Fleur de Pommier...Jeune fille du Verger...

Par Daeron le 1/12/2001 à 18:20:00 (#326272)

Douce et riante, elle etait,
Taquine et mutine, elle riait...
Un sourire tendre sur ses levres se voyait,
Une lueur ardente et caline en ses yeux se dessinait..

Fleur de printemps sous l'ombre des pommiers,
Brise legere, dans sa robe parfumée...
Dans les fruits a pleine dents elle mordait,
La vie sans se soucier, elle cueillait...

Poetesse a l'ame tourmentée,
Rouge Tulipe dans un jardin imparfait...
Fine et fragile, seule et abandonnée,
Etendue sur le sable, les vagues la berçait...

S'abandonnant au crépuscule en toute plénitude,
Se lovant dans ses bras, les etoiles contemplant..
Un instant de silence... un moment de quiétude,
Le souffle brulant de deux amants...

Mais cette douce nuit un jour pris fin,
Le soleil de la lune s'en detourna...
De cet instant, la lune ne desire plus que de retrouver son soleil enfin..
Et de tout deux luire de milles feux dans un ciel qui peut etre les acceptera...


A une douce Tulipe de qui la Lune attend de sa douce clarté enfin pouvoir retrouver...


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Daeron Elfelune
Barde des Ombres
Enfant de la Nuit
La seule fleur qui saura s'épanouir dans notre jardin, est celle qui des astres se fera l'égérie terrestre...

[ 01 décembre 2001: Message édité par : Daeron Elfelune ]

Par bonnye le 1/12/2001 à 18:46:00 (#326273)

*se demande de qui il parle*

Par Feoline le 1/12/2001 à 18:48:00 (#326274)

(ben à Tulipe Bonnye *poutoute bonnye au passage*)

*rale sur Daeron qui ecrit toujours aussi bien*

*a pas trop le temps de s'adonner a l'écriture en ce moment*

(continue!!!)

Le Soleil et La Lune, à jamais

Par -Tulipe- le 3/12/2001 à 18:16:52 (#498638)

Le soleil a rendez-vous avec la Lune…
L’heur venue, une douce Fleur est née,
Triste et esseulée, que les rayons de Lune,
Ont su réchauffer sous l’ombre des pommiers.

Le Soleil avait rendez-vous
Un soir, dans un verger,
Avec la Lune, amoureux fou ?
Qu’une Fleur a su envoûter.

La Lune lui offrit les étoiles,
Scintillantes sur un voile
Que le Soleil émerveillé
Ne vit hélas jamais :

Tulipe, un soir sous un pommier
Contemplait la Lune inaccessible
Voilée d’étoiles qui scintillaient,
Rendant la Fleur presqu’invisible…

Après avoir tourné le regard du Soleil,
Celui-ci esseulé a terminé sa folle course
Courant après l’Astre de la Nuit,
Le Soleil un jour s’est endormi.

Le Soleil de la Lune, un jour s’y brûla,
La Lune du Soleil, un soir s’en détacha,
Car attirant toutes belles fleurs, voici l’Astre froid,
Le Soleil de la Lune s’était alors détourné, sans joie.

Essouflée de malices et de solitude,
La belle dans son cœur retient
Ses larmes pour un instant serein
Cherchant en vain ses rayons de Lune :

Et la Fleur s’en est tristement allée
Rêvant la Lune attirant milles étincelles,
Et les étoiles faisant voile devant Elle,
Cachant la Fleur à l’Astre, abandonnée.

Et las de l’attente, la Lune dans la Nuit,
S’en est doucement et tristement détourné,
Et sans un regard de la Lune, le Soleil parti sans bruit.
Contemplant le sourire des nouveaux Amants, éloignés.

Mais Elle, elle s’est encore couchée emportant
Avec elle, ces merveilles dont la douce lumière
Etincelle, luisant de grandes flammes éblouissant
La belle, qui se cache, aux ailes noires derrière :

Cette Fleur a suivi un autre chemin.
Pour trouver l'âme de celui qui demain
Saura la faire éclore, sourir et aimer,
Comme jadis, un soir, sous les pommiers.

Jamais elle ne pourra oublier,
Les bras de son Amant premier
L’étreinte qu’il lui a donnée
L’amour qu’il a su partager.

Las de l’attente, le Soleil dans la Nuit
A contemplé éloigné l’Astre qui luit
Et le sourire des nouveaux amants,
La Lune du Soleil s’est fait déclinant.

Celle-ci mourante et presque fannée,
S’est vu d’une main secourir
Et radieuse elle s’est retrouvée.

Le Soleil avait rendez-vous avec la Lune
Mais la Lune n’était pas là
Et le Soleil s’en est allé.

Le Soleil éternellement appartiendra à la Lune,
Deux amants qui pourront à jamais se retrouver,
Tristes âmes aux chemins entrecroisés
Liés ensemble pour l’éternité de la Plume.

Là sous le pommier, la Lune dans la Nuit,
N’a su que trop tard se détourner des étoiles,
De ses doux rayons du Soleil elle ne vit
Pointer sur la Tulipe, qu’une plume Noire voile.