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Poème
Par Elle pleure le 1/10/2001 Ã 13:32:00 (#291171)
De tout ce temps passé entre tes bras,
A pleurer , Ã rire, Ã chanter contre toi
Et surtout, surtout, nous aimer si fort
Que nos nuits sont trop courtes pour apaiser nos corps
De tout ce temps, disais-je, que faut-il retenir ?
Cet amour si profond , une vie de souvenirs
Tu as aimé tu aimeras longtemps cette guerrière
Et toujours dans ton coeur restera cette archère.
Il y a des mois, des années, que nous vivons ensemble
Les fils de nos vies sont emmêlés il me semble
Et là ma voix tremblante te souffle doucement
Je ne veux les démêler, le faut-il vraiment ?
Nos yeux peinent maintenant à contenir les pleurs
Nos corps sont abattus, image du malheur
La vie hélas s'est chargée de nous les démêler
Sache, mon ami, mon amour, qu'en moi tu vis à jamais.
Par Karl le 1/10/2001 Ã 13:37:00 (#291172)
C est bien que les femmes s y mettent :)
Je releve cependant ceci:
Tu as aimé tu aimeras longtemps cette guerrière
Et toujours dans ton coeur restera cette archère.
Hum....D accord
Il y a des mois, des années, que nous vivons ensemble
Que de revelations....
Par Marchand-TeR le 1/10/2001 Ã 13:55:00 (#291173)
Je ne peux que jalouser autant de talent.
Par Cillian Drac le 1/10/2001 Ã 14:45:00 (#291174)
*ne sait quoi dire*
J'espere que la personne concernée sauras se reconnaitre et rattraper peut etre l'erreur qu'il a du faire ou du moins reconnaitre en toi tes qualité ;)
*relis le poeme*
Vraiment Beau
Par ShinningTooth le 1/10/2001 Ã 18:54:00 (#291175)
Non franchement c'est tres beau ! *clap clap*
L'homme a qui vous ecrivez ca est chanceux
Mais pas autant que moi
Franchement tres beau *s'incline*
[editage pour cause d'erreur et evitement d'engraine inutile avec un Gr sur un si beau post ]
[ 02 octobre 2001: Message édité par : ShinningTooth ]
Par Karl le 1/10/2001 Ã 23:16:00 (#291176)
En revanche tu sembles bien pressé de nier ton implication.
Par Axl Slash le 1/10/2001 Ã 23:41:00 (#291177)
Qui a dit que les femmes ne font pas de poèmes ?
Oui, c'est vrai... qui a dit ça ?
Mais on peut remarquer que, malgré votre légendaire sensibilité, les 3/4 des poèmes sont écrit par des hommes... :confus:
Est ce parce que les 3/4 des joueurs en sont ? ;)
Ce poème est magnifique, il casse les frontières de ce simple jeu, comme toutes les missives qui sont écrites avec le coeur...
Par Elle pleure le 2/10/2001 Ã 1:13:00 (#291178)
Messire Axl, que vous aimiez ces modestes couplets prouve que j'y ai dit ce que je voulais.
Merci à toi voyageur égaré qui m'écoutes.
Merci à toi aventurier de passage qui m'entends et ressens avec moi.
Par Ear le 2/10/2001 Ã 10:34:00 (#291179)
:ange:
Par Elle pleure le 2/10/2001 Ã 13:47:00 (#291180)
Homme de ma vie, de mon coeur, homme adoré
Pour toujours à moi je te veux enchaîné
Cependant je ne t'aimerai pas en prisonnier
Que je sois seulement la reine de tes pensées.
Il est vrai que je veux être au centre de ta vie
Que ma présence suffise à emplir ton esprit
Il est vrai que je n'aurai de cesse ni répit
D'avoir fait de toi mon esclave, mais esclave affranchi.
Alors ouvre tes ailes , homme de mon coeur
Vole vers la vie, sois fort, sois le meilleur
Pour moi je le veux, et que notre bonheur
Soit d'admirer ensemble le fruit de ton labeur.
Le soir tombe mon amour, je reviens vers toi
Tu m'entends approcher, tu m'ouvres tes bras
Je te sens , te devine, je me pose lÃ
Et la nuit nous recouvre de ses draps de soie.
Par Elle pleure le 3/10/2001 Ã 13:39:00 (#291181)
Dans l'obscurité propice de cette nuit
Dans la douceur satinée des draps de notre lit
Tu es venu vers moi , mon amour exigeant
Pour revivre encore et encore ce moment
Vivre cette folie douce qui nous consomme
Qui nous brûle , nous unit, nous chavire et nous assomme
Tu es venu vers moi et mon sourire heureux
S'est perdu dans le noir et j'ai fermé les yeux.
Dans la douceur satinée des draps de notre lit
Je t'ai cherché trouvé pour la millième nuit
Nos corps se sont unis pour une fuite éternelle
Galop enfiévré pour monter vers le ciel
Nuit douce, nuit caline, nuit pleine de promesses
Brin de vie enivrant où coule la tendresse
C'est alors que j'ai cru, étrange sentiment
J'ai cru que toujours durerait cet instant.
Par Dame-Flo le 3/10/2001 Ã 13:42:00 (#291182)
Par Dame-Flo le 3/10/2001 Ã 13:45:00 (#291183)
Par Elle pleure le 3/10/2001 Ã 13:50:00 (#291184)
Je vous remercie, Dame , de vous être arrêtée, et d'avoir laissé votre coeur m'écouter .
Par Dark Dm64 le 3/10/2001 Ã 13:57:00 (#291185)
Par Dame-Flo le 3/10/2001 Ã 14:00:00 (#291186)
Continuez dans cette voix mon enfant... ainsi le monde sera en paix ... le calme et la volupté des poèmes font souvent réflechir plus d'uns...
Par Elle pleure le 3/10/2001 Ã 21:43:00 (#291187)
Vous et moi nous y employons .
[ 03 octobre 2001: Message édité par : Elle pleure ]
Par Alystene-Ga le 3/10/2001 Ã 21:47:00 (#291188)
bon je vais mettre le mien que j'avais ecrit un jour car ca faisait Un mois que gamgie etai pas revenu et ce sans nouvelle...
mais heureusement il n'a jamais eu une veritable utilite
Par Axl Slash le 3/10/2001 Ã 23:51:00 (#291189)
Nuit douce, nuit caline, nuit pleine de promesses
Brin de vie enivrant où coule la tendresse
C'est alors que j'ai cru, étrange sentiment
J'ai cru que toujours durerait cet instant.
Ainsi, dans les bras étreinds
Ce doux instant prend fin
L' annonciation d'un apôtre
quand en commence un autre
De nouveaux ils s'enflamment
Laissant bruler leurs âmes
Se consummer leurs êtres
Laissant la pudeur disparaître
Ballet magique d'un va et vient
S'enfoncant dans le confins
Pour revenir dans la vie réelle
Pour devenir passion éternelle
C'est une symbiose parfaite
Où le temps bat en retraite
La fusion idéale de deux corps
Où l'Amour défie la Mort...
Par sleepingsun le 4/10/2001 Ã 1:23:00 (#291190)
Elle pleure... Pour rester dans la mélancolie du passé, voici une des mes oeuvres. qui a dit que les hommes etaient insensibles? Après tout la poésie n'a pas de sexe, elle n'a que la couleur des sentiments...
Absence. Vide. Grande chambre noire.
lhydre du silence aux mille visages
Efface mes musiques et ces sons illusoires.
Notes emportées. Indolence dune blanche page.
Voilà mon manque, la clef de ma portée
Ouvrant mon présent sur un bonheur passé
Plus de tonalité, les lignes du temps se confondent
Un flou sempare du futur, dune peine profonde
Je me sens défaillir. Accoudés à ma fenêtre,
Des sanglots séchappent et lourdement lestés
Tombent dans un vertige qui fera bientôt naître
Ces graines de chagrin, sur un sol âpre dété.
Tu es mon mythe, haut logis ou sabritent légendes
Dun amant amoureux fou prônant lamitié en offrande
Pour garder son envoûtante déesse à la beauté nefertarienne
Celle dont Larme du sourire efface larmes diluviennes.
Sleeping Sun...
Par Imothep-CtR le 4/10/2001 Ã 12:40:00 (#291191)
Par Imothep-CtR le 4/10/2001 Ã 12:41:00 (#291192)
Par Tartempion le 4/10/2001 Ã 12:51:00 (#291193)
Par Elle pleure le 4/10/2001 Ã 13:05:00 (#291194)
J'arpente les routes et les sentiers de ce monde étrange
Je foule le sol de ces terres sans toi, mon ange
Et je plane comme un aigle au-dessus des cités
Me sentant la reine en ces lieux convoités.
J'avance, souriante, d'un pas si tranquille
Me voici déjà aux portes de la ville
Tu es en moi, et tout ton amour
Et ta force me portent , me font vivre chaque jour.
Que la tempête vienne, éclate demain
Et la force me quitte, m'abandonne soudain
Je deviens une loque, un corps sans vie
Une âme au desespoir qui n'a plus de répit.
Je me terre au plus profond de quelque caverne
Les drapeaux qui m'animent sont tous mis en berne
Quelque monstre né de ma folie surgit
Donne un seul coup de patte, et mon corps ici gît.
Par sleepingsun le 4/10/2001 Ã 15:17:00 (#291195)
mais il est vrai que j'aime aussi user de l'implicite...
Voilà ma dernière composition en date...
les remparts cèdent dans ma ville désolée
mon cur pillé rampe jusquaux vides artères
tout est décimé, jusqu'à ce monceau de pierres
Qui, hier, était un joyeux pont tant usité.
Les sourdes envies demeurent en portes closes
Le théâtre de ma vie a fermé son rideau
Et sur les marches polies, le silence simpose
Comme nul esclandre dans les rues daucun mot.
Il me faut occuper lesprit dun cur sédentaire
Mon baluchon est prêt, je dois rejoindre la raison
Drainer les souvenirs qui irriguaient « mes » terres
Pour étancher les désirs comme autant de poisons.
Le ciel sexprime dans le reflet dun mur uni
Mais les étoiles tenaces frappent le ciment
Despiègles fissures percent sournoises nuits
Dune foudre despoirs, brillante au firmament.
A chaque pas lourd dune marche meurtrie
Son visage me revient en un point dhorizon
Mes yeux courent répandre mon cur épris
Effleurant ce haut lieu, embelli de son nom.
Je ne veux point être quun.
Quun beau souvenir dans la vitrine du passé
Quune mémoire ravive en lisant ces vers
Une page jaunie dont la blancheur se perd
Oubliant les mots damour qui sy trouvaient.
Dans sa main je creuse une simple ligne
Je la voulais immense, elle nest que bénigne
ce fut une histoire intense et courte en effet,
Les mains se « desservent » de s'être trop serrées
Sleeping Sun.
[ 04 octobre 2001: Message édité par : sleeping sun ]
Par conscience le 4/10/2001 Ã 16:06:00 (#291196)
Les votres sont magnifiques.
Par Dame-Flo le 4/10/2001 Ã 19:07:00 (#291197)
Par Butloch le 4/10/2001 Ã 19:23:00 (#291198)
Qui a dit que les femmes ne font pas de poèmes ?
Ca doit etre moi
Faut avouer que les femmes font moin souvent de poeme que les hommes
Mais cette foi je m'incline
Car se sont de tres beau poemes
Par Elle pleure le 4/10/2001 Ã 19:32:00 (#291199)
Oui c'etait vous. Merci pour vos compliments.
Par Axl Slash le 4/10/2001 Ã 19:42:00 (#291200)
Oui..c'est lui...c'est luiiiiiii :ange:
*au passage*
Encore félicitation Mademoiselle
Vos vers sont de belles dentelles
Dont les "simples" hommes curieux
Tombent éperdument amoureux...
Par lorelei le 5/10/2001 Ã 12:13:00 (#291201)
[ 05 octobre 2001: Message édité par : lorelei ]
Par Elle pleure le 5/10/2001 Ã 12:18:00 (#291202)
Tel un grand cormoran dans le ciel attaqué,
Touché, blessé, soudain tu as piqué
Vers le sol qui trop vite s'est rapproché
Et sans ménagements lui aussi t'a frappé.
La gravité de tes blessures est alors inconnue
Mais comme l'animal qui sait son heure venue
Dans un coin isolé, et toute honte bue
Tu te roules en boule et pleures sans retenue.
Comme une joyeuse sirène passant trop près d'un bateau
Qui, insouciant, vrombit et fend les eaux
Et ne voit dans sa trace le sang coulant dans les flots
Je perds connaissance et sombre avec mes maux.
La vie s'écoule lentement de nos blessures ouvertes
Nous gisons ça et là , toujours vivants certes
Quel miracle, quel dieu, qui puis je invoquer
Pour leur rendre la vie et la joie à jamais?
[ 05 octobre 2001: Message édité par : Elle pleure ]
Par Elle pleure le 5/10/2001 Ã 13:29:00 (#291203)
Cette vie sans toi est celle d'un damné
Regard hésitant effrayé de toute chose
Ayant pour tout espoir un avenir morose.
Les journées s'écoulent, longues et monotones
Se suivent, se ressemblent, dans mon coeur c'est l'automne
Toutes les fleurs, les plantes, les arbres de ce jardin
Dépérissent et meurent, n'ayant ni soif ni faim.
Dans mon lit il fait froid, c'est l'hiver aussi
Plus de draps de satin, dans la nuit plus de bruits
Aucun rire ni murmure, aucun chant, aucun cri
Quelques sanglots longs et le sommeil qui me fuit.
Je revivrai, te dis-je, je vivrai comme avant
Comme après, comme toujours, je vivrai simplement
Mes pas l'un après l'autre ici et là me porteront
Mon regard se posera partout sans émotion.
Par Axl Slash le 5/10/2001 Ã 20:19:00 (#291204)
Un temps...
Elle perdit la raison
Un temps...
Elle ignora sa passion
Longtemps...
Elle oublia ses questions
Longtemps...
Elle quitta sa maison
Un instant...
Elle brûla sa relation
Un instant...
Mais elle ne se souvient des sons
Juste d'un soupçon, un moment...
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