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Connaissez vous Prunella? La voici

Par prunellafan le 10/8/2001 à 8:11:00 (#190203)

http://septentrion.alterlinks.fr/images/avatars/prunella.jpg

Prunella est la courtisane de Luskan, vous voulez en savoir plus?
cliquez ici

Par yemen_1st le 10/8/2001 à 9:52:00 (#190204)

Il est joli ton site mais pourquoi tu le mets dans le forum dedie a Shadowbane???

Tu as l'intension de l'etendre sur Shadowbane?

Par Evildeus le 10/8/2001 à 17:33:00 (#190205)

idem a pas compris

Par Aeternitas le 10/8/2001 à 20:28:00 (#190206)

Pitié pour le pauvre Aeternitas
Qui porte déjà sur son dos
Tous les malheurs du monde
Et qui ne vous demande
Qu'une goutte d'hypocras

Pitié badauds
pour votre bedeau
Une goutte d'hypocras
Pour Aeternitas

A boire !
Donnez-moi à boire !
A boire ! A boire !
Donnez-moi à boire !

Par Aeternitas le 12/8/2001 à 0:36:00 (#190207)

Ah! L’affreuse compagnie de ces nains taciturnes et de leur chef Barbaresque avec lequel nous marchions!
Toute mon attention se portait sur ma droite, pour voir ce que contenait le fossé et les gens qui y étaient brûlés.
Je vis alors, et mon coeur m'en frémit encore, l'un d'eux qui vivait encore, et j'obtins de mon maître qu'il lui cause.
Mon guide s'approcha donc de lui et lui demanda d'où il était; et l'autre répondit:

"Je suis né dans la grande et prude cité qui borde le long fleuve qui s'élargit jusqu'à la mer. J'ai vécu à accumuler et à dilapider le bien mal acquis de la noblesse, en achetant du plaisir pour satisfaire mes instincts du jeu auprès de Prunella, l'envoûtante courtisane qui montrait ses charmes à qui voulait en payer le prix dans ce bouge de Luskan, qui trônait au centre de la basse ville et qui est transformé depuis en porcherie."

Et, dans ma tête, je pouvais revoir l'image de ce lieu pour l'avoir déjà visité. Prunella trônait envoûtante dans toute sa nudité au centre de la salle commune truffée d'objets scintillants: d'armes rutilantes et d'armures cuivrées et dans lesquelles elle reflétait en mille facettes ses chairs bronzées et appétissantes, au son d'une musique sensuelle et envoûtante.
Elle offrait ainsi ses charmes lascifs, gesticulant et tournant de l'oeil et susurrant des lèvres, gonflant ses seins, écartant ses jambes et dévoilant largement ses cuisses longues et fines, qu'elle caressait de ses doigts aux ongles longs et affûtés, les offrants à la vue jusqu'au plus profond de sorte que quiconque en payait le prix, pouvait en jouir et en perdre conscience.
Puis, elle ouvrait la bouche aussi grande qu'il le fallait, pour recevoir les pièces d'or qui la gavait et qui la poussait à performer ainsi, de sorte qu'on se bousculait sous elle à savoir qui serait l'heureux élu à remplir sa bouche avide de pièces d'or et d'argent; si l'on avait de la chance, on allait recueillir entre ses cuisses humides, l'offrande de son corps, sous la forme de pièces d'argent furtivement réchauffées et que l'on retournait aussitôt dans sa bouche, avec la soif avide du joueur impénitent.
Elle était ainsi conçue, Prunella, telle une princesse couronnée de luxure, dansant avec les ombres et les reflets de la nuit, recueillant autant qu'il le fallait et redistribuant si peu des produits de ses charmes, pour satisfaire l'appétit débordant du grand Proxénète qui se cache, là-bas, plus bas là où le grand fleuve s'élargit, dans la cité arrogante qui entretient la grande Noirceur.
Lorsque la nuit avait largement vaincu le jour, fatiguée, repue, et le ventre gonflé comme celui d'une femme enceinte, Prunella regagnait sa couche pour quelques heures, le temps qu'il fallait pour qu'une servante procède à l'aide d'un outil en forme de pincette à l'avortement de la belle engrossée. Elle retirait de son ventre les précieuses piécettes d'or, retenait un petit pourcentage des recettes et remettait à l’homme qui attendait, le principal du produit de cette nuit de débauche.

Je m'étais laissé distancer les nains qui formaient notre compagnie. Restant hagard devant ce spectacle de mort et de désolation. Entendant des bruits derrière le couvert des arbres, je m’approchais en silence. Je vis alors sortant de la poisse, une femme immense qui trônait, dégoûtante, dans toute sa nudité maléfique. Occupant fièrement le centre du bourbier, elle était entourée d'êtres difformes qui gémissaient de douleur et d'anxiété comme s'ils attendaient, depuis l'éternité, quelque chose qui ne se produisait jamais. Elle offrait ainsi ses charmes dégradés par la charogne au son d'une musique tonitruante et atonale.
Elle gesticulait et tournait de l'oeil et dégageait ses lèvres sur sa bouche grande ouverte d'où sortaient les jambes agitées d'un être hideux.
Elle gonflait et dégonflait ses seins flasques qui semblaient crevées, tout en écartant les jambes, dévoilant largement le canal souillé d'où sortait la tête d'un homme au visage torturé qu'elle égratignait de ses doigts aux ongles longs et affûtés, l'offrant à la vue de tous, le sortant et l'entrant de son antre dégoulinant, de sorte qu'elle excitait ainsi la foule qui s'animait d'une hystérie collective.

J'en eus peur et que je m'écartai avec hâte.

Mon maître, qui m'aperçut alors et qui vint tendrement pour me consoler du choc de cette vision aberrante, ne me consola guère en me dévoilant le nom du Maître qui trônait ainsi pour l'éternité dans le ventre de Prunella.

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