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La geste de Gandalf [Poème VII un peu long mais une geste c'est une geste]
Par jeck312 le 3/10/2001 Ã 21:21:00 (#257594)
Nous étions en hiver, il neigeait sur la ville,
Dans une taverne nous trouvâmes asile.
Gandalf et moi buvions à la santé du roi,
Puisse-t-il pour longtemps maintenir ordre et loi !
Nous buvions silencieux quand soudain s'écria
D'une voix vigoureuse un fort et grand soldat :
"Le péril menace, l'Haruspice nous guette !
Si nous n'y prenons garde, alors hommes et bêtes
Souffrirons sous le joug de l'horrible Haruspice
Ou alors si le sort lui était plus propice
Sous celui non moins dur du terrible Ogrimar"
Rires dans la taverne, on se moque, on se marre.
Mais Gandalf appela le soldat à sa table
Car de l'Haruspice nous connaissions la fable,
Les elfes et les nains ont été ses victimes,
Peut-être les humains vont-ils droit dans l'abîme?
Le soldat nous parla et bientôt nous apprit
Qu'il y a à Lighthaven un démon qui sévit,
Chaque jour de son fait des enfants disparaissent
Et les nécromanciens dans leurs nocturnes messes
Trouvent un allié puissant en ce démon.
Nous sûmes où il était, nous apprîmes son nom.
"Après tout un démon c'est pas plus fort qu'un orc,
Pourquoi nous attendons? Allons tuer Balork!"
A ces mots de Gandalf nous sortîmes tous deux
Sous les yeux du soldat, soudain moins malheureux.
Il y a à Lighthaven près du temple une cave
Où souvent des jeunes pour leur âge très braves
Vont prouver leur courage en tuant quelque rats,
Nombreux dans ces parages où l'ordure est en tas.
Nous vîmes quelques-uns de ces jeunes guerriers
Qui à la nuit tombée jouaient aux aventuriers.
Nous leur ordonnâmes de vite déguerpir
Car Balork les guettait, voulaient-ils donc mourir?
Nous nous enfonçâmes tous ces jeunes partis,
Plus avant dans l'ombre de ce caveau maudit.
Un escalier menait à l'étage inférieur
Où seulement rodaient créatures mineures :
Chauve-souris, rats bruns, ou araignées géantes
Au corps énorme et à l'allure repoussante
Mais peu dangereuses, les vaincre fut facile
Car tous nos sorts étaient à notre main docile.
Encore un escalier, nous voici revenus
Où plus jeunes la peur nous avait retenus,
Dans ce dédale sombre, humide et dangereux,
Qui pour nous maintenant ne devenait qu'un jeu.
Ma foi nous ne tournions pas longtemps dans ce coin
Car nous sentions bien que Balork n'était pas loin.
Au détour d'un couloir apparut un danger,
Trente créatures s'y étaient regroupées,
Créatures bannies, gobelins, verts-de-vase,
Squelettes, mais de tous nous fîmes table rase
En quelques secondes par des sorts bien choisis
Et un chef gobelin s'enfuyant fut saisi
Par Gandalf l'achevant d'un seul coup de sa dague,
Un escalier suivait ce couloir en zig-zag.
Enfin nous entendions la voix de ce démon,
Avec qui parlait-il, et pour quelle raison?
Nous ne comprenions pas la langue employée
Aussi décidâmes-nous de nous approcher.
Quelle effrayante vue se présenta à nous!
Au milieu d'ossements, d'ordures et de boue
Se tenait un grand être à l'immense carrure,
Ses pieds fourchus sortaient du monceau des ordures,
Ceux-ci se prolongeaient par des jambes musclées,
Rouges, pustuleuses, trop larges et trop arquées,
Sur ces jambes courtes s'appuyait un gros corps,
Un ventre énorme et lourd, boulimie de la mort,
Deux bras courtauds sortaient des épaules de vache,
Une des mains tenait une puissante hache.
Sur son cou élargi s'appuyait son gros crâne,
Cornu, chauve et mauvais, les yeux luisants de haine,
Par un nez trop large il respirait avec peine.
A côté du démon se trouvait un sorcier,
Un des nécromanciens haïs du monde entier.
Là Gandalf lui lança un de ses sorts mineurs;
Le sorcier l'aperçut et prit lors grande peur,
Nous supplia tous deux de lui laisser la vie
Mais voyant que nous n'en avions aucune envie,
Dans un nuage noir disparut à nos yeux,
S'étant téléporté sous de plus cléments cieux.
Balork, se voyant seul, décida de combattre,
Et je vis sur Gandalf cette hache s'abattre
Mais fort heureusement il l'évita à temps
Et son surnom ne fut jamais justifié tant
Car le Fou sans cesse courait près du démon
Qui frappait dans le vide, et je ne fus pas long
A incanter des sorts sur le démon hideux
Mais par quatre fois je le manquais de très peu
Quand Gandalf profitant d'un mouvement trop lent
Lui planta sa dague dans le milieu du flanc.
Il rugit de douleur sous ce coup bien porté,
Ce faisant il s'était un instant arrêté
Et invoquant le sort que de loin je préfère
Je lançai sur Balork de lourds éclats de pierre.
Très vite il s'écroula, l'ombre envahit ses yeux,
Et un sang noir coulait de ce cadavre hideux.
Satisfaits nous sortions du sombre lieu maudit
Lorsque la voix du mort dans l'ombre retentit :
"Oui vous m'avez vaincu, seigneurs, par trahison,
Mais moi le Grand Balork, Seigneur de Destruction,
Vous maudis tous les deux et vous marque d'un sceau
Ordonnant à tout mort réveillé en sursaut
Par un nécromancien pour devenir zombie
De vous réduire en cendres, en boue et en charpie."
Aux folles menaces nous ne prîmes pas garde,
Si elles sont fondées, alors que Syl nous garde!
Puissions-nous triompher du mal comme en ce jour,
Nous vaincrons, ce combat dut-il durer toujours!
Par follet le 4/10/2001 Ã 0:28:00 (#257595)
mais permettez
...
"
Mais par quatre fois je le manquais de très peu
"
...
plutôt
Mais par quatre fois le manquais de très peu
...
non ?
:)
Par Abdel Hakim (2) le 4/10/2001 Ã 7:18:00 (#257596)
Par jeck312 le 4/10/2001 Ã 11:37:00 (#257597)
J'y avais pensé mais le fait est que la diérèse [fou - a] manque d'élégance bien que la césure soit mieux placée, aussi ai-je préféré et préfère encore "Mais par quatre fois je le manquais de très peu" où l'on a un alexandrin de 12 pieds et sans diérèse maladroite, même si la césure est discutable, votre proposition représente toutefois un choix fort acceptable aussi.
Ca fait plaisir de voir qu'il y en a qui lisent les poèmes et prêtent attention aux formes, car critiquer c'est comprendre.
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