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La rose noir vous me faite rire.

Par Guntor le 9/9/2000 à 5:14:00 (#191185)

Ya po plus con comme guilde :b nan sans joke de tout facon ca sert a quoi une guilde a BG2 de tout facon c'est un jeu qui ce jous juste en solo!

Par Solaufein le drow le 9/9/2000 à 10:49:00 (#191186)

Détrompes-toi ... j'ai souvent joué en réseau avec des amis ( pour faire des parties ou des duels entre potes ) à Baldur's Gate premier du nom , et cela en dépit de la médiocrité du mode multijoueurs par internet du jeu .

Solaufein le drow

Par Braxus le 9/9/2000 à 20:01:00 (#191187)

Ouais c vrai moi aussi g déja jouer sur internet c'était pas super mais ya un commecement a tout.Le 1 est sorti en 98 alors on voit tout le temps qu'y sont eu pour améliorer ça...Faut tout de même pas en demander trop :D :D :D

Par Braxus le 9/9/2000 à 20:03:00 (#191188)

Et en passant ya pas que la Rose Noire yen a aussi d'autre alors surtout pas faire de fixation que sur nous

Par Gwen la belle le 9/9/2000 à 20:44:00 (#191189)

alex arrete d'utiliser tes grand mots savant a la francaise pis ma te clancher moé pis ma guildes quand bg2 vas sortir

Par Nijel le 10/9/2000 à 13:08:00 (#191190)

Vous seriez pas interessé par ma guilde, Guntor et Braxus ?

Par Braxus le 10/9/2000 à 17:05:00 (#191191)

Hmmmmmmm,on sait jamais Nijel laisse moi le teps de réfléchir. ;)

Par Guntor le 11/9/2000 à 2:19:00 (#191192)

Bah non j'aime po ca Baldur's en multi et ca va etre pareil pour le 2.

Par Gabrielle Knight le 15/9/2000 à 15:48:00 (#191193)

Que vive la Rose Noire !

Dark Rose Skvaedi, fragment 3.

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Gabrielle, satisfaite, s’apprêtait à ressortir des appartements du fils du Duc d’Amn, sa mission accomplie. Elle allait franchir le pas de la porte des appartements pour repasser dans les souterrains quand un détail inattendu la figea sur place. Le couloir était éclairé. Lorsqu’elle avait pénétrée dans les appartements quelques instants plus tôt, le couloir était sombre et elle s’était bien gardée d’allumer les torches. Pour gagner de précieuses secondes, elle n’avait même pas caché les deux gardes de faction qui gisaient dans une mare de sang sur le seuil. L’un deux avait encore quelques convulsions parcourant son visage et ses avants-bras. Tendant l’oreille, elle perçut le cliquetis d’arbalètes en train d’être armées et une demi-douzaine de respirations qui remontaient le couloir face à la porte, les deux autres issues de part et d’autre de celle-ci restant dans la pénombre. La situation se corsait. D’autant plus que le couloir par lequel la soldatesque progressait était la seule issue à sa connaissance pour rejoindre la sortie par la falaise à l’arrière du palais en empruntant l’ancien tunnel de la tombe de Sakhar. Elle devait donc se résigner à choisir l’un des passages à gauche ou à droite avant que les gardes ne la confine totalement dans les appartements ducales puis appellent des renforts. Il fallait agir vite.


Une brutale explosion de lumière sur le seuil de la porte entraîna une violente riposte des soldats qui lâchèrent une rafale de carreaux. C’était ce qu’elle attendait et elle se jeta dans l’ouverture pour ricocher sur le chambranle de la porte et enfiler le couloir de droite. Sprint, tout en lâchant derrière elle des clous tétraédriques qui devaient causer quelques dommages aux pieds de ses poursuivants et lui permettre de prendre une minute d’avance. Elle déboucha sur un carrefour et pris sur la droite à nouveau pour se retrouver sur un palier d’escalier. C’était en fait, un conduit verticale large de 20 pieds sur la face intérieure duquel courait un escalier en spirale. Le centre de ce monumental escalier de pierre était vide et l’on pouvait distinguer en se penchant au dessus de la main courante une dizaine de paliers vers le haut et peut-être moitié moins vers le bas.


Des hurlements à glacer le sang, amplifiés par les échos, montèrent du souterrain et lui indiquèrent que ses poursuivants venaient d’arriver à hauteur de ses mignardises.


Elle commença à grimper les escaliers à petites foulées pour ménager sa respiration. D’autant que les drogues se dissipaient lentement à nouveau et qu’une prise supplémentaire serait exclue sous peine de perdre totalement sa lucidité. Elle avait montée cinq paliers lorsque les gardes à sa poursuite débouchèrent en dessous d’elle dans la cage d’escalier en criant l’alerte. Quelques secondes après, des gardes surgissant du haut de l’escalier cette fois, une bonne dizaine, commencèrent à descendre à sa rencontre. Un carreau siffla sur la balustrade à sa gauche et un autre vint s’écraser sur une marche au dessus de sa tête.


Déroulant rapidement la corde en soie noire lui servant de ceinture, elle en accrocha l’extrémité à la balustrade, jeta deux fioles d’huile dans l’escalier en amont de sa position et se laissa basculer dans le vide en se retenant à peine à sa corde. Elle repassa à pleine vitesse devant le petit groupe de gardes qui montaient précipitamment les escaliers à sa suite. Elle atterrit durement sur la dalle du rez-de-chaussé de la cage d’escalier. Un carreau lui entama l’aisselle gauche amis la brûlure lui donna l’énergie nécessaire pour effectuer un roulé boulé dans le passage qui s’ouvrait devant elle et se mettre à couvert.


Son cerveau marchait à pleine vitesse. Elle devait trouver une issue rapidement sous peine de devoir se rendre. De plus, elle collectionnait les blessures depuis le début de cette opération : cuisse, légère entorse, aisselle... Des blessures superficielles certes, mais qui laisseraient des traces de sang derrière elle. Pas bon, ça. Pas bon du tout. Pas assez de temps pour se déguiser qui plus est : il aurait fallu tomber sur un domestique et elle n’en n’avait pas encore rencontrée… les plans des sous-sol du palais d’hivers défilaient devant ses yeux. Rien. Pas la moindre idée ne venait germer dans son esprit en feu pour la ramener à l’air frais de la surface. Ne pas paniquer ma belle. Garder la tête froide… froide, air frais… mille démons de combats ! Mais bien sûr ! Ce courant d’air qui s’engouffrait dans l’escalier, il venait bien de quelque part !


Gabrielle se trouvait devant une fleurine d’un pied et demi sur deux environ (faille naturelle dans le calcaire pour aérer les caves et les souterrains dans lesquels on mature les fromages). De l’air affluait par cette ouverture d’où suintait par ailleurs des gouttes de condensation. Elle fixa ses griffes d’escalades aux pieds et aux mains, bascula son sabre et son petit sac à dos sur son ventre pour s’aventurer dans le conduit.


Après une demi-heure de progression parfois en grimpant, parfois en rampant, elle déboucha à mi-hauteur sur la falaise de la tombe de Sakhar. Le vent s’était levé et les étoiles brillaient maintenant de tous leurs feux et l’on voyait relativement bien. De nombreuses troupes d’une dizaine d’hommes s’agitaient dans le découvert entre la falaise et la forêt. Ils portaient des torches et criaient beaucoup. Se fondant dans les ombres, elle parcourut rapidement la pente raide puis le découvert jusqu’à la lisière. Des chiens aboyaient dans les alentours et des appels se faisaient entendre, se rapprochant avec insistance… Elle sorti ses mocassins en peau de castor. Des mocassins bizarres dont les poils se trouvaient à l’extérieur au contact du sol. Elle sorti une petite boîte en os pleine d’une poudre de poivre et de piment dont elle commença à enduire les mocassins…



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