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Mémoires paternelles

Par Keraunos le 18/10/2001 à 19:52:00 (#325627)

Voilà plusieurs jours que Keraunos avait subit sa transformation. Il se sentait mieux à présent, il ressentait toujours les mêmes sentiments, et même plus forts encore envers celle qui occupe à présent son esprit en permanence. Il se remémore même de vieux souvenirs qui jusqualors étaient perdus dans sa mémoire tourmentée, parmis ceux ci il se rappelait déléments de son « ancienne vie », celle où il était possédé. Ainsi il se rappela de lemplacement de son ancien repère.

Sans attendre plus il se rendit en ce lieu, une caverne quil occupait jadis, découvrant à nouveau ce qui était son sanctuaire. Malgré quelles soient bien cachées il retrouva ses affaires parmis lesquelles on pouvait remarquer des dessins, quelques notes sur lesquelles on pouvait lire danciens mémoires, des phrases qui se présentent plus de sens à ses yeux aujourdhui.

Il écarta nerveusement ces morceaux de papiers, il trouva des affaires quil avait prit sur ces victimes, il gratta encore jusquà trouver un épais carnet, il le saisit alors, on pouvait y lire un nom Sloan. Les yeux du guerrier sécarquillèrent devant ce nom, le nom de son père.
Il rangea le carnet dans son sac et après avoir fait brûler le reste des ses affaires, il sen alla.

Il se rendit dans un endroit calme et sortit le carnet pour le lire. Il feuilleta les pages, lisant certaine et passant sur dautres, il sagissait en fait des mémoires de son père.

Le début raconte une guerre opposant le royaume dans lequel il habitait et un autre royaume dit barbare avide de conquêtes.


Mémoire dune guerre


Suite à menaces reçus par la province de Firelight, notre Roy ma nommé général dune armée afin dans le meilleur des cas de parlementer. Cest avec tristesse que je quitte mon foyer, laissant Gwall, ma femme et mon fils Kaezh sous la garde dun ami. Jespère seulement que cela ne dégénérera pas en une bataille sanglante.

-Jour premier :

Nous avons fait notre première rencontre dans une vaste plaine couverte dherbes grasses dun vert éclatant profitant dun soleil éclatant. Qui pouvait dire que cette journée serait si noire ? Les deux armées se trouvaient opposées, une au nord et lautre au sud de la plaine. Nous avons envoyé un messager dans le camp adverse afin de mettre au point un accord, ce nest quune heure après que nous lavons revu sous une rouge pluie. Ces sauvages ont coupé le corps du malheureux en une multitude de morceaux, pour mieux nous lenvoyer a laide dune catapulte. La mort atroce de cet homme valeureux sera vengée. Et bien malgré moi, la guerre est déclarée.


-Jour 2 :

Les batailles commencent, nous ne savons même pas le nombre dennemis que nous avons à combattre, leur armement, leur tactique, rien. Les renforts devraient arriver sous peu, je lespère, nous nous battons peut-être à trois contre un. La première charge dun assaut massif à été sonnée, nous avons perdu beaucoup de vies, mais nous avons résisté. Nous devons nous restructurer et tenter une offensive.


-Jour 5 :

La plupart de nos soldats sont morts ou très gravement blessés. Je suis passé par ce que certain appelle une infirmerie, je nommerai plutôt ça une morgue ; nos prêtres sont débordés devant les hordes de mutilés, certains se réveillent et sont pris de terreur devant leur incapacité de se relever, dautres ne pouvant plus respirer leur propre sang les étouffant, des paniqués cherchant leurs membres perdus, leur fluide vital sécoulant encore plus vite sous leffort, dautres sont déjà morts. Nous sommes placés en hauteur ce qui donne lavantage à nos archers et à nos mages, qui peuvent ainsi repousser les petites attaques. Nous pouvons encore résister, reste à savoir combien de temps. Où sont ces renforts ?!


-Jour 10 :

Le papier de ces pages est imbibé de sang
Le calme avant la tempête.
Ces derniers jours ont été assez calmes, ce qui nous a permis de nous reprendre, ainsi nous pensions mener à notre tour une offensive, bien que nous ne savions rien deux, nos éclaireurs sétant fait capturés ou même tués.
Lastre solaire se lève sur la plaine, une multitude de gouttelettes de rosées se transformant en minuscules étoiles. Qui aurait pensé que cet endroit si beau deviendrait la scène dune boucherie
Au loin nous pouvions voir de vastes rangs se former, ils nous avaient pris de court, ils ont attaqué les premiers. Nous étions un peu moins nombreux, devant linquiétante tournure des évènements javais décidé de me battre aux cotés de mes hommes afin de leur redonner confiance.
Le moment de la rencontre était venu. Nous attendions dans un lourd silence, et quand le silence se rompit cétait pour laisser place aux sifflements de flèches, puis les lourdes chutes des braves les ayant reçues. Le cor annonçant la charge retentit alors dans mes oreilles, suivit des cris des soldats courrant vers leur mort certaine. A cet instant je ne pensais plus, les rangs courrant lun vers lautre se déformèrent sous le choc de la rencontre, jai vu le sang éclabousser, les membres voltiger, les têtes sans corps Oui je ne pensais plus, je tuais, ma rage samplifiait en voyant toutes les secondes un de mes frères darme périr sous le fer ennemi, jétais blessé, je men moquais la douleur nexistait plus.
Cest finalement après tout ce sang déversé que nous avons gagné de justesse cette bataille. A présent cette merveilleuse étendue verte nétait plus que désolation, des dizaines des centaines de corps sans vie jonchaient le sol, leur sang continuait de sécouler pour donner une couleur écarlate à lherbe. Ceux qui étaient jadis nos amis navaient plus que pour compagnie une nuée de mouche.


-Jour 12 :

La dernière bataille est toujours aussi présente dans mon esprit, je ressents encore les vibrations que me transmettait mon épée lors des chocs, je renifle encore lodeur du sang, le fer tranchant ma chaire, je sents encore mes larmes couler sur mes joues, peut être est ce juste parce quelles coulent encore
Le soleil était violent ces derniers jours, je suis retourné voir le champ de bataille. A peine suis-je arrivé que mon cur se retrouva au bord de mes lèvres. La chaleur tapant sur les cadavres ondulants faisait dégager une telle puanteur que je nai pas pu rester davantage.


-Jour 13 :

Cest sous un orage quune bonne nouvelle est arrivée, les renforts sont là, mieux encore plusieurs royaumes se sont liés au notre. Ainsi nous nous retrouvons avec lappuis des forces armées de ceux ci. Nous élaborons une tactique ensemble.
Je trouve étonnant que lennemi ne réplique pas, peut être était-il moins fort que nous ne le pensions.


-Jour 14 :

Après y avoir passé la nuit nous avions décidé de nous lancer dans une offensive. Les conditions climatiques ne sy prêtaient pourtant guère, se battre sous ces cordes
Nous étions bien organisés, nous devions gagner

Cétait sous une pluie battante que nous arrivions, notre confiance saltéra lorsque nous nous sommes retrouvés en face de ce qui était encore il y a quelques jours nos compagnons, en effet ceux ci étaient méconnaissables, leur corps boursouflés puis liquéfiés par leau abondante. Cette pluie navait que pour avantage datténuer cette odeur nauséabonde.
Nos regards se portèrent alors vers lhorizon où nous pouvions voir encore une fois les rangs se former, nous pouvions remarquer plusieurs drapeaux différents, visiblement eux aussi ont eu des soutiens.
Et linstrument morbide répéta son chant des morts Des centaines de combattants fonçaient tête baissée vers leur mort certaine. Cette bataille fut plus effroyable encore que la dernière, nos chevaux lourdement harnachés avaient leurs sabots qui disparaissaient dans le sol détrempé, les chevaliers de plomb senlisaient et dérapaient dans cette bouillie humaine. Nos adversaires, eux, avait fait dun ancien défaut un avantage, en effet ils nétaient nullement munis de cuirasses complètes, leur poids était considérablement réduis, ils étaient plus lests sur ce terrain.

La bataille fut longue et nous avons perdu le peu de terrain que nous avions conquis. Jai été retrouvé à moitié mort, tous me disent que jai eu vraiment beaucoup de chance de men tirer, mais je sais la chose qui ma permis de garder les yeux ouverts, lidée de revoir encore une fois ma tendre femme, mon fils et de retrouver mon autre fils Keraunos, je comprends à présent à quel point jai été injuste envers lui.

Je suis maintenant loin du front je suis dans une morgue, enfin une infirmerie, on a bien pris soin de moi peut être est-ce du à mon statut de général chose que je trouve injuste je ne vaux pas mieux quun autre homme enfin je leur dois tout de même ma reconnaissance. Il est dur pour moi de continuer à tenir à jour ce carnet, mon il devenu à présent unique me fatigue, je narrive plus à bouger jai mal..
un long trait dencre finissait la page sous doute a-t-il lâché sa plume sous la douleur


-Jour 16 :

Mon état saméliore que très lentement, jai été relevé de mes fonctions à cause de mon impossibilité de les exercer. Je peux retourner chez moi la guerre est finie pour moi, jaurai voulu y revenir en vainqueur mais soit, cette guerre ne finira jamais


Cette partie ce terminait comme ceci. Les quelques pages suivantes étaient noircies dune autre histoire, il recherchait une personne, son fils, Keraunos


Mémoire dun père


Voilà, je suis à nouveau chez moi, jai retrouvé les personnes que jaime, la guerre continue de faire rage, cela nous était égal, nous allons partir, mais avant il fallait que je fasse quelque chose de très important, retrouver mon fils aîné. Voilà plusieurs années quil a quitté la demeure familiale. Gwall était triste, elle me disait sans cesse que ce nétait pas de ma faute, mais au fond de moi je ne pouvais ressentir que culpabilité. Je sens que ma douce moitié me cache des choses. Jai alors pris la décision de partir à la recherche de Keraunos.

Le guerrier passa alors beaucoup de pages qui lui semblaient inintéressantes, celle ci expliquant juste des actions diverses, lavancement de lenquête il arriva à la fin


-Jour 73 :

Jai discuté avec un messager de longue route à la taverne aujourdhui, il ma mis en garde, un sombre assassin vagabondait dans le royaume de Goldmoon. Il en disait juste quil ne parlait pas, quil était sans pitié et que son corps ne semblait être animé que pour massacrer.

Je sens au fond de moi que cest lui, je me met en route vers ces terres.

-Jour 78 :

Je suis enfin arrivé au port dune ville dénommée Windhowl, je suis passé à la taverne pour jeter un coup dil aux hors-la-loi courants, et là, je lai reconnu, il était bien là, il y avait son portrait sur un tableau daffichage.
Jai questionné des habitants sans trop de succès puis dans la rue principale jai vu un homme sérieusement blessé courir puis seffondrer au sol, jai couru afin le secourir. Le sang lempêchait de parler correctement, il désignait lentrée puis avant de mourir il sécria Le Sans-Âme ! . Jai à peine pu distinguer une ombre qui sestompa dans les bois.

Dès demain je partirais à sa recherche, jarriverais à le résonner il reviendra chez nous, nous formerons à nouveau une vraie famille Je suis heureux.


Le carnet sarrêtait là, Keraunos était alors étonné mais il néprouvait aucune tristesse, il sourit un court instant avant de lâcher quelques mots :

-Ah ce vieux fou de paladin à tenté de marrêter ! à quoi sattendait-il ? Que jéprouve de lamour pour lui après ce quil ma fait ?
Jai bienfait, ainsi il est mort avec le goût amer de la défaite !


Sur ces paroles il partit ailleurs il ressentait juste un regret

-Pardon mère


[ 18 octobre 2001: Message édité par : Keraunos ]

Par Maj le 18/10/2001 à 21:20:00 (#325628)

Beau récit Kera

Par Djezebel le 18/10/2001 à 21:38:00 (#325629)

-hrp-

*tente de faire des phrases, les efface à chaque fois parce qu'elle n'arrive pas à exprimer ce qu'elle veut dire : magnfique, surprenant venant de lui, superbe récit... non rien de tout ça*
*n'arrive toujours pas à trouver ses mots après 10 minutes d'essai*
*est toujours émue par le récit et ne sait quoi marquer pour féliciter Kerau*

*rien*

Djezebel

Par Fanzine le 19/10/2001 à 12:14:00 (#325630)

Alors qu'elle parcourt les plaines de StoneHeim, rammassant quelques os et fouillant les cadavres jonchant le sol, une pensée lui traverse l'esprit...

Elle regarde la mer au loin, laissant un instant sa corvée, ...la plage...

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres.
Soupirant, elle reprend son sac devenu pesant de pierres et de restes humains, puis continue son chemin.


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[ 19 octobre 2001: Message édité par : Fanzine ]

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