Chroniques de Glorfindel,Partie II.

Par Glaenwenn le 11/1/2003 à 0:40:51 (#2993573)

Bonsoir la compagnie! Je sors à l'instant de la fête de mon Grand Père,qui a lieu chaque fin de mois. J'étais tellement impatient de vous écrire mon histoire que je n'ai pu m'empêcher de m'asseoir à ma plume, malgré la fatigue grandissante qui m'envahit. Ouvrez bien vos grandes oreilles d'Elfes....

[...]

Or donc, Glorfindel perdu dans des monts qui lui étaient inconnus,
décida de se diriger vers le Nord. Il dut contourner par le flanc de la montagne,car il n'y avait nul autre chemin possible pour lui. Un froid glaciale lui traversa l'échine,le parcourant de la tête aux pieds. Il était étrange qu'en une telle période de l'année un tel froid s'abattit sur lui, cependant Glorfindel en déduit simplement que l'altitude altérait les conditions climatiques au point de faire descendre la température si bas. De plus, ses petits habits d'Elfes ne lui permettaient pas de résister plus longtemps par ce froid ; il décida donc de chercher un refuge. Il trouva une caverne
un peu plus bas,sur le versant Sud. "De telle sorte,se dit-il,je pourrais sentir les rayons de la Soleil de bon matin me réchauffer le corps". Il faisait bon dans la Caverne. "Vraiment très étrange que le changement de température sois ici si brusque..." Et sur ces pensées, il s'effondra sur le sol, epuisé par le froid et la marche. Il dormit quelques heures avant d'être réveillé brusquement par un cri effrayant qui semblait provenir du haut de la montagne. Un tremblement... puis un second. Tous s'enchaînèrent puis, soudain,plus rien... Glorfindel tenta une sortie
pour voir ce qu'il se tramait à l'extérieur. Il était un peu abasourdi par le brusque réveil, et sa fatigue le menaçait de le faire rechuter. Aussi, il prit vaillamment une poignée de neige et se frotta la tête avec. Ce fut comme un choc électrique ; à présent lucide et ayant tous ses sens en éveil, il put distinguer au sommet de la colline une gigantesque masse bleue d'une couleur argentée . La visibilité de l'Elfe était réduite par les bourrasques de la tempête qui n'avait pas cessé de faire rage dehors. Peu à peu, le vent se leva, les nuages disparurent, et la Lune réapparut.
C'est alors que Glorfindel comprit : la terreur se lisait dans ses yeux. "Un Elémental!" hurla-t-il à l'adresse du vide. Il savait bien qu'il était seul, et qu'il lui fallait courir, mais il se demandait encore si cela en valait la peine : les élémentaux sont de viles et sournoises créatures, à qui nul ne peut échapper. Puisant alors en lui toute la force et le courage nécessaire, il tourna les talons et s'en fut du plus vite qu'il put. Il avait froid et sentait l'épuisement engourdir ses jambes ; cependant, il ne s'arrêta pas et continua sa course folle. Il sentait derrière lui l'Elemental se rapporcher... Plus que quels centaines de mètres et il serait là,le mangeant comme de la vulgaire charpie. Cette idée provoqua en lui une réaction de dégoût, et il usa tout ce qu'il lui restait de forces pour courir...trop tard. Déjà l'Elemental s'était saisi de lui, et tentait de lui arracher chacun des membres. Alors qu'il ouvrait la gueule en grand, une plainte aiguë parvint aux oreilles de Glorfindel, qui fut aussitôt laché par l'Elemental. Celui-ci s'en fut au loin. "Incroyable..." pensa Glorfindel alors qu'il se relevai. A croire que la Nature était avec lui. Il se sentait engourdi et secoué par cette aventure extraordinaire, et chercha un abri en vain. Malgrès la couche d'environ 30 cm de Neige, la Tempête avait cessé ; ainsi, il put reprendre son chemin et contourna par le flanc, comme prévu. De l'autre côté s'étendait un vaste paysage de verdure, des collines à perte de vue... Il descendit quelques mètres et, exténué, il s'effondra dans une clairière, non loin de laquelle se trouvait un petit lac alimenté par un ruisseau.
Quelle aventure épuisante!



Voilà,suite à la prochaine Réunion.

Glaen*Baille*wenn