Sombre [Poème]

Par jeck312 le 25/11/2001 à 16:56:00 (#252092)

Sombre

Un après-midi froid, gris et pluvieux d'hiver,
La journée d'aujourd'hui comme celle d'hier
Passera lentement dans les soupirs amers
De l'âme délaissée éloignée de ses frères.
Mon coeur est sans raison empli d'une souffrance
Qui le brûle et le noie dans de trop longues transes,
Le torture et le broie, qui le saigne à outrance
Sans aucun espoir de remède ou délivrance.
Mon coeur est plein de larmes et mon esprit est las,
Mon âme se sent seule et mon moral est bas,
Je voudrais voir quelqu'un qui ne viendra pas
Et mon corps sans esprit ne peut que rester là.
Je souffre sans raison d'un mal mystérieux
Qui ma vie inutile a fait voir à mes yeux,
Rendu las de vivre et d'aimer parmi les pieux,
Obscurci pour toujoursmes étoiles et mes cieux.
La joie luit quelque part telle un astre lointain
Mais mon coeur trop alourdi jamais ne l'atteint
Et coule dans les flots de mon mal ancien
N'espérant plus revoir l'aimée aux yeux châtains.

Je suis comme cela, et ce juqu'à la tombe,
Mon coeur insatisfait toujours sans cesse tombe
Et le fait d'avoir vu du bonheur passer l'ombre
Abat mon âme honnie, le ciel redevient sombre.

Par Koto Himura-TMP le 25/11/2001 à 18:25:00 (#252093)

Par Cute Magius le 25/11/2001 à 18:57:00 (#252094)

La vie est une suite de blessures
Plus dure les unes que les autres les déchirures
Vain espoir que l'on garde toujours
Rêve à porter bien trop lourd
Lorqu'on ouvre les yeux hors du pays des songe
La mélancolie très vite nous ronge
Quoi de mieux pour nous réconforter
Qu'un être à aimer
Mais voilà le dilemme
On souffre quand on aime
Cercle vicieux qui nous tient
Jusqu'au moment de rejoindre le monde des saints


[ 25 novembre 2001: Message édité par : Jasminya Magius ]

Par Atalaric le 25/11/2001 à 23:24:00 (#252095)

L'Alexandrin, c'est pompeux!!!
:D :D :D :D

Par jeck312 le 26/11/2001 à 11:30:00 (#252096)

Bonheur d'aimer n'est que mensonge,
Aimer n'est guère plus qu'un songe
On souffre plus lorque l'on aime
Et le malheur que la vie sème
Par notre amour parfois leuré
Reprend ses droits inaltérés
Sur nos âmes souffrant toujours
Avec ou sans les mots d'amour.

*Oui mais les duodécasyllabes c'est pas beau, les vers libres c'est trop simple te pas rythmique, et puis si c'est comme ça je ferai plus que des vers de trois syllabes et donc des posts de 400 lignes, tant pis pour vous :D :D :D :D :hardos: :hardos: :hardos:

Par jeck312 le 26/11/2001 à 16:47:00 (#252097)

Maintenant tous mes poèmes seront comme ce pas d'armes des rois de Goldmoon, ce sera moins pompeux non?

Qu'on soit roi,
Duc, baron,
Chacun doit
A son nom
Honneur, gloire
Attacher
Si de couard
De lâche, et
De peureux
Ou de bête
Il ne veut
Qu'on le traite,
Il devra
Des orcs ou
Bien des rats
Ou des loups
Ses sujets
Et leurs biens protéger.
Gens de rien,
Gens de peu,
Peu importe,
Que le feu
Nous emporte
Ducs, barons,
Ou bien roi
Si pouvons
Par la loi,
Par la guerre,
Par nos lances,
Faire taire
La violence
Et ne le
Faisons pas.
Alors que
Dans ce cas
L'Haruspice
Dieu de haine
Et malice
Nous emmène,
J'y consens.

Eh alors,
Ecuyers,
C'est ma mort
Que souhaitez?
Si ce n'est
Mettez-moi
Mon harnais.
Pour le roi Sa couronne,
Vite que
J'éperonne
Belliqueux
Ma monture
Qu'on m'attrape
Mon armure,
Et ma cape,
Mes jambières,
Mon lourd heaume,
Qu'on soit fiers
En vos chaumes
Des seigneurs
Qui, vaillants,
Vont sur l'heure,
Sur le champ
De bataille,
D'ennemis
Les entrailles
Sous leurs cris
Mettre au jour.
Soient honnies
pour toujours
Félonie,
Agression,
Que l'hostile
Sans questions,
Qu'il soit mage,
Chevalier,
Ou bien page,
Ou sorcier
Ou encore
Nécromant,
Corps vif, corps
Mort-vivant,
Peu nous chaud
Son armée,
Et mort au
Susnommé
Je la souhaite.

Bien loin des
Gobelins,
Habillée
Tout de lin,
Vit ma dame,
Dulcinée
Oui, ma flamme
T'est vouée,
Pour ta vie,
Pour l'enfant,
Je partis
Sans allant
A la guerre
Pour le roi
Sur les terres
Que rudoient
Maintes viles
Créatures
Mais nos villes
Seront sûres
Tant que nous
Y vivrons
Et des loups
Défendront.
Si jamais
Un malheur
M'arrivait
Tout à l'heure
Au combat,
Pleure mais
N'oublie pas
Qui j'étais
Ni pourquoi
Je partis,
Si pour toi je péris.
Mon garçon
Nomme-le
Par mon nom,
Dis-lui que
Je suis mort
Dans l'honneur.
Que son corps,
Sa valeur
Plus tard prouve
A l'épée
Et qu'il trouve
A aimer.
Puis un jour
A son tour
Que seul pour
Son amour
Il se batte
Mais survive
Et qu'en hâte
Il arrive
Au logis
Ombrageux
Mais en vie
Comme je
Le voudrais.

Par Cute Magius le 26/11/2001 à 19:52:00 (#252098)

Vers libre j'écris
Puisque je n'y passse pas mes nuits
Je couche les mots tels qu'ils me viennent
A la rythmique point je ne m'entraine

Les mots dictés par mon coeur
Ne supportent pas la lourdeur
Des règles des grands écrivains
Car je n'ai point la prétention d'en être un

Vers aussi libres que mes pensées
Ne vous laissez donc point chagriner
Par une règle imposée
Appréciez la spontanéité


[C'est vrai quoi... Je vais pas passer des heures à me casser la tête pour une question de réthorique, je ne suis pas poète mais lycéenne :p ... enjoy]

[ 26 novembre 2001: Message édité par : Jasminya Magius ]

Par Dolly le 26/11/2001 à 20:55:00 (#252099)

Vous qui par vos doux vers nous enchantez,
Vous qui me forcez à comptez mes pieds,
Je me permet ici une critique,
Pour rendre vos oeuvres moins soporiphiques.

Excusez la grammaire et l'orthographe,
Pour quelques modestes paragraphes.
Et pensez donc à respirer parfois,
Entre chaques strophes c'est mieux ma foie !

Ne prenez pas mal ce simple conseil,
Vous qui rédigez comme nul pareil.
Vous qui observez le fond comme la forme,
Evitez qu'à la fin on ne s'endorme.

[Voilou, juste pour dire que des vers découpés en strophes et aérés donnent plus envie de lire que cet amat de lignes qui virevoltent devant mes yeux fatigués :)]

*S'incline et disparait*

Par jeck312 le 26/11/2001 à 21:15:00 (#252100)

*Bien trop fatigué pour répondre en vers surtout vu la platitude des explications alors préfère se réserver pour son poème quotidien et vespéral*


En tout cas je suis pas encore assez fou pour passer une nuit sur un poème et si j'y passe un quart d'heure c'est bien le maximum (eh oh moi aussi je suis que lycéen, S en plus), donc mes vers restent je l'espère assez spontanés, en fait je préfèrerais écrire en vers libres mais à chaque fois je m'aperçois quemon vers est à un pied près un alexandrin et hop je modifie, mais je respecte tout à fait les vers libres (je préfère plutôt des vers libres voulant dire quelque chose que mes alexandrins qui ne s'expriment pas clairement).
En réponse à Dolly, d'abord j'apprécie beaucoup le poème, d'abord parce que j'adore être flatté, parce que personnellement je n'ai jamais réussi à écrire ne serait-ce qu'un vers potable en décasyllabes et enfin parce que je reconnais que je n'espace pas assez mes vers, d'ailleurs même moi j'ai du mal à les relire, enfin si vous voyiez comment c'est au brouillon...
*se sent énervant*
-Au fait j'ai vu trois décasylllabes qui n'en étaient pas
*Se met deux baffes et se dit :
-Essaie déjà d'en faire et après critique*
-Oui maître, bien sûr maître
-Tu ferais mieux d'écrire ton poème de ce soir et plus vite que ça
-Bien sur maître sur quel sujet?
-La schizophrénie
-!!?????
-Non imbécile je ne sais pas moi, n'importe quoi, un truc bien mélancolique, de toute façon c'est tout ce que tu sais faire

*S'assied à son bureau la plume à la main, s'en sert pour se gratter l'oreille, préfère préparer un peu de café*

*N'arrive même pas à ne pas endormir même en prose*

Par Dolly le 26/11/2001 à 21:33:00 (#252101)

Hum message contenant trop de smileys qui fut cruellement effacé :(

Venons-en donc à l'essentiel...

Quels vers je vous prie ?
Les "e" muets à la fin d'un vers comptent t'ils pr un pied...

Et puis pleins d'autres choses que j'ai oubliées... :(

Par jeck312 le 26/11/2001 à 21:50:00 (#252102)

Ca ne se remarque presque pas et n'a pas grande importance mais si vous y tenez...

Pour rendre vos oeuvres moins soporiphiques
11 pieds ou alors 12 avec diérèse sur moins

Pour quelques modestes paragraphes
9 pieds (allez y a qu'à écrire " pources quelques modestes paragraphes" et tout sera dit)

Vous qui observez le fond comme la forme
11 pieds ("vous qui observez le fond tant que la forme" ferait 10)

Sinon impeccable à mon sens
*Très touché par un poème si imméritoirement élogieux, adore faire son faux modeste*