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Au pays des mondes ... et autres

Par Pisan Gambon le 10/1/2003 à 23:48:15 (#2993223)

Au Pays des mondes, où les roys s'entêtent à gouverner des mondes faits de pays. Là où les seigneurs mangent des tombes.

Au Pays des mondes, où les pays faits de mondes forment un univers lui même fait de mondes et de pays; où les roys perdent la tête de façon immonde :
Immonde ?
Ce mot qui taraude et use les esprits, à immorale fait peut-être allusion aussi ?
Immonde, immorale, sang du monde et sans morale.


http://forums.jeuxonline.info/jo/icons/icon15.gif Ètrône

Fourre ma viscère imputride étron,
en moi persévère en ma tranche,
d'anatomie pourrie d'un vert ton,

Toute cette suppure en moi épanche,
et à tes craquelures raccrochent,
les enfants que mon ventre écorche,
pour achever ton ignoble mission,

tombe sans vergogne de cet orifice rond,
en finissant d'une chute ronchonne,
au plus profond du plus beau des trônes...

Par Aclys® le 11/1/2003 à 13:55:23 (#2996060)

Du pisang :monstre: Viens ici que j'te bois.

Par [Seypher] le 11/1/2003 à 16:50:14 (#2997153)

J'ai peur de pas tout comprendre.:doute:

C'est un poème (très) chelou introduit par un prologue chelou, c'est ça?:doute:

Desolé pour ma connerie, mais j'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière. :monstre:

Par Pisan Gambon le 11/1/2003 à 16:56:06 (#2997181)

En fait il s'agit d'un petit texte en prose, suivie d'un poème.


Pèj.

Par [Seypher] le 11/1/2003 à 17:00:47 (#2997214)

Ah, d'accord...

Bein j'aime pas beaucoup.:( Faut dire que je suis pas très branché scatologie & compagnie, mais tu pouvais pas le deviner.:baille:

Retourne pioncer un coup.

Par Iorente le 11/1/2003 à 17:13:19 (#2997312)

Provient du message de [Seypher]
Ah, d'accord...

Bein j'aime pas beaucoup.:( Faut dire que je suis pas très branché scatologie & compagnie, mais tu pouvais pas le deviner.:baille:

Retourne pioncer un coup.


Utilise pas trop de termes dont tu n'as pas l'air de saisir le sens et repose toi bien mon ami :)

Par Aclys® le 11/1/2003 à 17:41:14 (#2997488)

Provient du message de Iorente
Utilise pas trop de termes dont tu n'as pas l'air de saisir le sens et repose toi bien mon ami :)


Celui qui connait pas la signification de scatologie il est dans la merde...

Regardez-moi ça le beau jeu de mot!!! Bon d'accord je sors

Par [Seypher] le 11/1/2003 à 18:13:41 (#2997735)

Provient du message de Iorente
Utilise pas trop de termes dont tu n'as pas l'air de saisir le sens et repose toi bien mon ami :)


J'ai l'impression d'être quelqu'un d'important en utilisant des mots pompeux et plus ou moins savants, donc t'es gentille, tu me laisses au moins ce petit plaisir.
D'accord, j'en connais pas le sens, mais on s'en ...astique le concombre (:doute: ) puisqu'ils parviennent à rehausser l'intérêt que je porte à ma pauvre existence.:monstre:

Je crois que c'est tout...

Ah non, je prends aussi un malin plaisir à me venger sur des personnes plus faibles que moi, lorsque j'ai passé une mauvaise journée!!Ca me remonte le moral que de casser celui des autres, mais tu es inférieure à moi boulettiquement parlant, donc tu n'es pas en mesure de comprendre... :baille:

Par Iorente le 11/1/2003 à 18:20:31 (#2997794)

Provient du message de [Seypher]

Ah non, je prends aussi un malin plaisir à me venger sur des personnes plus faibles que moi, lorsque j'ai passé une mauvaise journée!!Ca me remonte le moral que de casser celui des autres, mais tu es inférieure à moi boulettiquement parlant, donc tu n'es pas en mesure de comprendre... :baille:


Je ne pense pas du tout ça de toi mais avoue que tu as abusé sur certaines choses :)
Quant à être inférieure à toi boulettiquement, si tu veux, je n'en comprends pas trop le concept comme tu le dis si bien.
Mais je ne pense pas que ce soit une raison valable pour se permettre de rabaisser les gens comme tu l'as fait et comme d'autres personnes l'ont fait.
En espérant que tu vois où je veux en venir. :)

Provient du message de Robin leJuste,fou du

Euh sinon c'est tout (en espérant t'avoir éclairé).


Pas vraiment mais bel effort. :)

Par Robin leJuste,fou du le 11/1/2003 à 18:25:16 (#2997821)

Provient du message de Iorente

Quant à être inférieure à toi boulettiquement, si tu veux, je n'en comprends pas trop le concept comme tu le dis si bien.



C'est pas un vrai concept,s'tu veux,c'est plutôt ce que Kant appelait une "idée-concept-nouménologiquement-consubstantielle".
Pour vulgariser cela: c'est une idée,qui est aussi un concept,et qui peut,nouménologiquement,être qualifiée de consubstantielle.

Euh sinon c'est tout (en espérant t'avoir éclairé).

Par Pisan Gambon le 11/1/2003 à 18:27:02 (#2997838)

C'est une sorte de technique/don (?) pour dire des conneries et les étaler sur trois pages ?


Sans fond évidement.

Par Torkaal / Lormar le 11/1/2003 à 18:28:10 (#2997848)

Dites les gros, ça serait bien d'arreter de vous repondre du tac o tac (ahaha le jeu de mot:monstre: ), aussi bien Seypher que Verdi (coucou au passage cher duc ;) ), et d'arreter de polluer le thread contenant un poème...

Par Sahas Herion le 11/1/2003 à 18:40:43 (#2997936)

on parle de moi...
ha non autant pour moi...
alors j'm'en va
tres loin la bas

Par Sephi Trak Resiak le 11/1/2003 à 18:46:35 (#2997973)

Provient du message de Sahas Herion
on parle de moi...
ha non autant pour moi...
alors j'm'en va
tres loin la bas


On voit que t'as trainé trop longtemps avec une certaine personne...

Par Alzeir le 12/1/2003 à 21:06:45 (#3005848)

Et bien quoi qu'il en soit !
Je m'en vais de ce pas !
Jouer et tuer des parias !


:monstre:

Jus de chien sur font de dès

Par Dara de Nath le 21/1/2003 à 12:30:22 (#3067100)

Je la sens cette main sur mon épaule, ce vestige d’un organe à l’agonie
Je la sens cette puanteur incertaine, ce cadeau illogique
O toi qui dort, ne respire plus, prends le sombre coin comme tien

Je le sens ce mouvement fugace, extrapolation d’un désir soumis
Je le sens ce courant sur mon cou, obligé de laver mes restes
O toi qui dort, ne rêve plus, prends le sombre coin comme tien

Je ne l’aime pas, ce sentiment si fort et coupant
Je ne l’aime pas, cette vague qui revient à la charge
O toi qui vit, ne parle plus, prends pour dit le sombre coin

Je survis comme je peux, en éloignant le piège indolore
Je survis comme je peux, m’écartant de la route
O toi qui vit, ne pense plus, prends pour dit le sombre coin

Je le connais bien, lui qui chante de sa belle voix
Je le connais bien, lui qui danse de ses pieds fins
O toi qui pleure, ne t’arrête plus, le sombre coin ne peut rien

Je le maudis, ce chapeau de poils entouré de crevasses
Je le maudis, cet être rayonnant, voleur de souhaits
O toi qui pleure, ne résiste plus, le sombre coin ne peut rien

Le sombre coin décide et choisit de sortir ce soir
Il enfile son manteau d’étoiles et son badge gris
O vois maintenant, quel sort je subis

Le sombre coin s’avance et se vante
Il inspire le calme et la bonté digérés
O vois maintenant, quel destin est mien

Le sombre coin s’aventure, en quête d’une fin
Le sombre coin rit de bon cœur, allégé de sa frayeur
O vois maintenant, le sombre coin me prend

Le sombre coin est ici
Le sombre coin est ici
O toi qui sait, ne l’oublie pas

Le sombre coin est ici

Passe moi l'dard et crève dans l'phare

Par Dara de Nath le 25/1/2003 à 1:12:22 (#3095302)

« Passe moi ta veste »
Je le regarde, de mes yeux ronds et brillants
De sa main, il met à mal mon honneur
De sa voix, il méprise ma vie
Et de son regard, il détruit ma raison

« Passe moi ta gourde »
Je le contemple, de ma gorge vidée
De son pied, il détruit mon futur
Dun cri, il saisit mon tourment
Et dun mot, il brise ma volonté

« Passe moi ta vie »
Je le supplie, envieux dun ailleurs
De son doigt, il me savoure
Dun rire, il abat mes cartes
Et dun souffle, il me dénude

Passe moi ceci
Passe moi cela
Ainsi passe les instants
Chacun réclamant le prix
Pour assurer la veuve de la vie

O toi le bouseux dormeur

Par Dara de Nath le 25/1/2003 à 1:42:32 (#3095416)

Les jambes se déchaînent, écurées de boisson
Les mains se balancent, blanches et fumées
Ainsi dit-il, éclairons ce trou
Dun geste rapide, nous cueillerons des lapins
Qui dans un grand feu et dans leurs saluts enfouis
Unirons leur vie à nos illusions

Eh oh toi là-bas, chante et danse
Réclame nous un tonnerre, dur comme le sable
Là ou naît une terreur sans nom, dune pluie fluette
Et les nuages riants, dansants en saccades
Fustigeant de leur teint maussade
Ce que pour quoi tu vis

Et il rigole lui le faux messager
Avec ses lèvres brisées et souillées
Orchidée dune nouvelle peste
Fou dun chat qui naboie jamais
Enrôlé dans son armée oubliée
Lui qui note la raison et le pouvoir

Et il pousse, tombe et repousse
Car il na pas peur de recommencer
Même si son prix est misérable
Et que dans son sentiment de gentillesse
Il laisse faillir son âme au creux dune secousse
Amer de la négation violée dune saison

Hop quil dit joyeux
Et il vomit sa bouche et son sang
Heureux de voir enfin ce jeu
Se terminer dans une immense fosse
Remplie de travailleurs craquelés
Qui finiront comme lui et bien dautres

Dans une farandole de bois et de fleurs

Huilez l'ode à Juin

Par Dara de Nath le 25/1/2003 à 1:51:14 (#3095459)

Il divague, lui le sans nom
Vigoureux de sa plume cramoisie
Il défie les lignes et les lettres
Vomissant son fiel ulcéré
Sur les tympans moisis de lhomme gris
Lui qui ne chante plus

Barbu, poilu et touffu
Le vois-tu sauter dans un trou ?
Criant comme un fou
Que le temps ne sait dominer
Il rapporte les nouvelles
Dun néant précurseur

Il va de-ci, de-là
Et il raconte à qui mieux mieux
Quil ne faut pas attendre
Que le chariot de froid se lève
Et que laurore se tarit encore
Tandis que leau se brûle seule

Nest-il pas touchant cet enfant ?
Avec ses yeux vides de sentiments
Il pleure comme toujours
Pour se souvenir de son présent
Oublié quil est des femmes
Tout comme le vieil homme gris

Aucun sens, cul de sac
Un repli ne serait pas de refus
Mais une barre brigande maintenant
Et propose aisément de faire le tour
Dun conte sans détours
Qui se termine comme il a commencé

Avec le mot fin

Et ce poison qui pisse dans mes veines

Par Dara de Nath le 25/1/2003 à 1:52:39 (#3095463)

Je sens la noirceur, pleine déchos sensibles
Menfermant dans un cachot de chairs
Les ombres éternelles de mes peurs
Armées de mon ressentiment damertume
Caressent mes côtes écorchées et burinées
Le crépuscule de mon âme est là

Violant mon cur et ma vie
Cet immonde poison coule sous ma peau
Avide dun dernier souffle puant
Désireux dun dernier relent de pardon
Le crépuscule de mon âme est là

Nécessiteux dun ultime sermon
Le froid sinfiltre en moi, je suis déjà mort
Quai-je fait de cette vie ? De ce présent ?
Je nen ai tiré nulle joie, nulle victoire
Seulement la défaite de ne voir quun lendemain
Le crépuscule de mon âme est là

Seulement lespoir brisé par le Destin
Je nai formé que boucles et cercles
Me bouchant les chemines
Mécorchant avec les ronces acerbes
Le crépuscule de mon âme est là

Ecoutez enfants, et ne copiez pas
Le crépuscule de mon âme est là

Par Sephi Trak Resiak le 25/1/2003 à 12:40:09 (#3096970)

Je préfère toujours mes poèmes Sianesque...

Par Pisan Gambon le 25/1/2003 à 14:13:36 (#3097777)

J'adore le dernier .....!

:merci::amour::merci:


Pèj Lutin Fan

Le faux messager

Par Dara de Nath le 29/1/2003 à 2:51:41 (#3123278)

Je suis le porteur du faux Destin
Ennemi de la patrie et de la foi
Archétype du héros mal gâté
Roy de la somnolence abusive
Mélangé et touillé par erreur
Dans ces pensées d’intellects
Jusqu’au pourrais-je descendre ?
Jusqu’à ce que j’atteigne ma fin ?

Je ne suis rien
Je ne sens rien

La vie ne m’a légué
Qu’une fausse Destinée
Ensevelie sous les monts du mensonge
Et les nuages de pleurs
La croix de ma vie
Intacte et salie
Ne sera qu’un port d’attache
Pour ce rappel sans retour

Je ne suis rien
Je ne sens rien

Les pictogrammes se déchaînent
Et déclenchent dans le ciel
La vision d’un chemin
A jamais barré pour ma pomme
La tête sous l’eau
Je ne vois rien de plus
Que le vide installé en moi
Cette mort souveraine

Je ne suis rien
Je ne sens rien
Je ne suis rien
Je ne sens rien

Je ne suis rien

Le mal de tête se fend une poire

Par Dara de Nath le 29/1/2003 à 3:08:03 (#3123313)

La douce musique, voix cruelle et mesquine
Cachot d’un endroit sou poudré de fines ténèbres
Enveloppe chaque partie de mon être simulé
Et la langue n’enfante plus aucuns sons
Hypnotisée par cette pudeur fragile
Pourtant si sournoise et tranchante

Tournez Soleils et Lunes, Rois et Reines
Dans une danse rythmée de silence
Qui relance sans remords, une douleur sinueuse
Vainquant le souvenir de cette mémoire râpeuse
Tonnez Arbres et Feuilles, Enfants oubliés
Que l’on pleure votre venue

Frêle langue et dents grisâtres
Nourris d’une bouche caricaturée
Qui plie sous sa volonté une vision,
La chaleur et la froideur décharnés
Explosion de chair, sous le couvert d’étoiles
Bloquée par ce foutu pelage écaillé

Azur bleuté aux reflets écarlates
Fondements sans départ d’une maison sans porte
Comme une mer qui crève dans un ultime soupir
Implorant simplement une chance de suivre
Pendant encore quelques instants
Ce spectacle sans fin qui ne vaut rien

Il suffirait d’une fois, pour aider l’importance
Et lui donner le temps, de changer sa forme
Pour qu’enfin dans son sillage
Ne reste plus qu’une aube cramoisie…

JOL Archives 1.0.1
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