Un virage

Par PortePeste le 29/10/2001 à 13:46:00 (#249721)

Une journée banale au pont Gobelin. Les gardes, ivres, devisent entre eux, de jeunes guerriers pourchassent les Gobelins à l'orée de la forêt.
Dans son coin, un Mendiant quémande quelques pièces pour sa chopine.
Trois archers émergent du Bois, observent les Gardes, s'approchent du mendiant, et l'entourent :

- "Hola, le Gueux, t'as quoi dans ta besace ?"
- "Rien M'sieur juste de quoué m'vêtir quand j'allions sur la route de Windhowl"
- "Hahaha"

D'un Geste Brusque, un des archers pousse le Mendiant dans la rivière.

Le temps de nager jusqu'à la berge et les coquins ont disparu. La sacoche du mendiant gît à terre, vidée de son contenu.

- "Cette foué c'est trop, Mendier devient par trop dang'reux d'nos jours."

Le soir même, le mendiant s'en retourne au cimetierre, ou l'attendent quelques individus au tein blême, vêtus de robes noires et or.

- "Tiens, le mendiant, te revoila"
- "Oui m'sieur, vous aviez raison, j'perdions mon temps à mendier et me faire voler mes maigres possessions."
- "Je te l'avais dit. Tu n'obtiendra jamais que haine et coup de leur part. Mais nous savions que tu reviendrais. Ils reviennent toujours. Approche et regarde."

Sur une tombe une jeune fille est attachée, les yeux exorbités par la terreur. Le mendiant reconnait en l'adolescente Gwenaelle, la fille du meunier.
("Mon dieu, que vont-ils lui faire ?")

- "C'est pour toi mon ami, appose tes mains sur sa poitrine et incante le verset que nous t'avons appris hier."

Le mendiant hésite, sa conscience le torture, mais sous la pression, il s'exécute. Il sent les battements du coeur de la jeune Gwenaelle contre ses mains. Sa voix psalmodie le chant appris la veille, les mots se font de plus en plus criants.
Une vigueur nouvelle le submerge, ses yeux flamboient comme jamais dans sa vie. Un dernier regard vers l'adolescente dont le corps se flétri peu à peu , une dernière pensée...
"Mais que suis-je en train de faire à la jeune Gwenaelle ?? Je l'avions connue bébé. Ohhh, et puis cette jeune maraude me lancait des cailloux étant petite, la voila bien chatiée... Ses yeux me regardent avec terreur, elle regrette la donzelle, mais c'est trop tard. Quelle sensation, tout ce pouvoir dans mes mains, et toute cette peur dans ce visage"

"AHAHAHAHAHA" L'homme se redresse, lève ses bras vers la lune, et pousse un rire démoniaque...

Le mendiant est mort ce soir.

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PortePeste - Sous la crasse, un charognard

Par Mystique-3RD le 29/10/2001 à 16:28:00 (#249722)

L'écho d'un rire sardonique résonne au lointain

Ce rire....ce ne peut être lui...et pourtant, je reconnais bien là la consonnance et le râle glutureux de ce pauvre miséreux de Porte Peste. Qu'est-il arrivé pour qu'un tel changement se fisse à son égard. Lui, si timide et trouillard...sortir un son aussi sûr et fort que cela dénote un changement radical de comportement...espérons que cela soit bénéfique pour lui et qu'il ne s'est point acoquiné à quelconques manipullateurs de mauvaises intentions...

Par P A N Z E R J O le 29/10/2001 à 16:36:00 (#249723)

*Voit le meunier du village en larme*
*Aprend la triste nouvelle*
Encor un , mais quand vont ils comprendre que c'est innutil . Mais cette fois , cela ne restera pas impunis . Gwenaelle , tu peux conter sur moi arreter les agissement de ton agresseur .

Par P A N Z E R J O le 29/10/2001 à 16:38:00 (#249724)

*Voit le meunier du village en larme*
*Aprend la triste nouvelle*
Encor un , mais quand vont ils comprendre que c'est innutil . Mais cette fois , cela ne restera pas impunis . Gwenaelle , tu peux conter sur moi arreter les agissement de ton agresseur .