Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrôle

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

le francais sur les forums bor...l !

Par Blastman le 9/1/2001 à 21:30:00 (#188283)

la nouvelle échelle me semble parfaitement convenir...

Seulement, quelques détails me chiffonnent (et pourtant, j'suis pas un fan du dico):

1/ chevalière: (n.f.) bague dont le dessus du plateau s'orne habituellement des initiales ou d'armoiries gravées. (petit Larousse)
Le terme de chevalière semble absent du dico, sous le sens de noble guerrier(e) admis(e) dans un ordre de chevalerie, et autorisé(e) a en porter les armes. Mesdames les chevalières, vous etes don l'équivalent de ces bijoux que vous appréciez tant.
Je préconiserais donc de garder le seul terme de chevalier, ou de remplacer chevalière pas cavalière.

2/Banneret (absent de mon vocabulaire): seigneur d'un fief ayant suffisament de vassaux pour les mener se battre sous sa banniere (ah... ca va mieux)

3/ vidame (apparemment, a ne pas confondre avec quidam): (n.m.) Au moyen age, représentant d'une abbaye ou d'un évêché qui était chargé de l'administration des affaires temporelles.

De là, deux constatations: je suis loin d'être sur que les équivalents féminins existent (désolé, mesdames, mais le Larousse dit que... ok, ok, j'me la ferme).
ensuite: le vidame est il plus puissant que le banneret?
hum... j'me sens plus culturé, d'un coup :D :D


[This message has been edited by Blastman (edited 10 Janvier 2001).]

Par L'Ankou le 9/1/2001 à 21:34:00 (#188284)

T'as raison Blastman,il faut modifier cela... ;)

------------------
Cherchez moi mais vous ne me trouverez pas.
Vous visiterez tous un jour mon royaume...

Par Braxus le 9/1/2001 à 23:25:00 (#188285)

Pour savoir qui sont les plus haut gradé,va voir en haut à gauche de la page,le lien avec le p'tit dessin de lettres...

Par Blastman le 9/1/2001 à 23:29:00 (#188286)

braxus, merci, vraiment...
"please read the faq" elle est de moi, celle là... :D

c'est literallement, dans la hierarchie moyennageuse, que je me posais la question: alors, je me demande: clergé ou noblesse? voulons nous privilegier les nobles ou les serviteurs de la foi? :p

Par Braxus le 9/1/2001 à 23:32:00 (#188287)

Ben écoute cela:
Le chevalier,ça va bien avec le Paladin...
La foi,ça va bien avec le Paladin...
La noblesse,ça va assez bien avec le Paladin...
Curieusement,je suis Paladin... ;)

Par Mind le 10/1/2001 à 2:19:00 (#188288)

Sur "chevalière". Extrait de http://www.hec.ca/~x067/chroniqueslinguistiques/chevaliere.html.

Au Moyen Âge, une femme qui appartient à un ordre de chevalerie est une chevalière ainsi qu’en témoigne notamment Antoine Furetière dans l’édition enrichie de 1727 de son Dictionnaire universel :

Chevaliere, ou Chevaleresse.

Vieux mot; femme qui porte un Ordre de Chevalerie. Le P. Menetrier rapporte que dans le 12. ou 13. siecle il a rencontre ces mots de Chevaliere, & de Chevaleresse, parcequ’en ce temps-là les femmes prenoient certains Ordres de Chevalerie. Il y a en effet divers exemples anciens de femmes qui ont pris la qualité de Chevalieres (Equivitissa.) En France il n’y a d’autre Chevaliere que la Chevaliere du Guet.
Le nom chevalière a un deuxième sens selon le Trésor de la langue française publié par le Centre national de la recherche scientifique qui relève le nom chevaliere au sens de « femme de chevalier » dès 1275 dans Rose de J. de Meun. Il cite également le Dictionnaire de Trévoux (1732) qui répertorie le nom féminin chevaliere au sens de « femme qui appartient à un ordre de chevalerie ».
Dans son Dictionnaire de la langue française (1863-1873), Émile Littré donne aussi les deux acceptions : « femme qui a le rang de chevalier, ou épouse d’un chevalier » et cite Dancourt, Le Prix de l’arquebuse : « Je suis son chevalier, elle est ma chevalière. » Littré ajoute un troisième sens qui est le seul à demeurer usité aujourd’hui : « Bague à la chevalière, ou, simplement, chevalière, anneau large et plat. »

Rappelons que ce sont essentiellement des faits historiques plutôt que des motifs linguistiques qui expliquent l’absence de féminin pour certains titres au XXe siècle. Au Moyen Âge, on féminise sans réticence les titres et les noms de professions, respectant en cela la logique de la langue française puisque genre naturel et genre grammatical se confondent dans la majorité des cas pour les noms d’êtres animés. C’est ainsi qu’il y a eu des banquières, des chancelières, des greffières, des lieutenantes, des maréchales, des officières… Par la suite, le contexte juridique interdit ces fonctions aux femmes : elles se retirent dans la vie privée et perdent en même temps que leurs attributions les désignations qui s’y rattachent.


--Mind

Par Braxus le 10/1/2001 à 3:47:00 (#188289)

Ça précise un peu...merci MIND!!!

Par Blastman le 10/1/2001 à 7:34:00 (#188290)

ok...
je vois qu'il y a eu de la recherche :D
la prochaine fois, j prendrais mon littré, a la lace du Larousse :p

toutefois, il serait, comme tu le precise etonnant devoir une bannerette, et encore plus une vidamesse (clergé oblige)... cepandant, au diable les prejugés, nous sommes une societée modrne, integron,s donc des vidamesse... libre a elle de se faire appeler vidame si elle touve cela gramaticalement et historiquement plus juste :D

@+

Par Dyvim le 12/1/2001 à 11:59:00 (#188291)

Pour ce qui est de la question de "puissance" du vidame par rapport au banneret, c'est en fait surtout que la terre et les différents biens qui y sont n'appartiennent pas au même type de personnes. Dans un cas, c'est un noble qui détients les terres, dans l'autre c'est l'église.
Enfin après je pense, mais n'en suis pas certain, que les vidames avaient des terres plus importantes que celles des bannerets pour la majorité.

Par Lumina le 12/1/2001 à 21:00:00 (#188292)

je rajoute la fin du texte proposé par Mind et je corrige le lien.
on trouve donc a l'adresse suivante ceci:

[...]
Désormais les titres prestigieux féminins ne nomment plus les titulaires d’une fonction, mais les femmes des titulaires : l’ambassadrice, la préfète, la mairesse, la présidente sont les épouses de l’ambassadeur, du préfet, du maire, du président. Au cours des dernières décennies, les Françaises qui accèdent à des fonctions jadis réservées aux hommes préfèrent recourir aux titres masculins pour supprimer toute ambiguïté et bien indiquer qu’elles sont titulaires et non épouses de titulaires. Dans Le Bon Usage, Maurice Grevisse souligne que le nom féminin étudiante a d’abord désigné la maîtresse de l’étudiant. De nos jours, alors que les femmes fréquentent l’université et qu’elles y sont même majoritaires, elles portent de plein droit – et non par amant interposé – le titre d’étudiante!

En Amérique francophone, les emprunts de titres par alliance sont depuis longtemps désuets. Plus de vingt ans avant la France, le Québec consacre la féminisation des titres. En cela, il ne fait que renouer avec l’usage médiéval afin de respecter les structures logiques de la langue française et le désir des Québécoises d’être nommées au féminin. Aujourd’hui, et depuis plusieurs siècles, le nom chevalière n’est plus usité au sens de « femme qui porte un ordre de chevalerie ». Il n’en tient qu’à nous de redonner cours à cet usage parfaitement justifié.

Marie-Éva de Villers
Mai 1999

------------------
Lumina, prêtresse de la Vie et de la Compassion
disparue...

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine