La fuite des anges...[pitite histouère]

Par Nijel le 30/11/2001 à 21:30:00 (#325790)

(Episode I ! La rencontre. pauvre angie je la plains déjà :D .)

Je marche sur les froids pavés, tandis que s’égrène lentement les heures…arriverais-je à temps au verger, cueillir une pomme aux douces saveurs…

Alors que tourne les astres dans le ciel d’hiver, j’admire, naïf, ces étranges chaumières…
Oubliant le Temps, je m’arrête, et contemple, ô splendeur, une boutique magique.

J’admire les beaux lambris et ces poutres aux bois charmeurs ; alors qu’on rit autour de moi, de mes façons bizarres …

Je sens ma volonté faiblir, sous les assauts charmants d’une demoiselle et son regard saphir, Viendras-tu beau mâle ?

Moi qui d’habitude, pauvre nain , supporte sans cesse la seule couette, dans ce lit solitaire, lit d’un marmot, si terre à terre…

J’entrouvre, et m’arrête, pour écouter la cloche tinter.

Douce enfance où sonnait, ô Bonheur ! , le carillon de minuit ; et moi émerveillé, contemplant la Lune claire et ses nuages folichons qu’elle jette tour à tour dans une danse des voiles céleste ; tandis que défilent étoiles au fil des heures, sans soucis de chute , elles accomplissent d’un pas leste, pirouettes et volte-face, comme des sirènes dans l’océan et son froid firmament.

Et soudain je m’éveille, transi sous les assauts de cet ennemi mortel, qu’est ce triste vent et son pays : Gel éternel.

Son sourire sÂ’efface, sa patience sÂ’effondre Â…Vite vite pressons ! Il fait froid, et la mort me guetteÂ…

J’entre et m’aligne au comptoir, sans but ni retour ; triste porc à l’abattoir…j’attends vainement mon tour.

Et sous les sourires des gens joyeux, je grimpe gentiment les marches, grincheux Â…

Traité en enfant, je pourrais bien grogner voir si ces gens là supporteraient les volées de coups…

J’approche du supplice, condamné, je monte à l’échafaud ; elle me regarde l’air d’attendre, Venez, venez rejoindre le bourreau …

Je cherche, embarras, et achète, débarras, pauvre fiole, élixir, de mana.
Et enfin, soulagement !, dépose fièrement un sou d’or, qu’elle prend, énergique, et s’accapare, drastique .

Ni Merci, ni sourire, elle m’éclipse d’un geste, et m’invite, à sortir, sans que je ne proteste.

Je me retourne distrait, et la tête basse, choque, une pauvre robe !

Je lève les yeux de colère, vers ce tripatouilleur d’ethers « Que … ! »

Et me dévisage, splendide et radieuse, une jeunette à la beauté époustouflante !
« Oh…La belle pomme ! »

Je tombe et sombre…ô, quel bonheur, serait-ce enfin la délivrance ?
QuÂ’il y a-t-il de plus beau que de mourir aux pieds dÂ’une jolie femme, je me le demandeÂ…

Mais silence…les oiseaux noirs veillent, tandis que débute, la veillée funèbre…

Par Kolat le 30/11/2001 à 21:56:00 (#325791)

Raaaah que je me sens petit, petit, petit....

Par Zuby le 1/12/2001 à 2:18:00 (#325792)

C'est vrai que devant un texte d'une telle beauté ... on ne peut que se faire tout petit petit.

Par GruikMan le 1/12/2001 à 14:21:00 (#325793)

*aime beaucoup ce style* encore!

Par Nijel le 1/12/2001 à 15:29:00 (#325794)

(Episode II ! L’éveil. )

Je m’éveille lentement, et revient à la conscience…
Y aurait-il quelque part une entité divine douée de sapience au point de m’accorder cette grâce suprême qu’est la couronne de vigne, repos du martyr ?

Je sens autour de moi la paix, et la douceur céleste...

Ma vue floue, me dévoile sans honte, des murs immaculés de blanc fonte...Ils brillent et m'éclairent et me chauffent...

Je soulève sans hâte mon plat dos mouate...gémissant comme un enfant noyé de bonheur à la fin d'une journée de dure labeur...

Et se penche au dessus de moi une jeune déesse aux airs espiègles ; un ange et ses atouts divins, auréolée de sa blanche lumière…

QuÂ’elle rayonne la douce MatroneÂ…

Lorsqu’elle murmure doucement…« Comment allez-vous ? »
Je n’émet que futiles balbutiements…« je.. »

Qu'elle est prévenante et gentille, la jolie fille...

Et elle de sourire joyeusement chantant d'harmonie de douces paroles aux mélodieux bruissements...
« Reposez-vous, le temps que je concocte une tisane magique... »

Elle repose avec grâce ma tête sur le doux oreiller qui parcourt ma literie de soie, luxueuse et pourtant honnête, sans faste volé…

Qu’il est beau son sourire ! Si j’avais su qu’il existait en cette terre un sourire aussi pur, combien du beau ciel azur aurais-je donné en la faveur de ce fruit mûr…

Il est des présents qu’on ne peut acheter…

Je m’évanoui à nouveau…sombrant encore dans cette tourmente sans nom ni visage, sans souvenir ni mémoire…arriverais-je à revenir ici…moi et mon esprit…

Est-ce cela le paradis ? Une succession d’instants merveilleux, aux musiques subtiles et variés… ?

Un monde sans haine…Où tout est offert sans fredaines…

Par Elendhur le 1/12/2001 à 17:17:00 (#325795)

*lit attentivement les textes, intrigué et passionné*

[ 01 décembre 2001: Message édité par : Elendhur ]

Par Angie Anovel le 8/12/2001 à 10:18:09 (#513504)

hrp :

*a eu une panne de réveil* *avait un peu de temps avant son prochain bus (grmbl de campagne :enerve: )*
mais c'est qu'il est tout joli ce forum :)
*tombe sur un post de Mort-Verte*
espèce de traitre :rolleyes: :rolleyes:

rp :

Un mince fil de lumière se faufile entre les volets et vient se déposer sur le visage encore endormi d'Angie. Celle-ci se réveille doucement. Elle se tourne pour embrasser son aimé mais elle découvre un oreiller vide. Inquiète, elle se lève, s'habille rapidement et, après avoir jeter un coup d'oeil dans la chambre de son fils, elle descend au rez-de-chaussée espèrant y trouver un mot de Mort-Verte. Rien... Depuis qu'ils vivent ensemble, jamais il ne s'était absenté sans la prévenir. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Il a trop d'ennemis... Peut-être sa soeur ? La jeune mère s'asseoit, perdue dans ses pensées troublées...

hrp :

Mort-Verte, si tu écris la suite ou un autre message en rapport avec Angie, ce serait bien que tu me le mail. Merci d'avance.
Et POUTOU A TOUS

Par Nijel le 8/12/2001 à 18:35:57 (#515627)

je m'excuse je voulais t'en parler, mais en fait, ce n'est pas moi qui ai disparu, mais toi qui ai trouvé quelqu'un qui a disparu lui...

euh je m'explique mal, mais dès que je t'accroche sur le chat...:D.