Combien ça coûte ?

Par Jet le 12/9/2001 à 17:33:00 (#179443)

Jean-Pierre Pernod a encore frappé (sponsorisé par l'Argus) :

(presse) PARIS (AFX) - Les premieres estimations du cout global des attentats aux Etats-Unis se situent entre 20 et 40 milliards de dollars, selon la compagnie britannique Lloyds, citee mercredi par l'hebdomadaire francais l'Argus des Assurances sur son site internet.

Les deux tours jumelles du World Trade Center pourraient couter 1,5 milliard de dollars et le troisieme batiment qui s'est aussi effondre, 500 millions USD, selon les estimations "partielles et sans doute prematurees" de Lloyds, ajoute le journal.

Les quatre avions detruits ainsi que l'indemnisation des passagers couteraient 800 millions de dollars, rapporte l'Argus.

Par Dreameran Tendar le 12/9/2001 à 17:38:00 (#179444)

ouais mais c'était pas le centre de la bourse américaine et aussi la qu'on s'occuppe des échange internationnaux?
oops ca a dut faire très mal a leur économie ca...

qqun a une hypothèse autre que le palestinien milliardaire avec sa petite armée de terroriste??

[ 12 septembre 2001: Message édité par : Dreameran Tendar ]

Par Jet le 12/9/2001 à 17:46:00 (#179445)

(AOF) - A la suite des attentats qui ont frappé hier les Etats-Unis, HSBC CCF estime aujourd'hui que deux conséquences majeures apparaissent. Tout d'abord, le bureau d'études estime que le prix du pétrole pourrait devenir encore plus haut dans les mois à venir. De plus, la confiance des ménages américains et leur propension à dépenser risquent d'être atteintes.

"Ce sont essentiellement ces deux évolutions qui ont, à juste titre, fait penser aux marchés à une évolution plus défavorable qu'attendu de la conjoncture américaine, note le bureau d'études. En clair, l'économie américaine qui naviguait déjà à 0 % au deuxième trimestre 2001, avait toute chance de se situer encore à 0 % au troisième. Une récession au sens statistique du terme (deux trimestres de PIB négatif) devient désormais beaucoup plus probable".

"C'est une telle modification de la trajectoire économique que les marchés boursiers mardi 11 en Europe et mercredi 12 en Asie ont cherché à prendre en compte par une baisse soudaine des indices, explique le bureau d'études. Il n'y a pas eu de panique. Il y a eu un ajustement jusqu'à présent relativement rationnel et mesuré à ce que brusquement la conjoncture économique venait de se décaler d'un cran vers le bas".

Par Jet le 12/9/2001 à 17:47:00 (#179446)

PARIS (AFX) - Le groupe de reassurance francais Scor a estime mercredi que les attentats perpetres aux Etats-Unis lui couteraient entre 150 et 200 millions de dollars net de protections et de courvertures, mais ne remettaient "nullement" en cause sa solidite financiere, dans un communique

Par Jet le 12/9/2001 à 17:48:00 (#179447)

AOF) - "Evidemment, au-delà du drame humain qu'ils représentent, les attentats survenus hier aux Etats-Unis, peuvent faire craindre le pire pour la croissance américaine et mondiale, écrit aujourd'hui Marc Touati, économiste chez Natexis Banques Populaires. Il faut se rappeler que la dernière récession américaine de 1990-91 a été suscitée en grande partie par la guerre du Golfe, via la flambée des cours du pétrole et l'effondrement de la confiance, puis des dépenses des acteurs économiques américains."

"Dès lors, si, jusqu'à présent, les Etats-Unis ont réussi à éviter la récession, un tel choc pourrait générer une spirale pernicieuse de dégradation de la confiance des ménages et des entreprises, avec recul de la consommation et de l'investissement à la clé. Dans ce cadre, alors que cette année, l'Europe a été incapable de prendre le relais des Etats-Unis en tant que locomotive de la croissance mondiale, une aggravation de la situation économique américaine aurait inévitablement un impact majeur sur l'activité de l'Union européenne", estime l'analyste qui déclare toutefois que le pire n'est jamais certain, et que ce scénario catastrophe est encore évitable.

"Pour ce faire, il faut tout d'abord, mener des mesures d'urgence, à savoir des injections de liquidités et une baisse des taux d'intérêt des deux côtés de l'Atlantique. Ensuite, déjà en partie assouplie ces derniers mois, la politique budgétaire américaine doit devenir encore plus expansionniste, avance l'analyste. Malheureusement, ces remèdes de court terme risquent d'être insuffisants pour éviter la contraction de l'activité aux Etats-Unis et le fort ralentissement en Europe. En effet, la variable indispensable pour éviter ce sombre scénario réside dans la restauration de la confiance, qui passera bien entendu par la résorption rapide de l'actuelle crise géopolitique, ainsi que par la garantie de la sécurité des agents économiques. Tant que ces deux éléments ne seront pas réunis, la déprime ne s'estompera pas et l'essentiel de la consommation tiendra à des épiphénomènes, tels que des mouvements de sur-stockage des produits de première nécessité. Pour autant, dès que ces risques de dérapages s'estomperont, un sursaut de confiance nationale devrait avoir lieu et permettre à la croissance américaine de repartir nettement en 2002."

Par Petit SaMoUrAi le 12/9/2001 à 19:08:00 (#179448)

Merci pour cette information.