Sur cette plage... *Une tulipe dans ses mains*

Par Arbaal le 3/10/2001 à 13:07:00 (#331458)

Assis sur une plage ou il vit cette personne si charmante... Un peu à l'ecart de toute ville, une tulipe dans les mains, murmure
au vent quelques paroles d'une voix douce imprégnée d'une certaine mélancolie.

"Le profil du soleil sur cette horizon décline
Le ciel semble s'embraser un court instant, tel un feu ardent
L'astre lumineux brule, et seul sur cette plage, il me consume
Un magnifique spectacle s'offre à moi dans cette vitrine

Comme la mort est liée à la vie sans autre possibilité
Le soleil se meurt pour mieux renaitre prochainement
Il est parti se reposer mais demain je le reverrais
Prenant modèle sur le phoenix, de ses cendres se reformant

Sur cette plage règne un calme apaisant qui détend
Bercé par le bruit léger des vagues venant mourir ici
La mer semble elle même se consumer de cet eclat rougeoyant
Et dans ce paysage merveilleux, la mort cohabite avec la vie

Les animaux encore affairés il y a quelques temps se sont tus
La chaleur du jour a cédé sa place à la nuit et sa fraicheur
La lune a pris la place du soleil, illuminant le ciel de sa blanche lueur
C'est un spectacle fréquent et commun mais il faut l'avoir vu

On pourrait croire que le monde se meurt rentrant en vie ralentie
Pour qu'au petit matin,de sa torpeur,il ressorte empli d'une nouvelle énergie
Assis sur le sable refroidi, levant les yeux au ciel je regarde les étoiles
La voute celeste s'offre à moi telle une peinture sur la toile

Les flots de la mer, par les jeux de lumière de la lune ronde
Ont pris une couleur argentée le tout rythmé par les vagues qui ondulent
Dans un ballet des plus calmes, je reste éveillé contemplant ces ondes
Avec au dessus de moi ce ciel ou les étoiles pullulent..."

Le regard porté sur l'horizon, regarde la mer, dans un décor idyllique baigné par les rayons de la lune ronde et pleine.

Reste ainsi un moment silencieux, aucune fatigue visible, les yeux grands ouverts...

Par olgir le 3/10/2001 à 15:23:00 (#331459)

----- hrp -----
arrête d'écrire aussi bien ou je vais être jaloux ! :enerve: :enerve:

Par Ankhthot le 3/10/2001 à 19:27:00 (#331460)

Chapeau !

Superbe.

*Fier d' Arbaal comme tout*

note: la prochaine fois que je trouve le carnet d' Arbaal a LH qui traine, faire propal vente a Olgir qui visiblement a l' air interessé.;-)


(ndlr y'a pas concurrence vous ecrivez tous les deux tres bien :)

Alinoe
L'Ecuyer

Par Arbaal le 3/10/2001 à 19:38:00 (#331461)

Alinoe, merci bien mon ami!

*Celui qu'il considère comme son frère qu'il n'a jamais eu*

*Sourit*

( Vi Olgir t'en fais pas hihi )

Par La Jeune Tristesse le 3/10/2001 à 22:11:00 (#331462)

(Très beau )

*Continue à s'entrainer*

Par Arbaal le 4/10/2001 à 9:06:00 (#331463)

Tourmenté par beaucoup... beaucoup trop de questions même... fait sa patrouille sur Arakas... murmurant son poème pour lui même, absorbé dans ses pensées.

Par -Tulipe- le 4/10/2001 à 12:57:00 (#331464)

Quelque part sur une plage, une sombre silhouette marche d'un pas lent et hasardeux, une plume à la main....

Par Arbaal le 4/10/2001 à 13:26:00 (#331465)

Retourne sur cette plage ou il se sent bien... Pense à beaucoup de choses et surtout que jamais ne pourra être marié avec celle qu'il aime et puis de toutes manières à quoi bon...

Léger soupire.

Par xero Seya le 4/10/2001 à 14:33:00 (#331466)

elle decida de sortir de cette foret où elle errait depuis plusieurs jours. Amaigrie et poussiereuse,elle n avait pas bonne mine, cependant cette retraite lui avait quelque peu eclaircit l esprit.

Tel un fantome elle se dirigea vers Lighthaven, passa a coté de la fontaine et un leger sourire se dessina sur son visage fatigué, le souvenir d un batifolage...

tranquilement elle se dirigea vers les champs de blé de la cité, la paume de ses mains caressant les doux epis... elle arriva sur la plage.

Par Arbaal le 4/10/2001 à 18:46:00 (#331467)

Est assis sur la plage, murmure au vent ses pensées et se laisse bercer par le doux bruit des vagues.

Fait ensuite silence regardant l'horizon lointain se disant que les blessures dans son coeur sont aussi importantes que l'horizon semble loin dans l'infini... Les deceptions, un mariage qu'on ne peut rompre...

Ne bouge pas de cet plage, se sentant mieux ici... Malgrès une certaine mélancolie.

Par xero Seya le 4/10/2001 à 18:49:00 (#331468)

savait bien qu elle finirait par le trouver ici, toujours pensif, s approche doucement de celui qu elle aime, s assois en silence a coté de lui et regarde l horizon, dans la meme direction que lui

Alèa

Par Arbaal le 4/10/2001 à 19:06:00 (#331469)

Entend du bruit son regard toujours porté sur l'horizon, sent la personne s'asseoir à côté, devine de qui il s'agit... Détourne le regard de la mer et la regarde silencieux, souriant tristement.

Par xero Seya le 4/10/2001 à 19:09:00 (#331470)

plonge ses yeux dans les siens.
sens son coeur battre un peu plus fort.
prends sa main froide dans la sienne et la sert doucement contre son coeur, un leger sourire se dessine sur son visage

Par Arbaal le 4/10/2001 à 19:17:00 (#331471)

Soutient son regard, lui sourit tendrement.

Murmure au creu de son oreille des mots doux et lui serre la main délicatement, de son autre main lui caresse la joue...

Par -Tulipe- le 4/10/2001 à 19:32:00 (#331472)

Ses pas la guident vers cet endroit où....

Elle les aperçoit au loin.

Lui, toujours à cette plage, puis ... elle, petite forme assise ... tout contre Lui ...
Elle ne l'a jamais vue...elle ne la reconnaît pas.
Ils semblent heureux, ... est-ce donc Elle ?

Elle plisse les yeux, n'en pensant pas moins...

Ils ne la voient pas, ils ne l'entendent pas...

Elle reste là, quelques secondes, à les observer.

Par Arbaal le 4/10/2001 à 19:38:00 (#331473)

Sent une autre présence... Tulipe c'est elle... Ne bouge pas.

Par -Tulipe- le 4/10/2001 à 20:20:00 (#331474)

Elle maudit cet instant.

Alors elle s'éloigne.
Tournant rapidement les talons.

Par -Tulipe- le 4/10/2001 à 22:00:00 (#331475)

Lâchant la plume longtemps gardée, qui s'éloigne d'elle, portée par la brise marine, elle incante un sortilège, marmonnant entre ses dents.

Disparait sans un bruit, seul un relent de parfum se mêle au vent salé...

Par xero Seya le 5/10/2001 à 12:20:00 (#331476)

se serre contre arbaal un peu plus. elle aussi a sentit cette etrange femme et ses sens ne la trompent guere sour les sentiments de haines qu elle doit cultiver. Un vieux parfum capiteux lui parvient et elle plisse les yeux de degout...

heureuse d en avoir decourager une...