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Mon sujet calme du jour

Par Tranb le 12/2/2003 à 11:51:56 (#3220879)

Tu seras un Homme mon fils

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

(Rudyard Kipling)


vala, j'aime beaucoup, c'est tout :)

Par San Zarx le 12/2/2003 à 12:01:42 (#3220963)

C'est vraiment tres beau, mais helas ca me parait vraiment utopique comme definition de l'Homme ;)

Par Ezechiel Fey Lya le 12/2/2003 à 12:04:41 (#3220981)

J'adore également ce poème.:merci:

voici la version originale :

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you
but make allowance for their doubting too,

If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating
And yet not look too good, nor talk too wise:

If you can dream - but not make dreams your master,
If you can think - but not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two imposters just the same;

If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build them up with worn-out tools

If you can make one heap of all your winnings
And risk it all on one turn of pitch-and-toss
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;

If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on, when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with kings, yet not lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you;
If all men count with you, but none too much,

If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run
Yours is the Earth and everything in it,
And, what is more, you’ll be a Man, my son!

Par Kuldar le 12/2/2003 à 12:06:54 (#3220995)

C'est très poème en ce moment le Bar, j'aime bien :)

Par Thelemys de Sade le 12/2/2003 à 12:09:53 (#3221014)

*J'aime aussi.
*Adidas aime aussi.
*J'aime aussi la tendance poème du Bar.

Par Xeen le 12/2/2003 à 12:20:26 (#3221102)

Provient du message de Kuldar
C'est très poème en ce moment le Bar, j'aime bien :)

Ben qu'est-ce que t'attends pour poster ?
éhé

Par Bardiel Wyld le 12/2/2003 à 12:22:17 (#3221113)

A part que c'est utilisé pour la pub d'une certaine marque de vêtements sportifs, j'aime bien :D
Et comme moi je suis nul en poésie, je risque pas d'en poster :D

Par Kuldar le 12/2/2003 à 12:22:50 (#3221118)

Provient du message de Xeen
Ben qu'est-ce que t'attends pour poster ?
éhé


Je ne suis pas poète pour un sou et citer les autres j'aime pas alors je fais que lire et dire "Oh c'est joli, j'aime bien" ;)

Par Xeen le 12/2/2003 à 12:26:02 (#3221143)

Provient du message de Kuldar
Je ne suis pas poète pour un sou et citer les autres j'aime pas alors je fais que lire et dire "Oh c'est joli, j'aime bien" ;)

euh... ben si tout le monde ne réfléchissait autant y aurait plus de réponses.. :p
Penses-tu vraiment que les gens qui ont posté se considèrent comme des pouets ?
:)

Par Silenter le 12/2/2003 à 12:32:28 (#3221184)

j'aime bien aussi,moi:)


"Est-ce qu'un Troll
vole une pomme
à un homme
quand il rigole?"

moi la bonne poésie,ça me donne des frissons...;)

Par ShoneSkawa le 12/2/2003 à 12:33:24 (#3221194)

Provient du message de Xeen

Penses-tu vraiment que les gens qui ont posté se considèrent comme des pouets ?
:)

Ayayayaïe XEEEEEEEEEEEEEEN !

Des pouets ?

Le seul vrai pouet que j'ai connu était le bruit tonitruant de l'avertisseur sonore fixé sur mon vélo pour faire peur aux mamies insouciantes, le cabat sous le bras.
;)

Par Kuldar le 12/2/2003 à 12:35:03 (#3221206)

Provient du message de Xeen
euh... ben si tout le monde ne réfléchissait autant y aurait plus de réponses.. :p
Penses-tu vraiment que les gens qui ont posté se considèrent comme des pouets ?
:)


Non, mais moi je pense comme ça ;)

Par Silenter le 12/2/2003 à 12:43:12 (#3221271)

Provient du message de ShoneSkawa
Le seul vrai pouet que j'ai connu était le bruit tonitruant de l'avertisseur sonore fixé sur mon vélo pour faire peur aux mamies insouciantes, le cabat sous le bras.
;)


hey,
salut tonton Shone!!:merci:

Par Xeen le 12/2/2003 à 12:45:43 (#3221295)

Provient du message de ShoneSkawa
Ayayayaïe XEEEEEEEEEEEEEEN !

Des pouets ?

Le seul vrai pouet que j'ai connu était le bruit tonitruant de l'avertisseur sonore fixé sur mon vélo pour faire peur aux mamies insouciantes, le cabas sous le bras.
;)

pouet pouet ?!
les mamies qui circulent dans les rues...
Avec leurs chariot a main, leur cabat a gros carreaux
Mais que font-elles donc de leurs journées a trainer sur les chaussée ? Et nous pauvres cycliste, obligés de faire retentir l'aiguille métallique pour ne pas les envoyer sur la lune...
Elles font leurs courses toute la journée, au marché, elles t'écrasent les pieds et se faufilent devant toi...
Rah les mamies... et quand elles te font la bise, ça fait aussi pouet ! un gros bisou retentissant qui te résonne dans l'oreille...

Mais quand elles racontent leurs histoires de quand elles avaient 20 ans et qu'elles te donnent un morceau de leur tarte au pomme sorti du four... :amour:

Kuldar ? ouais...
ok
on verra :ange:

Par IntokS le 12/2/2003 à 12:49:14 (#3221324)

@Silenter

C'est totalement HS mais dis moi c'est toi qui a peint la figurine de Legolas ou tu as scanné la photo d'un White Dwarf ?

Sinon le poème comme ça http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif

PS je penche pour la photo scanné ... on reconnait bien le style des peintres du mag'

Par Namya le 12/2/2003 à 13:00:37 (#3221422)

J'aime beaucoup :)
Je continuerais par deux petites histoires, qui seront sûrement du vu et du revu, mais j'apprécie, alors je place, désolé si ça n'a pas ça place ici :chut:

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100$.

Il demande aux gens : -Qui aimerait avoir ce billet ?
Les mains commencent à se lever.

Alors il dit : - Je vais donner ce billet de 100$ à quelqu'un de vous, mais avant laissez-moi d'abord faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande:
Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ? Les mains continuent à se lever.

-Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela.

Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande : Qui veut encore avoir ce billet?

Evidemment, les mains continuent de se lever !

-Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé. Il vaut toujours 100$. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! La valeur 'une personne ne tient pas à ce qu'elle fait ou ne fait pas. Vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.

:chut:

Un jour, un vieux professeur de l'école Nationale d'Administration Publique fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des cinq ateliers leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit: "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot.
Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent: "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment!".
Alors, il pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier.
Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein'!".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondit: "Probablement pas!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable.
Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda :"Est-ce que ce pot est plein?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent:"Non!".
"Bien!" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord.
Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda: "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience?".
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof.
"Ce n'est pas cela.
La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie?"
"Votre santé?"
"Votre familier!"
"Vos ami(e)s?"
"Réaliser vos rêves?"
"Faire ce que vous aimez?"
" Apprendre?"
"Défendre une cause?"
"Relaxer'!"
"Prendre le temps... ?"
"Ou tout autre chose ? »
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie sinon on risque de ne pas réussir...sa vie.
Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie).

Par Kuldar le 12/2/2003 à 13:29:26 (#3221692)

Provient du message de Xeen
Kuldar ? ouais...
ok
on verra :ange:


:doute:

Par Yeuse Azurée le 12/2/2003 à 13:34:22 (#3221724)

Toujours aussi chouette à lire ! Une leçon pour certains ici je pense plutôt j'espère en tout cas merci :)

Par Blasteguaine le 12/2/2003 à 13:46:25 (#3221858)

C'est pas ça qu'on entend dans les sous-doués ?
"... tu seras un homme, mon fils ! ... C'est une fille..."

Par ShoneSkawa le 12/2/2003 à 14:27:56 (#3222247)

Provient du message de Xeen
pouet pouet ?!
les mamies qui circulent dans les rues...
Avec leurs chariot a main, leur cabat a gros carreaux
Mais que font-elles donc de leurs journées a trainer sur les chaussée ? Et nous pauvres cycliste, obligés de faire retentir l'aiguille métallique pour ne pas les envoyer sur la lune...
Elles font leurs courses toute la journée, au marché, elles t'écrasent les pieds et se faufilent devant toi...
Rah les mamies... et quand elles te font la bise, ça fait aussi pouet ! un gros bisou retentissant qui te résonne dans l'oreille...

Mais quand elles racontent leurs histoires de quand elles avaient 20 ans et qu'elles te donnent un morceau de leur tarte au pomme sorti du four... :amour:


J'enfile mon fière destrier rouge rutilant, le soleil de midi plombant la selle d'une odeur cramoisie, le chrome des gardes boue s'irradiant de mille feux aveuglants.
Les paumes bien calées sur un guidon torsadé, le klaxon-trompette trônant gaillardement comme une figure de proue intimidante de vaisseau pirate, je m'élance alors d'un coup de pied magistral faisant pâlir de jalousie le maillot jaune de l'étape.

Le pédalier cliquète dans un bruit métallique de fin du monde et tourne à la vitesse éclair d'un tambour de machine à laver (on y peut rien, Vedette mérite votre confiance). Le vent siffle à mes oreilles dans un léger vrombissement rassurant tandis que je me penche à la recherche du profil aérodynamique idéal.

Je me propulse en fendant la bise, rasoir coupant irrémédiablement l'air en tranches ajustées et précises (Gillette, la perfection au masculin). Elles retombent mollement sur le bitume chauffé à blanc par mes pneus mordant et avide de goudron frais.

Soudain, je la vois !. Elle est là, minuscule, vacillante sur sa canne en acajou, ses mains vêtues de gant de pécari (Galeries Lafayette) serrant jalousement un pommeau pâtiné par le temps. Elle tangue dangereusement d'un pied sur l'autre dans une démarche louvoyante sans pouvoir se rattraper au bastinguage d'un hypothétique paquebot de la White Star Line.

Me saisissant d'une main experte du bruyant appendice faisant office d'avertisseur, j'appuie immodéremment sur ses flancs pour entendre jaillir une plainte grave. Un son de baryton se répercute alors sur les murs d'enceinte et vitrines de boutiquiers pour aboutir sur ma cible tremblante d'émotions contenues.

Elle plonge sa main droite en forme de serre dans son sac en vinyle imitation Cardin et ressort ainsi un magnum 357 à la crosse nacrée et au canon luisant de haine. Son oeil noire, fixe, immense, m'hypnotise littéralement tandis qu'un bruit assourdissant me parvient aux oreilles. Dans la même fraction de seconde, une fumée bleue s'en dégagent et une odeur de cordite se répand avec la brise.

Le monde se teinte d'une couleur rouge mordorée et chatoyante du plus bel effet tandis que ma tête éclate comme un fruit trop mûr en répandant sang, chair, os et matière grise sur la chaussée devenue glissante.


Toutes les mamies ne font pas de tarte aux pommes !.


H.S.
==> Silenter

Salut à toi Ô SurfeurSilenter à la vague odeur de sardine Lancynesque ! :)

Par Elladan Araphin le 12/2/2003 à 14:35:32 (#3222308)

Provient du message de ShoneSkawa

Elle plonge sa main droite en forme de serre dans son sac en vinyle imitation Cardin et ressort ainsi un magnum 357 à la crosse nacrée et au canon luisant de haine. Son oeil noire, fixe, immense, m'hypnotise littéralement tandis qu'un bruit assourdissant me parvient aux oreilles. Dans la même fraction de seconde, une fumée bleue s'en dégagent et une odeur de cordite se répand avec la brise.

Le monde se teinte d'une couleur rouge mordorée et chatoyante du plus bel effet tandis que ma tête éclate comme un fruit trop mûr en répandant sang, chair, os et matière grise sur la chaussée devenue glissante.

Tu aurais pas lu "la fée carabine" récemment toi ?

:confus: :aide:

Par Loonna le 12/2/2003 à 14:38:25 (#3222332)

:eek: :eek: :eek:

Shone... euh... comment dire... tu veux m'épouser ? :amour: :amour: :amour: :amour:

Kikoo, mon petit poilu préféré. :)

Par Elladan Araphin le 12/2/2003 à 14:42:00 (#3222369)

Provient du message de Loonna

Kikoo, mon petit poilu préféré. :)

Pff c'est malin, il va encore se mettre à frétiller de partout après de tels propos.

Ah la la, on vois bien que c'est pas toi qui doit ramasser tous les poils après. :rolleyes:

Et puis à son âge c'est mauvais pour sa tension. :ange:

Par Loonna le 12/2/2003 à 14:45:26 (#3222398)

Provient du message de Elladan Araphin
Pff c'est malin, il va encore se mettre à frétiller de partout après de tels propos.


J'adore voir frétiller les petits trucs poilus. :D

Par Elladan Araphin le 12/2/2003 à 14:48:11 (#3222420)

Je m'en doute Loonna, que dis-je je m'en doute, j'en était sûr... :D

D'ailleurs tu noteras que je n'avais quoté qu'une partie de ton message. :ange:

Par Ezechiel Fey Lya le 12/2/2003 à 14:55:38 (#3222481)

Je viens de retrouver un poème d'Appolinaire que j'aime bien

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passait
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

"Le Pont Mirabeau"
Apollinaire, Alcools (1912)

Par ShoneSkawa le 12/2/2003 à 14:57:28 (#3222493)

(Attention Pommade)

Heu... Hum... Salut les Djeuns ! :D

Vous m'avez vaaaaaaachement manqué dis donc ! :ange:


==> Elladan:
Je n'avais pas fait le rapprochement avec les perles du sieur Benjamin Malaussène mais tu as raison. J'ai lu les bouquins, il ya, oulààààààààààààààààà, une éternité il me semble !

Tu ne me fais pas rajeunir, espèce de vil chacal puant !

Je te maudis jusqu'à la trente cinquième génération d'Araphin.

==> Loonna:
La morale et la jeunesse excessive des gens de l'endroit m'interdisent toute épanchement outrancier et à forte tendance polissonne.

Cependant, je prends ta demande de noce sous le coude pour te la rappeler en des lieux plus enclins à la méditation et à la fouille corporelle jouissive. :D

Salut LOONNA ! Qu'il est bon de revoir ta serie d'avatars rouquins malins hanter les topics.

Nom d'une bite en tungstène poli, JE SUIS CONTENT ! :)

Par Ezechiel Fey Lya le 12/2/2003 à 15:01:13 (#3222523)

Voici un de mes préférés : Le Lac de Larmartine

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

Par Loonna le 12/2/2003 à 15:02:57 (#3222527)

Provient du message de ShoneSkawa
des lieux plus enclins à la méditation et à la fouille corporelle jouissive.


:mdr: :mdr: :mdr:

Désolée, post non constructif mais quand même MDR.

La silhouette auburn et décharnée de la véritable Luna a besoin de se requinquer avant d'aborder de nouveau le monde perverse et décadent du Bar de la Taverne. ;)

Par Xeen le 12/2/2003 à 15:19:02 (#3222650)

Provient du message de ShoneSkawa
Toutes les mamies ne font pas de tarte aux pommes !.

:mdr:
Tes mamies elles préfèrent les pruneaux... (chez les diables de Tasmanie qui sait quelles étranges coutumes sévissent...)

ShoneSkawa voici la recette de ... tarte au pomme que tu n'as pas dégusté (copyright madame F. - mamie de son état - centenaire sur mon pallier)
"Alors petite, c'est très facile, tu prends ta pâte, les choses là qu'on trouve au codec toute faites, en rouleau. Ca a un drôle de goût mais ça fatigue pas les mains.
Tu prend trois pommes, tu coupes tout ça, hop, tu écrases du citron dessus pour que ça soit pas tout taché.
Après tu prends de la compote - va pas t'embêter à la faire, au codec, la marchande elle m'a montré le rayon, - tu mets ça sur ta pâte, tes pommes dessus, du sucre un peu de rhum - et oui petite c'est toujours meilleur avec du rhum - et tu l'oublie dans ton four."
Alors j'ai testé la recette de madame F. mais ça n'a jamais eu le goût de la sienne...
elle me cache quelque chose :doute:

Par ShoneSkawa le 12/2/2003 à 15:30:38 (#3222741)

Provient du message de Xeen
:mdr:
Tes mamies elles préfèrent les pruneaux...

:mdr: :mdr: :mdr:

Tu as sans doute raison, ma foi !

Mais ces tartes là ne font rien contre le transit intestinal.
Provient du message de Xeen

Alors j'ai testé la recette de madame F. mais ça n'a jamais eu le goût de la sienne...
elle me cache quelque chose :doute:

Ou .... tu gâches quelque chose. :D

Hum... pardon.

(L'hameçon brillait à la surface de l'eau, je n'ai pu m'empêcher d'ouvrir la gueule pour m'en saisir) :rasta:

Par Enirak le 12/2/2003 à 15:45:13 (#3222855)

Provient du message de Ezechiel Fey Lya
J'adore également ce poème.:merci:

voici la version originale :
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you
but make allowance for their doubting too,

If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating
And yet not look too good, nor talk too wise:

If you can dream - but not make dreams your master,
If you can think - but not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two imposters just the same;

If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build them up with worn-out tools

If you can make one heap of all your winnings
And risk it all on one turn of pitch-and-toss
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;

If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on, when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with kings, yet not lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you;
If all men count with you, but none too much,

If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run
Yours is the Earth and everything in it,
And, what is more, you’ll be a Man, my son!


il est vraiment sympa celui la:)

Par Tranb le 12/2/2003 à 17:54:34 (#3224023)

merci d'avoir posté l'original, les 2 rendent vraiment bien :)

Par Ezechiel Fey Lya le 12/2/2003 à 21:28:19 (#3225752)

de rien

Par Magus v 0.2 le 12/2/2003 à 22:25:51 (#3226095)

Aaaah le pont mirabeau j'étais tombé dessus au bac français. :monstre:

*jette un GROS CAILLOU sur Ezechiel* :D

Par Keelor le 12/2/2003 à 23:28:24 (#3226547)

Shone => si c'est du .357, la mémé t'as flingué avant que tu aies eu le temps d'entendre la détonation. :monstre:
En tous cas, :mdr: et bravo pour ton texte. :D


Je profite de ce message pour vous faire part d'un poème que j'aime beaucoup. :)

Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.

A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume;
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.



José Maria de Heredia

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