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Gabrielle pour Baerauble

Par Gabrielle Knight le 18/9/2000 à 12:32:00 (#191596)

Je démarre ton récit. Si tu veux apporter des éléments supplémentaires c'est le moment merci

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Par Jarak Elerion le 18/9/2000 à 13:37:00 (#191597)

Gabrielle, tu dois être assez occupée,mais est-ce que tu aurais le temps (même dans longtemps) de faire l'histoire de mon perso ?
a tout jamais je te donne une description :
jarak Elerion demi-dieu (Hé oui, c'est vrai quoi y faut le dire) elfe
rôdeur futur archer, une vingtaine d'années, ami des animaux ....


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Jarak le rôdeur de l'arbre d'argent

Par Jarak Elerion le 18/9/2000 à 13:42:00 (#191598)

au fait j'ai oublié de te dire: mon perso est assez secret et discret!
merci

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Jarak le rôdeur de l'arbre d'argent

Par Nijel le 18/9/2000 à 20:26:00 (#191599)

Quand penses-tu arriver à la fin de l'histoire.
Est ce que tu peux écrire un texte décrivant ma découverte de la guilde, et la passation de pouvoir vers moi.
P.S. : merci pour tout tes super textes.

Par Baerauble le 18/9/2000 à 21:43:00 (#191600)

si tu pouvais mettre en scène la mort de dun frère jumaux et cela maurait conduit vers le choix de ma carrière de druide vengeur


merci davance

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Alyr, Druide Vengeur

Par Gabrielle Knight le 18/9/2000 à 21:56:00 (#191601)

Ok, aurez les deux textes demain matin, si ma soirée n'est pas écourtée...

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Par Gabrielle Knight le 19/9/2000 à 11:37:00 (#191602)

Premier texte pour Baérauble.
Texte pour Nijel en cours.

Alyr, Druide Vengeur des Séléanes, Semi-Elfe 90 ans, TN


Assis en tailleur au pied d'un grand chêne, au sommet du promontoire, il contemplait l'à pic et la vallée qui s'étendait, étirée, au long de la rivière Khadçudhul. Lassive et presque paresseuse, cette traînée de nacre miroitante, gravait à travers les siècles en son lit, l’histoire des pêcheurs et des elfes sylves de cette contrée. Pour être né dans ces forêts luxuriantes, Alyr possédait une fibre particulièrement sensible aux parures des saisons. L’imperceptible n’était plus, il s’expliquait dans le vol de l’épervier ou du cygne, par le cri du renard ou le brâme du cerf, par l’éclosion des orchidées au creux des branches ou par la pousse des champignons… Régénéré à chaque inspiration par les senteurs entêtante de l’humus et des plantes, immobile et silencieux, le demi-elfe semblait se fondre dans la roche sur laquelle il se tenait en tailleur comme une proue de navire au-dessus des bois. Statue imperturbable sur une mer végétale, l’enfant de la forêt écoutait bouillonner en lui, les mille bruits et odeurs de cet univers émeraude. Telle une bulle immatérielle, sa conscience dansait autour de lui, irisant l’air comme le soleil majeur au travers des pierres de quartz. Il se laissait totalement investir par les énergies du Ka de la terre, tout à son bonheur de cette communion avec la Nature.


Et des souvenirs affluèrent soudain, des images qui malheureusement refusaient de se perdre au fil du temps comme les larmes sous la pluie… Ils s’accompagnaient toujours d’une profusion de sentiments douloureux, injustice et cruauté gratuite, dégoût des hommes et de leur soif de destruction, incompréhension et révolte. Cela c’était déroulé dans cette vallée, il y a de nombreuses années. Plus de six fois deux mains, pendant lesquelles, saisons après saisons, il avait tenté de chasser le drame de son esprit.


Mélusine était une humaine charmante, d’une nature douce et toujours ravissante car, malgré le passage des ans, une joie intérieure illuminait son visage de sourires radieux pour y gommer l’outrage du temps. Enfant, elle avait été recueillie par les elfes et s’était si bien intégrée à cette population accueillante de la forêt de Séléane, qu’elle ne les avait jamais plus quittée, y fondant un foyer avec Sioban Ormeclair, un elfe d’une grande prestance, cousin du chef du clan. Ils élevaient leurs deux fils jumeaux, Alyr et Nathyel, dans une cabane suspendue dans les frondaisons. Tout le village d’ailleurs s’étageait dans les branches d’un groupe de chênes et de charmes plus que centenaires. Cela s’était déroulé en pleine renaissance de la nature, un matin de printemps au trentième anniversaire des jumeaux… s’était si proche dans les souvenirs d’Alyr ! Une troupe importante d’une centaine de bûcheron et de pillards avait investie la partie sud de la forêt pour y piller des essences rares en particulier le Teck, bois imputrescible recherché pour la construction navale et sur pilotis ainsi que des meubles de la haute bourgeoisie. Alyr et Nathyel, au mépris de toutes les recommandations s’étaient aventurés au plus près de la zone de travail des bûcherons étroitement surveillés par les portes casques. La désolation qu’ils contemplaient n’avait pas de nom. Les plus beaux arbres, les plus vigoureux étaient systématiquement abattus et tout ce qui pouvait gêner leur évacuation était brûlé, piétiné, détruit parfois sans véritable motif que de gagner un peu de temps ou de maintenir le feu allumé. Une odeur acre de broussailles et de bois vert en combustion se mêlait à celle de sève et de coupe fraîche qui flottait sur le chantier. Nathyel se penchait à outrance pour distinguer mieux les aller venues des hommes tout à leur sinistre ouvrage. Et la branche sur laquelle les deux enfants se trouvait, cassa brutalement dans un grand fracas. Aryl, sonné, avait roulé sous un buisson tandis que Nathiel inconscient gisait en travers de la branche aux vues et aux sus de tous. Il fût découvert presque immédiatement par les bûcherons alarmés. De retour au village, blessé, Aryl fût vertement tancé et les chasseurs elfes du clan ourdirent un plan pour délivrer Nathyel. L’expédition tourna court car Nathyel reparu, très faible et boitant, la hanche fêlée. Il avait été relâché pour mieux être suivi : une horde de soudards alléchés par l’espoir de faire des prisonniers et des esclaves, déferla sur le village comme les sauterelles sur un champ de blé. Survivre à l’horreur indicible de cette soirée fût une gageure pour les quelques réchappés. Alyr perdit son père, sa mère et son frère jumeau. Les quelques chasseurs qui avaient pu prendre la fuite ainsi qu’une ou deux femmes, jurèrent de s’instruire et de se convertir au culte de la Nature pour venger ce sang et laver le monde de l’orgie destructrice de certains hommes.




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Par Jarak Elerion le 19/9/2000 à 21:57:00 (#191603)

au fait Gabrielle mon perso est neutre bon et a une bonne trentaine d'années...

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Jarak le rôdeur de l'arbre d'argent

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