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Dédié à .... mouarf c'est sans importance
Par Saucerful le 6/10/2001 Ã 11:49:00 (#279582)
J'ai vu cette nuit
Des rêves morts
Descendant ma rivière
Le pêcheur fleuri
M'a demandé à l'aube
D'enterrer son corps sous l'eau
Pour que son esprit puisse
Voguer sur l'Inde marine.
-Voguer...
*sens les remous des flots*
Des larmes pleuvent
Sous la mer...
Habillées en fenêtres d'adieu
Qui pleurent en s'ouvrant
Comme la rosée du matin
-Soie brûlée...
Je sens...
...La Mort...
ici.....
Dans chaque goutte
Tissée de songes
Quand le fond marin
Brille - écarlate
Comme un astre sombre
Chaque vague
Découpée
Courant de grèves en marées
Renferme un ciel
Qui s'élèvera par
Jour d'orage
La courbe alléchante
De cet horizon distant
Se fait désirer
Comme une fleur fânée
Aux contours de chaos
Une tornade médiévale
Plonge vers le ciel
Et pénètre dans chaque étoile
Surprise - agréable
Le flot tournoyant
Brisé par une forêt morte
Se prolonge
Puis retombe
En de petits tombeaux d'azur
D'épitaphes blessées
La mer est une crypte qui ne se lasse pas de mourrir...
Par Moire le 6/10/2001 Ã 11:52:00 (#279583)
Par Bérénice le 6/10/2001 à 12:48:00 (#279584)
[ 06 octobre 2001: Message édité par : la discrète ]
Par Jagar Sylmoneus le 6/10/2001 Ã 14:47:00 (#279585)
*un sylphe lui rapporte tout a coup a l'oreille la prose de Saucer*
*Sourit malicieusement et se dit à lui même*
C'est merveilleux Saucer, Bravo
*continue sa route*
Jag
Par Eric-sp le 6/10/2001 Ã 15:50:00 (#279586)
Par Saucerful le 6/10/2001 Ã 20:57:00 (#279587)
*se remet à rêver...
Morteville
Sur la place publique
La foule - un linceul
Noircit du soleil des mille lunes
Une église est lancée
- Propulsée au son des houles
A la gloire de l'amertume
Chaque cloche
Forgée d'amnésie populaire
Sautille au nom de la
Harpe des souches profondes
Une mèche de mots
Se voit pleurer d'ivresse
Dans les yeux dun mendiant
Tout de jalousie vêtu.
Une oreille se découpe
Sur le ciel indiscret
Comme un raisin poisseux
Sur l'île du Diable
O pauvre ville!
Ne l'entends tu pas saigner?
Le sein bandé de
Roses Noires
Chaque artère suffocante
Hoquetée comme une proie
Qu'on tue par pitié
Quel havre de luxe
Aux richesses de bois écartelé
Comme ce poisson gris
Piétiné à chaud
Sur le sol de givre
Sur ces rues d'Autômne
Des barreaux grecs statufiés
Entre deux chaises de jade
Des meubles de plumes
Soupirant
Sur les rues du Vent
Une colombe brûle
Sur le toit blafard
Du minotaure Talion
Cette ville sombre quand l'espoir chante...
Par Shagara Shin le 6/10/2001 Ã 21:17:00 (#279588)
*ricane*
Tres zoliiii
Par Moire le 6/10/2001 Ã 21:21:00 (#279589)
Par Saucerful le 7/10/2001 Ã 17:37:00 (#279590)
Alice
Paisible lune voguant dans la nuit
La ciel est déchiré
Comme une toile daraignée
Qui fond dans la crypte du soir
Et elle rit pour fuir
Seize rêves décorent le ciel étoilé
Alice se ballade dans les méandres du crépuscule
Un voyage incroyable
La vent soulève une houle frissonante
Et elle chante pour fuir
Pâles sont ses mains baignant dans leau claire et limpide
Alice rougit devant les feux tournoyants de laube
Le jour saupoudre le ciel dun teinte lavande
Le vent apporte lodeur du jasmin qui brûle dans la souffrance
Et elle hurle pour fuir
Mais il est déjà trop tard
-Trop tard
Par Saucerful le 7/10/2001 Ã 19:51:00 (#279591)
*certains rêves deviennent fiévreux et tourmentés*
*a le cerveau lapidé par la douleur*
*dors toujours, a moitié inconscient*
*quelque chose ne va pas, quelque chose n'est pas normal...*
*a besoin d'aide mais hurle en silence...*
Par Saucerful le 7/10/2001 Ã 20:46:00 (#279592)
*une succession d'images s'imposent aux ses yeux meurtirs mais toujours clos*
En attendant la fin du monde
Le riche musicien manchot sélança
Dans ces champs de spirales-éclairs
Sous un ciel ennuyeusement affalé
Cachant le soleil et son chapeau de lumière
Le vent faisait onduler linstrument
Dans lécho lointain du soir
Pour que les cordes puissent se remaquiller
Pendant que lartiste se remettait à boire
Tandis que la lune se mit à hurler
Lhomme vomit ses notes à la ronde
Et se mit à pleurer des gouttes détoile
En attendant la fin du Monde
Le juge coupable a voulu voler
Il sest pris pour un oiseau de feu
Mais a fini par se brûler les ailes
A trop vouloir ressembler à Dieu
La pendaison fût un franc succès
On sermonait les enfants de pain rassi
Et tous se demandaient
Si la corde valait le pain béni
Les portes du paradis sentrouvrent
Sur Jupiter, Néron et ses secondes
Pourquoi sobstiner à parler de lheure du temps
Quand on attend la fin du Monde ?
Et vous, qui descendez de la montagne
Ne seriez vous pas effrayés
De voir un lunatique moustachu hurler aux loups
En dansant avec un pantin désarticulé
Des lettres volent dans le vent
Comme des colombes sur le sable noir
Sur un ciel au toit congelé
Qui fond en pluie de désespoir
La veuve éclate de rire sur son arbre
Robin des Bois lui a offert sa fronde
Maintenant à elle de samuser
En attendant la fin du Monde
*se met à hurler de douleur, évacuant un mal putréfiant*
Par Saucerful le 7/10/2001 Ã 20:49:00 (#279593)
*n'arrive pas à se réveiller, prisonnier du sommeil*
*il se passe quelque chose, tout ceci n'est pas normal...*
*des icones absurdes abondent devant ses paupières hallucinées*
Le Corbeau
" Donne une conscience à lhomme
Il aura des remords
Donne lui une âme
Et il pourra rêver
Quel est le plus beau paysage ?
Celui, éclairé par le soleil
Qui temerveille de couleurs
Ou celui caché par la brume
Que ta vue embellit par imagination ? "
Cétait la première histoire que me contait le corbeau
Cétait la seule quil connaissait
Le volatile
Des dunes de charbon
Continua sa rhapsodie
Jusquà laube et son sourire
Et chaque seconde égrénée
Devenait
Une note aigüe
Dans lespace de linfini
Il partir retrouver
Sa petite reine dEspagne
Qui se prenait pour une corrida
Et qui
A défaut den posséder la beauté
Avait bien assimilé sa cruauté
Une ruée vers lor
Creuse la forêt
Saignée de diamants bruts
Personne narrivera
Tant que personne ne sera resté
La lumière vacille
Comme une route qui sétend vers le Nord
Vielle comme une falaise de rides rocheuses
Comme un coquelicot Indien fouetté par le vent
Jai essayé de voler ton regard
Pour ne plus avoir à me cacher
La caravelle avait déjà voilé le vent
Jai connu
Ce chat de Babylone
Qui rongeait son os
Volé au sphinx du pont darc-en-ciel
*tout devient noir sur cette face de la lune*
*se demande où il est*
Par Saucerful le 7/10/2001 Ã 21:04:00 (#279594)
Le jardin ou moururent les roses
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