, je ne crois pas.
Je suis dans ma chambre, entouré de mes amis... et en vie. Il m'ont trouvé dans la neige, pas très loin du village. J'avais tourné en rond !
Je suis en vie... Ô douce vie. J'avais renoncé à toi, mais tu me voulais encore. Je suis là maintenant, et je n'ai toujours pas revu cette douce Eythania. Je dois reprendre des forces encore, et demain, je partirais à nouveau à sa recherche...
Par Nijel le 24/10/2001 Ã 14:14:00 (#337304)
*elle s'accuse de manque de talent*
Par olgir le 24/10/2001 Ã 16:59:00 (#337305)
---- hrp ----
elle a du talent ma soupir ! ;)
[ 24 octobre 2001: Message édité par : Olgir ]
Par sousoupir le 24/10/2001 Ã 18:59:00 (#337306)
*note tuer soupir*
*elle s'accuse de manque de talent*
Hey non ! Je refuse ! C'est vrai quoi, on manque toujours de talent :) Mais bon, si ça vous plait, je prend ce compliment avec plaisir ;) )
Vingt cinquième jour de la Lune des Terres Blanches
Un coeur était dessiné. Une flèche le transperçait de part en part. On pouvait lire à l'intérieur du symbole "Eythania".
Je n'en reviens pas ! Ce matin, en me reveillant, je commençais ma promenade matinale, comme je le fais d'habitude, afin de prendre l'eau au puit, et là , que vis-je ? Ô vision idyllique... Celle que j'aimais secrètement était là , remontant péniblement son seau.
J'ai bien sur proposé de l'aider, et c'est ainsi que nous avons commencé à discuter.
Elle s'était perdue elle aussi, et n'était d'ailleurs pas très loin de l'endroit où j'ai été trouvé. Lorsqu'elle parle, des fleurs ornent ses mots, lorsqu'elle rit, du cristal tinte... Je ne peux que l'aimer...
Les minutes devenaient des secondes, les heures devenaient des minutes... J'étais si bien, là , à lui parler. Je n'éprouvais même pas un sentimen de gêne, moi, si timide normalement.
Je n'aurais pas à partir à sa recherche, elle est là ... Dans le refuge que j'ai fondé.
Entre les deux pages écrites, se trouvait une magnifique esquisse. Des traits fins, n'ayant presque pas été estompés avec le temps, marquaient des courbes parfaites. La scène représentait un homme et une femme de toute beauté s'embrassant, dans un paysage d'hiver.
Soupir porta un regard attendri sur la scène, et se blottit doucement contre Olgir, avant de continuer sa lecture
Vingt sixième jour de la Lune des Terres Blanches
Je n'ai pu résister plus longtemps. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais alors que nous dicutions à la taverne, je l'ai embrassé...
J'ai eu tord, je me suis laissé dépasser par mes émotions, je ne suis qu'un misérable. Elle ne va plus vouloir me voir, me parler, et encore moins me sourire.
Mais pourquoi n'ai-je pas été maître de mes actions ?
Soupir, lisant ça, fit une moue de dépitude. Elle fixa longuement l'esquisse à côté, et reprit sa lecture.
Par Nijel le 24/10/2001 Ã 19:45:00 (#337307)
Par sousoupir le 25/10/2001 Ã 18:34:00 (#337308)
Débat lancé par Mort-verte Anovel:
( on manque toujours de talent, mais par rapport à soi même, à partir d'un certain point, il ne faut pas considérer son propre talent, sinon il te reste que l'ambition .)
( Il m'énerve à avoir réponse à tout lui... :sanglote: )
Vingt septième jour de la Lune des Terres Blanches.
L'écriture est faite d'une main rapide, comme si l'auteur été pressé, ou quoique ce soit.
Je suis là pour écrire peut-être les derniers mots de ce journal.
Mon refuge est attaqué par les hordes de gobelins ayant envahi Arakas, ceux que l'on avait fuit comme la peste lorsque nous nous étions réfugiés ici !
Dumyahmor, notre meilleur guerrier, les pourfend un à un, mais il commence à fatiguer, et les gobelins semblent toujours plus nombreux que la minute précédente. Je dois prendre les armes à mon tour, en tant que fondateur, et donc père de ce village ! Je réussirais, ou mourrais, je n'ai d'autre issue !
Deuxième jour de la Lune sans vie.
Jamais ce mois n'a aussi bien porté son nom... Les arbres autour de nous sont dépouillés de leurs feuilles, nombres de nos meilleurs hommes ont rendu l'âme afin de protéger mon refuge. J'ai eu la chance de résister, et les gobelins ont, semble-t-il, été repoussés...
J'espère que ça n'est pas qu'une impression. Mon épée est souillée du sang de ces atroces bêtes... Nous ne sommes plus que quatre hommes maintenant. Nous avons pour le moment réussi à sauver la vie de nos femmes, mais pour combien de temps encore.
Enterrés en hâte, nous dédierons le jour suivant à leur âme, qui se sont échappées afin de sauver la communauté.
J'ai cependant fait d'énormes progrès, notemment au combat contre ces atrocités.
Ce sont des humanoïdes d'environ un mètre vingt de hauteur. Plutot fins, mais musclés, ils sont relativement habiles et agressifs.
Fins guerriers, ils manient les épées courtes pour des humains, relativement bien. S'ils n'ont pu se procurer cette arme, ils se défendent très bien avec un bâton.
Leurs yeux ont beau être énormes, ils ne se servent pas trop de leur vue pour se combattre...
Leur point faible vient en fait de leur démarche, car n'ayant pas le pas stable, en dépis de leur agilité. Quelques feintes de corps, et vous pourrez porter un coup fatal à la bestiole. C'est ce qu'annonce Dumyhamor... et ce qui pourrait paraître comme un détail m'a, à maintes fois, sauvé la vie !
Ils craignent aussi énormément la magie, notemment celle venant du l'élément terrestre. Thyanal, le prêtre du village, est capable de prouesses lorsqu'il n'a pas un des notre à soigner...
Je mets ces indications au cas où... Je ne devrais jamais les oublier, car elles m'ont été vitales, et le seront probablement à plus d'une fois à l'avenir.
Soupir ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire. Les gobelins ne sont plus un grand danger pour les humains actuellement, et toutes ces techniques de combat peuvent paraître futiles...
Elle reprend sa lecture, après avoir bu une petite gorgée de son lait
[ édité pour lapsus :) ]
[ 25 octobre 2001: Message édité par : Soupir s ]
Par olgir le 25/10/2001 Ã 18:51:00 (#337309)
*regarde l'épaisseur du livre avec déception*
voila un livre qu'on aimerait qu'il ne se termine jamais !
Par Zounours le 25/10/2001 Ã 20:35:00 (#337310)
Par sousoupir le 25/10/2001 Ã 21:59:00 (#337311)
Nous faisons des tours de gardes... Et le jour, nous construisons des barricades.
Tout le monde est mobilisé, les femmes y comprises.
Eythania... Comment as-tu pris mon baiser ? Je ne t'ai plus revu depuis une semaine, et mon coeur déperrit. Je dois préparer la défense de la ville, alors que toi, tu t'occupes de nourrir mon peuple...
Les gobelins ne montrent plus aucune trace de vie. Nous sommes tous soulagés, et heureux, excepté Dumyhamor, qui reste suspicieux. "Jamais ils ne renonceront. Ils ne sont pas partis, non, ils sont là , en dehors, en train de nous observer. Personne n'a gagné, personne n'a perdu, et les deux camp ont autant de chance l'un comme l'autre de triompher."
Cinquième jour de la Lune sans vie.
L'alerte est de nouveau lancée ! Les gobelins sont aux pieds de nos barricades, et arrivent par dizaines de vagues successives. Cette fois, je crois que nous ne pourrons triompher. Dumyhamor lui-même semble impressionné, et notre prêtre, malgré ses sorts, n'arrive pas à faire diminuer leur nombre.
Je prend mon épée, et m'apprête au combat. Je dois avant de mourir cependant affirmer mon amour à Eyhtania, sinon, je ne pourrais reposer en paix.
Au centre de la page, en gros, il est écrit, d'une main souple:
Au nom de l'honneur, de la victoire, et de l'amour !
Soupir tourna la page, sachant pertinament que le roman arrivait à sa fin.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit que le l'histoire ne continuait pas. Les pages suivantes étaient vides, vierges...
Cependant, la couverture semblait étrangement épaisse. Elle saisit une de ses flèches, et s'aidant de celle-ci, arracha un bout du cuir de la couverture.
... Et s'y cachait divers documents ...
Elle agrandit le trou, et se saisit des parchemins afin de les examiner.
[ 25 octobre 2001: Message édité par : Soupir s ]
Par Zounours le 25/10/2001 Ã 22:01:00 (#337312)
Par sousoupir le 26/10/2001 Ã 13:21:00 (#337313)
Il y avait le recensement du refuge.
Quelle ne fut pas l'horreur de Soupir lorsqu'elle vit que nombres d'enfants habitaient dans cette ville, et beaucoup de noms ont été barrés, avec écrit à côté Décédé lors de l'attaque de la Lune sans Vie.
La ville s'appelait "Le refuge des cris"...
Une rapide carte dessinait celle-ci. C'était ce que l'on appelle aujourd'hui la Cité oubliée.
Ainsi, nous avons là quelques preuves du passé de cette cité si mystérieuse.
Des parchemins, des listes plutot, dictait quelques concoctions, les effets étant stipulés sur chacune d'elle.
- Potion de soin
Quelques brins de camomille
Une ou deux pincées de giroflée
De la mana à l'état liquide
De l'eau cristalline
Et un peu d'estremum giranicus
Interloquée, Soupir ne connaissait pas du tout le dernier ingrédient. Haussant les épaules, elle continue sa lecture, se disant que de toutes façons, les potions de soins ne valent pas très cher...
- Elixir d'Amour
De l'eau cristalline, base de toute potion
Une goutte de sang de la personne visée
Du ...
Ne voulant lire la suite, car réalisant le pouvoir que donnait cet elixir, elle le roula en boule, avant qu'Olgir n'ait eu le temps de le lire, et le jeta dans le feu flamboyant de la cheminée de la taverne.
Malgré les protestations de son tendre, elle ne lui annonça pas ce qui était marqué sur ce parchemin.
Elle lui répondait:
- Quelque chose que personne ne devait lire...
En jetant ce parchemin au feu, elle perdit du coup les compositions des mixtures que cet homme savait confectionner.
Elle continua à examiner les parchemins restants.
De nombreuses esquisses étaient disséminées un peu partout. Elle représentait des choses aussi diverses que le paysage, des portraits, des shémas de construction, sur lesquels Soupir s'est beaucoup penchée. Des scènes de combats atroces étaient aussi représentées.
Et surtout ... des poèmes... quelques poèmes, que Soupir prit plaisir à lire.
La décadence de nos relations
N'a pour coupable que nous
Alors arrêtez vos exécutions,
Et apprenez à vous respecter entre vous.
Cela s'adresse à ces bourreaux
Qui ne savent plus ce qu'est le respect
A quoi servent les mots
Face à ces êtres abjects ?
Je prose dans mon coin
Mais je ne peux rester silencieux,
Repoussant tous ces chagrins,
Je ne le supporte, et m'adresse aux cieux.
A quoi sert la vie si on ne peut en profiter ?
A quoi sert la mort si de la vie nous n'avons rien pu tirer ?
A quoi servent les mots si nous ne pouvons les utiliser ?
A quoi servent nos yeux à part voir le sang couler ?
Posez-vous ces questions
Et ne les oubliez jamais
Abandonnez vos bastions
Et faites enfin la Paix.
Soupir sourcilla légèrement en lisant ce poème, puis, touchée par la justesse des mots, le tendit à Olgir.
Par Zounours le 26/10/2001 Ã 14:01:00 (#337314)
Par sousoupir le 26/10/2001 Ã 17:54:00 (#337315)
Elle remit les papiers dans la couverture, et racomoda, avec un nouveau morceau de cuir, celle-ci.
Elle prit le livre sous le bras, puis décida de le ramener à l'endroit où elle l'avait trouvé. Ces quelques découvertes, seront surement bonnes à savoir, et peut-être un jour Soupir dévoilera-t-elle quelque chose aux autorités.
Une fois arrivé à la Cité Oubliée, elle remit le livre à l'endroit exact où elle l'avait trouvé.
Refermant le trou, elle fut parcourue d'un frisson. Inexplicable, comme si un spectre lui était passé au travers du corps...
- Il y a quelqu'un ? B...Bulle ?
Ne recevant aucune réponse, et décida de chasser ses pensées, d'un haussement d'épaules.
Comme toujours, des découvertes faites, mais qui la ferait passer pour ridicule. Encore quelque chose qu'elle gardera pour elle, et Olgir.
Par Zounours le 26/10/2001 Ã 19:10:00 (#337316)
Par sousoupir le 26/10/2001 Ã 21:03:00 (#337317)
Leur ayant donné un rendez-vous à la taverne, elle leur tend l'oeuvre, impressionnant dans dans sa vieillesse, et sa robustesse à travers l'âge.
- Voilà ce que j'ai trouvé. Nous allons rapidement en faire une copie, et j'irais le redéposer là où je l'ai trouvé. Il a résisté jusqu'ici, mais ne restera pas dans cet état trop longtemps si on le manipule trop.
Les parchemins, et les plumes sorties, tous s'attellent à la tâche.
Par Zounours le 27/10/2001 Ã 15:27:00 (#337318)
Par olgir le 27/10/2001 Ã 15:33:00 (#337319)
JOL Archives 1.0.1
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