Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Ezar > Regrets éternels...(une étrange expérience,et fin de l'histoire de Reis et Mordred)
Regrets éternels...(une étrange expérience,et fin de l'histoire de Reis et Mordred)
Par Kolat le 28/10/2001 Ã 15:39:00 (#327626)
Il prépara ses défenses magiques sitôt la sortie du bois en vue, et il commenca à marcher prudemment. Arrivé à une dizaine de mettre de la fin du couvert végétal, il stoppa net. Au lieu des montagnes, il pouvait voir un petit village, parfaitement reconnaissable.
C'était le village de son enfance!
Eberluhé, il s'avanca, tentant de comprendre ce qui lui arrivait. Son village n'était pas censé se trouver ici, et pourtant...Il s'avanca, décidé à en avoir le coeur net, et arriva à proximité de la première maison...d'où il vit sortir le prêtre du village. Le même de son enfance. Reis se figea sur place, alors que le prêtre bavardait gaiement de sa grosse voix bourrue avec l'habitant, et il était encore dans cette position quand il se tourna vers lui.
- Reis?! Aaah, te voilà , tu es enfin revenu! On commencait à se demander si tu serais là pour les fêtes de printemps!
Reis ne pipait mot alors que le gros prêtre s'avanca et lui fit une bonne claque dans le dos
- Dis donc, t'es devenu vachement costaud mon p'tit gars! C'est ton père qui va être content de voir que tu es devenu quelqu'un!
Le sorcier se tourna vivement, retira son heaume, et regarda le prêtre droit dans les yeux, le regard emplis d'incompréhension et de peur
- Mon...père?! En vie?!? ....Non, impossible! Je...
- Allons, allons, ne le fait pas attendre! Il n'arrête pas de parler de vous, toi, Skorp et Feeby, et il est très fier de ce que tu es devenus!
- F...fier?
Reis sentait les larmes lui monter aux yeux. Alors, tout ceci....cette vie misérable, cette haine...ce n'était qu'un rêve?
Il se dirigea vers la maison de son enfance, les jambes en coton sous l'émotion, et, une fois arrivé en vue de la petite batisse, il s'arrêta, l'afflut de souvenirs lui coupant la force d'avancer plus loin. C'est à ce moment que son père sortit.... La dernière vision qu'avait Reis de son père était son visage fracassée par une pierre, pierre tenue par Reis lui-même. Un visage qui le toisait toujours avec mépris et dégoût. Ici, son père le regarda avec un sourire radieux, les yeux brillant de quelques larmes de bonheur
- Reis, mon fils....tu es de retour.
- P...p....
Reis ne savait plus parla, et il commenca franchement à éclater en sanglot quand Dorian Tahlen le prit dans ses bras.
- Papa!! Papa!!! Je suis...si content de te revoir!
Dorian s'écarta un peu, pour révéler Gwenaël Tahlen, la mère de Reis, qui s'approcha et carressa la joue de son fils avec affection.
- Bienvenue à la maison, mon fils...
Skorp et Feeby sortirent à leur tour de la maison, et, criant de joie, coururent vers leur frère, Skorp tapotant de l'épaule avec son poing son petit frère, lui faisant remarquer combien il avait l'air d'aller mieux, Feeby le serra tout contre elle en lui souhaitant bienvenue
Les larmes continuait de couler le long des joues de Reis, alors que le bonheur de retrouver une famille aimante le submergeait
- Vous....vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis content de vous revoir! Plus jamais je ne vous....
- ...quitterait!
Reis s'éveilla soudainement. Il pouvait sentir le vent froid picoter ses joues humides des larmes qu'il avait versé dans son sommeil. Il se redressa, regarda autour de lui. La nuit était tombée sur Arrakas; au loin, les cris de guerre des gobelins se faisaient entendre alors qu'ils essayaient encore une fois de passer le pont de Lighthaven.
Son père était mort. Sa mère le détestait. Skorp avait disparu. Sa maison était loin...
N'en pouvant plus, il éclata en sanglot, ses premiers sanglots depuis longtemps.
- Pourquoi...pourquoi les choses ont tournés ainsi?
Il releva la tête vers les étoiles, et hurla de toutes ses forces d'un cri de désespoir et de rage.
- JE VEUX RENTRER CHEZ MOI! JE VEUX CHANGER MA VIE!
S'effondrant au sol, il continua de pleurer, secoué de sanglots, murmurant de temps à autres des mots.
- maman...papa...maison...
[ 29 octobre 2001: Message édité par : Reis Tahlen ]
[ 30 octobre 2001: Message édité par : Reis Tahlen ]
[ 30 octobre 2001: Message édité par : Reis Tahlen ]
Par Kain Heinlein le 29/10/2001 Ã 0:50:00 (#327627)
Par Fanzine le 29/10/2001 Ã 9:26:00 (#327628)
Suppose
Que tout ceci n'est qu'un pur et sombre rêve.
Que la vie entière reste à jamais un Désespoir.
Et que je me demande ce qu'aurait senti mon Coeur
Avec au fond de moi ces sentiments, si j'avais pu Aimer.
Est-ce que j'aurai eu une éxistence meilleure ?
Est-ce que j'aurai moi aussi vécu du Bonheur ?
Par Kolat le 29/10/2001 Ã 9:35:00 (#327629)
- Les choses sont TRES bien comme elles sont! On commence à me CRAINDRE, je suis RESPECTE par mes Frères et Soeurs. J'ai tout ce qu'il me faut...
Il parla à haute voix, détachant bien les mots, comme pour se convaincre, comme pour convaincre un petit enfant.
Un petit enfant...
Mordred...
Reis ferma les yeux et baissa la tête à ce souvenir douloureux qui n'était pas remonté depuis longtemps. Il faut dire que ce souvenir douloureux était relié à un des rares instants de bonheur pur de la vie de Reis, et par pur masochisme, le sorcier se refusait à se rapeller qu'il avait eut des bons moments par le passé. Quelque part il ne voulait que des justifications à ses actes d'aujourd'hui. Pourquoi se souvenait-il de Mordred alors?
Reis aimait la mer, non pas comme un marin, mais comme un poète. Regarder la vaste étendue d'eau le plongeait dans un état de quiétude qui lui faisait oublier la folie et la maladie qui le rongeait. Il en oubliait même que quelques mois auparavant, il avait tué son père...
Assis sur la plage, il se laissait bercer par le bruits calme et monotone des vagues, son esprit se promenant vers d'autres sphères que celles de l'intrigue et du meurtre. Cependant, un léger bruit commencait à le sortir de sa torpeur, pour finalement devenir assez agaçant que pour ne pas être ignoré. Regardant aux alentours avec un air mauvais, il put voir que l'origine du bruit était un petit garçon tout crasseux qui tentait de lancer des pierres sur les mouettes. Il arriva finalement à en avoir une, et se jetta sur elle pour la dévorer crue...Ce gamin ne devait pas avoir mangé depuis des lustres!
Reis se leva et s'approcha du marmot qui, à la venue de l'inquiétant étranger, se raidit et se mit en position défensive, jettant des regards méchants à Reis entre deux bouchées hâtives. Le cadet des Tahlen s'accroupit à quelques mètres de là , un large sourire sur les lèvres.
- Alors petit, tu avais faim, dis donc...
Aucune réponse.
- On ne t'as jamais dit que c'était impoli de ne pas répondre à une question?
Silence.
Reis bondit sur le gamin, et l'attrapa par le revers de sa chemise déchirée, l'écume à la bouche.
- EST-CE QUE TU VAS ME REPONDRE ESPECE DE PETITE...
Il s'interrompit brusquement quand il vit le garçon pleurer de peur, devenu un véritable chiffon dans les mains de Reis. Le visage du futur sorcier se décomposa en regrets et désespoir.
- Je...excuse moi, pardon...je ne voulais pas...non, arrête s'il te plaît...
Reis était et sera toujours comme ça; il ne pourra jamais faire de mal à un enfant, en souvenir de ce qu'il était, de ce qu'il a vécu. Peut-être qu'inconsciemment, il ne voulait pas que d'autres deviennent comme lui, et suivent la voie des ténèbres. Il reposa l'enfant, et le pris par les épaules, et lui parla d'un ton qu'il voulait affectueux.
- Dis moi, quel est ton nom?
Silence...mais il secoua la tête.
- Ah...tu as été abandonné? Tes parents sont morts?
Nouvelle crise de larmes. Reis eut un tic au visage, se demandant bien ce qu'il avait put dire de mal. Le tact et la conscience de la perte d'un être cher ont toujours été un grand manque dans ses connaissances.
- Ahum. Tu veux du pain?
Il sortit un quignon de son sac, et lui tendit. L'enfant l'attrapa prestement et se mit à le dévorer, non sans surveiller du coin de l'oeil l'étranger. Reis se gratta le nez en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir faire de ce gamin. Il était hors de question de le laisser ici, vu comme il se débrouillait, il allait mourrir dans peu de temps.
- Dis moi, ça te dirait de me suivre? On voyagerait, je t'apprendrai des trucs...
Le gamin s'arrêta de manger, et le fixa étrangement.
- Ne me regarde pas comme ça, je ne vais pas te manger!
Aucune réaction.
- Bon, comme tu veux...
Reis se leva et commenca à se diriger vers l'orée de la forêt toute proche, quand il entendit des petits bruits de pas courir dans le sable derrière lui. Baissant les yeux, il put voir que le petit garçon avait pris place à côté de lui.
- Bon, puisque on va voyager ensemble, il serait bon de faire les présentations. Je me nomme Reis.
- Reis.
Le gamin répéta machinalement le nom, et regarda le jeune Tahlen avec toujours ces grands yeux étranges.
- Oui, bien vu...bon, il va te falloir un nom aussi.
Reis s'arrêta de marcher pour réfléchir un peu. Se frottant le menton, il chercha à travers les histoires qu'il connaissait. Tout d'un coup, une idée lui vint!
- Dorénavant, tu seras Mordred! Ca te plait?
- Mordred.
- HAHAHAAH, oui ça te plait! C'était le nom d'un chevalier aux motivations obscures, peut-être que si je te donne ce nom, tu auras le même destin. Tu veux être chevalier?
Aucune réation.
Mouais, pensa Reis, ça ne va pas être facile...
- Assez!!!!!
Reis se tenait la tête à deux mains, visage crispé par l'effort mental de chasser ces souvenirs.
- Non! Je ne veux pas me souvenir de ça! C'est du passé, c'est fini, je n'y reviendrai pas! Je n'ai pas eut de fils adoptif, il n'a jamais existé, il n'a...il n'a...
Mais même un sorcier ne peut stopper le cours des pensées, et les souvenirs continuèrent à affluer.
( Ã suivre )
Par Kolat le 29/10/2001 Ã 11:05:00 (#327630)
Mordred avait grandi, et s'était attaché à ce nouveau père étrange et morbide qu'était Reis Tahlen. Ce dernier parlait de plus en plus d'aller sur Arrakas, mais le voyage coûtait horriblement cher, et y aller de façon clandestine était impensable. Le seul plan valable qu'ils avaient élaboré était de détrousser les passants sans défense, et ainsi, un jour, pouvoir rejoindre l'île soeur de Raven's Dust.
Leur vie était simple, sans extravagance. Reis réfléchisait à des problèmes théologiques alors que Mordred s'entraînait au maniement de l'épée qu'ils avaient récupéré sur un cadavre de brigand. En ce domaine d'ailleurs Reis s'avéra être un bon professeur, se souvenant des leçons d'escrime qu'il avait eue; même s'il ne savait pas manier la lame, il savait toutefois quoi faire et quand. Mais par moment, pendant l'entraînement, les souvenirs des humiliations paternelles affluaient, et il rentrait dans une crise destructrice durant laquelle Mordred courrait se cacher, la force d'un fou valant celle de 5 hommes.
En autre temps, Reis et Mordred discutait de philosophie; Reis était catégorique à ce niveau. L'entraînement d'un guerrier doit s'accompagner d'une formation philosophique poussée, pour que chaque geste soit compris et mesuré dans le temps et dans l'espace. Mais, en son for inétrieur, Reis souhaitait faire de Mordred ce que lui ne pouvait pas être: un homme capable aussi bien de manier la lame, l'esprit, ou la magie, un homme capable de se libérer comme lui des entraves morales.
- Reis?
Mordred revenait de son entraînement, essouflé, mais un air de satisfaction illuminait son visage.
- Oui Mordred?
- Parle moi encore de la faiblesse...
Reis eut un sourire radieux; il aimait quand Mordred demandait de lui-même qu'il dispense de sa sagesse. Décidémment, se disait-il, ce petit ira loin. Peut-être même pourra-t-il...
- La faiblesse...La faiblesse est un état d'esprit, Mordred. N'oublie jamais que ton esprit n'est que secondaire par rapport à ton corps, à tes pulsions, et qu'il te faut pouvoir aller sur les vagues de tes pulsions pour que ton esprit soit fort! La pitié est une faiblesse, car elle est la négation de pulsion de meurtre. L'amour est une faiblesse, car il te fait commettre des actes qui iraient en contradiction avec la pulsion de survie. Tu me comprends?
Mordred acquiesca de la tête, buvant les paroles de Reis comme du petit lait.
- Il y a toutes sortes d'émotions qui ne doivent pas obscurcir ton jugement. Le mépris, par exemple. Ne méprise jamais un adversaire, car ce serait lui donner une valeur qu'il ne mérite pas. Croire en un bien et en un mal est aussi une erreur; toi, plus que tout autre, doit te débarasser de ces concepts. Tes actes sont tels que tu les a posé, et ne doivent pas rentrer dans une idée imposée par d'autres. Souviens-toi de tout celà , et tu seras sûrement l'être le plus puissant de ce monde...dès que nous serons arrivé sur Arrakas.
- Mais, Reis, pourquoi voulez-vous absolument allez là -bas?
- Simple: il y a des écoles de magie de base sur cette île. J'ai besoin d'une formation poussée en magie, mon corps ne me permettant pas une formation de guerrier. Quand à toi, je tiens à ce que tu suives aussi des cours de magie, combinée avec ton entraînement de guerrier. Je peux t'enseigner comment garder ton épée, ou comment frapper, mais je suis limité comme professeur; tu auras besoin aussi d'un maître d'armes.
Mordred ouvrait des grands yeux brillant, émerveillé à l'idée de ce que lui et son père adoptif pourraient faire subir à ce monde.
- Père...
- Quoi encore?!
- Parlez moi de l'Haruspice.
- Une autre fois! Médite déjà sur ce que je t'ai dit aujourd'hui, tu apprendras de nouvelles choses quand tu sauras déjà celle-ci!
Reis ne pouvait s'empêcher de sourire maintenant. Les leçons de philosophie...Quels moments merveilleux! Le regard de Mordred quand il écoutait Reis parler de la cruauté du monde, de la supériorité des gens comme eux, de l'Haruspice... Si Mordred est encore vivant, comme Reis le soupçonne, il doit être devenu un formidable personnage! Mais comment se sont-ils séparés, encore?
Reis s'asseya et tenta de se souvenir comment la séparation...
Oh seigneur!
Son visage se barra quand ce moment lui revint à l'esprit. Il serra les poings de toutes ses forces jusu'à s'en faire saigner.
( Ã suivre )
Par Kolat le 29/10/2001 Ã 22:45:00 (#327631)
Les cris des gardes se faisaient de plus en plus proches. Reis et Mordred couraient le plus vite qu'ils pouvaient, mais si Mordred tenait bien la distance, Reis commencait déjà à montrer des signes de fatigue. Faisant fonctionner son cerveau à toute allure, Reis aperçut les montagnes, et attrapa Mordred par l'épaule, lui indiquant le massif rocheux.
- puufff...LÃ !
Ils se remirent à courir, et commencèrent à s'enfoncer dans les crevasses et chemins détournés. Les cris des gardes commencèrent à se perdre à travers les monts; les retrouver ici serait impossible.
Reis s'effondra au sol, épuisé, tandis que Mordred scrutait les alentours pour s'assurer qu'aucun garde ne les retrouve. Une fois rassuré, il se tournant vers son mentor et père adoptif, et s'agenouilla à ses côés.
- Reis, vous allez bien?
Reis acquiesca de quelques hochements de tête rapide.
- Mmh, oui, ça va mieux. Ces gardes, tous des lâches!, siffla-t-il entre ces dents. 6 guerriers en armure et arme contre deux hommes sous équippés.
Il leva la tête et plongea ses yeux noirs dans ceux de Mordred.
- Nous allons établir le camp ici. Ils devront bien abandonner les recherches pour la nuit, ils ont une ville a protéger des attaques de monstres.
- Le seul endroit où vous irez dormir sera les geoles!
Une voix puissante et forte vint d'au dessus d'eux. Regardant prestement dans la direction, ils virent un séraphin gigantesque qui se tenait droit sur un rocher, une épée de taille cyclopéenne dans la main. Il respirait la force et l'autorité, et son regard bleu gris ne trahissait aucune faiblesse.
Nous sommes fichu!, pensa Reis.
Mordred ne sembla pas être du même avis.
Il s'empara de son épée rouillée, et fonça vers le Garde Royal. Il placa son épée haut au dessus de lui vers la gauche, et tenta une feinte en visant son flanc droit. Mais le séraphin était beaucoup plus expérimenté dans les arts guerriers que Mordred, et, malgré le poids de son arme, pris le jeune guerrier de vitesse, et, d'un coup vigoureux, brisa la lame de son assaillant. Le choc se répendit dans tout le bras de Mordred, qui recula et tomba au sol. Le Garde s'avanca vers lui, épée tendue, quand un coup de bâton vint le frapper de plein fouet au visage, le faisant tituber d'un pas.
Levant les yeux, il vit Reis, tenant fermement son bâton à deux mains, une lueure démente qui explosait au fond de son regard.
- NE TOUCHE PAS A MON FILS, SALE BATARD!!
Sa voix n'était pas la sienne. Mordred était à la fois choqué par cette voix puissante qui sortait de ce corps si fragile, et...
Mon fils. Il avait dit mon fils.
Un sourire amusé s'étira sur les lèvres du Garde, et il regarda Reis avec une petite lueure malicieuse.
- Allons, mon ami, vous ne pensez sincèrement pas me combattre dans....votre état?
Reis cracha au sol, et, sans s'en rendre compte, pris une position de combat guerrière.
- Je t'arracherais les poumons et je te les ferai manger.
Mordred se releva, et se tint aux cotés de son père adoptif, une grosse pière à la main. Ils faisaient bien piètre figure face à la machine de combat couverte de lourd métal qu'était le séraphin, mais leur détermination semblait sans bornes. Le Garde soupira, et repris son épée.
- Je vois que je ne peux vous raisonner. Vous êtes bien valeureux, puisse Brehan vous guider!
Un instant, une éternité s'écoula alors qu'ils se jaugaient...puis, un cri poussé par trois bouches, et ils se ruèrent les uns sur les autres.
( Ã suivre )
Par Kolat le 29/10/2001 Ã 23:35:00 (#327632)
Par Feoline le 29/10/2001 Ã 23:39:00 (#327633)
RP :
Par Kiranos le 30/10/2001 Ã 0:33:00 (#327634)
Par Kolat le 30/10/2001 Ã 8:45:00 (#327635)
Pfff Féo, c'était pooo un test de signature, c'était pour montrer Mordred, laisser un indice subtil de la suite de l'histoire
Par Kolat le 30/10/2001 Ã 9:20:00 (#327636)
La terre se mit soudainement à trembler, stoppant net les trois combattants à quelques mètres les uns des autres. Une crevasse gigantesque commenca à se former entre le Garde Royal et les deux vagabonds, mettant un frein à toutes possibilité du combat. Le Garde regarda autour de lui, et lança à Reis et Mordred avant de partir.
- Les dieux vous ont l'air favorable, nous allons voir maintenant si celà sera encore le cas!
Reis, un genoux à terre, mains serrées sur son bâton, cria par dessus les éboulements à l'adresse de Mordred.
- On ne peut pas rester ici! Nous allons faire écraser par ces blocs!
Le jeune guerrier attrapa Reis par l'épaule.
- Il faut sauter la crevasse, Reis! C'est notre seule chance!
Reis acquiesca du chef.
- Tu as raison! Vas-y le premier, tu pourras me ratraper si mon saut est raté.
Mordred se redressa, jaugea la disctance d'un rapide coup d'oeil, et déconnecta son cerveau. Dans ce genre de moment, il ne fallait plus réfléchir, ou alors on ne sautait pas, et on mourrait. Il couru jusqu'à l'extrême bord de la crevasse, sentit qu'il avait failli glisser alors que son pied était à moitié dans le vide, et d'une impulsion puissante, s'élanca vers l'autre bord. Il était pratiquement en position horizontale, et il allait certainement se fracasser sur l'autre parois, mais il comptait sur deux choses: la force de ses bras et sa capacité à ignorer la douleur.
Ses mains aggripèrent le rebord, puis son corps percuta de plein fouet la parois rocheuse. La douleur vrilla dans son corps et dans son cerveau, mais il ne lâcha pas prise, et émit juste un grognement. Il se hissa rapidement de l'autre côté, et ne tenant pas compte des mutliples signaux que lui envoyaient ses nerfs saturés par la douleur, il se tourna et regarda Reis.
A ce moment, une nouvelle secousse fit trembler la montagne, et la crevasse s'élargit encore de trois bon mètres. Reis fronca les sourcils, plus ennuyé que désespéré, et il regarda autour de lui. Il vit quelque chose, et se tourna vers Mordred.
- Fiche le camp!
- Mais...
- Fiche le camps dis-je! Si tu restes là , tu vas mourir!
- Et vous!?
- T'occupes, et FAIS CE QUE JE TE DIS!!!
Mordred hésita encore une seconde, puis il partit à toute allure, non sans jeter un dernier coup d'oeil en arrière...et là , le reste de sa course se fit en un sourire.
Reis...
...
...
...
...
...
...
...
Il faisait entièrement noir autour de Reis, et ce dernier se tenait, mi couché, mi assis dans ces ténèbres. Il attendait patiemment, de l'air de quelqu'un qui attend que le gâteau soit prêt.
Il entendait non loin des bruits, et des gémissements. Il tendit l'oreille, puis, une fois conforté, il réajusta sa position, et , sourire en coin aux lèvres, ferma les yeux, et patienta encore un peu.
Une vive lumière surgit d'au dessus de lui, illuminant en plein son visage, le forcant à mettre sa mein en visière pour distinguer la silhouette qu'il voyait à contre-jour. Il lanca:
- Tu en as mis du temps!
Mordred aida Reis à sortir de la cuvette, un grand sourire aux lèvres.
- Désolé, mais les rochers étaient particulièrement lourds!
Reis haussa les épaules, comme s'il avait la certitude que les choses allaient se passer ainsi.
- Reis, comment saviez-vous que j'allais revenir?
- Simple! Je te connais depuis longtemps, et je savais que tu n'allais pas partir sans savoir ce que je mijotais. Une véritable chance que ces rochers se soient empilés de façon à former un bol!
- Mais si les rochers du dessus avaient été trop lours, je n'aurais pas put vous sauver!
Reis haussa les épaules une nouvelle fois.
- C'était un risque à tenter, je serais d'office mort en restant là sur place.
Il regarda aux alentours pour voir combien le paysage avait changé, puis , dépassant Mordred, il commenca à marcher.
- Viens Mordred, il est temps pour nous de partir!
Mordred trottina pour le rettrapa, et lui demanda, une expression étonnée et inquiète sur le visage:
- Mais où?!
- Sur Arrakas, pardi!
- Mais nous n'avons pas encore la somme pour nous deux!
Reis se tourna vers son fils adoptif, un sourire confiant aux lèvres.
- Certes, mais on trouvera sûrement bien un moyen de s'arranger...en tout cas, plus facilement qu'avec la garde!
( HAHAHA vous avez crut un instant que c'est le tremblement de terre qui allait les séparer,mmmh? :D Pffff, c'est bien mal me connaître :p ...mais de toutes façons, pour l'instant, c'est...)
(...Ã suivre...)
[ 30 octobre 2001: Message édité par : Reis Tahlen ]
Par Kolat le 30/10/2001 Ã 12:21:00 (#327637)
T'as oublié un "h" dans "Tahlen" :)
Pour la peine, je te ferai deux bisous :)
Par Gozmoth le 30/10/2001 Ã 12:31:00 (#327638)
Par Kolat le 30/10/2001 Ã 22:29:00 (#327639)
- Pas de mendiants sur mon navire!
- Nt nt nt...On ne juge jamais quelqu'un sur son apparence capitaine, ça peut souvent porter préjudice!
Le rude marin empoigna la garde de son sabre.
- Allez, fiche moi le camps, espèce de taré, avant que je ne te découpe en rondelle.
- Amia.
Le capitaine se figea, un masque de surprise tombé sur son visage.
- Hein?!
- Votre fille s'apelle bien Amia?
Le rouge de la colère empourpra le visage burriné du capitaine.
- Comment ...? Que...? Je vais te saigner à blanc, moi, tu vas voir!
- Tututu, fit Reis d'un geste négatif de son long index osseux, si vous me touchez, vous recevrez votre fille par petit bout de 200 grammes...étant donné son poids, vous aurez environ...300 paquets, un par semaine.
Le ton de Reis était sans réplique, et le capitaine, prêt à frapper, retira lentement sa main de son épée, sous les regards mauvais des marins qui observaient la scène.
- Vous...vous mentez.
- Je crois savoir que vous avez des passagers de marques à bord, qui ne souffrirait d'aucun retard. Alors, si vous partez à sa recherche, soit je mens et votre carrière sera terminée, tragique pour un homme de votre âge, soit je dis la vérité et vous retrouverez les premiers 200 grammes. Ou alors vous faites au plus simple, et vous nous laissez monter, moi et un de mes associés, et nous resterons bien sagement dans la cale.
On put voir l'intense mécanique de la réflexion sous le front épais du capitaine, et après quelques instants où Reis ne cessait de sourire de façon narquoise, le marin hocha la tête et lui fit signe qu'il pouvait monter. Reis se tourna, et d'un geste du bras enjoint Mordred à le suivre. Ce dernier sortit de derrière un coin du mur, et fit des gestes à l'intention de personnes qui, visiblement, se trouvaient, cachés, plus loin derrière. Au regard du capitaine, Reis lui tapota l'épaule.
- Ne vous inquiétez pas, mon associé fait signe à mes petits gars que nous sommes montés. Ils relâcheront votre fille dans 3 jours, donc quand nous serons arrivés et loin du navire.
La cale était humide et peu confortable, et Mordred et Reis faisaient de leur mieux pour être le moins inconfortablement installés possible. Mordred, après avoir empilé des sacs dans un coin, se tourna vers Reis.
- Pourquoi ne pas avoir demandé des cabines?
Reis, qui s'étirait sur un sac de grains, ferma les yeux, et se contenta de répondre:
- Les murs là haut ont des oreilles. Je me demande quelle tête fera notre bon capitaine quand il verra que sa fille n'a jamais quitté le domicile famillial.
Il ricana de sa ruse, puis s'endormit.
Il fut tiré brusquement de son sommeil par une forte poigne et des éclats de voix. Des marins costauds l'entouraient, et il fut traîné et jeté sur le pont, où il put voir Mordred, couvert de bleus qui était face contre terre. Le capitaine se tenait derrière, buvant la scène comme du petit lait. Il sortit un parchemin de sous sa chemise, et , s'avancant vers Reis, il s'agenouilla devant lui.
- Pas de chance hein? Un de mes amis en ville a entendu l'histoire, et m'a fait parvenir par pigeon ce message, me disant que ma fille n'avait nullement été enlevée.
Reis resta silencieux.
Le capitaine le frappa.
Reis continua de garder le silence.
Le capitaine l'attrapa par la peau du cou, et le jetta à côté de Mordred.
- On va vous montrer comment on traite les gens comme vous, nous, les hommes de la mer! Qu'ON AMMENE LA PLANCHE!
Il éclata de rire, et c'est à ce moment qu'un orage éclata, et qu'un vent violent commenca à faire tanguer le navire.
Tout les marins oublièrent instantanément les prisonniers, et se mirent à leur poste sous les rugissements du capitaine.
- Il semblerait que les forces de la nature soient de notre côté, souffla Mordred à Reis.
- Normal, répondit ce dernier, qui commande les forces de la nature?
Mordred sourit, et fut tout d'un coup attrapé par les grosses paluches d'un marin à l'air mauvais.
- Tu croyais qu'on t'avait oublié mon mignon? Toi et ton copain, on va vous offrir en offrande aux dieux de la mer, pour le calmer!
Il traîna Mordred jusqu'au bastingage, mais le jeune guerrier réussit à attraper un crochet, qu'il planta vivement dans le bras du marin, qui poussa un terrible hurlement de douleur.
- SALE PETIT...garglll!!
Un crochet en travers de la gorge nuit grandement à la qualité de l'élocution. Le marin l'appris à ses dépends, Mordred à son amusement.
- Meurs, sale Impur, murmura Mordred avec un sourire.
A ce moment, tout les marins poussèrent un cri de terreur, et Mordred et Reis, se retournant, purent voir la vague la plus gigantesque qu'ils n'aient jamais vu.
- Tsunami, murmura Reis.
Après...Hé bien, je me suis réveillé sur la plage. L'Haruspice m'a sauvé d'un tremblement de terre, d'un lynchage, et de la noyade. Je me souviens avoir déliré pendant des heures, exultant sur mon apparent immortalité. Et puis, Mordred m'est revenu à l'esprit. Je l'ai cherché pendant des heures, mais je ne l'ai pas trouvé. Pourtant, je sais qu'il est en vie. Il est fait du même bois que moi.
Et puis, ce n'est pas mon fils pour rien
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine