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une voyage ... une decouverte ... une Fin ... une retour

Par Ombre de Soit Meme le 12/10/2001 à 11:51:00 (#334658)

Derniere journée

deux femmes avancent dans l'épaise foret. Leurs pas sont lourds, la fatigue les assaille, seule leur volonté les fait progresser. L'une ouvrant la marche écartant les feuillages sérés pour la seconde

-"Tu es sûre de ton chemin" de la seconde
-"Sûre non, mais nous sommes sur la bonne voie, je le sens, ne me demande pas comment je le sais, c'est ainsi" repond la premiére.
-"Tres bien mon amie continuons alors"

Cela fait maintenant plusieurs semaines qu'elles progressent dans la jungle hostille, la côte est loin derriere elles, uniquement de la foret , encore et toujours de la foret. Avec ses bruits et ses ombres. Leurs provisions sont épuisées depuis longtemps. Elles survivent grace au baie qu'elles trouvent et qu'elles connaissent. Elles evitent de prelever la vie, et ne chassent pas les annimeaux de la foret.

Depuis quelques jours, plusieurs fois elles ont eu le sentiment d'etre observées, mais sans jamais appercevoir la moindre presence. Pourtant ils sont là, elles le savent.

Le soleil disparait peu a peu derriere la cime des arbres. Encore une journée qui s'acheve. Trouvant un endroit, elle preparent leur campement sans un mot.
Soudain venant de nul part une silouhette masculine apparait a quelques metres d'elles.


"Mili ils sont la"

L'homme est grand ses cheveux noir encadrent un visage emacié. En arme, il est debout et observe les deux femmes. Son regard se porte tour a tour sur les deux femmes. Un leger sourire se dessinent sur ses levres.
A cote de lui surgissant de nul part apparait une autre personne.
Une femme en armure de cuir une rapiere a la main. Comme son compagnons, elle observe les deux amies. Apres un instant qui semble une eternité d'un gracieux signe de tete elle salut la pretresse et se tournant vers l'archere elle lui sourit. Tournant la tete vers son compagnons, ils semblent entamés une conversation muette. Rendant un regard a l'homme elle aquiece semblant repondre a une question.
Faisant face aux deux femmes elle les salut une nouvelle fois d'un signe de tete, et d'un geste lent, elle touche un bracelet a son poigné. Le bijou s'embrasse alors, et une lumiere aveuglante englobe les deux silhouette. Sous les yeux ébahis des deux amis, les deux personnes disparraissent aussi rapidement qu'elles sont venue.


-.....
-.. Qu'est ce que c'etait ???? demande la pretresse
- ..... demande plutot qui etait ce ? lui repond son amie
- tu .... tu .. les connais
- .....
- tu as remarqué ?
- quoi donc ?
- la femme ....
- quoi la femme ? sourire
- ... elle te ressemble ... comme ... comme un air de famille
- oui j'ai remarqué ... reflechissant
- tu la connait ?
- .... pas que je me souvienne ... pourtant ?
- Pourtant quoi !!! eperdue
- pourtant ... je crois ... je crois ... je l'ai ... deja vu ...
- Quoi ???
- une impression ... ne m'en demande pas plus ... tout mon corps me dit que je la connais ... mais où ... quand ... je n'en sais rien ...
Encore sous le coup de cette apparition les deux femmes restent la essayant de comprendre ce qui vient de ce passer. Sortant de sa reflexion, l'archere, d'une voix calme, dit a son amie
- finissons notre campement, pas besoin de veiller ce soir. Je pense que nous sommes arrivées là ou nous vouillions allez. Demain nous trouverons ce que nous cherchons.
- hum ... tu as sans doute raison
cette phrase provoque un large sourire qui eclaire le visage de l'archere
- tu sais bien que j'ai toujours raison repond t'elle en riant
- oui ! s'eclaffe son amie riant a son tour

un instant leurs rires emplissent la foret. Lorsqu'elle reprennent leurs activités, les bruits de la foret reprennent leurs droits mais l'admosphere hostille n'est plus, c'est comme si la foret les avait accepté.


Enfin le But

Lorsqu'elles se reveillent, le soleil est deja haut et chauffe deja depuis plusieurs heures la foret.
Comme la veille, l'admosphere a changé cela est palpable aujourd'hui. Les bruits ne sont plus les memes les craquements sourds sont replacés par le bruit du vent dans les feuillages, a la place des feulements ont entant le champ des oiseaux et des autres habitants de la foret.
Les couleurs elles meme on changée, plus lumineuses, moins d'ombres.

Apres avoir pris une solide collation, et ranger leurs affaires elles reprennent leurs routes.
dépassant le rideau de bosquet qui delimitait la petite clairiere ou elles avaient etabli leur campement, elles decouvrent une vaste clairiere avec en son centre un cercle de pierre. Se regardant les deux amies se sourient d'un air entendu, rassurées que leurs déductions se confirment.

S'approchand du cercle, elle decouvre un homme assis au sol au milieu des pierres, semblant mediter.
Elles approchent et s'arretent a la limite de l'entrée du cercle, attendant que l'homme les remarque, n'osant le deranger dans sa priere.

Sans relever la tete l'homme s'adresse a elles.

- Bonjour madame. Comment dois je vous appelez?.
Dois je vous donner votre titre?
Ou etes vous la a titre personnelle Dame Angelina. ?
sa voix est chaude, et legerement erraillée
Supprise qu'il s'addresse en premier a elle l'interpellé repond intimidée

- j'accompagne mon amie, elle souhaitait faire ce voyage, ce ... ce n'est pas une embassade ... , elle vous diras mieu que moi ce qu'elle espere trouver au pres de vous. ... Angelina suffira
- Mais vous meme que cherchez vous ici demande l'homme
- ... heu ... rien ... j'aide ma soeur c'est tout
relevant la tete lentement, il regarde la jeune femme et revele alors son visage
c'est celui q'un vieille homme, mais ses yeux flamboyent d'une telle vivacité qu'il est doit etre impossible a soutenir si l'on veux lui cacher quelque chose pense la pretresse

- et vous Madame qui est celle qui ce presente en ce cercle dit il en regardant à present l'archere
la mere, la responsable de son ordre, ou la femme ?
- la seconde est morte maitre, la premiere est la, quant a la troisieme elle ne sait pas qui elle est et c'est pour cela quelle se presente a vous.
souriant il asquiece d'un signe de tete la reponse
- nous sommes ce que nos actes et nos motivations font de nous ne croyez vous pas ?
- je l'ai cru maitre, mais je n'en suis plus si certaine aujourd'hui
- ah ... comment cela son regard plonge en elle
soutenant un instant le regard, elle finit par baisser les yeux incapable de poursuivre la confrontation

- ... des choses ... que je croyais oubliés .. sont revenues a mon esprit ... je suis ... perdue ...
- comment ! la haute druidesse celle qui a toujours raison doute aujourd'hui ! voila qui est ammusant ironique, presque méprisant
redressant vivement la tete tremblant sous l'insulte, l'archere le regarde vibrante de colere, le défiant
elle soutient un instant le regard penetrant, sert les poings, mais elle rompt le combat la premiere et rebaisse les yeux capitulant

- oui ...
- que cherches tu ici femme sa voix tonne et resonne dans le cercle pourquoi es tu ici que veux tu ?
tremblante et bafouillant l'archere repond d'une voix cassée
- je ... ma soeur m'a ammené ici ...
je ... nous sommes liées de nouveau
je doit ... j'ai oublié ce que nous étions ...
je ... nous sommes un non sens ...
voyant son amie au bord des larmes la pretresse s'approche d'elle pour la soutenir
- comment osez vous la traiter de la sorte !!
l'homme sourit et poursuit
- Et alors ! que viens tu faire ici
redressant la tete les yeux embrumés de larme la femme le regarde enfin soutenant le regard
- ... mes soeurs m'appellent, je repond a leurs appels
- Ah ... il l'observe longuement puis dans large sourire .. alors je peux t'indiquer un chemin
d'un geste, il indique une arche de pierre passez cette porte vous trouverez ce chemin
regardant la pretresse il lui dit d'une voix emplit de sagesse vos raisons sont nobles madame mais elle seule pourra terminer le voyage aider la, soutenez la, mais ne la suivez pas plus loin que vous ne pourrez le supporter. Quand a toi, trouve et engage toi sur la ligne, mais ne te retourne pas quoi qu'il arrive ne t'arrete pas ni ne revient sur tes pas, fait le ou ne le fait pas, mais ne revient pas en arriere.
bougeant ses doigts dans une arabesque complexe il trace un signe dans l'air, la porte de pierre s'eclaire et un portail apparait entre les pierres ancestrales. Se retournant vers les deux femmes il les salut d'un greve signe de la tete et disparait brusquement

Les deux femmes se soustenant s'approchent de la porte et s'engagent dans le portail abandonnant le cercle

Par Angelina Fingolfin le 12/10/2001 à 15:21:00 (#334659)

Le portail nous amena dans une grotte. La voute etant assez haute il etait difficile d'en voir les détails. De hauts stalamites montaient vers la voute sans l'atteindre. Au milieu de cette foret de pierre un chemin serpentait jusqu'a des escaliers qui s'enfoncaient plus loin dans la terre.
Soutenant toujours mon amie encore fort choquée par la rencontre avec cet homme dans le cercle, je m'engagait dans le seul chemin qui s'offrait et commencait a descendre l'escalier.
Combien de marche nous descendimes, aucune idée, beaucoup, cela dura une eternité.
L'air chaud qui montait de l'escalier soufflait parfois avec une telle violance qu'il nous obligeait a nous arreter et a attendre une acalmie.
Finalement apres beaucoup d'effort nous arrivames dans cet endroit. et quel endroit.
Nous devions etre sous terre puisque partie de la grotte nous n'avions fait que descendre et pourtant
a cette grotte point de voute. Ici point d'obscurité mais une immence clarté aussi lumineuse que le plein jour. Et au centre de ce lieu cette chose

En la voyant je sus immediatement que pour moi le voyage s'arretait la. Que comme me l'avait dit le vieille homme du cercle, je ne devait pas suivre mon amie plus loin.

Nous etions epuisées, la descente de l'escalier ayant anneantie nos derriere forces,il nous fallait nous reposer. je trouvais une petite cavité amménagée. deux lits une table, une vieille commode ainsi qu'une vieille bibliotheque sans livre helas mais aussi une hatre et de quoi preparer a manger. Je couchais Mili et veillais quelque temps.

Dehors la chose pulsait je pouvais entendre de sourdes vibrations et parfois des explosions comme des coups de tonnere qui faisaient vibrer l'air. La magie de ce lieu etait evidente, j'aurais pu la toucher tellement elle etait forte, tellement forte quelle en etait vivante. Instictivement je devinait qu'elle ne devait pas ce laisser dominée comme cela et encore la dominer devait etre impossible. Le someil me gagnant a mon tour, je me couchait et m'endormit rapidement.

Ce fut l'odeur de café qui me reveilla, une bonne odeur qui me fit rapidement sortir de mon lit.
Je trouvais mon amie deja equipée debout devant l'entrée de la cavité, regardant fixement la chose.

"Ca va ?" lui demandais je
"oui ca va"
"tu sais ou nous sommes ?"
"Oui"
"ah ... je n'irais pas plus loin tu le sais je pense"
"oui"
"bien ... je t'attendrais ici donc"
"d'accord'

Je dejeunais rapidement et m'habillais. Mon amie ne bougeait pas. Elle regardait fixement la chose, l'etudiant, la detaillant, cherchant quelque chose.
Lorsque apres avoir terminer de m'equiper je viens la revoir, je pu voir sur son visage, une joie intense, eclairer son visage. Elle me pris la main et ensemble nous regardimes la chose.
L'observant a mon tour, je pus en voir la structure.

C'etait comme une tache noire, d'un noir intense, parcourrue par des lignes de lumiere. Ces lignes sept au total s'enroulaient en spirale jusqu'a une plateforme centrale. Certaines de ses lignes etaient coupées en différents endroits par de grandes taches encore plus noires que le reste, on aurait cru des puits sans fond.
A trois endroit la spirale traversait une sorte de mur de lumiere, ces murs oscilaient comme des draps mis a secher dans le vent. Ils semblaient ne pas avoir toujours la meme force et leur lumiere variait de facon apparament anarchique.

C'est la pression de la main de mon amie qui me tirra de ma contemplation.
"Je suis prete"
"bien"
Je la serais dans mes bras lui donnant une accoldade
"quoiqu'il se passe Angie ne me suis pas ne touche pas aux lignes d'accord ?" me dit elle dans un sourire mais son visage trahissait une reelle apprehension.
"Je suis pas folle tu sais" repondis je sur le ton de la plaisanterie en essayant de masquer ma crainte

Elle m'embrassa une derniere fois et d'un pas decidé se dirigea vers le bord de la chose.
Elle alla se placer devant le depart d'une ligne une de celle interrompue par des taches. je fus etonnée de ce choix. pourquoi prendre cette ligne meme si les taches étaient petite sur celle ci pourquoi ne pas prendre celles continues. J'allais rapidement comprendre. Elle se tourna vers moi, me fit un petit signe de la main et prennant une forte respiration, s'engagea sur la ligne.
Au momment ou elle mit le pieds sur la ligne, le foudre s'abbatie et la chose prie vie.
Les lignes s'embrassairent les mur se reforcairent crepitant d'éclairs. Un maestrum d'energie pur etait a l'oeuvre. Mon premier geste fut de vouloir courir vers elle mais me rappelant les paroles du vieil homme, je m'arretais immediatement, refrenant mon instinct et la soutenant de toute mon ame.
Deja elle avancait, pas par pas, elle semblait luter contre cette energie qui la repoussait
Enjambant la premier tache, elle arriva au premier mur. C'est alors que je compris son choix
le mur etait bien plus faible sur cette partie de la spirale. Sur sa ligne il etait present certe mais son intensité n'etait en rien comparable aux tornades d'energie qui crepitaient sur les lignes intactes.
Elle avancait toujours. Chaque pas semblait lui couter de plus en plus
Je pestais j'etais la sur le bord, impuissante, et ma comme soeur luttait vers ce centre sens que je puisse rien faire. "allez tu y est presque" je l'encourageais en pensée, sachant tres bien que meme en criant ma voix ne couvrirait pas le bruit des eclairs.
Le dernier mur fut le pire. Elle le franchit a la limite de ses forces et dans un dernier sursot, atteind le centre, ou elle s'ecroulla epuisée de fatigue.

"Bravo tu y es arrivée" Je poussais des Viva gesticulant sautant en l'air pour applaudir sa reussite.

Au travers le dernier mur je devinais sa silouhette etandue au sol. Alors que je commencais a m'inquiété les evenements se precipitairent. Que ce passa t'il, dans quel ordre, meme aujourd'hui je ne le sait pas trop.
tout ce que je me rappelle, c'est que deux silouhettes apparurent au centre a ses cotés. Il me semble qu'il saggissait des deux personnes que nous avions rencontrer la veille.
Puis Mili se redressant sembla se dedoublée.
une autre silhoute apparue a ses cotés, ce qui faisait cinq personnes au centre.
tous semblaient se connaitre puisque il m'a semblé les voir s'embrasser.
puis et c'est la ou je perd le fil de mes souvenirs. Il ne resta plus que trois personnes.
Mes yeux virent trois silouhette se fondre en une. Mais je n'en suis pas sure.
Le Mur s'oppacifia me cachant le dénoumant

Brusquement ce fut le silence, le calme, la paix, une intence impression de paix.
Je sursauttais sentant une main se poser sur mon épaule. Me retournant sur mes gardes, je vis mon amie debout souriant de ma surprise. Mais ce qui me marqua fut son regard. Il y a avait une telle serenité dans ce regard. Je fus convaincue alors qu'elle avait trouvé la réponse quelle etait venue chercher. Que tous les doutes qui l'assayaient depuis son retour etaient envolés. Nous tombames dans les bras l'une de l'autres.

"Viens Angie ne restont pas ici"

Rammassant nos affaires, elle m'emnena par un chemin dont je n'avais pas relever l'existance et voyageant a pieds par un chemin fort etrange, au multiple paysage changeant sans arret nous arrivames sur Goldmoon, les murs de Wildhow en vue a l'horizon.

"la mer le bateau, comment nous somme ici" demandais je surprise
"Magie" me repondit elle en riant. de son rire communicatif, propre a elle seule, la je sut definitivement que j'avais retrouvé mon amie, ma soeur Militria

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