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Par Jet le 13/7/2001 à 17:37:00 (#188913)

La vie de couple :

Il n'est apparemment pas facile de vivre une vie de couple satisfaisante pendant plusieurs années si l'on se fie au taux de divorce. Ce dernier se situe aux environs de 50% en Amérique du Nord, ce qui ne compte pas les couples qui deviennent insatisfaits ou malheureux et qui ne se séparent pas. Il s'est stabilisé si on considère l'ensemble de la population mais si on le calcule selon l'année de mariage, on observe que la probabilité continue d'augmenter pour les jeunes couples. Par exemple, le taux était de 30% pour les couples formés en 1950, de 50% pour ceux formés dans des années 70 et de 67% pour ceux formés dans les années 90 (Goleman, 1997). La moitié des divorces se produisent dans les sept premières années de mariage. Pour les deuxièmes mariages, il est de 10% plus élevé que pour les premiers (Gottman et Silver, 1999).

Pourtant les recherches montrent que les gens sont généralement non seulement très satisfaits de leurs relations au début mais aussi engagés (contrairement à une croyance répandue) et optimistes par rapport à l'avenir de leur relation. Il leur est difficile de s'imaginer qu'elle pourrait se dégrader (Clements and al., 1997; Gottman et Silver, 1999). Que se passe-t-il pour que, quelques années plus tard, ils en soient rendus à penser à la séparation? Pourquoi n'ont-ils pas été capables de maintenir leur satisfaction et leur engagement ? Peut-on identifier des différences entre les couples qui réussissent à vivre heureux ensemble et ceux qui y échouent? Y a-t-il des facteurs qui sont prédicteurs du succès ou de l'échec des relations ? Depuis quelques années, les recherches qui posent cette dernière question sont particulièrement révélatrices.

Dans ces recherches, plusieurs couples sont suivis pendant plusieurs années. Différentes caractéristiques de leur relation (ex. leurs modes de communication lors de divergences, leur niveau d'engagement, d'harmonie sexuelle, etc.) sont observées et mesurées. Après quelques années, alors que les couples peuvent se diviser en deux groupes, ceux qui se sont séparés ou se considèrent malheureux et ceux qui sont satisfaits de leur relation, on vérifie si l'appartenance à ces groupes est reliée aux caractéristiques observées au début de la recherche, plusieurs années auparavant. Aurait-on pu prévoir quels couples allaient se séparer ?

Différentes équipes de chercheurs dont celles de Clements et Markman (Clements, et al., 1997) et de Gottman (Gottman et Silver, 1999) ont constaté que certaines caractéristiques permettent en effet, avec une précision assez grande, de prédire les probabilités d'insatisfaction et de séparation. Résultat étonnant, ils ont constaté que les aspects positifs d'une relation qui débute tels que le niveau d'engagement, d'harmonie sexuelle, d'intimité, de satisfaction, etc. ne permettent pas de prédire les probabilités de succès d'une relation. Ce qui semble prédicteur par contre, est la façon dont les couples réagissent aux divergences et aux conflits lorsqu'ils se présentent.

Pour tous les couples, des différences et des conflits apparaissent inévitablement. Ils doivent décider où vivre, comment diviser les tâches, comment gérer l'argent, quelle carrière privilégier, comment répartir leur temps de loisir, personnel et avec la famille, etc.. Les différences dans les goûts, les besoins, les priorités et les idées entre les partenaires amènent des conflits d'intérêts souvent difficilement conciliables. Ce n'est pas le fait d'avoir des conflits qui est prédicteur d'échec, ni le nombre, ni les domaines de conflits. Les couples heureux après plusieurs années ont aussi des sujets de mécontentement, des conflits non résolus et des discussions parfois pénibles. Mais chez les couples qui se retrouvent séparés ou insatisfaits, on observe beaucoup plus fréquemment certaines façons négatives de réagir aux conflits qui s'avèrent néfastes. Elles enclenchent une escalade où tout est interprété de façon de plus en plus négative. Les pensées et les sentiments négatifs envers l'autre deviennent envahissants au point que, dans le quotidien, les aspects positifs de la relation perdent du terrain. Il ne reste plus beaucoup d'amitié, c'est-à-dire de respect et de plaisir d'être ensemble (Gottman et Silver, 1999).

L'échec des relations conjugales serait ainsi dû à l'érosion des aspects positifs exercée par les comportements négatifs. Selon plusieurs chercheurs, un acte négatif contrebalancerait plusieurs actes positifs (faire une activité ensemble, faire l'amour, etc.). C'est ce qui ferait que les aspects positifs qui ont amené les partenaires à être ensemble et qui alimentaient leur satisfaction dans les premiers temps ne permettent pas de prédire le succès de leur relation.

Par fockusse le 13/7/2001 à 17:54:00 (#188914)

alala...
que serait le monde sans les trois touche du clavier "Ctrl" "C" "V"

:D :D :D

Par Cadderly Bonadieu le 13/7/2001 à 19:25:00 (#188915)

jet, tu penses bien qu'un topic comme ca, personne n'a envie de le lire....! pas moi en tout cas.....! :)

Par Glorinfeld Listle le 14/7/2001 à 8:15:00 (#188916)

moi j'ai tout lue =) la question est, l'aurait tu retranscrit complètement a la main?

Par JCVD le 14/7/2001 à 10:12:00 (#188917)

J'ai pô compris :p

[ 14 juillet 2001: Message édité par : Jean Claude Van Damne ]

Par Jet le 14/7/2001 à 12:33:00 (#188918)

1 - > oui j'ai fait un copier coller
2 - > moi je trouve pas ça long à lire (1 minute pas plus)
3 - > ce n'est que l'introduction en fait, mais après ils rentrent dans les détails.
4 - > ont fait vraiment des recherches sur n'importe quoi :D :D :D
5 - > JCVD t'as qu'a demander à dieu de t'expliquer
:cool:

Par Rune de Balrog le 14/7/2001 à 12:39:00 (#188919)

C'est dommage Jet :D
( enfin on se comprends ;) )

Pssssiiittt...
J'ai tout vu :p

Celui qui a fait cà est parti par là ->
Au fond, du couloir...
Après à gauche... soudain tu fait un 360 et tu reviens ici... normalement s'il ne s'est pas barré, il devra être là :p
(Et si je ne me suis pas gouré non plus...
Ce n'est pas une sience exacte, hélas...)

[ 14 juillet 2001: Message édité par : Rune de Balrog ]

Par Jet le 14/7/2001 à 12:45:00 (#188920)

Rune je te filerai les photos de Pikash en monokini sur la plage si tu la boucles :D

Par Rune de Balrog le 14/7/2001 à 12:57:00 (#188921)

OK :p
No prob :p

( Que ne ferait on pas pour quelques posts de plus :p )

Par Jet le 16/7/2001 à 16:35:00 (#188922)

Part Two : :cool:

"De manière globale, nous, l'espèce humaine, exerçons un pouvoir démesuré dans notre écosystème concernant l'épanchement de nos ressources humaines pour le soi-disant profit de notre épanouissement dit personnel. Et c'est là une des sources importantes de la violence Sans même le désirer consciemment, nos contextes de vie quotidiens valorisent le modèle de la violence comme solution ultime à nos problèmesC'est même une des principales composantes de notre paradigme social. Depuis des années, plusieurs scientifiques, des mouvements sociaux (Amnistie internationale) et écologiques (Green Peace) ainsi que des visionnaires (de Rosnay) nous avertissent de ce fossé que nous creusons nous-mêmes Ceci est une forme de violence qui nous amène tranquillement vers une destruction progressive de nos ressources. Et je ne vous apprends rien en vous disant cela si vous êtes le moindrement averti.

En tant qu'humanité, nous nous devons de résoudre un paradoxe lié à l'épanouissement humain : développer ses ressources humaines sur un plan individuel au détriment de la collectivité sociale et mondiale dans laquelle nous évoluons. C'est là, à cet endroit que la violence se manifeste le plus sordidement, en silence. Plus simplement, cela pourrait se traduire ainsi : plus je m'épanouis individuellement et que j'offre des services pour satisfaire mes besoins personnels, plus je contribue à détruire sans m'en rendre compte des secteurs de la collectivité qui m'entoure car j'aurai tendance à être en compétition avec la concurrenceet dans ce domaine la violence est omniprésente

Afin de réduire ces marasmes de la violence sociale devenant le cancer de la terre, je pense qu'il nous faut commencer comme personne à faire la distinction entre nos diverses manières de communiquer avec la nature et les autres individus qui nous entourent. Il faut apprendre à faire la distinction entre le fait de dialoguer et celui de discuter. Pourtant ces deux concepts nous amènent à communiquer les uns avec les autres. La principale différence réside simplement dans le fait que la discussion est la voie qui mène directement au chaos et à la désorganisation progressive de la société. La discussion dans ce sens, est un acte destructeur et violentd'une violence ultimeAlors que le dialogue vrai nous amène indéniablement vers la voie de la créativité, de la regénérescence humaine, de la construction complexe de notre organisation de vie sociale. Le dialogue vrai a pour finalité la plénitude de l'être avec l'écosystème."

oui c'est un copier /coller :D :D

Par Benedyct le 16/7/2001 à 16:42:00 (#188923)

Tu cites pas tes sources Jet ?

Bon Makina a pas encore répondu ? :D :D

j'aurais juré que ce topic était fait pour lui ;)

[ 16 juillet 2001: Message édité par : Benedyct ]

Par Jet le 16/7/2001 à 16:46:00 (#188924)

Tous droits réservés par M. Daniel Blondin psychologue, M.Ps.

:eek: :D :cool:

Par EdgarMinche le 18/7/2001 à 4:10:00 (#188925)

et la premiere. C'est une etude americaine ?

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