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naissance de la confrerie mystique
Par corpser le 1/11/2001 à 13:47:00 (#283454)
La légende veut que ce soit Dionirak l'ancien qui est formé cette confrérie. C'était un mage habitant la montagne avec sa femme Delphinéa et son fils Corpser.
Le destin voulu que sa famille tombe gravement malade, et que ses pouvoirs de guérisseur méritant ne puissent rien faire pour elle.
Durant sa petite enfance, Corpser avait toujours émis le souhait de voir l'océan, cet élément totalement inconnu de lui dont lui parlait parfois sa mère le soir pour l'aider à s'endormir.
L'âme empreint de tristesse, et voyant le peu d'énergie qu'il restait en son fils et en son épouse, Dionirak, entreprit un long et pénible voyage à travers les montagnes, affrontant les rigueurs de l'hiver et les dangers incessants qui guettent les voyageurs en cette période. Alors qu'il faillit renoncer maintes fois, il finit par apercevoir du haut d'une crypte le but de son ultime quête. Il voulait que son fils, avant de mourir, voit l'océan comme l'était sa volonté. Cela faisait déjà plusieurs jours que son fils et son épouse étaient plongés dans une sorte de léthargie, ne se nourrissant presque plus, n'émergeant que pour boire un peu d'eau et de cette potion qu'il concoctait avec patience et amour pour leur redonner un peu de force.
Il avançait sur la plage, au côté de son chariot tiré par son fidèle âne Flénarion depuis le début de sa pénible aventure. Dionirak avait dans le regard cette expression qu'ont les personnes qui pressentent que leur vie va être bouleversée à jamais. Il avait cette tranquillité d'esprit des personnes qui savent ce qu'elles ont à faire, et que ce qu'elles ont à faire est juste. D'ailleurs ces derniers jour il avait avancé tel un automate, poussé par on ne sait quelle force, ne dormant que très peu.
Le chariot s'arrêta à mi-parcours entre la mer et la crypte, sur le sable tiède de cette douceur apportée par l'océan. Flénarion refusa obstinément d'avancer ne serait-ce qu'un mètre de plus. Dionirak fut indulgent envers son fidèle compagnon d'aventure qui les avait amenés jusqu'ici lui et sa famille mourante. Il prit son fils dans ses bras et le porta sur une toute petite jetée faite de roches qui allait lécher l'océan. Il le déposa le plus tendrement possible et reparti chercher son épouse, inconsciente elle aussi, dans le chariot.
Épuisé, il se laissa tombé à genoux, sa femme dans les bras, les larmes aux joues, aux côtés de son enfant. Il les installa le plus confortablement qu'il put sur cette roche, et entrepris la douloureuse tâche de les sortir de leur léthargie pour qu'ils puissent profiter du soleil couchant sur cet océan. Leur respiration était tellement tenue qu'il crut à plusieurs reprises que c'était trop tard, et qu'il avait fait ce pénible voyage pour n'en tirer aucun salut. Mais rien ne semblait pouvoir les réveiller. Il commençait à délirer à cause du manque de sommeil et entendait des plaintes, de petits cris stridents venant de nul part et partout à la fois. C'est en compagnie de ses cris qu'il s'endormit d'un lourd sommeil auprès des siens.
La lueur du soleil levant le réchauffa et le réveilla d'un sommeil qu'il pensait éternel. Il avait du mal à ouvrir les yeux, le soleil se reflétant sur cette immensité bleue. En regardant autour de lui, il fut effaré de ne point voir son fils et son épouse à ses côtés. Dionirak se leva d'un bond, maudissant ce moment d'assoupissement qu'il l'avait empêché de protéger sa famille, et parcouru du regard l'horizon, la main en pare-soleil.
Dionirak resta le regard figé, comme tétanisé. Cet enfant qui jouait et qui rigolait au bout de la jeté en tenant par la main une femme, cet enfant était le sien, Corpser. Et cette femme cétait la sienne.
Delphinéa et Corpser étaient debout face à l'océan gesticulant, criant, rigolant. Et toujours ces petites plaintes. Dans un état second Dionirak avança lentement de peur de briser cet instant. Il rêvait peut-être tout simplement. Plus il savançait et plus une force intérieure émergeait en lui, une joie immense qui le poussa à courir et à se précipiter vers sa femme et son fils pour les embrasser.
Guéris, ils étaient guéris. Dionirak ne savait ni pourquoi ni par quel miracle cela était possible. Mais peu importait, il aurai remercié le Dieu des ténèbres si c'était celui-ci qui les avait rendu à la vie.
Et toujours ces petites plaintes.
Il finit par regarder plus précisément autour de lui, autour de cette jetée. Et enfin il les discerna, il pu enfin voir ce que voyait sa femme et son fils.
Des dauphins, des dauphins par dizaines, par centaines, par milliers peut-être, il n'aurait pu les dénombrer. Il voyait maintenant, ces êtres de l'océan sauter, plonger tout autour d'eux. On aurait dit qu'ils étaient là pour eux, qu'ils étaient là pour leur donner un spectacle. Un spectacle de vie. Il était venu en rendez-vous avec la mort et il avait trouvé la vie.
Dans un jaillissement un dauphin sorti de l'eau et resta suspendu dans les airs, remuant doucement comme encore bercé par la houle de l'océan. On pouvait deviner à l'aura lumineux qui l'entourait qu'il devait être le patriarche de ce peuple amphibien. Dionirack et les siens restèrent hypnotisés par ce spectacle. Corpser arréta de rire et de gesticuler pour contempler cette vision féérique. Le Daupin lumineux expliqua à Dionirak que son amour et son courage avait triomphé de la mort.
Depuis ce jour, Dionirak n'eut de cesse d'apprendre la magie. Il forma son fils qui devint un mage puissant et créa une confrérie accessible à tous ceux qui désirent oeuvrer pour le bien.
C'est ainsi que naquît la CONFRERIE MYSTIQUE
...Naissance de la Confrérie...
La légende veut que ce soit Dionirak l'ancien qui est formé cette confrérie. C'était un mage habitant la montagne avec sa femme Delphinéa et son fils Corpser.
Le destin voulu que sa famille tombe gravement malade, et que ses pouvoirs de guérisseur méritant ne puissent rien faire pour elle.
Durant sa petite enfance, Corpser avait toujours émis le souhait de voir l'océan, cet élément totalement inconnu de lui dont lui parlait parfois sa mère le soir pour l'aider à s'endormir.
L'âme empreint de tristesse, et voyant le peu d'énergie qu'il restait en son fils et en son épouse, Dionirak, entreprit un long et pénible voyage à travers les montagnes, affrontant les rigueurs de l'hiver et les dangers incessants qui guettent les voyageurs en cette période. Alors qu'il faillit renoncer maintes fois, il finit par apercevoir du haut d'une crypte le but de son ultime quête. Il voulait que son fils, avant de mourir, voit l'océan comme l'était sa volonté. Cela faisait déjà plusieurs jours que son fils et son épouse étaient plongés dans une sorte de léthargie, ne se nourrissant presque plus, n'émergeant que pour boire un peu d'eau et de cette potion qu'il concoctait avec patience et amour pour leur redonner un peu de force.
Il avançait sur la plage, au côté de son chariot tiré par son fidèle âne Flénarion depuis le début de sa pénible aventure. Dionirak avait dans le regard cette expression qu'ont les personnes qui pressentent que leur vie va être bouleversée à jamais. Il avait cette tranquillité d'esprit des personnes qui savent ce qu'elles ont à faire, et que ce qu'elles ont à faire est juste. D'ailleurs ces derniers jour il avait avancé tel un automate, poussé par on ne sait quelle force, ne dormant que très peu.
Le chariot s'arrêta à mi-parcours entre la mer et la crypte, sur le sable tiède de cette douceur apportée par l'océan. Flénarion refusa obstinément d'avancer ne serait-ce qu'un mètre de plus. Dionirak fut indulgent envers son fidèle compagnon d'aventure qui les avait amenés jusqu'ici lui et sa famille mourante. Il prit son fils dans ses bras et le porta sur une toute petite jetée faite de roches qui allait lécher l'océan. Il le déposa le plus tendrement possible et reparti chercher son épouse, inconsciente elle aussi, dans le chariot.
Épuisé, il se laissa tombé à genoux, sa femme dans les bras, les larmes aux joues, aux côtés de son enfant. Il les installa le plus confortablement qu'il put sur cette roche, et entrepris la douloureuse tâche de les sortir de leur léthargie pour qu'ils puissent profiter du soleil couchant sur cet océan. Leur respiration était tellement tenue qu'il crut à plusieurs reprises que c'était trop tard, et qu'il avait fait ce pénible voyage pour n'en tirer aucun salut. Mais rien ne semblait pouvoir les réveiller. Il commençait à délirer à cause du manque de sommeil et entendait des plaintes, de petits cris stridents venant de nul part et partout à la fois. C'est en compagnie de ses cris qu'il s'endormit d'un lourd sommeil auprès des siens.
La lueur du soleil levant le réchauffa et le réveilla d'un sommeil qu'il pensait éternel. Il avait du mal à ouvrir les yeux, le soleil se reflétant sur cette immensité bleue. En regardant autour de lui, il fut effaré de ne point voir son fils et son épouse à ses côtés. Dionirak se leva d'un bond, maudissant ce moment d'assoupissement qu'il l'avait empêché de protéger sa famille, et parcouru du regard l'horizon, la main en pare-soleil.
Dionirak resta le regard figé, comme tétanisé. Cet enfant qui jouait et qui rigolait au bout de la jeté en tenant par la main une femme, cet enfant était le sien, Corpser. Et cette femme cétait la sienne.
Delphinéa et Corpser étaient debout face à l'océan gesticulant, criant, rigolant. Et toujours ces petites plaintes. Dans un état second Dionirak avança lentement de peur de briser cet instant. Il rêvait peut-être tout simplement. Plus il savançait et plus une force intérieure émergeait en lui, une joie immense qui le poussa à courir et à se précipiter vers sa femme et son fils pour les embrasser.
Guéris, ils étaient guéris. Dionirak ne savait ni pourquoi ni par quel miracle cela était possible. Mais peu importait, il aurai remercié le Dieu des ténèbres si c'était celui-ci qui les avait rendu à la vie.
Et toujours ces petites plaintes.
Il finit par regarder plus précisément autour de lui, autour de cette jetée. Et enfin il les discerna, il pu enfin voir ce que voyait sa femme et son fils.
Des dauphins, des dauphins par dizaines, par centaines, par milliers peut-être, il n'aurait pu les dénombrer. Il voyait maintenant, ces êtres de l'océan sauter, plonger tout autour d'eux. On aurait dit qu'ils étaient là pour eux, qu'ils étaient là pour leur donner un spectacle. Un spectacle de vie. Il était venu en rendez-vous avec la mort et il avait trouvé la vie.
Dans un jaillissement un dauphin sorti de l'eau et resta suspendu dans les airs, remuant doucement comme encore bercé par la houle de l'océan. On pouvait deviner à l'aura lumineux qui l'entourait qu'il devait être le patriarche de ce peuple amphibien. Dionirack et les siens restèrent hypnotisés par ce spectacle. Corpser arréta de rire et de gesticuler pour contempler cette vision féérique. Le Daupin lumineux expliqua à Dionirak que son amour et son courage avait triomphé de la mort.
Depuis ce jour, Dionirak n'eut de cesse d'apprendre la magie. Il forma son fils qui devint un mage puissant et créa une confrérie accessible à tous ceux qui désirent oeuvrer pour le bien.
C'est ainsi que naquît la CONFRERIE MYSTIQUE.
www.confreriemystique.free.fr
;)
Par Gouberville le damné le 1/11/2001 à 14:54:00 (#283455)
Tu as copié/collé ton texte deux fois, vieux ! :)
Amicalement,
Le joueur derrière
Gouberville,
Marchand mort
Par corpser le 1/11/2001 à 16:51:00 (#283456)
Par Krumpf le 1/11/2001 à 17:02:00 (#283457)
Krumpf
Grand Maître-Scorpion
( http://www.c-d-s.fr.st )
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