Je pense à Toi...

Par -Tulipe- le 17/10/2001 à 13:38:00 (#323996)

Alors que sa solitude gagne du terrain en cette journée de deuil, elle soupire parmi les ombres mouvantes du couchant, encore sur cette plage, où tantôt elle avait laissé son chagrin s'exprimer...

Par de gestes lents, elle prend son cahier de cuir rouge, l'ouvre sur ses genoux, adossée contre un arbre, puis y griffonne quelques mots, trempant la tige d'une fleur dans sa petite fiole d'encre...

Espoir.
Quand je pense à Toi,
Nul besoin de savoir que tu es là
Tout auprès de moi.
Juste besoin de te savoir là,
De l'autre côté du miroir,
Me parler, me susurrer,
De mots tendres, d'Amour
Un peu plus chaque jour
Et aussi me consoler...
Car loin de le pouvoir
Au dépit de le vouloir
Il n'y a aucun Espoir...
Comme si j'avais besoin de Toi,
Comme si j'avais besoin de ça...
Désespoir.

Soufflant sur ses larmes, la Brise marine en fit goutter une qui roula docilement sur un pétale délicat...

Elle referme son cahier.
Dépose la fleur au pied de l'hêtre.
S'en va lentement, déambulant vers un avenir incertain.

[ 17 octobre 2001: Message édité par : -Tulipe- ]

Par sakapuss le 17/10/2001 à 18:58:00 (#323997)

*Lit ce poeme par télékinézie/télépathie/téléphonie (cocher le bon choix)*
l'Espoir, il n'y a bien que ca qui reste aux faibles


(( Zouli Texte ))

**AHEM PAFF-le Post**

Par Dame Jenna le 17/10/2001 à 19:25:00 (#323998)

*regarde une fleur au loin*

Par Ciryandhil le 20/10/2001 à 13:35:00 (#323999)

*applaudit*
très joli encore une fois

Par Kain Heinlein le 20/10/2001 à 16:53:00 (#324000)

Au gré de ses vaines pérégrinations, Kain finit par longer la plage avec mélancolie, se rappelant le domaine de sa jeunesse, lîle sur laquelle il avait passé sa tendre enfance. Il vit cette jeune femme qui avait lair si triste se lever en refermant son cahier. Malgré sa grande affection pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un livre, il navait dyeux que pour lamertume apparente de la jeune fille. Il la suivit du regard, interdit, et ne fut pas remarqué par son manque de présence. Il alla au pied de larbre ou il vit la jeune femme déposer une fleur, prit une rose bleue de son panier et la déposa à côté de la fleur encrée qui y était déposée.

-Cest le seul soutien que je peux apporter, mais si cela peut alléger ne serait ce quinfimement lâme du femme triste...ne serait ce que pour le geste...

Il repartit autre part, tellement étourdi quil commençait à oublier que pour survivre, il fallait quil vende ses roses au lieu de les donner

Par Keraunos le 20/10/2001 à 17:32:00 (#324001)

Il était assis sur la fontaine de Stonecrest, se remémorant sa lecture, ne s'occupant plus des passants. Il pensait à son vieux père qu'il avait tué, il pensait à sa mère, celle ci l'avait aidé alors qu'il avait envoyé au ciel celui qu'elle aimait.

Peu à peu les traits de son père se redessinaient dans son esprit, il se rappelait d'un visage où les rides avaient fait leur apparition.

* Cela faisait tellement de temps... Combien d'années se sont écoulées ? Mon père semblait si vieux, alors que ma mère doit toujours sembler aussi jeune et fraîche... et si moi je... *

Il se mordillait les lèvres devant une question, il regarda alors la cicatrice située sur la paume de sa main gauche, ses yeux se tournèrent vers sa main droite maladroitement enveloppée dans un morceau de tissu.

Il défaisait le noeud pour laisser à l'air libre une blessure, une profonde brûlure. Elle s'était formée lors de la dernière transformation en calcinant la quasi intégralité de l'intérieur de sa main. Sous la douleur, il tartina une pommade incolore donnée par un prêtre et refaisait le bandage.

Ses pensées s'envolèrent vers elle. Le visage exprimant le doute, il prit la route du château de Mordenthal afin de peut être y trouver des conseils.