Insécurité...

Par -Tulipe- le 7/11/2001 à 20:16:00 (#321172)

Elle s'endort, paisiblement, au milieu des Trois, de ses rois. Protégée, dans la sérénité de la caverne, bercée par le murmure de l'eau.

Emmitoufflée dans ses peaux de loups, d'un sommeil maintenant agité.
La voilà qui se tourne, et se retourne... tourmentée... apeurée.

Songe, Rêve..
..ou Réalité.

Non,
Je ne me morfonds point
Je vis
Je tente de survivre
Dans un Monde
Un monde qui mest étranger
Plein détrangers
Parmi
La foule qui métouffe
La foule qui mengouffre
Je suffoque
Je ne cesse de marcher
De courir
Courir vers un lieu
Irréel
Partir vers toi,
Toi
Menvoler,
Et rêver
A une Vie meilleure
Mais sans jamais
Jamais
Latteindre
Car je sais
Au plus profond de mon être
De mon coeur
Et dans mon coeur
Je ne serais vivante que
Dans la Mort.

Par Nijel le 7/11/2001 à 20:24:00 (#321173)

Je suis achevé.

Par Ciryandhil le 7/11/2001 à 21:11:00 (#321174)

C'est magnifique
Triste mais magnifique
*sans voix*

Par -Tulipe- le 8/11/2001 à 12:06:00 (#321175)

Un cri.
Elle se réveille en sursaut. Une ombre planait sur son lit.
Elle leva les yeux au ciel. Rien....sûrement son imaginaire.
Quel étrange rêve.

Elle s'apaise. S'allonge et ferme les paupières...

Me voir,
Peut-être me revoir,
Un jour qui sait,
Ou une nuit rêvée
De ma présence
Sur une plage,
Quintessence
Pourquoi pas,
Dans vos bras
Me blottir
Pour guérire
Dun mal
Qui malgré moi menvahit
Et qui je crois banal
Mais maffaiblit,
Me voir,
Peut-être me revoir,
Un jour, qui sait
Ou peut-être une nuit
Une nuit
Dans tes rêves
Te serrer
Pour oublier
Ne plus jamais y penser
Et prier
Prier cette âme Damnée
Damnée...
Penser à cette Mort
Cette douce Mort
Mais sans jamais latteindre.

Par Arbaal le 9/11/2001 à 11:55:00 (#321176)

Un doux murmure se fait entendre dans la nuit, un chant triste et mélancolique s'élevant alors dans le ciel...

"Cette nuit encore à lever les yeux au ciel ici bas
Regardant la voute céleste de ses yeux émerveillés
Là, dans le ciel, il y a peu une étoile n'y était pas
On la remarque bien, le ciel n'est pas voilé

Cette étoile brille de manière différente que ses consoeurs
En la fixant du regard on se sent apaisé bien malgrès nous
Douce chaleur mélancolique qui s'infiltre en nous
Sensation étrange à la vue d'une étoile pour le coeur...

Pourquoi ressentir tout cela en regardant une étoile
Mais elle n'est pas banale, là, comme pour guider,
Ames en peine et coeurs en pleur, enlevez le voile
De cette tristesse qui vous entrave, vous serez préservé

Regardez cette étoile d'ou emane une force vraiment peu commune
Certains reconnaitront l'origine de cette lumière
Retourné parmis les siens sans doute ce qu'il devait faire
Comme pour témoigner de son passage sur Althéa, une étoile non loin de la lune..."

Dans une forêt, une lumière brille, cette même mélancolie que ce chant evoquait se dégage de ce lieu... Une forme lumineuse semblable à une étoile filante émerge de la forêt et s'élève rapidement dans le ciel se dissipant presque aussitôt, le calme de la nuit fraiche revient alors...

Un être de lumière de passage...

Par -Tulipe- le 9/11/2001 à 12:12:00 (#321177)

- Non, ce n'est pas possible....

Elle secoue la tête comme pour effacer cette image, oublier...

Avait-elle révé ?
Encore ces illusions bizarres... Pourquoi reviennet-elles sans cesse la hanter les Nuits ?

Oublier quoi ?

Elle regarde encore ce ciel, illuminé des rayons de Lune.
(...)

Cest pour quoi je survis
Pouvoir te rejoindre
Un rêve
Fragile utopie
Je ne peux plus y croire
Et sans pouvoir
Dans la Nuit sombre
Prier, me répondre
Espérer
Effacer ce rêve indélébile,
Frémir
De plaisir pour Toi
Et périre sans Toi
Partir devant
Avant
Que lheure sonne
Personne
Mieux que Toi
Ne me comprendra
Ne maimera
Lespoir
Quun jour
Avec Toi
Enfin réunis
Unis
Je taimerai
A jamais
Et je vivrais avec Toi
Pour Toi...

Elle remarque cette douce lumière, celle d'une étoile, scintillante.
Et alors qu'elle semble entendre un chant mélodieux et mélancolique... apaissant, envoûtant... Elle soupire.

- Où es-Tu ?

[ 09 novembre 2001: Message édité par : -Tulipe- ]

Par Feoline le 9/11/2001 à 14:46:00 (#321178)

........... (sans commentaires tellement c'est beau, une tristesse emplie de passion....)

Par Arbaal le 9/11/2001 à 15:34:00 (#321179)

Quelques animaux s'approchent d'une petite butte sans pour autant qu'il y ait quelque chose et soudain une petite lumière semblant surgir de nul part prend peu à peu forme.

Il apparait alors entouré de cet aura si particulière, douce lueur eclairant à peine les alentours d'une pureté n'ayant d'egal nul part ici bas...

La tête alors baissée, il la redresse lentement et dirige son regard vers elle.

D'une voix douce et mélancolique.

"Là..."

un certain nombre d'animaux semblant être venu on ne sait pourquoi s'écartent alors un peu, restant non loin comme pour observer la scène.

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Arbaal Reksan.
Ombre et lumière
Espoir éphémère
Tristesse et joie
Telle est ma voie...

[ 09 novembre 2001: Message édité par : Arbaal Reksan G ]

Par -Tulipe- le 9/11/2001 à 18:14:00 (#321180)

Elle lève encore les yeux.
Dune voix presqu'enfantine, elle prononce quelques mots :
- Est-ce encore un jeu ?

Un silence inquiétant, une présence mystérieuse, voilà ce quelle ressent, tout au fond de la nuit, tout au fond de la cave.

Un sentiment longtemps refoulé...
Insécurité...

On aurait dit que même la petite cascade sétait tu ! Seul le léger murmure découlement se faisait entendre.

Elle tourne le regard vers Ce qui était et Ce qui est...
Ce qui sera ?

Une chaleur lenvahit.
Une larme coule.

Elle se lève, et marche vers Elle... Cette lumière, cette douceur.

Et pendant quelle marche, des images lui reviennent à l'esprit écoutant ce chant mélodieux...

La plage... une plume blanche... une fleur noire...
Puis la nuit...
Puis une cave au fond de la forêt... du sang...du sang sur des petites mains... ses mains... un petit corps inanimé...
Jai froid.

Mais tout cela était finit !! C'était devenu le passé... un passé... oublier... Peur...
Elle secoue brusquement la tête.
Non noonn... NOOOONNNN !!!

Tant de sentiments qui se mélangent... mais jamais disparaissent... Ca fait mal...

Un cri, dans la nuit, qui se répercute sur les parois de sa caverne... : *s'adresse à l'étoile*

- Non, Laissez-moi oubliiiiieeerrr... !!

...Une douleur !
Elle tombe à genou et se prend les tempes entre ses mains puis s'effondre, évanouie, sur un chemin de Tulipes.

[ 09 novembre 2001: Message édité par : -Tulipe- ]

Par Arbaal le 10/11/2001 à 0:03:00 (#321181)

Après un moment, il repartit de là ou il venait ou sans doute il vallait mieux qu'il soit et que c'était là sa vraie place...

Il se devait corps et âme à sa mission quelque soit ce qu'il devait perdre, un doute subsistait cependant au plus profond de lui.

Par Ciryandhil le 10/11/2001 à 8:04:00 (#321182)

*toujours sans voix*

Par sagouine le 10/11/2001 à 8:34:00 (#321183)

( * Ne se permet rien dautre que silence contemplatif devant un alignement de mots qui nexpriment rien dautre que le malletlheureux... quand thanatos rencontre éros* )
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Eh Ben moy! Je retournions à mes gornouilles!

à la revoyure

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Zélica ]

Par -Tulipe- le 10/11/2001 à 12:13:00 (#321184)

Une lueur
Dans le noir
Une douleur
Un espoir ?
Faible lumière
Juste une prière
Qui menvahit
Et mentraîne
Loin dici
De mes chaînes
Rien de pareille
Qui ensorcèle
Et éblouit
Cette belle nuit
Insomnie
Au fond du couloir
Par delà le noir
Une chaleur illusoire
Pas sûre de vouloir savoir
Puis une main
Celle du Destin ?
Tendue dans le vide
Vide...
Encore ces Ténèbres
...Je rêve.

Quand elle se réveilla, elle regarda autour d'elle, fronçant les sourcils.
La clarté du jour pointait par l'entrée ; le murmure de la Nature envahissait le sombre couloir.

Parbleu ! Voilà qu'elle était devenue somnambule !!

Elle s'était endormie, là ! Dans le champs de fleurs... qu'elle écrasait de son poids, à quelques mètres de sa couche.

En se levant, elle se demanda un bref instant comment, comment elle était arrivée là ?

Haussant les épaules, de toute façon personne ne l'avait vu...

Elle regarda en direction de la sortie ; une grande ouverture donnant sur un pré, par-delà la colline verdoyante, et bien camouflée par un rideau de lianes, laissant tout de même entrer le jour déjà bien avancé.

D'un geste de la main, comme pour effacer tous ces doutes, elle s'en retourna à l'intérieur, visiblement préoccupée, son esprit perturbé.

Mais elle s'arrêta, une dernière fois, et regarda vers la lumière penchant la tête...

Avait-elle encore rêvé ?

[ 10 novembre 2001: Message édité par : -Tulipe- ]