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Et voici en un seul vélin la "Iere décalogie : Arakas ou la Vocation"
Par jeck312 le 10/10/2001 Ã 20:40:00 (#260356)
I/ Katalambanwn to monokerota
Pote eidon ulhn pros kalon zwon Sulih
Agwn camai hsukian wsper epi menwn
Emaqon monw tw kerati oude argurou
Einai Sulihs kataskopon julaka ulhn
O monokerws m eip hdeia jwnh tade
Ou jobeso, radiourge prostatoumene
Upo ths qeou makrokomekhs jilhs magwn.
Apestalhn lhgw moiran sou Sulih
Genhsei gohs deinos epi sthmomakros
Oi ths Basileias kai esou desontai.
Ws bhsei en lamprw skotw h jwti h
H basileia bhsetai en ploutw lamprw
H endeian melainatathn soi monw,
Qumw Sulihs qerapeuseis ton Arqerkon.
Isqi agaqos wsper tricwn leukon emou,
Isqi dunatos wsper keras skleros esqi,
Isqi sojos eu wsper komyh kaith esqi,
Esei endoxos wsper crusos ojqalmos eu
Kai eis aei w sou to sumbolon Sulih!
Eita o monokerws anepteto dwron ewn
Ejestridan qaumatan ei dwron qeou
Ap entei xeos epi menw eimarmenhn,
Parekwn qeou ths hn qerapeuw axios.
I/ Rencontre avec la licorne
Un jour au coin d'un bois j'aperçus, par Syl, un bel animal
Se reposant sur le sol, comme m'attendant
Je sus à son unique corne d'argent
Que c'était un envoyé de Syl, un gardien de la forêt
La licorne me dit d'une voix douce la chose suivante :
Ne crains rien, aventurier protégé
Par la déesse à la longue chevelure, aimée des mages!
J'ai été envoyée par Syl pour t'annoncer ton destin :
Tu seras un sorcier puissant et grand par le savoir
De plus le sort du royaume et le tien seront liés,
Selon que tu marcheras dans la lumière radieuse dans l'ombre
Le royaume connaîtra une brillante richesse
Ou la misère la plus noire, en fonction de toi seul.
Par la volonté de Syl, tu serviras Artherk.
Sois bon comme mon pelage est blanc,
Sois puissant comme ma corne est dure
Sois sage comme ma crinière est fine
Et tu seras glorieux comme mon oeil est doré
Et qu'à jamais par Syl je sois ton emblème!
Puis la licorne s'en alla laissant un cadeau,
Une superbe cape, heureux don de Syl
Et depuis cette rencontre j'attends ma destinée
En me montrant digne de la déesse que je sers.
II/Sonnet à Syl
Déesse des sorciers, ô patronne des mages,
Syl au port altier, aux yeux pleins de douceur,
De ton sceptre de feu garde les enchanteurs,
Ta main s'étend sur nous, toujours te louent les sages!
Ô déesse lunaire adorée d'âge en âge
Car l'ordre tu maintiens grâce à tes serviteurs,
Ton règne apporte bien, paix, amour et bonheur,
Tu me réconfortes dans mes vagabondages...
Tu m'as apporté science, et pouvoir, et arcanes,
Ma force et mon pouvoir, tu résides en mon crâne,
Pour tous ces bienfaits sois à jamais louée!
Ô déesse de grâce, ô toi belle immortelle,
Ô toi qui la beauté à la science mêle,
Pour toujours mon esprit et mon cur te sont voués...
III/Rondel du départ de l'aventurier
Aujourd'hui je dois vous quitter
Épargnez-moi vos pleurs amers
Adieu mon père, adieu ma mère
Le bateau je ne peux rater.
Car mon destin est arrêté
Il est au-delà de la mer
Aujourd'hui je dois vous quitter
Épargnez-moi vos pleurs amers.
Ô combien je suis attristé
De quitter des parents si chers,
Syl l'ordonne, pourquoi? Mystère...
Mais je ne puis pas l'éviter.
Adieu mon père, adieu ma mère
Le bateau je ne peux rater.
IV/Chanson des marins de Goldmoon
Par mer calme ou gros temps
Le bateau marche bien
Le vent dans les haubans
Ne nous dérange en rien.
Refrain :
Nous, marins de Goldmoon
Sur la mer agitée
Sur le beau Sea-Dragoon
Nous savons naviguer.
Le barreur a bon oeil
Dans la mer démontée
Il voit l'hideux écueil
A temps pour l'éviter.
Bien gonflée est la voile,
Bien bordé est le foc,
La nuit grâce aux étoiles
On évite les rocs.
En pleine mer on sait
Jouer avec les vagues,
Toujours on est au près,
On navigue en zigzag.
Enfin on voit la terre,
Nos peines sont finies,
Et on se désaltère
Ah! les vins du pays!
Oui je suis de retour
Ma femme attend au port,
Regarde mon amour,
Je reviens riche en or!
Serre un peu plus au vent!
Aux huniers matelots!
Car ma femme m'attend,
Qu'on arrive au plus tôt!
V/Rondeau des aventuriers de Lighthaven
Quel monde il y a dans tous ces quartiers,
Lighthaven rallie maints aventuriers.
Tous ils sont pressés, impolis parfois,
Bien que différents, de diverses fois,
Ils se retrouvent chez le tavernier
Où ils boivent l'or pris chez le banquier.
De sérieux gaillards ou des fous à lier,
Il y a parmi eux de tout ma foi!
Quel monde il y a!
Beaucoup sont braves, valeureux guerriers,
Sauver le royaume est leur pieux métier,
D'autres conspirent la mort du bon roi,
Ceux-là on les pend de trop rares fois
Mais à la taverne on ne peut le nier :
Quel monde il y a!
VI/Devant les tombes de Lighthaven
Les tombes sont un peu à l'ouest de la cité,
Les âmes d'ici-bas redoutant leur séjour
Dans ce sinistre endroit où elles iront un jour,
Trop mal entretenues, elles sont évitées.
Toujours j'ai bu à la coupe des ambitions
Maintenant je suis là , mort et sans rémission.
Cet étrange épitaphe on peut voir parmi elles,
Rappelant au passant le vide de sa vie,
M'étaient-ils destinés ces deux vers que je vis,
ce distique était-il pour mon âme un rappel ?
L'or donnait sa couleur jaune à mes riches main
Pourtant malgré ce leurre un jour n'eut de demain.
Qu'avais-je en fait cherché en quittant mon foyer,
La richesse ou la gloire ont-elles été mes guides ?
En finirai-je moins dans un tombeau humide,
Un cercueil que des pleurs ne viendront pas noyer?
Vivant j'étais puissant et pourtant même un roi
Est promis à la mort et son sourire froid.
Mais allez-vous en donc, poètes d'outre-temps,
Mes os se mêleront bien assez tôt aux vôtres !
De mes secrètes peurs, ne vous faites l'apôtre,
Sachez que le jour noir sans reproche j'attends.
J'eus une vie honnête et respectant les dieux
Tranquille je sentis la mort voiler mes yeux.
Puisque mourir il faut, qu'il n'y a d'échappatoire,
Vivons le mieux possible et inquiets ne soyons,
Sont égaux dans la mort les rois et les souillons,
Ce jour-là je l'appris; morale de l'histoire :
Vivons comme on l'entend, n'attendons pas le jour
Où c'en sera fini, nous aurons notre tour.
VII/Geste de Gandalf
Nous étions en hiver, il neigeait sur la ville,
Dans une taverne nous trouvâmes asile.
Gandalf et moi buvions à la santé du roi,
Puisse-t-il pour longtemps maintenir ordre et loi !
Nous buvions silencieux quand soudain s'écria
D'une voix vigoureuse un fort et grand soldat :
"Le péril menace, l'Haruspice nous guette !
Si nous n'y prenons garde, alors hommes et bêtes
Souffrirons sous le joug de l'horrible Haruspice
Ou alors si le sort lui était plus propice
Sous celui non moins dur du terrible Ogrimar"
Rires dans la taverne, on se moque, on se marre.
Mais Gandalf appela le soldat à sa table
Car de l'Haruspice nous connaissions la fable,
Les elfes et les nains ont été ses victimes,
Peut-être les humains vont-ils droit dans l'abîme?
Le soldat nous parla et bientôt nous apprit
Qu'il y a à Lighthaven un démon qui sévit,
Chaque jour de son fait des enfants disparaissent
Et les nécromanciens dans leurs nocturnes messes
Trouvent un allié puissant en ce démon.
Nous sûmes où il était, nous apprîmes son nom.
"Après tout un démon c'est pas plus fort qu'un orc,
Pourquoi nous attendons? Allons tuer Balork!"
A ces mots de Gandalf nous sortîmes tous deux
Sous les yeux du soldat, soudain moins malheureux.
Il y a à Lighthaven près du temple une cave
Où souvent des jeunes pour leur âge très braves
Vont prouver leur courage en tuant quelque rats,
Nombreux dans ces parages où l'ordure est en tas.
Nous vîmes quelques-uns de ces jeunes guerriers
Qui à la nuit tombée jouaient aux aventuriers.
Nous leur ordonnâmes de vite déguerpir
Car Balork les guettait, voulaient-ils donc mourir?
Nous nous enfonçâmes tous ces jeunes partis,
Plus avant dans l'ombre de ce caveau maudit.
Un escalier menait à l'étage inférieur
Où seulement rodaient créatures mineures :
Chauve-souris, rats bruns, ou araignées géantes
Au corps énorme et à l'allure repoussante
Mais peu dangereuses, les vaincre fut facile
Car tous nos sorts étaient à notre main docile.
Encore un escalier, nous voici revenus
Où plus jeunes la peur nous avait retenus,
Dans ce dédale sombre, humide et dangereux,
Qui pour nous maintenant ne devenait qu'un jeu.
Ma foi nous ne tournions pas longtemps dans ce coin
Car nous sentions bien que Balork n'était pas loin.
Au détour d'un couloir apparut un danger,
Trente créatures s'y étaient regroupées,
Créatures bannies, gobelins, verts-de-vase,
Squelettes, mais de tous nous fîmes table rase
En quelques secondes par des sorts bien choisis
Et un chef gobelin s'enfuyant fut saisi
Par Gandalf l'achevant d'un seul coup de sa dague,
Un escalier suivait ce couloir en zig-zag.
Enfin nous entendions la voix de ce démon,
Avec qui parlait-il, et pour quelle raison?
Nous ne comprenions pas la langue employée
Aussi décidâmes-nous de nous approcher.
Quelle effrayante vue se présenta à nous!
Au milieu d'ossements, d'ordures et de boue
Se tenait un grand être à l'immense carrure,
Ses pieds fourchus sortaient du monceau des ordures,
Ceux-ci se prolongeaient par des jambes musclées,
Rouges, pustuleuses, trop larges et trop arquées,
Sur ces jambes courtes s'appuyait un gros corps,
Un ventre énorme et lourd, boulimie de la mort,
Deux bras courtauds sortaient des épaules de vache,
Une des mains tenait une puissante hache.
Sur son cou élargi s'appuyait son gros crâne,
Cornu, chauve et mauvais, les yeux luisants de haine,
Par un nez trop large il respirait avec peine.
A côté du démon se trouvait un sorcier,
Un des nécromanciens haïs du monde entier.
Là Gandalf lui lança un de ses sorts mineurs;
Le sorcier l'aperçut et prit lors grande peur,
Nous supplia tous deux de lui laisser la vie
Mais voyant que nous n'en avions aucune envie,
Dans un nuage noir disparut à nos yeux,
S'étant téléporté sous de plus cléments cieux.
Balork, se voyant seul, décida de combattre,
Et je vis sur Gandalf cette hache s'abattre
Mais fort heureusement il l'évita à temps
Et son surnom ne fut jamais justifié tant
Car le Fou sans cesse courait près du démon
Qui frappait dans le vide, et je ne fus pas long
A incanter des sorts sur le démon hideux
Mais par quatre fois je le manquais de très peu
Quand Gandalf profitant d'un mouvement trop lent
Lui planta sa dague dans le milieu du flanc.
Il rugit de douleur sous ce coup bien porté,
Ce faisant il s'était un instant arrêté
Et invoquant le sort que de loin je préfère
Je lançai sur Balork de lourds éclats de pierre.
Très vite il s'écroula, l'ombre envahit ses yeux,
Et un sang noir coulait de ce cadavre hideux.
Satisfaits nous sortions du sombre lieu maudit
Lorsque la voix du mort dans l'ombre retentit :
"Oui vous m'avez vaincu, seigneurs, par trahison,
Mais moi le Grand Balork, Seigneur de Destruction,
Vous maudis tous les deux et vous marque d'un sceau
Ordonnant à tout mort réveillé en sursaut
Par un nécromancien pour devenir zombie
De vous réduire en cendres, en boue et en charpie."
Aux folles menaces nous ne prîmes pas garde,
Si elles sont fondées, alors que Syl nous garde!
Puissions-nous triompher du mal comme en ce jour,
Nous vaincrons, ce combat dut-il durer toujours!
VIII:Complainte de **********
Refrain :
Oui j'ai tué, j'ai assassiné
Mais j'avais beaucoup bu,
Et de faibles femmes j'ai burstées,
j'ai fait ce que j'ai pu.
J'étais saoul sortant de la taverne,
J'ai cru qu'on ne pourrait me trouver,
Cette soirée était bien trop terne,
L'ambiance j'ai voulu sauver.
Refrain
Invisible par mon meilleur sort,
J'attendais patiemment mes proies,
D'un homme jeune je fis un mort
Après l'avoir manqué plusieurs fois.
Refrain
Mais alors son compagnon me vit,
Peut-être était-il plus fort que moi,
Donc je n'hésitais pas je m'enfuis,
Mettant ma mort à une autre fois.
Refrain
Hélas j'ai continué bien longtemps
L'atroce et bien trop facile jeu.
En effet depuis lors je m'attends
A me faire arrêter sous très peu.
Refrain
Souvent ma mère disait : *****
Les alcools tu ne peux supporter,
Alors ne bois jamais de vodka,
Hélas! J'aurais bien dû l'écouter!
Refrain
A mort, sûr, je suis condamné,
Les procureurs ici sont habiles.
Hélas bonnes gens prenez pitié
D'un homme à l'estomac trop fragile.
Refrain
IX/Sextine des Druides
Au nord de l'île sont les druides,
Les protecteurs de la forêt.
Holernabed est leur grand guide;
Grâce à eux la contrée n'est vide
De hauts arbres car ils sont prêts
Aux monstres à donner l'arrêt.
Mais si au combat ils sont prêts,
Leur esprit n'en est pas plus vide
Car ils recherchent sans arrêt
Les mystères de leur forêt.
Que dans leur quête Syl les guide,
Ô combien savants sont les druides!
Les voyageurs un druide guide
Quand ceux-ci chez eux font arrêt,
Leur demeure n'est jamais vide
Car hospitaliers sont les druides,
L'expérience de la forêt
A aider les a rendus prêts.
Leur science n'a pas d'arrêt,
forts alchimistes sont les druides.
Les champignons de la forêt
Font maints breuvages bientôt prêts;
Potions que l'aventurier vide,
Trouvant la force qui le guide.
Bon endroit pour faire le vide,
D'ailleurs à y aider ils sont prêts,
Le cercle de pierres des druides
La force des pierres guide,
Force qui ne connaît d'arrêt,
On médite mieux en forêt.
Ils vivent tranquilles en forêt
Et la connaissance les guide
Et ils sont bien loin d'être prêts
Aux recherches à mettre l'arrêt.
Le savoir est la vie des druides,
Et sans lui elle serait vide.
Druides bénis, que la forêt
Guide vos vies mais restez prêts,
Vide est savoir qui n'a d'arrêt.
X/Virelai de la fin de Jarko
Refrain :
Fêtez bonnes gens
La mort de Jarko !
Il est expirant
Dans son noir caveau.
Je suis descendu dans sa grotte infecte
Où les rats pullulent et gobelins règnent,
Où grouillent les larves et les insectes,
Où pourrissent mousses, lichens et sphaignes.
Je suis descendu, bataille livrant
Dans la grotte noire comme un tombeau
Et j'allais toujours plus profondément...
Fêtez bonnes gens la mort de Jarko !
Refrain
Beaucoup de sorciers mort réanimés
Par Jarko l'infâme nécromancien
En chemin j'ai dû un peu abîmer
Car ces anciens héros étaient les siens.
Enfin j'aperçus l'infâme nécromant
En robe noire me tournant le dos,
Et j'appelais cet infâme manant,
Fêtez bonnes gens la mort de Jarko !
Refrain
Son crâne déformé sourit dans l'ombre,
J'utilise mes sorts les plus puissants.
Il riposte avec les sorts de l'art sombre
mais à ces sorts-là je suis résistant.
Bientôt il faiblit, tombe agonisant,
Sa deuxième mort marque son repos.
On ne ranimera ce mort puant,
Fêtez bonnes gens la mort de Jarko !
Jeck d'Elvar, poèmes composés en septembre 2001
Par Suikoden le 10/10/2001 Ã 20:41:00 (#260357)
Par jeck312 le 10/10/2001 Ã 21:09:00 (#260358)
Par jeck312 le 10/10/2001 Ã 22:15:00 (#260359)
Un poète brisé
Par Livonia shane le 10/10/2001 Ã 23:20:00 (#260360)
Par jeck312 le 11/10/2001 Ã 22:47:00 (#260361)
Je n'oublie pas que vous m'avez beaucoup aidé lors de mes débuts sur Raven's Dust, alors en mon nom et en celui de tous les nombreux petits débutants que vous avez aidés, permettez-moi de vous dédier ce petit poème, indigne des bontés que vous avez pour nous autres newbies, mais j'ai fait de mon mieux...
Le jour où à Raven's Dust je vins,
Idioties rendirent l'effort vain,
Vous m'aidâtes à battre l'ignorance
Où m'ont mis d'Arakas le silence.
Ni la peine ni l'effort violent
Irritèrent vos secours patients,
Artherk avait envoyé son ange.
Si je peux dédier en échange
Haute dame, de votre aide honnête
A la salvatrice d'un poète,
N'est-ce pas la moindre politesse
Et mon devoir envers vous, Altesse?
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