l'éveil d'un Paladin

Par Chantrys le 14/1/2003 à 18:50:08 (#3020723)

J’ai passé la majeure partie de mon enfance dans la région de Prydwen, non loin de la cité de Camelot. Mon père, un Chevalier au service d’Albion, tenta de m’enseigner les valeur de royaume, les valeurs du roi Arthur. Si ma jeunesse fut bercé par les histoires des baladins sue les exploits des grands héros du royaume, mon adolescence fut plutôt celle d’un jeune garnement. Rapidement avec mes amis, nous avons écumé les auberges et les maisons closes (pas si closes que cela). La chevalerie ne m’attirais pas, au grand damne de mon père et de ma mère. Néanmoins, mes parents me laissèrent quelques années, me permettant de profiter de ma jeunesse.

Le temps passa...

Je fut réveiller tôt, ce matin là, par les coups assourdissants qui martelaient la porte de ma chambre. Comme je regrettais cette nuit de beuverie, j’avais l’impression que l’on me martelait le crâne. L’esprit encore embrumé, j’allais ouvrir la porte.
Devant moi se tenait mon père, le regard sévère :

- Allez, il est temps. Tu va te rendre au château de Prydwen pour rencontrer ton instructeur. En route jeune recrue.

Mon père me tendis une maigre bourse, une lettre d’introduction et m’indiqua la porte du manoir. Je regardais ma mère qui ne dit mot. Et voilà, en ce jour de ma vingt et unième année je devais prendre les armes pour défendre Albion. Fini les soirée entre amis, la bière et les femmes.

Je quittais le manoir et pris la route, dans ma besace un peu de viande séchée, une morceau de pain et un outre d’eau. Les mains dans les poches je marchais d’un air détendu. Après une bonne heure j’arrivais au château de Prydwen. J’entrais et me dirigeais vers l’instructeur des recrues, je lui tendis la lettre de mon père.

- Parfait, voici une épée et un petit bouclier. Félicitation Chantrys, vous voilà recrue d’Albion. Allez affronter quelques créatures pour vous perfectionner.

Je quittais le château et commençais à chercher quelques proies. Un coupe-gorge, bien, il allait vite être expédier.
Je réapparu près de la pierre d’âme du château.

- Et bin, quÂ’est-ce quÂ’il mÂ’a mis le coupe gorge. CÂ’est quoi cette histoire.

Je retournais voir mon instructeur. Il m’expliqua que chaque créature avait une couleur d’aura. Je compris rapidement pourquoi le coupé-gorge m’avait mis une raclée.

Les heures qui suivirent furent un mélange de combat épique, de fuite, de victoire et d’échecs. Je connaissais la pierre d’âme du château par cœur.

Enfin, après plus d’un semaine, mon instructeur me parla :

- De ce que j’ai pu lire, votre père aimerait que vous suivez la voie des Paladins. Vous allez vous rendre à Camelot pour vous rencontrer votre instructeur Paladin.

Camelot la légendaire. Pour moi c’était la ville des auberges et des filles de joies, bref, je me voyait mal devenir Paladin. Je connaissais la ville comme ma poche et j’arrivais devant l’église, je pris une grande inspiration et entrais, mon père voulait que je suis paladin et bien soit je serais Paladin. Je me rendis devant l’instructeur.

- Bonjour jeune Chantrys, ainsi vous désirez rejoindre la voie du paladinat ?
- Oui.
- Vous êtes sur ? Elle me regarda de travers, puisque je regardais plus son corps bien en forme que ses yeux d’un bleu prenant. Chantrys !
- Oui, oui, je suis sur.

Elle me mena devant l’autel et me demanda de prononcer mes vœux. Je m’exécutais et fut envahie d’une lumière hors du commun, il transperça mon âme, j’étais paladin.

Lorsque je quittais mon instructeur, je compris que désormais, je serais un des serviteurs de la lumière d’Albion. Passant devant l’auberge j’entrais et commandais une bonne bière, paladin soit, mais assoiffé non. Une des serveuses vint me voir et me sourit. Je lui rendit son sourire. Elle remarqua ma lame de paladin et s’excusa. Je souris, un jour je serais autorisé à me marier, je compris l’acte de mon père. Après tout paladin ce n’étais pas si mal. J’allais servir à autre chose qu’a vider les caves de la cité et courir après ses filles…

Chantrys, jeune Paladin, au service d'Albion

Albion l'éternel royaume

Par Chantrys le 15/1/2003 à 1:22:33 (#3023952)

Albion est ma terre, un royaume de lumière et dharmonie. Arthur parvint à nous unifier et à nous grandir. Mais, aux frontières, lennemi gronde, il menace nos reliques, nos terres, nos familles. Voilà, ce que mon père voulut que je comprenne, voilà pourquoi aujourdhui je suis honoré de pouvoir de servir mon royaume. Le temps de linsouciance ma quitté, jai mûrit. Si je bois encore quelques bières cest à la gloire de ceux qui se battent pour Albion. Si je regarde encore les filles, cest pour que personne ne viennent les menacer.

Les Barbares sont à nous frontières, jai hâte daller me battre aux cotés des forces dAlbion. Désormais mon cur et mon âme servent Camelot léternelle, la lumière ma accordée de grands pouvoirs. Quelle en soit remercier.

Jespère quun jour mon père et ma mère seront fier de moi. Quil est dut dêtre humble, simple et déférant, pour moi qui est été si insouciant toutes ces années.

Merci père de mavoir ouvert les yeux, de mavoir montré quil a plus de gloire et dhonneur à mourir pour sa terre et les siens, plutôt que de compter les chopes bue et les filles courtisées.

Merci mère pour avoir été si aimante, si douce, davoir séchés mes larmes et rapiécés mes pantalons.

Gloire à Albion et à ceux qui défendent le royaume.

Le temps d'un rêve

Par Chantrys le 16/1/2003 à 16:23:36 (#3035739)

Une nouvelle nuit, le ciel étoilé d'Albion emporte mon esprit vers d'autres lieux. Je rêve d'une terre de paix et de calme. Un domaine de paix et de lumière, où nos enfants ne grandiront plus dans la feu et le métal des combats contre les forces qui nous menacent.

- Alors jeune paladin on rêvasse?

Surpris je me relevé, un peu gêné, je regarde mon frère, souriant et amusé par mes rêveries. Il est la fierté de notre famille, Maître d'arme au service d'Albion, il lutte depuis maintenant cinq longues années contre l'envahisseur. Il passe son temps dans la forteresse de Château sauvage, protégeant la muraille frontière d'Albion. A ce jour aucun de nos ennemis n'a pu la franchir pour pénétrer sur nos terres. Mon frère n'est pas seul à défendre, mais obtenir un poste de cette responsabilité est bien la preuve de la confiance que lui porte les dirigeants du royaume.

- Oui, mon frère, je rêvais. Je m'imaginais ce royaume sans les guerres et la menace des albionnais et hiberniens.
-Tu as toujours été un rêveur. Néanmoins, je vois que le jeune coq que tu étais s'est assagie. Même si tu dois continuer à boire quelques bon cuvée du royaume. Je suis venu pour t'aider dans ta lutte, attrapes.

Mon frère me lançant une bourse de cuir, bien remplie. Je l'ouvris et fut stupéfait, il y avait une fortune.

- C'est trop mon frère, et toi? Une telle somme! Merci.
- Tu en aura plus besoin que moi. Je pars cette nuit pour la forteresse de Emain Macha, je vais défendre notre zone d'arrivée. Là bas, pas besoin de tout cet or.
- Emain Macha, chez les hiberniens, mais cette position est attaquée chaque jour.
- N'aie crainte, je m'y rend que pour quelques semaines, crois-moi aucun ennemi ne l'a jamais prise et ne l'a prendra jamais. Allez je te laisse à tes rêves.

Je saluais mon frère et le regardais partir, un jour moi aussi je me rendrais dans la zone frontière pour combattre nos ennemis. J'espère que mon frère sera fier de moi.

Je repris mes rêveries et m'endormis...