Pensées

Par Psychee le 25/11/2001 à 14:33:00 (#326293)

O Malheureux mortels ! ô Terre nourricière par tes entrailles puisse le feu brûler en moi !
O de tout les mortels assemblage redoutable en soi !
Dindispensables douleurs éternelles entretiens !
Accourez , contemplez ces ruines enivrantes
Ces débris , ces lambeaux , ces cendres calcinnants
Ces hommes , ces femmes , ces enfants lun sur lautre entassés ,
Sous ces pierres rompues ces membres disloqués ,
Cent mille infortunés que la Terre dévore ,
Qui , sanglants , déchirés et palpitants encore
Enterrés sous leur décombres , terminent sans recourt
Dans la jouissance des tourments leurs lamentables jours !
Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes
Aux spectacles flamboyant de leurs cendres fumantes ,
Direz-vous : « Cest leffet des éternelles lois
Qui dArthek et soi-disant bon nécessitent le choix ! «
Direz-vous en voyant cet amas de chaires :
« Ogrimar a glorifié leur mort ! »
Impassibles spectateurs , intrépides esprits,
De vos frères agonissant contemplant les naufrages
Vous atteignez dans la douleur et la souffrance les causes de ces orages :
Qui prétend en étant serviteurs de la lumière
Nous pouvons être mieux que dans les ténèbres !
Fouillez dans ce sanglants chaos
Demandez aux agonissant dans se séjour de délivrance dans leurs âmes perdues
Si cest lorgueil qui crie : « O ciel , secourez-moi !
O ciel , ayez pitié de lhumaine misère ! «
Je désire humblement, sans offenser mon maître Ogrimar,
Que ce gouffre enflammé et de salpêtre
Fut allumé de ce feu rougeoyant dans le fond du désert
Je respecte et jaime Mon dieu Ogrimar
Quand lhomme ose gémir dun fléau si terrible
Il nest point orgueilleux , hélas ! Il est sensible.
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Psychee.