La Brume.

Par -Tulipe- le 20/10/2001 à 17:12:00 (#326974)

La Nuit l'avait bien tôt surprise dans sa cueillette traditionnelle qu'elle se mit en quète d'un couchage pour passer ce doux moment de solitude en tête à tête avec la Lune...

Se réchauffant auprès d'un feu, elle n'eut pas le temps de complêter son carnet ce soir, surtout pas le courage...

Elle se fit rapidement un lit de feuilles, se recroquevilla dans sa peau tannées et s'endormit.

La Brume matinale recouvrait encore le paysage. Le Soleil nétait pas encore levé.

On pouvait percevoir, au travers de lépais brouillard, les cimes des arbres, majestueux qui semblaient défier le manteau évanescent.

La Rosée, posée par-ci par-là, sur les tiges, les branches, ou les fils de soie des monstrueuses araignées, formaient des multitudes de guirlandes de billes de nacre, négligemment tendues entre deux branches.
Les herbes hautes et folles se balançaient au rythme du Vent soufflant doucement sur cette contrée.

Le silence nocturne laissait place alors aux petits cris aigus au loin des Skraugs se réveillant, et aux japements des loups.

Dans la prairie encore sous le brouillard, une silhouette furtive avançait lentement et précautionneusement...

Elle sarrêta.
Scrutant la clairière et le moindre bruit. Rien, ni personne ne voulait déranger ce calme pesant.
Alors elle fit demi-tour, et revint quelques secondes plus tard suivie par son petit.

Lherbe folle était délicieuse au petit matin.
Ni les animaux crachant du poison, ni les chasseurs ne venaient perturber ce moment de la journée où elle et son adorable petit broutaient silencieusement les nouveaux brins verts.

Le Vent chassait petit à petit ce drôle de manteau recouvrant tout, herbes, souches, cadavres et tas d'os...
Même sa couche était protégée, bien que la rosée accompagne souvent cette chose blanchâtre avec une fraîcheur qui parfois traversait les os.

Ils changeaient souvent de clairière.
Avec tous ces prédateurs qui les poursuivaient, ces étranges animaux parfois crachant du feu qui brûle, et frappant de leur bras de fer, faisant souvent des victimes.

Elle savait quil ne fallait pas tarder.
Que ces bêtes là étaient encore plus dangereuses que les gros verts qui crachaient du poison, mais eux, ils ne protégeaient pas leurs progénitures, comme elle...ni ne tuaient pour se nourrir.

Mais Eux.
Parfois ils ressemblaient à de grands oiseaux...avec des plumes blanches comme la neige, ou noires nuit...ces derniers là, avaient une aura mauvaise. Elle les fuyait dès quelle sentait leur présence.

Non, là rien ne gâchait encore leur plénitude et leur tranquillité.

Et ils broutaient, joyeusement, remplissant leur panse, se délectant des jeunes pousses et herbacées...

Le petit se goinfrait insouciant, surveillé par sa mère, comme tous les jours depuis sa naissance...

[ 20 octobre 2001: Message édité par : -Tulipe- ]

Par Dame Jenna le 20/10/2001 à 18:58:00 (#326975)

*observe une fleur qui se fâne*
*détourne le regard vers une autre fleur*

Par Nijel le 20/10/2001 à 20:32:00 (#326976)

Ta signature est trop grande
500*200 en image.

[oui oui, les autres, je sais, je suis vil de polluer ce post p ar un post comme celui-là, mais Tulipe n'a pas d'adresse e-mail valide, et donc ne reçoit pas forcément ses pms... :rolleyes: ou du moins sait qu'elle en reçoit ]