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Troubadour de grands chemins

Par Seharandra le 26/10/2001 à 17:54:00 (#315866)

La nuit allait en s'épaississant alors que je sortais de cette maudite forêt lugubre, mon luth sur une épaule et mon sac sur l'autre. Je regardais les murs de la cité sans avoir l'air de savoir où j'étais. Qu'importait... tout ce que je voulais à présent était une chambre dans une auberge et un peu de brouet bien chaud. Je ne pensais pas qu'il pouvait faire aussi froid le nuit.

Je m'avançais doucement vers les murailles et pénétrais dans la ville dont les ruelles pavées semblaient avoir mieux supporté le poids des âges que certaines personnes que j'ai croisé lors de mon voyage.

L'auberge se présenta vite sur ma droite, et tout en me demandant si mes maigres économies me permettraient de dormir au chaud, j'entrais. Il y avait là un groupe de consommateur, tous attablés devant une bonne bière ou un vin tiède. Je les enviais, je n'avais pas sentit le gout de ces boissons depuis bien longtemps, et le simple fait d'y repenser rappellais la mélancolie en moi.

Je posais bagage devant le comptoir et détachais ma bourse bien vide que je montrais à l'aubergiste en disant doucement :

- C'est hélas tout ce que j'ai, j'espère que votre bonté fera que je puisse avoir un lit ne serait-ce que pour cette nuit. Je suis fourbu et affamé, j'ai marché des journées entières pour arriver jusqu'ici.

L'aubergiste me regarda et compta mon or comme s'il voulait se persuader que j'en avais bel et bien. Puis il sourit et me confia une clé.

- Auriez-vous un fond de brouet et quelque chose d'autre que je puisse me restaurer ? demandais-je sans trop d'espoir.

Comme par miracle, il me répondit qu'il devait lui rester un peu de soupe encore chaude et cette idée me ravi le coeur. Alors je partis m'installer à une table, observé par les regards intrigués des habitués des lieux. Je leur souris et voyant qu'ils ne détournaient pas leur yeux de moi, je me présentai :

- Bien le bonsoir nobles gens ! Je suis Seharandra, simple troubadour errant. Me permettez-vous de vous raconter une histoire ?

Et ce faisant, je commençai à leur conter nombre d'aventures jusqu'à enfin me délecter d'un simple repas qui, je dois l'admettre, m'avait fait le plus grand bien...

Par Cyder le 26/10/2001 à 18:03:00 (#315867)

Un petit bonhomme tout de noir vetu rentre bien plus tard dans la soiree. L'air grognon, preoccupe par diverses pensees, il semble bien connaitre les lieux.

Il se dirige de suite vers une table et s'assoit sans meme faire un signe a l'aubergiste qui se precipite neanmoins fort rapidement dans sa direction. D'un geste brusque le petit bonhomme noir renvoie l'aubergiste qui revient bientot avec un pichet de cidre et un plat a l'odeur allechante.

Par Seharandra le 26/10/2001 à 18:13:00 (#315868)

Assis a ma table, je continuai de raconter mes histoires lorsque je vis un petit bonhomme grognon passer sans faire attention à qui que ce soit.

- La morale de cette histoire, poursuivai-je néanmoins, est de ne jamais baisser les bras et de continuer quoiqu'il advienne...

Je jetais un regard curieux vers le nouvel arrivant tout en terminant à l'intention de ceux qui attendaient la fin :

- Car si l'on baisse les bras et que l'on se laisse emporter par la paresse ou la colère, ou meme le découragement, l'ours, tout comme dans mon histoire, viendra vous dévorer.

Mon récit était terminé et je voyais quelques sourires éclairer le visage des gens. Tous sauf ce petit bonhomme. Lentement je me levai et m'emparais de mes affaires. Passant à côté de lui, je retirai mon chapeau et le saluai d'une courbette amicale avant d'aller me coucher.

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Seharandra ]

Par Cyder le 26/10/2001 à 18:19:00 (#315869)

Alors que le troubadour passe pres de sa table, le petit homme en noir met soudainement sa main sur sa bourse, qui au passage semble fort bien remplie.

- Bonsoir, repondit l'homme en reponse au salut. Bienvenue a Windhowl. Vous venez d'arriver n'est ce pas?

Tout en parlant, l'homme continuait a manger un plat a l'odeur plus qu'allechante.

Par Seharandra le 26/10/2001 à 18:26:00 (#315870)

Je le dévisageais rapidement et riait intérieurement de ce geste qu'il venait d'avoir, comme s'il pensait que sa bourse était en danger face à un inconnu.

- Bonsoir noble Seigneur. Effectivement oui, je viens d'arriver en ville, après un long voyage harassant. Windhowl dites-vous ?

Je souris.

- Le nom de cette cité n'a d'égal que la beauté de ses rues pavées. Je me nomme Seharandra, troubadour errant, enchanté de faire votre connaissance, mon Sieur... ?

Je laissais ma phrase en suspens comme pour l'inviter à se présenter.

Par Meduse le 26/10/2001 à 18:31:00 (#315871)

Ce jour là j'entrai à l'auberge avec un ou deux gardes le service terminé afin de me rafraîchir un peu.

Je vis le Duc ,l'air méfiant et la main sur sa bourse, en conversation avec un inconnu. Je m'approchai, me tenant sur mes gardes afin de le protéger le cas échéant.

Par Un Archer le 26/10/2001 à 18:34:00 (#315872)

*Avait vu Cyder rentrer seul dans l'auberge et se préparait a accomplir son contrat lorsqu'il apercoit Meduse*

*Emet un grognement et remballe la fleche qu'il venait sortir de son carquois*

*disparait dans les ombres*

Par Cyder le 26/10/2001 à 18:38:00 (#315873)

Un leger sourire traversa alors le visage de l'homme en noir. Sa main se decrispa quelque peu de son flanc gauche.

- Effectivement, vous me semblez quelque peu perdu. Je suis Duc de Windhowl. Troubadour dites vous... Je confesse etre assez friand de recits et autres oeuvres artistiques. Etes vous trop fatigue pour nous montrer votre talent ce soir?

Il rajouta soudain avec une certaine brusquerie :

- mais par pitie, pas de chansons d'amour ou de recits de mariage, ou de cadeaux, ou de liste ou quoique ce soit qui aie a voir avec ces satanees femelles!

- Oh desole, Meduse, je ne disais cela en aucun cas pour vous, rajoute-t-il en voyant la gardienne dans la taverne.

- C'est encore cette Humrpf.... de vestale. Pire que Noise! *grumble*

-Mais veuillez pardonner mon irascibilite ce soir. Je vous en prie...

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Duc Cyder ]

Par Boudjema le 26/10/2001 à 18:44:00 (#315874)

J'entre dans l'auberge du Sanglier Gourmand. Je scrute un instant la salle comble. L'homme que je cherche est là, il est assis à une table au fond, et il mange un plat a l'air "plus qu'allechant"( ;)).

Sans retirer la cape bleu nuit dont je suis drappé, je marche nerveusement vers sa table. Ca y est, il m'a vu, il a deviné que j'était celui avec qui il avait rendez-vous.
- Bonjour, dit le petit grognon, la nuoit est belle en été...
- ...pas aussi belle que le jour en hiver.
- Bon parfait, vous êtes l'envoyé de ragnarok Griffon?
- Oui c'est moi, Elder Griffon, pour vous servir, vou quelques informations pour moi parait-il...
- En effet, mais nous ferions mieux de sortir, suivez moi.
J'accompagne donc ce petit homme jusque dans un petit renfoncement derriere la taverne. Mais j'ai un pressantiment, comme si nous étions suivit... Je me retourne, personne. Le petit bougon me regarde droit dans les yeux:
- Hier soir, un rpisonnier a été executé a la prison de Silversky.
- Et alors sa arrive tous les jours...
- Mais ce n'était pas un condamné à mort! Le geolier serait venu le tuer dans sa cellule avec deux gardes.
- Mais pourquoi donc ?!
- Chhhht, parlez moin fort! Selon mon contacte à la rpison, il aurait entendu des choses confidentielles. On raconte que ce seraient des informations a propos d'un projet secret du Roy concernat Stonheim, une sorte de conquète, mais ce ne sont que des supositions. Retrouvez le corps du prisonnier, un necrommant saura le faire parler.
- Entendu l'ami, je rapporterais tes paroles a mon chef.

Je sortait de la rue, soulager d'avoir accompli cette mission pour mon chef. A l'exterieur de l'auberge, je trouvait un petit bout de bois, comme ceux qu'utilise les bardes et les menestrels pour gratter leurs guitars...

Je rentrais au repair, il était temps...

Par Etoile Argentee le 26/10/2001 à 18:45:00 (#315875)

Débat lancé par Duc Cyder:
- C'est encore cette Humrpf.... de vestale. Pire que Noise! *grumble*


De passage par WindHolw pour regagner Raven's Dust, elle vit Archer avec une mine dépitée devant l'auberge partir aussi vite que une de ses flèches. Curieuse elle s'avance discrétement vers la porte et entend les dernières phrases du Duc.

Laisse échapper un rire crystallin et prend les jambes à son cou également...

Se demande quelle tête ferait le Duc en présence des Trois Soeurs...


Archer s'il vous plait... Il disparu sous ses yeux avant qu'elle n'ait eu le temps de lui remettre un pli. Le pose bien en évidence sur le mur du temple

Par Boudjema le 26/10/2001 à 19:30:00 (#315876)

HRP: Je croi qu'on a un peu tous posté en meme temps, du coup on es parti sur des branches differentes, voir contradictoires, si qqun pouvait recentrer la trame, on pourrait continuer.
Sinon cette histoire est vraiment bien écrite, Bravo au troubadour ;).

Par Meduse le 26/10/2001 à 21:13:00 (#315877)

*A vu une ombre entrer et sortir*
*A suivi le Duc des yeux pendant ses palabres*
*Surveille*
*Regarde le troubadour et dit :*

Ravie de vous rencontrer , troubadour. Ici, à Windhowl, nous aimons les balladins. Et à part notre Duc qui n'aime pas les histoires d'amour, les autres sont beaucoup moins difficiles. Vous êtes le bienvenu ici.

Par Cyder le 26/10/2001 à 21:17:00 (#315878)

Tout simplement Elder! Tu peux deja editer ton texte pour respecter une des regles de base d'un jeu de role qui dit qu'on ne doit pas faire agir un autre personnage a sa place.

En autres termes, que tu ne peux me faire parler moi (parce qu'il n'y a pas trente six milles petits gros sur Demios, tous les aventuriers veulent plutot eter grand, beaux et fort ) parce qu'il n'y a qu'un joueur qui connait tous les tenants et les aboutissants d'un role et dans ton cas, ce n'est pas du tout ainsi que j'aurais agi et d'ailleurs je doute que Meduse t'aurais laisse rentrer aussi loin dans la taverne

Pour forcir le trait, c'est comme si je decidais soudainement de faire entrer Archer Griffon se faire massacrer par mes gardes.

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Duc Cyder ]

Par Dae le 27/10/2001 à 1:58:00 (#315879)

Hum hum Seharandra, pourriez-vous me donner par pigeon voyageur votre nom, enfin un de vos noms, j'ai beau chercher dans les registres royales, je ne trouve aucune personne se dénommant Seharandra... et j'ai besoin de votre nom, pour heu... hum hum un truc de vieux fou.

[ 27 octobre 2001: Message édité par : Dae ]

Par Seharandra le 27/10/2001 à 20:05:00 (#315880)

Je m'assis devant le Duc, j'étais enchanté de faire sa connaissance. Il me paraissait un peu bougon mais au fond de lui je sentais une âme sympathique.

- Alors si vous aimez les histoires, dis-je, et non point d'amour, je vais vous raconter celle de ce fils de fermier devenu riche après quelque aventure en compagnie de ses nobles camarades...

Kalven venait de fêter son 18eme anniversaire, une année qui allait tout changer pour lui, à commencer par le fait qu'il devenait adulte. Fils de fermier, il aidait depuis sa plus tendre enfance ces parents dans les sillons de leur champs, semant pour récolter, tout au long de l'année. Un jour, alors qu'il conduisait son cheval de bât à l'écurie après avoir rangé le bois pour l'hivers, il vit arriver ses deux camarades, deux frères d'une ferme voisine. Ces deux gaillards se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, pour ne pas dire qu'ils étaient jumeaux, et Kalven parfois les enviait de cet atout.
Ces deux colosses, dont leurs flancs étaient battu d'une vieille épée émoussée, s'approchèrent de lui en riant. Serval, l'un d'entre eux, tenait une carte dans sa main.

- Kalven ! dit-il. Regarde-moi ça ! Nous l'avons trouvé dans la vieille tour de mage abandonné, à quelques lieu du village !

Il lui montra le vieux parchemin froissé, encore tout excité par sa découverte.

- C'est une carte au trésor ! renchérit alors Gaylord, son frère.

Kalven ne pouvait en aucun cas nier que les deux frères avaient raison. Il s'agissait effectivement d'une carte marquant la cache d'un trésor. Ses yeux brillèrent alors d'un éclat aventureux et il ne mit pas longtemps avant de prendre la décision de les suivre tous les deux. Tant et si bien que deux jours plus tard, les trois garçons se retrouvèrent sur les routes, la carte dans les mains et le sourire aux lèvres...


Je m'interrompis dans mon récit pour regarder l'assemblée et, souriant, je leur demandais :

- Cela vous ravirait-il de connaître la suite ?

Par Cyder le 28/10/2001 à 0:01:00 (#315881)

Dès le début de l'histoire, le duc prit ses aises, s'enfonca plus profondement vers le fond de sa chaise en écoutant attentivement l'histoire.
Les mots Or et fermier semblent aviver l'interet de l'homme et l'interesser au plus haut point.

Mais étrangement vers la fin, il semble buter à l'évocation d'une chasse au trésor.
Regardant rapidement dans l'assistance en cherchant manifestement quelqu'un du regard, il semble se calmer quelque peu après son tour.

- Hum... Je vous en prie, troubadour. Euhh... continuez.

Mais tout dans son attitude laisse penser le contraire, ainsi que les regards sans cesse repétés vers la porte.

Par Meduse le 28/10/2001 à 2:35:00 (#315882)

J'écoutai le début de cette histoire. Il est vrai qu'à Windhowl nous en sommes friands ainsi que de tout spectacle artistique , chants, poésies, musiciens, et autres jongleurs de balles ou de mots.

Pendant que l'homme racontait je surveillais le Duc du coin de l'oeil. Il paraissait de plus en plus inquiet, si bien que je me concentrai bientôt plus sur l'entourage et la porte que sur l'histoire.

L'assistance me parut cependant bien innoffensive, les mêmes aventuriers qu'à l'accoutumée.

Le conteur s'arrêta et demanda si nous aimerions connaître la suite.

Je souris.

Bien entendu, troubadour. Continuez, je vous prie.

Par Seharandra le 28/10/2001 à 12:57:00 (#315883)

Alors que j'allais poursuivre mon récit, je constatais que le changement d'expression du Duc, comme s'il attendait quelqu'un et comme si cette venue le rendait nerveux au point d'avoir les yeux fixés sur la porte. Néanmoins, et à la demande de l'assemblée, je me raclais doucement la gorge pour continuer...

Les jours passèrent doucement pour les trois camarades qui pousuivaient inlassablement leur route. Kalven, Serval et Gaylord, dont les coeurs battaient d'excitation au fur et à mesure de leur avance, ne cessaient de parler et de rire, s'inventant tout ce qu'ils pourraient faire avec ce trésor, si tant est qu'ils le trouvent.

Les nuits étaient fraîches de ce côté du monde, aussi les trois jeunes garçons en venaient à se demander si partir à cette époque était une bonne idée. Mais leurs doutes s'envolaient dés le matin et leur bonne humeur se levait avec le soleil.

Le matin du cinquième jour, Serval, l'un des jumeaux, obligea les autres à s'arrêter. Son regard était figé sur la carte.

- Serval ! bougonna alors son frère. Dépêche-toi, nous n'avons pas que ça à faire !

- Je crois que nous ne sommes plus très loin ! répondit alors le jeune homme.

Et il joignit le geste à la parole en pointant un endroit de la carte, où se dressait un temple en ruine.

- Sacrebleu ! Mais je connais ce temple ! s'exclama Kalven.

La surprise se lisait sur le visage de ses camarades, si bien qu'il s'expliqua :

- En fait... je n'y suis jamais allé mais c'est là où le légendaire chevalier de Bentry tomba sous les hordes de squelettes. Cela ne vous rappelle rien, vos parents ne vous l'ont pas appris ?

Un silence éloquent lui répondit.

- Diable ! reprit-il. Je ne pensais pas que vous étiez ignares à ce point ! Allons-y !

Et d'un pas décidé, il poursuivit sa route vers ce temple abandonné où, bien des siècles auparavant, était mort le chevalier de Bentry, héros local et dont la légende traversa les terres et les océans...


Je m'interrompis une nouvelle fois dans mon récit. Il me semblait que le Duc avait l'esprit réellement ailleurs, ses yeux figés sur la porte et faisant un effort surhumain pour ne pas le laisser paraître.

- Quelque chose ne va pas, noble Seigneur ? me hasardais-je à demander...

Par Meduse le 28/10/2001 à 13:25:00 (#315884)

Bien qu'elle fût passionnante, je n'étais plus concentrée sur l'histoire contée par le balladin. En effet l'atmosphère s'épaississait. Le Duc semblait si nerveux.

Je me plaçai près de lui tout en surveillant l'assemblée, je lui prodiguai moult protections, me bardai de mon arme la plus meurtrière , et attendis.

Par Cyder le 28/10/2001 à 14:27:00 (#315885)

C'est en cherchant ses mots que le Duc repond :

- Non. Veuillez m'excuser. C'est simplement que les histoires de chasse au tresor me ... hum... disons qu'elles me mettent mal à l'aise depuis près d'un an.

Puis baissant le ton et s'adressant a sa fidèle gardienne Meduse :

- Vérifie si Pepsie n'est pas dans le coin s'il te plait. Si elle entend cette histoire ca va lui mettre un coup au moral une fois de plus. Et il faut qu'elle soit d'aplomb pour le prochain conseil.

- Donc ce temple avec ses squelettes... Que sont devenus nos trois jeunes gaillards? Ont ils trouvé la richesse et le bonheur en suivant cette carte, ou bien malheur, désolation et ... révélation?

Et ces derniers mots jettèrent un froid sur les quelques habitants de Windhowl qui étaient encore restés dans la taverne à cette heure tardive, leur rappelant visiblement certains épisodes douloureux de leur existence.

[ 28 octobre 2001: Message édité par : Duc Cyder ]

Par pepsie r le 28/10/2001 à 14:47:00 (#315886)

Une jeune femme en robe blanche se promenait parmis les ruelles de Windhowl.

L'esprit ailleurs, elle se retrouva dans la rue principale de la ville.

Les rues etaient calmes à cette heure, seules quelques lumières des habitations restaient encore allumées, laissant les ombres des habitants se refleter sur le pavés.

Surprise de voir la taverne encore eclairée à cette heure, elle s'approcha de la porte.
Quelques voix lui parvenaient de l'interieur, sans pour autant pouvoir les distinguer.

Elle decida de ne point entrer, la fatigue prenant le pas sur sa curiosité.
D'un pas leger, elle repartie en direction de la fontaine, se demandant quels insomniaques pouvaient encore être à la taverne.

Elle s'assit sur le rebord de la fontaine, méditant sur les evenements passés et présents..

Par Meduse le 28/10/2001 à 17:41:00 (#315887)

J'appelai un cadet et lui demandai de proteger le Duc en mon absence. Puis je sortis à la recherche de Dame Pepsie.

Je marchai quelque temps puis mes pas m'amenèrent au plus bel endroit de Windhowl, si bien entretenu par nos jardiniers , notre fierté, la place de la fontaine. Mais cet endroit est également chargé en histoire ... J'en frissonne encore.

Je trouvai Dame Pepsie assise là , perdue dans ses pensées.

Dame, vous devriez aller vous coucher. Il est déjà fort tard et nous devons tous être reposés et sereins pour le prochain conseil royal.

Par Sam Gamegie le 28/10/2001 à 20:02:00 (#315888)

Un homme d'environ 1m35, assez corpulent et velu, est assis à une table, seul devant un jus de myrtilles, depuis fort longtemps. Il a vu la trouvère entrer, a suivi de loin les conversations, sans jamais y prendre part, preferant la solitude. De temps a autre, il pousse un soupir et regarde dans le vague.
Il regarde le Duc, l'observe, épie ses gestes et devine ses pensées, lit sur ses lèvres, étant trop loin pour entendre ce qu'il murmure à ses gardes.
Il boit une gorgée de sa boisson au gout prononcé et emmet un sifflement aigü, forcant la population presente à se retourner vers lui. Il fait signe à la troubadour d'approcher et lui glisse à l'oreille :

_ Lorsque vous en aurez fini, venez donc me chanter une balade romantique... le Duc n'a aucun goût pour les choses du coeur...

En disant ses mots il fait tinter une bourse bien pleine, qui attire le regard de nombreuses personnes et de Cyder lui-même.

_ Allez, retournez près du Duc, et sachez vous faire apprecier, il peut être très bon mécène.

Ayant fini il vide sa chope de jus de myrtille et chantonne fortement un air lent :

_ Tavernier, un p'tit dernier...

A cette chanson l'aubergiste arrive d'un pas nonchalant et lui verse une nouvelle pinte de ce nectar.

Par Seharandra le 29/10/2001 à 0:27:00 (#315889)

(petit hrp : "à la troubadour"... hum... je suis un homme, enfin bon )

J'observais rapidement le Duc et me réinstallais à mon aise sur la chaise.

- Selon votre bon vouloir, Seigneur Duc...

Puis je poursuivis mon histoire...

Au bout de quelques heures de marche, le temple se découvrit enfin à leurs yeux. En effet, comme le précisait la carte ainsi que la légende du chevalier de Bentry, cet édifice, tout de marbre blanc veiné de noir, était abandonné et semblait sur le point de s'écrouler au moindre souffle de vent.

- Ce n'est pas très rassurant..., bredouilla Serval en posant sa main sur le pommeau de son épée.

Et ce geste le rassura doucement. Kalven s'approcha du temple et le regarda un long moment. Il était ébahi, l'on eut dit qu'il se trouvait face à un lieu mythique, tellement mythique qu'il n'osait pas faire un pas de plus de peur de violer le sanctuaire d'un héros.

- Alors... on y va ? s'impatienta Gaylord qui poussait déjà son frère vers les murs.

Kalven secoua la tete comme pour sortir d'un rêve et suivit ses camarades qui pénétrèrent dans l'antre du temple, s'accrochant à leurs armes rouillées comme pour se donner du courage.

Le couloir qu'ils empruntèrent n'était plus que ruine, un trou béant déchirait le toit au-dessus de leur tête, laissant le soleil y faire passer ses rayons bienfaiteurs et rassurants pour les jeunes aventuriers. Leurs pas résonnaient sur le sol marbré dont on ne distinguait plus la couleur tant la poussière des siècles s'était accumulée. Gaylord et Serval, dont le courage n'exédait pas celui d'un gobelin, faisait en sorte que Kalven leur ouvre le chemin, se débarassant des toiles d'araignée géantes et des cafards qui pullulaient. Enfin ils débouchèrent dans une grande pièce, probablement la seule du temple, où se tenait en son centre un piedestal de granit soutenant la statue d'un guerrier colossal, levant son épée vers le ciel, la bouche encore entrouverte sur un cri de guerre.

- Le chevalier de Bentry..., soufflèrent les deux frères dans un parfait ensemble.

- Que dit la carte, Serval ? interrogea alors Kalven, les arrachant à leur contemplation.

Serval, d'une main maladroite, déplia le parchemin et le regarda longuement.

- Y a rien de marqué sur l'emplacement exact du trésor, se lamenta-t-il. Sacrebleu ! Cette carte ne vaut rien !

- Calme-toi mon frère, souffla doucement Gaylord. Le trésor doit bien être quelque part non ?

Pendant que les deux frères commençaient à partir en vaines palabres, Kalven s'approcha de la statue du héros et s'agenouilla devant le piedestal, comme s'il allait se mettre à prier. Mais son regard s'arrêta sur le socle dont la face n'était étrangement pas solidaire du reste. Doucement il dégaina son épée et glissa l'estoc dans la fente avant de faire basculer son arme vers lui pour détacher cette plaque.

- Serval ! Gaylord ! Venez voir ! s'écria-t-il alors que la plaque de granit tombait au sol.

Les trois jeunes hommes étaient alignés devant l'ouverture du socle creux, lequel contenait un parchemin enroulé et jaunie par les âges. D'une main fébrile, Kalven s'en empara, souffla sur la poussière et brisa le sceau qui le tenait enroulé. Et devant les yeux des deux frères, il lut à vois haute :

"Aventuriers, si vous lisez ceci, c'est que vous êtes parvenu à trouver l'endroit où la légende raconte que l'on y trouve un trésor. Je suis le petit-fils du chevalier de Bentry, et pour avoir réussi à découvrir cet endroit, je vous donne le trésor, MON trésor : le courage, la force, et surtout la confiance en soi. Voila les seules choses dont il a fallut vous servir et apprendre pour parvenir jusque là. Vous repartirez alors riche de ses nouvelles choses, et non point d'or.

Signé : Lokaan de Bentry, petit-fils de Kayle de Bentry, Chevalier de Bréhan."


Je regardais l'assemblée un moment et termina doucement :

- Les jeunes garçons ne sont pas repartie chez eux pour continuer à la ferme, mais sont devenus maintenant des aventuriers émérites, chevaliers dans le coeur, car ils avaient appris quelque chose : que la richesse que l'on possède ne se compte pas forcément en or... ainsi se fini mon histoire. Merci à vous de l'avoir écoutée.

Par pepsie r le 29/10/2001 à 0:28:00 (#315890)

La jeune femme ne vit pas l'ombre s'approcher d'elle.

Au premier mot, elle sursauta.
Meduse, la fidèle gardienne de Windhowl, lui disait simplement d'aller se reposer.

- Je pense ecouter vos conseils Meduse, il nous faut garder nos forces pour demain.
Merci de m'avoir sorti de ma reverie.

La jeune femme se leva, l'air fatigué.

- Meduse, je vous souhaite une excellente garde pour la nuit, en esperant que Windhowl ne revive pas de moments aussi chargés.

L'ombre de sa demeure lui fit presser le pas.
Elle se retourna, fit un signe de la main a Meduse, et regarda de nouveau la fontaine, tristement.
Aucune trace n'etait visible fort heureusement.

Par Seharandra le 29/10/2001 à 13:01:00 (#315891)

*remonte son post*

Par Meduse le 29/10/2001 à 13:41:00 (#315892)

Je repris ma ronde nocturne. Je n'avais pas entendu la fin de l'histoire, je pensai que je demanderais à quelqu'un de me la raconter.

Je passai non loin de la taverne, d'où s'échappaient les bruits habituels. Je jetai cependant un coup d'oeil par la fenêtre.

Par Cyder le 29/10/2001 à 14:08:00 (#315893)

Une fois le conte termine, le Duc resta longtemps perdu dans ses pensees.

- Vous contez excellemment bien troubadour. A l'occasion, je vous proposerai bien une joute avec mon propre barde Aerendis. Quant a la morale de l'histoire...

Un lourd silence fut la seule reponse a cette phrase. Une minute plus tard, le Duc reprit la parole, visiblement plus serein et avec une legere malice dans le ton de sa voix :

- Quant a savoir s'il est preferable de devenir aventurier plutot que fermier, je ne suis pas persuade par votre reponse. Quoique... dans mon cas ... cela ce soit avere exact.

Par Seharandra le 29/10/2001 à 20:18:00 (#315894)

J'esquissais un léger sourire en réponse au Duc.

- Tout dépends, seigneur Duc, de quel côté l'on voit les choses. Croyez-moi, pour ces trois jeunes garçon, leur richesse se voyait eu fur et à mesure de leurs aventures.

Sur ce paroles, je lui lançais un chaleureux sourire et me levais doucement, prenant mes affaires qui trônaient à côté de la table. Un dernier geste amical de la tête en direction des consommateurs nocturne, et je me dirigeai enfin vers ma chambre.

- Que vos nuits soient douces Seigneur Duc. Et que les Dieux vous protègent, ajoutais-je au reste de l'assemblée.

Puis je m'enfonçais dans ma chambre...

Par Meduse le 29/10/2001 à 21:13:00 (#315895)

Je m'accoudai quelques instants à la fenêtre. Rien de particulier dans l'auberge. Je vis le balladin quitter la table du Duc et s'éloigner en direction des chambres. Je me retournai et contemplai la nuit.

Je repensai à cette histoire. La recherche d'un trésor .... Je regardai vers la fontaine et tâchai de chasser les souvenirs.

Par Seharandra le 30/10/2001 à 13:13:00 (#315896)

*remonte le post suite au crash*

Par Cyder le 30/10/2001 à 16:00:00 (#315897)

Une fois le troubadour sorti, le Duc finit lentement son cidre.

D'un mouvement sec il appelle le tavernier qui s'empresse de venir. Un petit conciliabule s'engage alors, le tavernier faisant manifestement des comptes.

- Bon, ca va. Ce troubadour n'est pas trop gourmand. Par consequent, met sa dette de ce soir sur ma note.

D'un petit geste de la main, il invite ses cadets qui etaient en pleine partie de dominos pres de la table d'entree a partir.

...

Toute la nuit, le feu a brule dans la cheminee du Duc...

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