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Changeons de sujet : l'Amérique qui say Ni
Par baai le 13/2/2003 à 14:28:05 (#3230374)
Mais qu'en est-il vraiment ? Cette amérique monty-pythonienne, est-ce un leurre, une légende ? Une réalité faite de 3 pelés et une tondue ?
Sous réserve des réponses, il peut y avoir matière à un agréable élargissement du sujet : à se sentir moins seul en sentant que les majorités haineuses qu'on nous vend ne sont que du vent (poétisons).
Bref, j'attire l'attention de ceux que ça intéresse sur un dossier paru dans le Télérama de cette semaine, qui aborde une réalité bizarrement minorée aux infos dans le déchaînement des passions. Le dossier s'intitule : "Cette Amérique qui veut la paix".
Seul le dernier reportage est en ligne sur leur site - c'est en quelque sorte le moins représentatif et je déconseille donc de s'y rendre. Trouvez le dossier en entier, ses premières pages sont les plus réconfortantes.
Quelques données qu'on y trouve :
- "le 14 octobre dernier, l'agence Reuters voyait peu de signes qu'un mouvement anti-guerre soit en train d'émerger aux Etats-Unis. 2 jours plus tard, 150 000 personnes manifestaient à Washington et San Francisco."
- 3 mois plus tard, derrière le slogan "pas de guerre contre l'irak", ils étaient près de 200 000. "Le cortège le plus impressionnant qu'on ait vu contre une guerre depuis le Viet Nam" (mot du chef de la police de Washington).
- De jeunes contre-manifestants républicains (on appelerait ça des jeunes assassiens chez nous ? ) rigolaient "hippies go home". Seulement on trouve dans la foule des énergumènes qui sont pour Karl Rove, le mentor de Bush Jr, bien pires que des hippies : des mères de famille, des mamys, des pères de Gi... "et même des républicains purs et durs", à l'exemple de Edward Hamm qui déclare : "les EU vont perdre toute crédibilité (...) Et en nous aliénant nos partenaires, nous mettons en danger la campagne contre le terrorisme."
Bref, plutôt que de gueuler dans son coin, soyons américains, gueulons avec les américains. Ne serait-ce que sur le net les initiatives de taille ne manquent pas :
not in our name . "Nous refusons qu'en notre nom des pays soient envahis, des civiles bombardés, des enfants abattus. Déjà pas mal de milliers de signatures, dont les starreuh: terry gilliam (bé oui, les monty python c'était pas si gratuit), susan sharandon, Mos Def, etc.
Il existe un équivalent français : www.pas-en-notre-nom.org
MoveOn Recueil des tas de dons, a déjà fait diffuser un spot anti-guerre pendant le superbowl.
VoteNoWar Un des organisateurs des grosses manifs.
NoWarBlog
Not in our name music
graphistes pas de guerre
Re: Changeons de sujet : l'Amérique qui say Ni
Par LooSHA le 13/2/2003 à 14:31:36 (#3230402)
Bref, plutôt que de gueuler dans son coin, (...) gueulons avec les américains.
Absolument, et ils se sentiront moins seuls ces "utopistes" / "pacifistes" :merci:
Par mobidique le 13/2/2003 à 14:45:12 (#3230505)
Par Bustak le 13/2/2003 à 14:46:04 (#3230510)
Par Dwelfigor le 13/2/2003 à 14:47:05 (#3230522)
Les français ont deja pas mal fait preuve de leur engagement contre le racisme.
On peut avoir un chouia de parti pris ou de chauvinisme et c'est normal ... Mais on ne peut pas denigrer une nation entiere sur la base de conneries faites ou dites par un gouvernement ... (sinon dans ce cas la les autres pays doivent se fendre la peche rien qu'a l'evocation du nom du notre)...
Non ... les français sont contre la politque de l'administration Bush !
Et les français sont bien conscient que les americains ne sont pas stupide au point de souhaiter la guerre comme leur president ... a mon avis la sanction tombera lors des prochaines elections.
On a vu dans pas mal de reportages les americains manifester pour la paix, refuser cette politique ou faire preuve de bon sens (la mise en accusation de bill clinton etais une bonne preuve dans le sens ou l'opinion publique montrait bien qu'elle en avait rien a foutre de ce passage stupide )
Alors le probleme c'est le politicards et leur instrument a leur botte : les medias ... et pas seulement aux states ... regardez l'angleterre hein ? 70% contre la guerre ... et l'espagne ... a peut pret le meme chiffre alors que leur dirigeant soutiens les etats unis ...
Non
Le probleme c'est que nous ne sommes pas en democratie ... ce n'est pas la parole du peuple qu'on ecoute mais celle d'un fada qui a ete elu en faisant un tas de promesses qu'il ne tiendra de toute façon pas ....
Alors oui les americains veulent la paix ... j'esperes bien qu'ils la veulent, autant que chacun d'entre nous ... et autant que les russes aiment leurs enfants !
Par mobidique le 13/2/2003 à 14:58:02 (#3230604)
Par Tigonnea le 13/2/2003 à 18:12:29 (#3231985)
Et il faut rendre à César ce qui est à César : (...) Powell, venu devant la Commission des relations internationales défendre le budget 2004 du département d'Etat, n'a pas voulu se laisser entraîner sur ce terrain.
"Nous avons libéré la France et nous avons libéré l'Allemagne de son régime dictatorial pour qu'elles puissent être des nations libres, indépendantes et qui réfléchissent. Ce sont des démocraties. Ellers ont le droit de déterminer leurs positions", a dit Powell.
source : News Yahoo
Par Edouard BaladursGate le 14/2/2003 à 11:05:14 (#3235983)
Apparement à cause du 11 septembre les journaux sont pas tres chaud pour montrer autres choses que de bons americains patriotes, alors les manifs...
Il semblerait aussi que la plupart des americains sont pour la guerre, mais seulement avec le soutient des autres pays, donc si les EU devaient s'en aller tout seul en guerre le gouvernement aurait l'opinion americaine contre lui...
Sinon HS, mais je vois pas ce message sur le bar, c'est uniquement grace au lien d'Eluel que j'ai pu le lire, bizarre non ? :doute:
Par EtAprès le 14/2/2003 à 11:07:09 (#3236000)
Provient du message de Edouard BaladursGate
Sinon HS, mais je vois pas ce message sur le bar, c'est uniquement grace au lien d'Eluel que j'ai pu le lire, bizarre non ? :doute:
Peut-être parce qu'il était en deuxième page sur la Taverne ;)
Par Edouard BaladursGate le 14/2/2003 à 11:11:19 (#3236036)
Provient du message de EtAprès
Peut-être parce qu'il était en deuxième page sur la Taverne ;)
Evidement... :o
Par LoneCat le 14/2/2003 à 11:12:10 (#3236055)
Par exemple cette info: "Sean Penn affirme que son opposition à la guerre lui a coûté un rôle".
Ciao,
LoneCat
Par Arkanne le 14/2/2003 à 19:27:03 (#3239779)
Provient du message de LoneCat
Le fait que des américains se positionnent contre une intervention militaire en Irak a parfois des conséquences inattendues.
Par exemple cette info: "Sean Penn affirme que son opposition à la guerre lui a coûté un rôle".
Ciao,
LoneCat
C'est moi où il n'y a rien au dessous du titre ?
Par EtAprès le 14/2/2003 à 19:31:28 (#3239810)
Provient du message de Arkanne
C'est moi où il n'y a rien au dessous du titre ?
J'ai le même problème alors qu'à midi j'ai pu voir l'article.
Mystère ...
Par baai le 14/2/2003 à 20:18:25 (#3240169)
En résumé Sean accuse le producteur de son ex-futur-film de l'avoir viré à cause de ses déclarations contre la guerre. Sean y voit le retour de la chasseee aux sorcière, etc. C'était une histoire de mariage, avec woody allen comme acteur aussi... Et puis le producteur accuse en échange Sean de vouloir lui extorquer 10 millions alors qu'il n'aurait rien signé. Et pour les avocats de Sean c'est juste pour distraire l'attention de la chasse aux sorcières. Etc.
En résumé hein :p
Par Joune Ðaffar le 14/2/2003 à 20:51:11 (#3240367)
La mobilisation à New York : forte mais éclatée
La manifestation pacifiste prévue samedi à New York mobilise plus de 150 organisations. Le chiffre, à lui seul, résume le caractère diffus d'un mouvement qui rassemble des groupes aussi divers qu'un comité palestinien pour le droit au retour, une association d'artistes latinos, des familles de militaires, une congrégation protestante et le Parti vert. Impressionnant, fervent, plus nombreux que ne l'était à ce stade de « l'avant-guerre » le mouvement contre la guerre du Vietnam
mais éclaté, sans porte-parole national.
La liste des orateurs est aussi éclairante. Sa tête d'affiche est prestigieuse - l'archevêque Desmond Tutu - mais elle est surtout riche en artistes : les acteurs Harry Belafonte, Danny Glover, Susan Sarandon, le chanteur Pete Seeger, les Welfare Poets
Au chapitre politique, les premiers noms confirmés sont symboliques : Angela Davis, Dennis Rivera (leader syndical du secteur de la santé à New York), Ruth Messinger (progressiste et candidate malheureuse à la mairie), Kim Gandi (de la National Organization of Women, féministe). Les élus nationaux brillent par leur absence. L'immense majorité d'entre eux - comme la sénatrice de New York Hillary Clinton - a voté un blanc-seing au président Bush avant les élections de novembre; la minorité qui s'oppose résolument à la guerre - comme le sénateur de Virginie de l'Ouest Robert Byrd - n'est pas près de s'associer à ce mouvement qui unit essentiellement les voix de « l'altermondialisme » et les Eglises.
Des myriades de mouvements aux noms évocateurs (Responsabilité brute, Nourriture et non Bombes, l'Alliance des mères pour l'action militante, les New-Yorkais disent non à la guerre
), mais aux affiliations incertaines, sont connectés par le réseau informel de l'internet, devenu l'outil crucial de l'information « en marge » et de la mobilisation. Cette organisation a l'avantage de la souplesse et d'une grande vitesse de réaction; elle a l'inconvénient du fractionnement et n'empêche pas les querelles byzantines.
Le Conseil national des Eglises a en conséquence lancé une série de séquences publicitaires contre la guerre. Elle a recruté quelques porte-parole qui frappent l'imaginaire des Américains : Janeane Garofalo, la très populaire psy des « Sopranos » ; Edward Peck, ancien ambassadeur de l'administration Reagan en Irak, et surtout Melvin Talbert, le patron de l'Eglise méthodiste unifiée à laquelle appartient le président Bush. Opposé à la première guerre du Golfe, il déclare dans ce spot qu'une intervention militaire violerait la loi de Dieu et l'enseignement de Jésus-Christ.
Des hommes d'affaires (« Ben and Jerry », les producteurs de crème glacée garantie politiquement correcte; Douglas Hurt, un promoteur immobilier new-yorkais
) ont aussi financé une campagne. Ils vendent la guerre, nous n'achetons pas, dit son slogan.
Ces messages, et le succès de la manifestation organisée le mois dernier à Washington, ont fini par faire sortir l'opposition à la guerre de la confidentialité où l'avaient confinée les grands organes d'information. L'accélération des échéances devrait assurer, espèrent les organisateurs, une participation maximale samedi - en dépit d'une bataille de procédurière de dernière minute autour de l'obtention du permis de défiler à New York. ·
N. M.
Source :
Le Soir
Par Tigonnea le 15/2/2003 à 9:14:21 (#3242851)
J'ai bricolé ça sur le site de générateur de panneaux :
http://membres.lycos.fr/tigonnea/hpbimg/guerre%20pour%20les%20nuls%20gif%20par%20Bush%20pere%20et%20fils.gif
l'amerique democratique la vraie n'est pas morte !
Par earendo le 15/2/2003 à 10:26:53 (#3243003)
La récente remarque acerbe, dictée par la frustration, du secrétaire à la
défense des Etats-Unis, Donald Rumsfeld, clamait que seule la " vieille
Europe" forme une opposition européenne significative au projet américain
d'attaquer l'Irak. Rumsfeld visait évidemment nos alliés d'antan, la France
et l'Allemagne, et la critique fit mouche, provoquant une vive réaction des
deux pays.
Mais quoi que nous pensions de la prudence (ou de la timidité) française et
allemande dans cette opposition à une course à la guerre en Irak, la
question intéressante est : Rumsfeld a-t-il raison ? Qui, en l'occurrence,
représente vraiment la "vieille façon de penser" ? La thèse avançant que
c'est en réalité l'Amérique qui représente les " vieilles valeurs", et non
la France et l'Allemagne, pourrait bien être mieux fondée.
Vieux et nouveau ne recouvrent pas automatiquement les notions de bon et
mauvais. Mais nous ferions bien de réfléchir à cette formulation, car elle
en dit long sur l'évolution du monde dans le futur.
En réalité, il pourrait bien être plus facile de plaider que la France et
l'Allemagne représentent véritablement la "nouvelle Europe", voire le monde
à venir. Qu'on y réfléchisse un instant. Ces deux puissances européennes ont
tourné la page sur cinq siècles de guerres, deux guerres mondiales
dévastatrices, afin de former une nouvelle union, avec une monnaie commune
et le désir partagé de forger une large politique commune. Franchir un tel
pas représente une révolution pour de très vieux Etats-nations rivaux, dotés
de cultures fort différentes.
Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Cette Union européenne est une
expérience remarquable - la première fois dans l'histoire que des Etats
auront volontairement abandonné de vrais pans de leur propre souveraineté
nationale pour participer à un nouveau projet de civilisation. Turcs,
Bulgares et Lettons sont en train de supplier pour avoir le droit de régler
le coûteux ticket d'entrée qui permettra leur adhésion. Les préalables
actuellement requis sont que les Etats membres doivent être authentiquement
démocratiques, qu'ils doivent protéger les droits de l'homme et les libertés
civiles, et qu'un recours à la guerre entre membres de l'Union est exclu.
Ces Etats se voient comme une communauté en expansion progressive, gagnant
de nouveaux membres et se développant géographiquement - mais uniquement
après qu'ont été réunis des critères très stricts. Ils aspirent à constituer
une nouvelle force dans le monde, et sont en vérité en train d'y parvenir.
C'est la première fois que nous assistons à l'émergence d'un "empire" bâti
sur le consensus et le désir commun plutôt que sur le pouvoir et la
conquête. Voilà qui ne ressemble guère à la "vieille Europe".
En fait, c'est l'Amérique qui incarne réellement le "vieux monde". Il s'agit
là d'un constat et pas d'une remarque désobligeante. L'Amérique se considère
aujourd'hui comme le gentil chef - ou le gendarme - du monde qui sapera
n'importe lequel et chacun des efforts de rivaux potentiels ou chefs
régionaux, amis ou pas, pour faire de l'ombre à la puissance écrasante des
Etats-Unis.
Certes, cette pax americana peut avoir de nombreux aspects positifs, et
aussi négatifs, mais son fondement sur une monopolisation du pouvoir plutôt
que sur le consensus rend la qualification de " nouveau monde" un peu
hasardeuse. La puissance, pas la loi internationale, est bien la véritable
base du "vieux pouvoir" et de l'"ordre ancien", depuis la nuit des temps.
Mais tout de même, l'Amérique n'est-elle pas le "nouveau monde" si l'on
considère son caractère multiethnique ? Pas vraiment. Si l'Amérique est une
expérience remarquable et largement réussie de multiculturalisme, elle est
aussi unique ou presque en tant que nation d'immigrants. Pas de vieille
terre des ancêtres, en Amérique. Alors que l'Europe n'est que vieilles
terres des ancêtres - " patries" au sens où l'entendait Charles de Gaulle.
L'expérience consistant à forger une nouvelle unité coopérative à partir de
vieilles patries ethniques n'en est que plus difficile. Une fois encore,
l'Europe est le modèle pour un monde de patries ethniques, pas la nation
d'immigrants de l'Amérique du Nord.
Le monde est en vérité un endroit dangereux. Les Saddam Hussein et Kim Jong-
iI ne disparaîtront jamais totalement. Et il faudra bien faire usage de la
force pour relever certains de ces défis de temps à autre. Mais l'avenir
laisse entrevoir que cette force sera celle d'une communauté internationale
en expansion, fondée sur la primauté consentie du droit, qui émergera
lentement pour remplir cette mission.
Nul ne peut nier que la puissance des Etats-Unis peut être utilisée
avantageusement pour résoudre certaines crises. Mais lorsque d'autres Etats,
même amis, ont le sentiment d'avoir peu de poids, ou aucune voix, dans la
façon dont le shérif non élu dirige la ville, nous fonctionnons sur les
vieux principes d'une politique fondée sur le pouvoir.
Il ne s'agit pas là d'un schéma utopique pour un ordre idéal. En effet, le
monde a déjà emprunté ce chemin lent et douloureux de communautés librement
établies, réunies par un consensus, ce qui est le cas, en premier lieu, des
Nations unies.
Certes, il arrive à l'ONU d'être ridicule, voire irritante à l'occasion,
dans ses indécisions et ses récriminations. Au Congrès américain aussi. Ses
mécanismes ne sont pas les plus rapides au monde pour aboutir à des
résultats. Mais il faut considérer le chemin parcouru en moins d'un siècle,
depuis que cet organisme international a commencé à intervenir réellement
dans divers domaines, dont les droits de l'homme, les codes de conduite, les
enquêtes et inspections internationales, le maintien de la paix et
l'entretien de troupes.
Cette réalité a contraint jusqu'à l'administration Bush à chercher le
soutien et l'onction des Nations unies là où c'était possible. Ce sont là
encore des signes d'évolution vers un nouveau monde, pas vers un monde
ancien. La tâche de l'Amérique est de fonctionner avec cette évolution, pas
contre elle. Ce qui ne signifie pas ne pas faire la guerre à l'Irak, mais
s'efforcer à tout prix de travailler sur les forces de l'avenir, au lieu de
faire valoir la loi du plus fort qui a cours depuis plusieurs millénaires.
Certes, la France et l'Allemagne ont leurs intérêts et leurs priorités
propres, souvent écartés d'un revers de main méprisant par les décideurs
politiques de Washington qui y voient mesquinerie et petitesse. Mais
n'avons-nous pas, nous les Etats-Unis, nos propres intérêts étroits et
égoïstes ? Ne désirons-nous pas aussi une part du pétrole ? Ne voulons-nous
pas que les Etats pétroliers vulnérables du monde entier achètent
strictement américain quand passent les marchands d'armes ?
N'est-ce pas la politique intérieure américaine qui donne au gouvernement le
plus droitier de l'histoire d'Israël carte blanche pour agir à sa guise dans
les territoires occupés ? Washington ne prospère-t-il pas sur l'incapacité
d'autres Etats à aligner de gigantesques budgets d'armement ? Il n'y a là
rien de mal en soi, mais ne sont en jeu que des intérêts strictement
américains, comme tous les autres Etats ont leurs intérêts propres.
Où va le monde ? Vers une perpétuation de la loi du plus fort, ou vers une
évolution en direction de communautés volontaires qui bâtissent
progressivement une extraordinaire structure de leur invention ?
La puissance militaire de l'Union européenne sera longue à émerger, mais les
Français et les Allemands viennent, sous nos yeux, de franchir un cap
décisif après lequel la vieille alliance automatique avec les Etats-Unis ne
tient plus.
Insultes mises à part, il n'y a pas de retour en arrière. La France et
l'Allemagne régressent-elles vers la " vieille Europe" ? Je ne le crois pas.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Françoise Cartano.
© 2003, Global Viewpoint. Distribué par Tribune Media Services
International, section de Tribune Media Services.
Graham E. Fuller est un ancien officier de haut rang de la cia, ancien
vice-président du national intelligence council de la CIA.
Re: l'amerique democratique la vraie n'est pas morte !
Par Joune Ðaffar le 15/2/2003 à 15:29:23 (#3244267)
Provient du message de earendo
Graham E. Fuller est un ancien officier de haut rang de la cia, ancien vice-président du national intelligence council de la CIA.
Savoir qu'un homme du milieu du service secret américain aie cette pensée me rassure beaucoup.
J'espère qu'il n'est pas un cas isolé, et que cette vision des choses fassent partie d'un réel courant de pensée.
En tout cas, j'adhère à ce qu'il dit.
Par Uthegenthal le 15/2/2003 à 15:49:19 (#3244335)
Les USA rentrent en guerre seulement si ya profit a en tirer.
Cette explication s'est souvent revelee juste.
La encore , ce la meme chose les USA controlent la moitie des importations en Irack.
Cela veut dire que ca peut etre une coincidence mais je ne pense pas.
Cette intervention armee ou des hommes vont surement y laisser la vie ou des civils vont perir et ou des villes vont surement etre rasee de la carte a cause des bombardements(specialite USA)
n'a juste comme objectif que la prise de controle de leur marche,
et aussi avoir un autre pied a terre au Moyen-orient et officielement s'assurer de la paix dans le monde en stoppant un Tyran.
Non que je veuille donner le fin de l'histoire a Saddam, cet homme merite mille fois de mourir.
Mais il faut que cette intervention armee soit faite propement,et qu'on remplace Saddam par quelqu'un de plus juste et droit!
Par LooSHA le 15/2/2003 à 19:28:24 (#3245150)
http://images.icnetwork.co.uk/upl/mirror/feb2003/0/4/00015F41-F449-1E4D-B44980BFB6FA0000.jpg http://images.icnetwork.co.uk/upl/mirror/feb2003/1/8/00010A29-9D0C-1E4C-9CC180BFB6FA0000.jpg
Par baai le 15/2/2003 à 19:41:29 (#3245211)
Reste à savoir combien à New York et à Pamfou. ;)
Par LooSHA le 15/2/2003 à 19:56:27 (#3245277)
Par baai le 15/2/2003 à 20:06:39 (#3245331)
Et c'est logique pour les anglais, espagnols, etc. Non seulement ils veulent pas la guerre (enfin ceux qui en veulent pas hein), mais en plus ils ont des portes-paroles qui font croire au reste du monde qu'ils la veulent. Ca doit être très désagréable. Ca fait penser aux américains avouant (dernier Envoyé Spécial) leur honte de leur administration leur rejaillissant dessus.
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