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Que Minimir rejoigne l'Ocean...
Par Suldrek Abalham le 23/8/2001 à 14:05:00 (#271727)
Pour savoir qui il était il faut savoir d'ou il vient...Bilbaki:
L'origine :
Nous venons d'une contrée située a l'orient appelée Bilbaki. C'est un pays composé de contrastes étonnants, de grandes contrées désertiques avec par endroit des grands oasis riches en eau, animaux et plantes. A la périphérie des oasis, du sable a perte de vue, sauf, par endroit, de grandes zones chaotiques, déchirées, éclatées la légende dit que les dieux s'y sont combattus. Au nord-est, une région montagneuse ou le seul fleuve du pays prend sa source, il serpente jusqu'à la plaine ou il nourrit sol et animaux puis se jette dans la mer des milles éclats.
Le nord-ouest est de loin la région la plus agréable, c'est la que se trouve Sartane, la seule vraie ville du pays, elle s'étend dans un méandre du fleuve et profite de la vie qu'il apporte. Dans le reste de la bilbaki, les villes ressemblent plus a des hameaux ou des comptoirs commerciaux dans lesquels le reste de la populations, les Bilbakiens de souche, viennent commercer.
Les Bilbakiens sont regroupés en clans et contrairement aux villageois, perpétuent les traditions ancestrales. Ils vénèrent plusieurs Dieux dont Akram est le plus puissant. Il peut apparaître a ses fidèles sous la forme d'un Djin souriant et protecteur et il veille particulièrement a protéger les oasis des attaques des Effrits, âmes noires qui hantent les zones les plus reculées et inhospitalières de la Bilbaki.
Chaque clan dispose d'un oasis, il en a la charge et doit veiller à l'entretenir, à l'agrandir si possible. La tenue de l'oasis est un critère prépondérant à la reconnaissance accordée au clan. Si le clan est incapable de développer son oasis ou si il met en péril son équilibre, il est condamné par la Bilbaki, il en perd la jouissance et est condamné a l'exil. Les responsabilités d'un clan envers son habitat sont si importantes que l'oasis est le seul endroit qui peut être interdit à un étranger.
Les clans sont dirigés par une femme, c'est la mère nourricière et c'est par elle que se transmet le nom du clan ou de famille. Si la Mère venait a disparaître, sa fille aînée prend en charge le clan mais elle sera vraiment reconnue que si elle a une descendance. Le père, si il est encore en vie, devient alors la mémoire du clan, un conseiller et un sage, de part ses connaissance et en attendant qu'une nouvelle " Mère " soit reconnue, il peut assurer la régence du clan.
Tout les 4 ans, les clans se réunissent, c'est l'occasion rêvée de festoyer durant une semaine, nuit et jour mais c'est surtout le moment de désigner la Mère des Mères. Les dirigeantes de chaque clan choisissent l'une d'entre elles pour les représenter toutes devant les nobles de Sartane, pour régler des problèmes inter clans ou encore pour prendre des décisions qui concernent l'ensemble des clans, la Bilbaki. Le clan de la mère des Mères, jouit d'une renommée accrue ce qui, souvent, attire les jalousies.
Lorsqu'un homme se marie, il change de nom et rejoint le clan de son épouse, le mariage est évidemment impossible si la femme ne provient pas d'un clan. Quoique, nous avons déjà vu des jeunes filles se faire adopter par un clan dans le but de lui donner un nom et ensuite procéder au mariage. Dans la vie courante, les hommes sont égaux aux femmes. La force d'un clan est généralement proportionnelle au nombres de femmes qui le composent. Plus il y a de femmes célibataires en âge de se marier plus le clan peut se développer. Sans femme, un clan n'est plus rien et perd sa reconnaissance puis la jouissance de son Oasis, pour survivre, ses membres vont soit en ville soit vivent de rapines.
Le clan des Abalhams
Les Abalhams forme un des clans les plus anciens, il est dirigé par Cécilia depuis une vingtaine d'années et grâce a ses décisions, l'oasis connaît un développement sans précédants. On commençait à citer le clan en exemple leur oasis étant le plus grand, le plus prospère. Elle dirigeait son clan démocratiquement, ne repoussait jamais un avis ou un conseil, elle était juste, droite et honnête. Dans des situations difficiles, elle n'utilisait jamais la force, mais la ruse pour obtenir ce qu'elle désirait. Cela pouvait prendre du temps ce qui provoquait souvent des incidents avec les membres plus jeunes du clan dont certaines de ses filles, beaucoup plus intransigeantes et impatientes. Une des craintes de Cécilia était qu'elle disparaisse avant que Narcicia, sa fille aînée, ne comprenne que la diplomatie et l'union d'un clan sont une meilleure arme que la guerre ou les complots. Hélas, plus le clan devenait important, plus les jeunes désiraient augmenter sa réputation, sa grandeur et ce, sans attendre.
Malgré que sur huit filles, Prudencia ne fut que la quatrième, elle était la favorite de Cécilia. Elle était, a première vue, la plus sage de toutes. Même si elle n'avait pas été favorisée par Akram. Après deux garçons, Aziz et Einon, elle eu enfin la chance d'avoir une fille, Nawel, ensuite ce fut a nouveau un garçon, Malphas et une seconde fille Takysis. La toute dernière était encore un bébé et se nommait Calisto. Avant que l'histoire du clan ne soit bouleversée, Nawel, venait de passer les dernières épreuves qui lui permettaient d'obtenir le statut de femme. Maintenant, un long apprentissage allait débuter, étant l'aînée de Prudencia, elle devra prendre la direction de sa branche de la famille un jour ou l'autre. Mais un an après, les événements s'enchaînèrent rapidement.
Apres le mariage de Nawel, l'herbe de la prairie se flétrit, l'eau devint rance et trouble. Les animaux mourraient les uns après les autres. Les gens qui se nourrissaient de ces animaux en mourraient également. En trois jour, le clan fut décimé et réduit à néant.
La Bilbaki décréta que notre clan était maudit suite au mariage de Nawel et de Tristan.
L'arrivée de Tristan :
Personne ne sait d'ou vient ce Tristant, ni lui même d'ailleurs. Il a été trouvé un jour par Nawel, il errait a proximité de l'oasis. Il avait le regard vide et semblait fou, il était, en fait, victime d'une insolation. Elle réussit a convaincre sa mère de recueillir cet homme contre l'avis de certains de ses frères et soeurs.
Sous les soins de Nawel, Tristan se remit vite de son insolation mais resta malgré tout amnésique. Le seul objet en sa possession, a part sa robe de mage, était un morceau de papier trouvé par Takysis sur lequel le nom Tristan était inscrit. Ne sachant plus qui il était, il se dit que ce nom devait être le sien. Une certaine amitié naquit entre Nawel et Tristan. Il était déjà une curiosité de part son origine et sa langue inconnue mais un jour, un enfant, qui jouait avec d'autres, tomba dans un puits. Lorsqu'après beaucoup d'effort, il fut enfin extrait du trou, les chamans du clan avouèrent leur incapacité a soigner l'enfant, il avait perdu trop de sang de part ses multiples blessures. Tristan s'approcha de l'enfant, tendit son bras et des centaines d'étoiles jaillirent de sa main. Ces étoiles entourèrent l'enfant avant d'entrer en lui. Immédiatement l'enfant repris ses esprits et ouvrit les yeux. Tristan en fut le premier surpris, il avait la vague impression de connaître beaucoup de chose de ce genre mais ne parvenait pas a retrouver le fil qui le mènerait à ses souvenirs. Les membres du clan se divisèrent encore plus après ce geste, certains éprouvaient une grande admiration ainsi qu'une grande gratitude envers Tristan mais les autres le traitèrent d'Effrit qui utilise une magie impure.
La nouvelle se répandait très vite, et Akram n'ayant pas de réactions mauvaises envers les Abalham, des malades et des blessés arrivèrent des autres clans, mais également des villages proches. Les nobles de Sartane en furent très courroucés. Les préceptes des clans, reprenaient vie dans les villages et des troubles éclataient par endroit.
L'oasis des Abalham connaissait une vigueur inégalée plusieurs hectares avaient encore été gagné sur le désert, il apparaissait comme incontestable que ce clan bénéficiait de la protection d'Akram. Six mois plus tard, la grande réunion des clans devait avoir lieu. Le clan des Abalham était assuré de devenir Bilbaki grâce a la générosité d'Akram ce qui décida Prudencia a donner son accord pour le mariage de sa fille et de Tristan.
Il se déroula dans un faste inégalé jusqu'à présent dans les clans mais c'était sans compter sur les jalousies et la peur des nobles des villes. Lors de la nuit de noce, des invités a la solde des nobles déversèrent des quantités énormes de poison dans les sources de l'oasis.
Le voyage de noce :
Peu après la célébration du mariage, a la nuit tombée, Ashrab emmena le couple, les frères, le nourrisson et la petite soeur de Nawel, dans une vallée secrète. Une vallée paradisiaque qu'un de ses amis, Bairon Seyhner lui avait fait découvrir quelques années auparavant et qu'il avait nommé le jardin d'Akram tant il y faisait bon y vivre. Cette vallée était complètement fermée par un anneau rocheux ce qui, du ciel, devait donner l'impression d'une grande cuvette dans laquelle jaillissait une rivière. Il s'agissait certainement d'une source souterraine qui avait réussi a jaillir des sous sols en traversant une roche plus tendre située dans les hauteurs des collines. Au fond de cette cuvette, une végétation luxuriante entoure un petit lac creusé par la chute d'eau, a l'opposé de celle ci, une petite bande de sable, résidu de la roche broyée par le courant. Jamais un animal sauvage ou indésirable n'y fut perceptible, contrairement a une multitude de petits oiseaux aux innombrables couleurs vives, inconnus en Bilbaki. Pour accéder a la vallée, un seul chemin, une grotte a flanc de montagne dont l'entrée est cachée par un replis rocheux.
Les Abalhams y restèrent une semaine. Tristan y était enfin seul avec Nawel, lorsque Malphas et Takysis n'échappaient pas a la surveillance de Papi. Einon lui pouvait enfin se reposer sans femmes et sans sa mère pour lui reprocher sa vie de débauche. Aziz par contre s'ennuya très vite, il n'y avait pas d'ennemi ni de gibier intéressant a chasser. Il entreprit donc d'explorer complètement la vallée. Au retour d'une de ses expéditions, il trouva la famille qui se prélassait sur la berge du lac et qui écoutait Papi, bercant Calisto, raconter l'histoire des Seyhner.
Ils avaient été chassé d'Angelus par un Roi qui ne rêvait que de conquête et qui les avait envoyés chez nous pour connaître nos coutumes mais surtout notre capacité a nous défendre. Ils s'étaient présentés comme étant des marchands et je dois avouer qu'ils avaient des produits intéressants mais Bairon ne supportait pas son travail d'espion et il m'en parla. Son honnêteté me toucha et Cécilia prit la famille Seyhner sous sa protection. Je ris encore des faux rapports que nous avions rédigés ensemble, la Bilbaki n'a jamais été si unie et forte, sur papier, les armées d'Angélus n'auraient eu aucune chance. Hélas, le Roi avait envoyé d'autres espions qui n'ont pas rentré les mêmes rapports. Des soldats d'Angélus eurent pour mission de les arrêter et de les ramener pour trahison. Ils apparaissaient de temps a autre aux alentours de notre oasis. Bairon décida de nous quitter, il était persuadé qu'il représentait un danger pour nous, n'arrivant pas a le faire changer d'avis, nous organisâmes sont départ. Lui et sa famille purent sortir caché au milieu de dromadaires que nous emmenions en ville pour y être vendu. En dehors de l'oasis, ils nous quittèrent avec pour seule aide des vivres et un plan des différents points d'eau de la région. Bairon ne désirait rien d'autre, persuadé qu'il était d'avoir mis en danger la vie des nôtres. Les soldats ne remarquèrent rien car ils continuèrent a nous observer. Deux semaines après, ces soldats tentèrent de pénétrer dans l'oasis mais furent vite repérés et repoussés. Nos guerriers les poursuivirent jusqu'à la mer ou ils se rendirent. Après un court interrogatoire, nos craintes se confirmaient, les Seyhner étaient accusés de haute trahison et devaient être ramenés mort ou vif. Nous apprîmes également qu'un navire devait venir chercher les rapports et la famille Seyhner dans deux jours, cela avait poussé les soldats a agir. Comme nous n'avions jamais vu de bateau, les trois quart du clan se rassembla pour le spectacle. Beaucoup d'espions qui venaient apporter leurs rapports furent interceptés par les guerriers qui patrouillaient aux alentours et Cécilia pensait déjà a l'avantage que ces espions allaient lui donner. Le navire tant attendu apparut, au début, seule une grande voile noire marquée d'un grand A surmonté d'une couronne, ensuite la coque et les marins qui s'agitaient sur le pont. Evidemment, les Angélusiens n'osèrent pas débarquer, il est vrai que nous étions fort nombreux et cela devait les intimider. Cécilia chargea les soldats de retourner chez eux et de dire au Roi d'oublier cette partie du monde trop dure a avaler pour lui. Les soldats ne se firent pas prier et rejoignirent le navire a la nage. Cécilia envoya les meilleurs pisteurs du clan a la recherche de Bairon mais revinrent bredouille. Ils durent se contenter de laisser des messages aux points d'eau a l'attention de la famille Seyhner. Ceux ci réapparurent un mois plus tard, en pleine forme Bairon demanda a pourvoir garder le silence sur sa cachette, il était toujours obsédé par la crainte d'être la cause de problèmes et pensait que si nous restions ignorants de sa cachette, nous ne risquions rien.
Nous ne revîmes un Angélusien que quelques années plus tard, un cousin de Bairon qui avait fait le voyage pour lui annoncer que le Roi avait été tué et le pays ravagé par une armée étrangère. Les Seyhner pouvaient donc rentrer chez eux sans crainte, ce qu'ils firent a mon grand regret mais non sans que Bairon me donne enfin sont secret. Je viens de temps en temps ici pour penser a mon ami et je pense que cet endroit est le plus approprié pour ton voyage de noce Nawel.
Durant le récit de Papi, Aziz regardait la chute d'eau, il eut la certitude, qu'un chemin serpentait sur le flanc de la montagne et y menait. Accompagné de ses deux frères, il partit a la recherche de ce chemin, qu'ils finirent par trouver. A force de volonté et de curiosité, le sentier fut a nouveau praticable, et les mena a la chute. Aziz avança au maximum, il était persuadé qu'un chemin devait forcément mener quelque part. Donc celui ci aussi. Avant que ses frères n'aient le temps de réagir, il avança dans la chute et disparut. Une ombre apparut dans la chute et fut entraînée par elle jusqu'au lac ou un grand plouf attira l'attention de toute la famille. Tristan, Nawel et Takysis, plongèrent immédiatement pour repêcher Aziz qui avait été emporté par le courant. Einon plongea également, sans prendre la précaution de redescendre le chemin. Malphas, lui tentait vainement de voir ou était tombé son frère. Apres quelques minutes, Malphas fut attrapé au dernier moment par Aziz,, sous la surprise d'entendre la voix de son frère derrière lui, il avait perdu l'équilibre et avait failli rejoindre toute la famille dans le lac. Tous rejoignirent Aziz qui expliqua que lorsqu'il était passé sous la chute, des pierres rongées par l'eau s'étaient détachées et étaient tombées. Il avait trouvé de l'autre coté de l'eau, une grande grotte remplie de coffres et de râteliers. Toute la famille traversa pour vérifier les dires d'Aziz. Takysis ne put s'empêcher d'ouvrir les coffres et y découvrit des pièces d'or, des bijoux et des vêtements bizarres aussi durs que si ils étaient de métal. Tous étaient d'accord pour dire que ces objets ne provenaient pas de leur pays.
Après avoir prélevé quelques objets, ils quittèrent la grotte car ils devaient retourner dans le clan le lendemain.
La fin des Abalham :
En approchant de l'oasis, ils remarquèrent une présence inhabituelle dans le ciel, des charognards y planaient en cercle. Un malheur avait du frapper le clan pour que ces animaux y soient en si grand nombre. Lorsqu'il arrivèrent a proximité, une odeur insupportable les accueillit. La mort était passée en ce lieu. Papi se précipita vers sa tente, Nawel, ses frères et sa soeur vers celle de leur mère. Tristan passait de corps en corps, malgré les dégâts causés par les charognards, il pouvait reconnaître ses amis. En entrant dans sa tente, Papi découvrit son épouse. Elle était couchée dans les coussins a l'endroit ou elle recevait les visiteurs. Papi s'accroupit devant son corps et pleura pour la première fois de sa vie.
Les petits enfants de Papi eurent la même vision d'horreur, tout le reste de la famille était la, certains recroquevillés sur eux mêmes. Prudencia, avant de mourir, avait écrit l'EAU EMpo........
Entre temps, Tristan avait rejoint Papi, il le trouva effondré, Calisto tout contre lui, tenant la main de son épouse. Tristan le pris par l'épaule et tenta de le réconforter. Il prépara un calmant avec l'eau qui se trouvait dans la réserve et le donna a Papi, qui se calma rapidement et s'endormit. Peu après, les autres membres de la famille les rejoignirent et annoncèrent a Tristan que l'eau avait été empoisonnée et que c'était la raison de toutes ces morts. Tristan se précipita sur Papi pour lui faire vomir le calmant.
- Bonjour Papi
- Qui est la ? Qui me parle ?
- C'est moi Papi, tu ne me reconnais donc pas ?
- Akram ? C'est vous ? Je suis donc mort ?
- Non Papi tu es toujours bien vivant, ton heure n'est pas encore venue. Je n'ai pas su empêcher le grand malheur qui a frappé ton clan. Vos ennemis sont très puissants. Les faveurs que je vous ai faites ont causé beaucoup de jalousies. Mais je veux que ton clan se relève, reprenne des forces et qu'il puisse reprendre sa place au sein de la Bilbaki pour pouvoir confondre les assassins et tous ceux qui ne sont plus dignes de me servir. Je pourrais les frapper de mon courroux mais je préfère que ta famille apporte les preuves pour que tout cela soit jugé par la Bilbaki.
- Mais Akram, nous ne sommes plus rien, mon clan a été décimé ma femme est morte, ses filles également, il ne reste personne pour prendre la suite.
- Tu te trompes Papi, Nawel et Takysis sont la. Elles sont encore bien jeunes mais également bien entourées. Elles doivent encore apprendre certaines choses. Sa mère n'est plus la mais tu es la mémoire du clan et tu pourras les aider. Ses frères leurs seront très utiles également mais de part leur jeunesse ne peuvent pas leur expliquer tout les devoirs d'une chef de clan.
- Et Tristan quelle est sa place ?
- Tristant vient d'une autre contrée, un royaume appelé Goldmoon, il est issu d'un peuple barbare et violent, dans ce monde il était un mage puissant mais certains événements lui ont fait perdre la mémoire. Il a erré longtemps avant de trouver, sans le vouloir, le chemin vers nos contrées. Il a trouvé la paix en rencontrant Nawel, elle peut hélas être également sa perte. Mais, de part leur récente union, ils sont appelés a devenir le lien qui unira nos deux pays et il fera tout ce qui est en son pourvoir pour aider Nawel sur le chemin qui la mènera a diriger la Bilbaki.
NON papi, ne baisse pas les bras, cela est écrit. En attendant, quittez ce pays trop dangereux pour vous actuellement trop d'ombres néfastes planent autour de toi et de tes descendants. Revenez moi lorsque vous serez a nouveau un clan puissant.
A bientôt Papi, je compte sur toi.
- Attendez je ne connais pas cette contrée, comment y accéder ?
- N'aie crainte, Papi, vous avez déjà trouvé le passage *voix lointaine*
D'un coup tout disparut autour de Papi, plus de ciel, plus de sol, rien que le vide. Papi se sentit de plus en plus attiré vers le bas sans rien pour se retenir. La chute s'accéléra de plus en plus jusqu'à ce qu'il entende des voix autour de lui.
*voix féminine* Papi PAPI, réveilles toi
*voix d'homme* Qu'as tu encore fait Tristant, tu as tué Papi, comme si il n'y avait pas eu assez de mort
*voix d'un autre homme* Je pouvais pas savoir
*voix de la femme* Arrêtez il reviens a lui. Regardez il ouvre les yeux.
Le grand voyage, notes de famille.
Apres avoir procédé aux rites funéraires, nous nous mimes en route. Notre première étape était la vallée de Papi, la nous serons tranquilles pour réfléchir aux paroles d'Akram et trouver ce fameux passage.
Nous n'étions plus très éloigné lorsque des flèches volèrent autour de nous, après un moment de surprise et les assaillants repérés, toute la famille fit face et attaqua. Les assaillants prirent rapidement la fuite en laissant deux des leurs sur place. Nous ne savions pas qui étaient ces gens, leurs habits et armes ne provenaient pas de notre ile, jusqu'à ce qu'Aziz remarque un écusson sur leur armure placé au niveau du cur. Un simple morceau de velours sur lequel un A surmonté d'une couronne brodée. Nous fîmes demi tour pour rassembler nos affaires et continuer notre chemin mais en s'approchant, Papi s'arrêta pétrifié, Tristan se mis a courir, ils avaient vu Nawel couchée sur le ventre les mains a la gorge. Une flèche avait transpercé son cou de part en part, elle avait eu la force de la retirer mais rien ne pouvait la sauver de l'hémorragie. Tristan s'agenouilla près d'elle, la retourna délicatement et la pris tendrement dans ses bras la berçant doucement. Le peu de vie qui habitait encore Nawel s'envola, elle lui souriait malgré la douleur et la mort qui venait la chercher. Tristan se sentit basculer, devenir fou, il avait la sensation de retrouver une vieille amie, présente en lui mais qui l'avait laissé vivre un beau rêve pour obtenir ensuite un meilleur contrôle sur son âme. Mais Tristan ne la laissa pas gagner, il se leva, Nawel dans ses bras, et marcha vers la vallée. Takysis et Malphas aidèrent Papi, plus un son ne sortait de sa bouche et il se laissa conduire par ses deux petits enfants. La rage dans le cur, Aziz et Einon rassemblèrent les affaires de la familles et suivirent les autres.
Tristan choisit comme dernière demeure pour Nawel, un petit tumulus situé sur la rive du lac, en face de la chute d'eau. A de nombreuses reprises lors de leur première visite dans cette vallée, ils s'y étaient isolé pour parler de leur avenir et faire de nombreux projets. C'était le lieu favori de Nawel, celui qu'elle aurait probablement choisi elle-même. Tristan y resta solitaire et silencieux jusqu'au départ de la famille.
Comme toujours, Aziz ne tenant pas en place, partit en exploration laissant la famille palabrer.
La nuit vint rapidement, nous n'avions pas encore trouvé ce fameux passage et Aziz n'était pas encore de retour. Ce n'est pas la première fois qu'il disparaissait si longtemps mais a défaut d'avoir emporté des provisions, il n'avait encore jamais raté un bon repas. Il réapparut le lendemain, couvert de bleus et les vêtements déchirés. Voyant notre perplexité, il nous expliqua qu'il avait trouvé un conduit au fond de la caverne. Au départ il est horizontal mais d'un coups, devient vertical. Il n'avait rien vu et s'était retrouvé dix mètres plus bas. Heureusement pour lui, le conduit n'était pas parfaitement vertical cela lui sauva la vie mais surtout lui permit de remonter après de longs efforts. Le conduit donnait l'impression de continuer mais, sans un minimum de matériel, il avait rebroussé chemin. L'histoire d'Aziz, malgré la crainte qu'elle nous avait procuré, nous redonna foi en Akram, le conduit qu'il avait découvert ne pouvait être que le passage dont il nous avait parlé. La matinée fut consacrée a la préparation de l'expédition. Aziz quant a lui prenait un repos bien mérité.
Début d'après midi, après un long adieu a Nawel, nous quittâmes le campement, munis de cordes et provisions en suffisance. Pour éviter que la mésaventure d'Aziz ne se reproduise, nous nous encordâmes l'un l'autre, grand bien nous fit car Aziz glissa encore et faillit a nouveaux se retrouver dix mètres plus bas. Il se retrouva pendant a la corde en criant toutes les injures dont il se souvenait, au grand dam de Papi déçu de ce langage en présence de Takysis mais, malgré tout, fier des connaissances d'Aziz.
Le voyage se poursuivi de la même manière pendant des heures. Apres un coude, le conduit s'élargit brusquement, nous nous retrouvâmes dans une salle immense, sous l'effet de nos torches, elle brillait de milles couleurs. Nous nous y arrêtâmes pour reprendre des forces et faire le tour de ces merveilles. Après quelques minutes, nous repartîmes. Le chemin n'était pas difficile a trouver car un seul couloir, en plus de celui que nous avions utilisé pour venir, donnait sur cette salle. Sans se poser de question, nous l'empruntâmes. Apres une centaine de mètres, une nouvelle salle, avec au bout une immense porte d'un métal inconnu, qui nous barrait le passage. La salle n'était pas naturelle et avait été décorée, des fresques étaient peintes sur les murs. Elles représentaient toutes un Djin immense, que Papi reconnu comme étant Akram, A ses pieds, de drôles de créatures, des sortes de gros lézards des sables avec des ailes sur le dos, se tordant dans une position soumise.
Akram les regardait avec une sourire aux lèvres.
Aziz fut le premier a aller vers la porte et fut très déçu de ne pas trouver le moyen de l'ouvrir. La porte était d'un seul morceau, elle avait les dimensions exactes pour fermer le passage. A notre grand étonnement, pas de gons, pas de serrure, rien. Elle était la devant nous comme s'il s'agissait d'un mur infranchissable. Einon se dit que la solution devait se trouver dans les dessins des fresques mais aucune porte n'y était apparente.
Apres tout ces vains efforts, et la déception qui nous envahit, la fatigue nous terrassa.
Nous fîmes tous le même rêve. Nous étions face a la porte et Akram apparut derrière nous, passa entre nous et toucha la porte. Elle commença a vibrer et émit un son, une sorte de chant. D'une couleur métal bruni, la porte passa doucement au bleu foncé et plus le chant montait en intensité, plus le bleu devenait clair et pure. La porte n'était plus que lumière insoutenable a regarder alors que le chant perçait nos tympan. Avant de nous évanouir, le chant s'arrêta, la lumière disparut, la porte était devenue transparente, seul un léger trouble, une faible ondulation y était encore visible. Akram nous fit signe de passer de l'autre coté.
A notre réveil, nous étions dans la même salle, la porte était toujours devant nous et le couloir derrière nous.
Aziz déçu de n'avoir vécu qu'un rêve donna un coup de pieds dans la porte, ce qui devait arriver arriva, il se fit très mal, Einon alla le soutenir et, en jetant un coups d'il a la porte, il remarqua des inscriptions. Persuadé qu'elle n'était pas la précédemment, il nous appela et Malphas y lut.
Moi Artrek, Dieu de Goldmoon, proclame :
De part les actes et les services rendus lors de la guerre contre les Dragons, les clans qui forment la Bilbaki, sont sous mon entière protection. Dans ce but, personne ne pourra accéder au territoire de la Bilbaki qui est propriété des Clans qui y vivent. Qu'il soit écrit que cela durera tant que les Dragons ne souilleront pas ce sol.
Nous n'avions donc pas rêvé, nous étions bien de l'autre coté de la porte, imperceptiblement, nous étions mal a l'aise, notre monde nous est actuellement inaccessible. Nous continuâmes donc notre chemin vers ce nouveau monde qui s'ouvrait a nous. Apres quelques heures de marche, des senteurs nouvelles titillèrent nos narines. Un dernier coude et les rayons du soleil furent enfin visible. Apres quelques minutes d'acclimatation, nos yeux purent admirer le spectacle. Un nouveau monde s'étendait a perte de vue, la vie y régnait en maître, de l'eau en abondance, des animaux en grand nombre et un arc en ciel dans le lointain.
Ne sachant par ou aller, nous le primes comme point de repère.
Voilà la veritable malédiction des Abalhams car au dela des faits cet acharnement n'est pas naturel, il n'est que la manifestation d'un desir surnaturel de voir perir tous les Abalhams un par un et Minimir est le dernier d'entre eux. D'ailleurs comment est il redevenu Minimir:
Tristan a été trouvé errant, seul, aux alentours de l'oasis de la famille Abalham par Nawel la petite fille d'Ashrab Abalham. Il était amnésique et victime d'une insolation, Nawel le soigna et s'occupa de lui si bien, qu'après son adoption par la famille, ils se marièrent. Hélas peut de temps après la famille Abalham fut décimée et Tristan perdit son épouse dans la fuite qui suivit.
Depuis l'arrivée de la famille Abalham sur Arakas, des personnes prennent Tristan pour un certain Minimir, ce qui le laisse perplexe. Il n'y portait pas trop d'attention jusqu'à ce qu'il entre dans une grotte, cette grotte était froide et humide. Très froide de plus une gène indéfinissable mais sans cesse grandissante le minait. Curieux, il l'explora néanmoins et au bout d'un couloir entra dans une grande salle brillante de mille étoiles. Au centre de cette salle, sur un socle surélevé repose un bloc de glace rectangulaire. Intrigué, Tristan s'approcha, dans ce bloc de glace, une silhouette humaine. Se rapprochant encore, il distingua une guerrière, une épée dans les mains, il cru reconnaître Nawel. Irrésistiblement, il s'approcha encore, elle avait les yeux ouvert et lorsqu'il croisa le regard de cette femme, son cur éclata en mille morceaux, sa pierre de destinée vibra jusqu'à se fendre et son âme lui donna l'impression d'imploser. Sous la douleur, Tristan s'évanouit.
Dans un rêve, une jeune fille lui apparut, elle lutait dans la crypte de lightheaven, elle était attaquée de toute part, la situation était intenable et son cur souffrait de la voir ainsi assaillie. Il l'aida et depuis ne la quitta plus jusqu'à ce qu'elle meurt sous les coups d'un ignorant peu avant leur mariage. Un certain Tristan l'ancien lui remis une lettre qu'il avait écrit a la demande de Staella, celle ci désirait que Minimir ne l'oublie pas et puisse avoir un souvenir de l'amour qu'elle ressentait pour lui. Apres avoir lu la lettre, un voile noir recouvrit Minimir, plus rien n'avait d'importance pour lui, il menaça, tua, mais rien ne pouvait apaiser sa douleur et la perte de l'être qui lui est le plus cher. Avant de sombrer dans la folie, il déchira la lettre de rage et en jetant les morceaux au vent, l'un d'entre eux tomba dans sa poche. Il eu l'impression de chuter dans un puis sans fin, jusqu'au moment ou une jeune fille souriante lui retira un linge humide de son visage. La lumière irradiait a nouveaux comme au jour de sa naissance. La jeune fille, se présenta du doigt en prononçant sont nom Nawel puis montra Minimir, elle avait un petit bout de papier dans l'autre main et lut Tristan. Il était chez les Abalhams amnésique, sans passé et enfin en paix.
Tristan ou plutôt Minimir reprit conscience dans la grotte au pied du bloc de glace mais la douleur était toujours présente. Il ne put se lever son dos lui paraissait comme attaché. Se retournant, Minimir put voir deux grandes ailes de plumes blanches dans son dos. En se déplaçant quelque peut, il put enfin se lever et déployer ses ailes, mais ce ne fut pas sa seule surprise, sa pierre de destinée s'était brisée en deux morceaux mais un seul se trouvait dans son sac. A nouveau son regard plongea dans celui de Staella, de nombreux souvenirs refirent surface mais plus de peine ni de douleur juste un sentiment de bien être apporté par l'image de sa douce. Un sentiment de paix totale l'envahit, la grotte devint magnifique de par la présence de sa belle. Seul un bruit d'ailes vint troubler la sérénité de Minimir, se retournant, une néphilim lui faisait face. Elle aurait put être sa sur jumelle tant la ressemblance était frappante. Elle lui sourit, mais Minimir lut surtout de la méchanceté dans ce regard, une envie de dominer et de détruire. Elle eut pour seule parole " Merci de m'avoir libérée ", dans un rire strident elle prit sont envol. Elle s'appelait Xraxia. Après un au revoir a sa Douce Staella ainsi qu'une tendre pensée a Nawel qui lui ressemblait a s'y méprendre, Minimir sortit de la grotte, protégea l'entrée pour que nul ne puisse troubler le repos de Staella et partit a la rencontre de ses amis.
Voilà son histoire mais moi je voudrais que vous reteniez de lui que c'etait un homme humble mais inflexible et en tant que Capitaine de la Garde royale personne n'aurait pu le corrompre ni l'influencer. C'etait un roc et en plus d'un frère j'ai perdu l'une des rares personnes à toujours avoir gardé la même logique d'esprit.
Je t'aime mon frère, puisses tu rejoindre ta Déesse Syl. *la fin du parchemin est mouillé de larmes*
[ 23 août 2001: Message édité par : Suldrek Abalham ]
Par nonov le 23/8/2001 à 15:20:00 (#271728)
Amis ... !
Par Makal le chasseur le 23/8/2001 à 15:45:00 (#271729)
Je me souviens de l'arrivée de votre famille, tellement mal accueillit par les habitants du Royaume. Nous ne connaissions pas vos souffrances car sinon, j'en suis sur, nous aurions montré plus de compassion.
Toute mon estime et mon respect.
Makal Andra
Par Ellian le 23/8/2001 à 16:30:00 (#271730)
Le soir venu il suffisait de lui proposer de venir a la peche et lui promettre de savourer du thé.
La il venait au bord de la mer, s'asseyait et nous passions notre soirée a pecher et parler :)
Ce sont pour moi des moments inoubliables
Le soir venu au bord de l'eau je savoure mon the et je sent sa presence
Puisse Syl veillé sur toi Minimir
Par Aurel Elsan le 23/8/2001 à 17:20:00 (#271731)
Comme vous l'avez dit, Minimir était un homme bon, contrairement a beaucoup de nobles de ce royaume, il n'a pas changé lorsqu'il a eu le statut de Capitaine de la Garde Royale. Personne n'aurait pu le corrompre, il a servit le Roy mieux que quiconque, pour moi il était plus qu'un capitaine, c'etait un ami, un maitre, un père...
C'est la deuxieme fois que je le perds, et celle ci est definitive...
Mon cher Roy, n'oubliez pas, ce que Minimir vous a dit dans sa derniere missive, vos ennemis sont bien plus proches que vous ne le croyez, il s'est battu pour vous defendre, désormais il n'est plus, il faudra donc redoubler de vigilence, et surtout, venger Minimir, car sa vie passée a aider les autres ne doit pas avoir été vaine...
Par Toma le 23/8/2001 à 19:04:00 (#271732)
Adieu
Par apofys le 23/8/2001 à 19:30:00 (#271733)
*Ses pensées s'eclaircissent peu a peu..*
Tant d'epreuves.. Tant de souffrances dans le coeur d'un homme... Et pourtant un visage radieux, un sens de l'humilité et de l'honneur qui..
...
Une promesse... La Verité viendra bientot...
*retourne a ses pensées*
...Tomberont
--------------------
Apofys Nefkati
Sergent Chef de la Garde Royale
Enfant de la nuit de Selene
Par Noam Abalham le 23/8/2001 à 21:30:00 (#271734)
*murmure*
Bon voyage dans l'eau delà... Salutations à Staella, Nawzel et Papy Ashrab !
Par Morgiana la Fée le 23/8/2001 à 22:21:00 (#271735)
toujours son aura en Althéa subsistera...
Par Muabdib le 24/8/2001 à 7:35:00 (#271736)
*connaissait une partie de l'histoire*
Merci Sire Suldrek de nous l'avoir fait partager
Que la Paix accompagne Sire Minimir à tout jamais
Mes pensées sont avec vous, famille Abalham partculierement vers Callisto, Morgiana et Toma, ceux que je connais le mieux
Quant à toi SuldreK, que puis je te dire face à la douleur de perdre un frere
*part cacher son émotion*
Par ge le 26/8/2001 à 23:41:00 (#271737)
Décidement, on dirait que les Abalham sont
condamnés à vivre des histoires épiques ! :)
[ 26 août 2001: Message édité par : ge ]
Par Calisto Abalham le 27/8/2001 à 0:05:00 (#271738)
Allons ensemble, rendre Minimir aux notres.
Par Enkil le 27/8/2001 à 0:48:00 (#271739)
Je sais que Syl l'a toujours gardé en son sein.
Je viendrais bénir son départ au nom de ma déesse, Syl la mysterieuse, si vous me le permettez mes chers amis, vous sa famille.
Amicalement,
Par Suldrek Abalham le 28/8/2001 à 12:18:00 (#271740)
Prends ton envol... :ange:
Par Noam Abalham le 28/8/2001 à 21:38:00 (#271741)
Par anton le 28/8/2001 à 23:50:00 (#271742)
"se mouvoit dans l'assemblée"
"reste prostré sous sa cape noire"
"Ecoute Suldrek et boit l'hommâge de la nouvelle génération"
"Sourit aux bons moments, à la nostalgie de notre belle et grande famille"
"redresse la tête"
-Taverne de Lighthaven...hum.. Aucun autre endroit ne sera plus parfait que celui pour te lancer un adieu!!
En ces lieux, symbole de notre arrivée festive dans ce monde étrange des enfants d'Artherk, je lève mon verre à toi... toi le sage, le rescapé, l'amoureux au coeur tendre, le discret, le fidèle, mon frère Tristan, Minimir dans ton autre vie, bref mon compagnon de bien des fous rire.
Je lève un un verre à ta sublimation d'homme blessé, d'homme aimé, d'homme ailé, d'homme canonisé!
-----------------
Einon Abalham
Plénitude et décadence
Vieillard errant sans sa famille
[ 29 août 2001: Message édité par : anton ]
Par Urobore le 29/8/2001 à 1:02:00 (#271743)
*sourit en pensant au passé - regarde devant lui l'avenir*
*reprend son chemin vers les Anciennes Contrées*
Par ge le 10/9/2001 à 14:54:00 (#271744)
*Prend ce parchemin, le sort de sa cave, et le met sur une étagère, bien en vue*
Les jolies histoires sont faites pour être lues je pense ! :) Je vous rapporte celle-ci !
Ge Exnihilo, rat de bibliothèque
Par Calisto Abalham le 10/9/2001 à 15:09:00 (#271745)
*Une pensée à ses defeins frères et soeurs*
Par Sativa le 10/9/2001 à 15:11:00 (#271746)
Terrible !
Par Andreya le 10/9/2001 à 16:43:00 (#271747)
*regarde la famille triste et sent une boule dans son coeur*
*va se coller à son papa et s'asseoit à ses cotés*
Par Melkhen le 10/9/2001 à 17:19:00 (#271748)
Si j'avais su faire mon travail aussi bien que cet homme, et avec autant de sagesse...
*retourne aux multiples taches qui l'attendent parmi les Grishiakin en souhaitant à Goldmoon de savoir se ressaisir après les derniers événements*
Par Ormenelle le 10/9/2001 à 19:45:00 (#271749)
Si seulement je savait quoi faire pour vous aider...
Par Katleen le 10/9/2001 à 20:48:00 (#271750)
*n'oubliera jamais l'ange blanc comme elle aimait l'appeler secretement*
Par Elmar le 17/11/2001 à 14:19:00 (#271751)
Hum voilà ce que je cherchais ... Il faut que nous en sachions plus sur cette histoire ...
*commence la lecture*
Par Jogrey le 17/11/2001 à 15:42:00 (#271752)
Nos âmes sont entre de bonnes mains.
Par Le Corbeau le 17/11/2001 à 16:23:00 (#271753)
*se laisse tomber à genoux aux centre*
*se recueille*
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